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Citations de Jonathan Coe (1353)


Je ne suis pas habituée à une lumière pareille, dit-elle. Je pourrais m'y faire, cela dit. Avec un peu de chance, ce sera pareil en Espagne. Mais quand on a grandi à Birmingham et qu'on vient de passer deux ans à Glasgow, c'est un peu écrasant. Vous vous imaginez vivre dans une lumière pareille ? On verrait vraiment le monde, au lieu de le deviner de temps en temps à travers un voile de brouillard.
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Pourquoi faisait-il si froid chez elle ? Parce qu'elle n'avait plus les moyens d'allumer les radiateurs toute la journée. Et même lorsqu'ils fonctionnaient, elle ne les mettait jamais sur 5, comme autrefois à l'arrivée de l'hiver. A présent, elle les mettait sur 2 au maximum.
Pourquoi ? Parce que la bibliothèque n'avait plus les moyens de lui verser un salaire décent. Parce que le gouvernement avait drastiquement réduit le budget des bibliothèques. Parce que, apparemment, on vivait une ère d'"austérité".
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En tout cas, a dit Clive, l'une des choses dont nous sommes en train de prendre conscience, tous tant que nous sommes, c'est qu'un objet donné, une maison, mettons, ou", avec un coup d'oeil dans ma direction, "une brosse à dents, n'a finalement aucune valeur en soi ! Sa valeur n'est que l'amalgame des diverses estimations de divers membres de la société à un moment précis. On est dans l'abstraction, l'immatériel. Et pourtant, ces entités absolument vides qu'on appelle les prix sont la base même de la société. C'est toute une civilisation qui est bâtie sur... du vent, en somme. Du vent, et rien d'autre."
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.......Ca fait toujours mal. De savoir qu'on a un physique quelconque dans un monde obsédé par la beauté.
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Page 485 :
Debout à sa porte, son balai à la main, écoutant le bruit distant de ces voix d'enfants, Shoreh avait le sentiment d'habiter simultanément le passé, le présent et l'avenir : cela lui faisait penser à sa propre enfance, à l'époque où elle-même fréquentait, plus de vingt ans auparavant, les bancs de la petite école de Hamedan, un souvenir ancien quoique toujours vivace. Mais cela lui rappelait aussi que ces enfants qui criaient et chantaient seraient ceux qui porteraient sur leurs épaules les années à venir. Le passé, le présent et l'avenir : voilà ce qu'elle entendait dans les voix des écoliers qui résonnaient depuis le terrain de jeu, lors de la récréation du matin. Comme le murmure d'une rivière, comme le bruit de la marée montante, un contrepoint distant au chuintement de son balai sur les marches, une voix désincarnée chuchotant à son oreille, encore et encore, le même mantra : plus ça change, plus c'est la même chose.
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Ligne fixe et courrier : Gran ne se fiait pas aux moyens de communications modernes, mais croyait à la réalité de ces deux là. Cela faisant maintenant six ans qu’elle possédait une tablette - un cadeau pour son quatre-vingtième anniversaire - mais elle avait du mal à comprendre comment s’en servir. Il fallait téléphoner sur la ligne fixe, l’appeler sur Skype en même temps, et lui expliquer la marche à suivre. À chaque fois.
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It is a curious irony that this same Tabitha Winshaw, today aged eighty-one and no more in possession of her thinking faculties than she has been for the last forty-five years, should be the patron and sponsor of the book which you, my friendly readers, now hold in your hands. The task of writing with any objectivity about her condition becomes somewhat problematic.
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Youri [Gagarine] était mon seul et unique héros à cette époque. Mes parents conservaient toutes ses photographies parues dans les journaux et dans les magazines, et je les fixais avec des punaises au mur de ma chambre. Ce mur a été retapissé à présent, mais bien des années après que j'eus ôté les photos, on pouvait encore y voir les marques de punaises, parsemées en une galaxie fantasque d'étoiles.
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- George a cassé sa pipe. Crise cardiaque.Au milieu de la nuit.
- Il...Il est mort ?
- Ne faîtes pas cette tête catastrophique, vous ne le connaissiez que depuis un jour ou deux, et on ne peut pas dire que c'était un joyeux drille .
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"_Tout le monde mérite un petit coup de pouce de la chance de temps en temps. Jim jouait à la loterie, tu sais. Toutes les semaines. Il n'a jamais rien gagné."
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"Il est difficile de faire la part entre le vécu et l'œuvre de la mémoire."
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J'ai toujours le même problème : quand les auteurs inventent un personnage qui est censé être vraiment célèbre, ça ne fonctionne jamais parce que la définition d'une personne célèbre, c'est que vous avez entendu parler d'elle, et si vous n'avez jamais entendu parler de cette personne censée être célèbre, elle ne l'est sûrement pas tant que ça, et donc toute l'histoire ne tient pas debout avant même d'avoir commencé.
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Coriandre se laissa entraîner par le flot et, prise de frénésie, sans réfléchir, s'empara de deux doudounes Newton sans manches vert Land Rover ; mais quand elle ressortit dans la rue, AJ l'attendait et lui intima simplement : "Remets ça en place." Elle rentra donc et les jeta sur le sol, avant de ressortir en courant.
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Vous voyez, c’est ce qui me plaît chez les Anglais. Vous passez pour des gens fiables, conservateurs. Et pourtant vous passez votre temps à enfreindre les règles. Quand ça vous permet d’arriver à vos fins, vous enfreignez allègrement les règles.
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Son premier mouvement, quand elle était chez quelqu’un, était toujours d’observer les livres.
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Le livres s'ouvrit tout seul à l'une des pages et il se mit à réciter ce qui était devenu son mantra :
"Mes mots : une dose de dynamite"
"Mes mots : l'éveil de l'énergie "
"Mes mots sont mes meilleurs amis"
"Mes mots me donnent de l'assurance"
"Mes mots font naître un nouveau moi"
Puis il passa à la table des matières.
Votre langage, c'est votre choix.
Apprenez à corriger vos réactions verbales et garder le contrôle en toutes circonstances.
Un remède énergisant : les vitamines verbales.
Contrôlez votre discours et vos"ennemis" capituleront.
Positivez par le langage :un ascenseur vers le succès.
Vous montez ?
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Le truc, c'est de faire sans cesse des choses scandaleuses. Il ne faut pas laisser aux autres le temps de réfléchir après avoir fait passer une loi révoltante. Il faut aussitôt faire passer quelque chose de pire avant que le public ne puisse réagir. Vois-tu, la conscience britannique n'a pas plus de capacité que... qu'un petit ordinateur domestique, si tu veux. Elle ne peut conserver que deux ou trois choses à la fois.
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"[...] ce qui est important, c'est de mourir avec dignité. La mort peut être douce, calme, elle peut même être belle. Si on quitte cette vie avec dignité, qu'y a-t-il à regretter ?"
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- Est-ce que vous faites de l'exercice, Michael ? Est-ce que vous allez au gymnase, ou quelque chose de ce genre ?
- Non, pourquoi me demandez-vous ça ?
- Oh, c'est simplement que vous avez des fesses exceptionnellement fermes. Pour un écrivain, veux-je dire. C'est la première chose que j'ai remarquée chez vous.
- Merci, fis-je à défaut de savoir vraiment quoi répondre.
- Si vous sentez mes mains s'égarer dans cette direction durant notre entretien, n'hésitez pas à réagir. Je suis un tripoteur de plus en plus incorrigible, je le crains. (Page 305)
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Jonathan Coe
" Si Bouvard et Pecuchet vivaient aujourd'hui, ils passeraient leur temps à poster des statuts stupides sur Facebook et seraient très fiers d'eux."
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