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Citations de Jules Verne (2115)


L’homme a commencé par voyager à quatre pattes, puis, un beau jour, sur deux pieds, puis en charrette, puis en coche, puis en patache, puis en diligence, puis en chemin de fer ; eh bien ! le projectile est la voiture de l’avenir, et, à vrai dire, les planètes ne sont que des projectiles, de simples boulets de canon lancés par la main du Créateur.
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Je ne peux voir partir un navire, vaisseau de guerre, bâtiment de commerce ou simple chaloupe sans que tout mon être s'embarque à son bord. Je pense que j'étais fait pour être marin, et si cette carrière n'a pas été mienne, depuis mon enfance, je le regrette chaque jour
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Cascabel !... Nom célèbre et même illustre dans les cinq parties du monde et "autres lieux", disait fièrement celui qui le portait avec tant d'honneur.
César Cascabel, originaire de Pontorson, en pleine Normandie, était rompu à toutes les finesses, débrouillardises et trucs du pays normand. Mais, si malin, si roublard qu'il fût, il était resté honnête homme, et il convient de ne pas le confondre avec les membres trop souvent suspect de la corporation des bateleurs.
Chef de famille, il rachetait par ses vertus privées l'humilité de son origine et les irrégularités de sa profession.
A cette époque, Mr Cascabel avait bien l'âge qu'il paraissait, quarante-cinq ans, ni plus ni moins. Enfant de la balle, dans toute l'acceptation du mot, il avait eu pour berceau la balle que son père portait sur ses épaules, pendant qu'il courait les foires et marchés de la province normande...
(extrait du chapitre II " Famille Cascabel")
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La famille de Joam Garral était donc en joie. Ce magnifique trajet sur l' Amazone allait s'accomplir dans des conditions charmantes. Non seulement le fazender et les siens partaient pour un voyage de quelques mois, mais, ainsi qu'on le verra, ils devaient être accompagnés d'une partie du personnel de la ferme.
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Les mots sont impuissants à raconter de telles merveilles ! Quand le pinceau lui-même est inhabile à rendre les effets particuliers à l’élément liquide, comment la plume saurait-elle les reproduire ?
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Puissant souverain en vérité que celui dont les armes sont un aigle à deux têtes tenant un sceptre et un globe.
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« Mais enfin, dit-il après une heure de discussion, si tu veux absolument traverser l'Afrique, si cela est nécessaire à ton bonheur, pourquoi ne pas prendre les routes ordinaires ?
- Pourquoi ? répondit le docteur en s'animant ; parce que jusqu'ici toutes les tentatives ont échoué ! Parce que depuis Mungo-Park assassiné sur le Niger jusqu'à Vogel disparu dans le Wadaï, depuis Oudney mort à Murmur, Clapperton mort à Sackatou, jusqu'au Français Maizan coupé en morceaux, depuis le major Laing tué par les Touareg jusqu'à Roscher de Hambourg massacré au commencement de 1860, de nombreuses victimes ont été inscrites au martyrologe africain ! Parce que lutter contre les éléments, contre la faim, la soif, la fièvre, contre les animaux féroces et contre des peuplades plus féroces encore, est impossible ! Parce que ce qui ne peut être fait d'une façon doit être entrepris d'une autre ! Enfin parce que, là où l'on ne peut passer au milieu, il faut passer à côté ou passer dessus !
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- Et songes-y bien ! car je ne veux rien te cacher. C'est là un de ces voyages dont on ne revient pas toujours !
- Comme il plaira à monsieur."
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L'acharnement barbare et inconsidéré des pêcheurs fera disparaître un jour la dernière baleine de l'Océan.
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- La violence des forces souterraines va toujours diminuant. Les volcans, si nombreux aux premiers jours du monde, s'éteignent peu à peu, la chaleur interne s'affaiblit, la température des couches inférieures du globe baisse d'une quantité appréciable par siècle, et au détriment de notre globe, car cette chaleur, c'est sa vie.
- Cependant, le soleil...
- Le soleil est insuffisant, Conseil. Peut-il rendre la chaleur à un cadavre ?
- Non, que je sache.
- Eh bien, mon ami, la terre sera un jour ce cadavre refroidi. Elle deviendra inhabitable et sera inhabitée comme la lune, qui depuis longtemps a perdu sa chaleur vitale.
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Cette histoire n'est pas fantastique, elle n'est que romanesque. Faut-il en conclure qu'elle ne soit pas vraie, étant donnée son invraisemblance? Ce serait une erreur.
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Michel Strogoff n'était pas, n'avait jamais été aveugle. Un phénomène purement humain, à la fois moral et physique, avait neutralisé l'action de la lame incandescente que l'exécuteur de Féofar avait fait passer devant ses yeux.
On se rappelle qu'au moment du supplice, Marfa Strogoff était là, tendant les mains vers son fils. Michel Strogoff la regardait comme un fils peut regarder sa mère, quand c'est pour la dernière fois. Remontant à flots de son cœur à ses yeux, des larmes, que sa fierté essayer en vain de retenir, s'étaient amassées sous ses paupières et, en se volatilisant sur la cornée, lui avaient sauvé la vue. La couche de vapeur formée par ses larmes, s'interposant entre le sabre ardent et ses prunelles, avait suffi à annihiler l'action de la chaleur. C'est un effet identique à celui qui se produit, lorsqu'un ouvrier fondeur, après avoir trempé sa main dans l'eau, lui fait impunément traverser un jet de fonte en fusion.
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Ce que traînait cet éléphant, c'était un train composé de deux énormes chars, ou plutôt deux véritables maisons, sortes de bungalows roulants, montés chacun sur quatre roues sculptées aux moyeux, aux raies et aux jantes. Ces roues, dont on ne voyait que le segment inférieur, se mouvaient dans des tambours qui cachaient à demi le soubassement de ces énormes appareils de locomotion. Une passerelle articulée, se prêtant aux caprices des tournants, reliait la première voiture à la seconde.
Comme un seul éléphant, si fort qu'il fût, pouvait-il trainer ces deux massives constructions, sans aucun effort apparent ? Il le faisait cependant, l'étonnant animal ! Ses larges pattes se relevaient et s'abaissaient automatiquement du pas aux trot, sans que ni la voix ni la main d'un "mahout" se fissent voir ou entendre.

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« Si nous sauvions cette femme ? dit-il.
- Sauver cette femme, monsieur Fogg !... s'écria le brigadier général.
- J'ai encore douze heures d'avance. Je puis les consacrer à cela.
- Tiens ! Mais vous êtes un homme de cœur ! dit Sir Francis Cromarty.
- Quelquefois, répondit simplement Phileas Fogg. Quand j'ai le temps. »
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« Qu'eût dit un de nos ancêtres à voir ces boulevards illuminés avec un éclat comparable à celui du soleil, ces mille voitures circulant sans bruit sur le sourd bitume des rues, ces magasins riches comme des palais, d'où la lumière se répandait en blanches irradiations, ces voies de communication larges comme des places, ces places vastes comme des plaines, ces hôtels immenses dans lesquels se logeaient somptueusement vingt mille voyageurs, ces viaducs si légers ; ces longues galeries élégantes, ces ponts lancés d'une rue à l'autre, et enfin ces trains éclatants qui semblaient sillonner les airs avec une fantastique rapidité. »
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Il peut transporter dix mille passagers. Des trois cent soixante-treize chefs-lieux d'arrondissement de la France, deux cent soixante-quatorze sont moins peuplés que ne le serait cette sous-préfecture flottante avec son maximum de passagers.
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Mes amis, dit-il, notre situation est peut-être déplorable, mais, en tout cas, elle est fort simple. Ou nous sommes sur un continent, et alors, au prix de fatigues plus ou moins grandes, nous gagnerons quelque point habité, ou bien nous sommes sur une île. Dans ce dernier cas, de deux choses l'une : si l’ile est habitée, nous verrons à nous tirer d'affaire avec les habitants ; si elle est déserte, nous verrons à nous tirer d'affaire tout seuls.
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San Francisco présentait l'aspect d'une grande ville commerçante. La haute tour de l'hôtel de ville, où veillent les guetteurs, dominait tout cet ensemble de rues et d'avenues, se coupant à angles droits, entre lesquels s'épanouissaient des squares verdoyants, puis une ville chinoise qui semblait avoir été importée du Céleste Empire dans une boîte à joujoux. Plus de sombreros, plus de chemises rouge à la mode des coureurs de placers, plus d'indiens emplumés, mais des chapeaux de soie et des habits noirs, que portaient un grand nombre de gentlemen
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Voici l'immensité du sable ! Quel étrange spectacle ! Quelle singulière disposition de la nature ! Pourquoi là-bas cette végétation excessive, ici cette extrême aridité, et cela, par la même latitude, sous les mêmes rayons de soleil ?
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"Faire rire c'est faire oublier." Victor Hugo
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