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Citations de Jules Verne (2130)


soudain il fut renversé sur les dalles sacrées. Trois prêtres, le regard plein
de fureur, se précipitèrent sur lui, arrachèrent ses souliers et ses chaussettes, et commencèrent à le rouer de coups, en proférant des cris sauvages.
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Passepartout se dirigeait vers la gare, quand, passant devant l’admirable pagode de Malebar-Hill, il eut la malencontreuse idée d’en visiter l’intérieur. Il ignorait deux choses : d’abord que l’entrée de certaines pagodes indoues est formellement interdite aux chrétiens, et ensuite que les croyants eux-mêmes ne peuvent y pénétrer sans avoir laissé leurs chaussures à la porte.
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Parier est dans le tempérament anglais. Aussi, non seulement les divers membres du ReformClub établirent-ils des paris considérables pour ou contre Phileas Fogg, mais la masse du public entra dans le mouvement.
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La nouvelle du pari se répandit d’abord dans le Reform-Club, et produisit
une véritable émotion parmi les membres de l’honorable cercle. Puis, du club, cette émotion passa aux journaux par la voie des reporters, et des journaux au public de Londres et de tout le Royaume-Uni.
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Vous êtes Français et vous vous nommez John ? lui demanda Phileas Fogg.
– Jean, n’en déplaise à monsieur, répondit le nouveau venu, Jean Passepartout, un surnom qui m’est resté, et que justifiait mon aptitude naturelle à me tirer d’affaire. Je crois être un honnête garçon, monsieur, mais, pour être franc, j’ai fait plusieurs métiers. J’ai été chanteur ambulant, écuyer dans un cirque […] ; puis je suis devenu professeur de gymnastique, afin de rendre mes talents plus utiles, et, en dernier lieu, j’étais sergent de pompiers, à Paris. J’ai même dans mon dossier des incendies remarquables. Mais voilà cinq ans que j’ai quitté la France […].
– Bien. Quelle heure avez-vous ?
– Onze heures vingt-deux, répondit Passepartout, en tirant des profondeurs de son gousset une énorme montre d’argent.
– Vous retardez, dit Mr Fogg.
– Que monsieur me pardonne, mais c’est impossible.
– Vous retardez de quatre minutes. N’importe. Il suffit de constater l’écart. Donc, à partir de ce moment, onze heures vingt-neuf du matin, ce mercredi 2 octobre 1872, vous êtes à mon service.
Cela dit, Phileas Fogg se leva, prit son chapeau de la main gauche, le plaça sur sa tête avec un mouvement d’automate et disparut sans ajouter une parole.
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Il parlait aussi peu que possible, et semblait d’autant plus mystérieux qu’il était silencieux. […] On ne connaissait à Phileas Fogg ni femme ni enfants, – ce qui peut arriver aux gens les plus honnêtes, – ni parents ni amis, – ce qui est plus rare en vérité
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Par une porte cochère flanquée d’une petite porte de service, on pénètre dans une cour pavée […]. En face de ces deux portes sont les communs,
tapissés d’aristoloche et de vigne vierge, et réunis au corps de logis principal par un couloir à vitraux de couleur, qui aboutit à la base d’une tour ronde, haute d’une soixantaine de pieds, dans laquelle se déroule l’escalier. […] En avant de l’habitation règne une galerie vitrée, sur laquelle s’ouvrent les portes drapées de vieilles tapisseries, qui conduisent au cabinet du docteur Roderich, aux salons et à la salle à manger […]. Vers une heure de l’après-midi, nous fûmes reçus […] dans la vaste galerie vitrée, construite en avant du principal corps de bâtiment. Au milieu, une jardinière en cuivre ouvragé, où s’épanouissaient dans tout leur éclat des fleurs de printemps. Pour garnir les angles, quelques arbrisseaux de la zone tropicale : palmiers, dracenas et araucarias.
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- Ah ! il n’y a pas d’air dans la Lune ! Et qui prétend cela, s’il vous plaît ?
- Les savants
- Vraiment ?
- Vraiment.
- Monsieur, reprit Michel, toute plaisanterie à part, j’ai une profonde estime pour les savants qui savent, mais un profond dédain pour les savants qui ne savent pas.
- Vous en connaissez qui appartiennent à cette dernière catégorie ?
- Particulièrement. En France, il y en a un qui soutient que « mathématiquement » l’oiseau ne peu pas voler, et un autre dont les théories démontrent que le poisson n’est pas fait pour vivre dans l’eau.
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Mais le courage, le bon droit, la haine de l'étranger, le désir de la vengeance devaient tenir lieu d'engins plus perfectionnés et remplacer... les mitrailleuses... et les canons...
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Eh bien, reprit le docteur Ox, n'avais-je pas raison ? Voyez à quoi tiennent, non seulement les développements physiques de toute une nation, mais sa moralité, sa dignité, ses talents, son sens politique ! Ce n'est qu'une question de molécules...
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les Quinquendoniens... toujours ces bonnes gens froids et méthodiques... les uns travaillant de la main, les autres travaillant de la tête, ceux-ci ne faisant rien, ceux-là ne pensant pas davantage. Leur vie privée était silencieuse, inerte, végétative... nulle accélération des mouvements du cœur, nulle surexcitation de la moelle encéphalique.
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une ville enfin où, depuis trois cents ans, il ne s'est pas donné un coup de poing ni échangé une gifle ! Vous comprenez bien, maître Ygène, que cela ne peut pas durer et que nous modifierons tout cela.
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« Vous avez voulu connaître mon secret, dit Herr Schultze, vous le connaissez !… Il ne vous reste plus qu’à mourir. »

Marcel ne répondit pas.

« Vous êtes trop intelligent, reprit Herr Schultze, pour supposer que je puisse vous laisser vivre, maintenant que vous savez à quoi vous en tenir sur mes projets. Ce serait une légèreté impardonnable, ce serait illogique. La grandeur de mon but me défend d’en compromettre le succès pour une considération d’une valeur relative aussi minime que la vie d’un homme, — même d’un homme tel que vous, mon cher, dont j’estime tout particulièrement la bonne organisation cérébrale. Aussi, je regrette véritablement qu’un petit mouvement d’amour-propre m’ait entraîné trop loin et me mette à présent dans la nécessité de vous supprimer. Mais, vous devez le comprendre, en face des intérêts auxquels je me suis consacré, il n’y a plus de question de sentiment. Je puis bien vous le dire, c’est d’avoir pénétré mon secret que votre prédécesseur Sohne est mort, et non pas par l’explosion d’un sachet de dynamite !… La règle est absolue, il faut qu’elle soit inflexible ! Je n’y puis rien changer. »
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Il faut convenir aussi qu'il ne s'était pas trompé davantage, en disant que les aventures des Robinsons, vrais ou imaginaires, étaient toutes calquées les unes sur les autres ! Bien certainement, Godfrey et lui se trouvaient alors dans la même situation que le héros de Daniel Defoe, lorsque les sauvages débarquèrent sur son île. Tous deux allaient, sans doute, assister à la même scène de cannibalisme.
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Mais il fallait prendre un parti. Godfrey sentait bien maintenant la responsabilité qui pesait sur lui, sur lui seul, puisqu'il n'avait rien à attendre de son compagnon. Dans cette boîte vide qui servait de crâne au professeur, il ne pouvait naître aucune idée pratique : Godfrey devait penser, imaginer, décider pour deux.
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Ce ne sont pas de nouveaux continents qu'il faut à la terre, mais de nouveaux hommes !
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Oui ! Le malheureux avait pleuré ! Quelque souvenir, sans doute, avait traversé son esprit, et, suivant l'expression de Cyrus Smith, il s'était refait homme par les larmes.
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Marie ! ma fille à bord ! s'écria-t-il.
-La femme peut bien aller chercher son mari, quand le père s'embarque pour sauver son enfant !
- Malheureuse Marie ! Comment supporteras-tu nos fatigues ? Sais-tu bien que ta présence peut nuire à nos recherches ?
-Non, mon oncle car je suis forte !
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Au commencement, Dieu créa l'homme, et le voyant si faible, il lui donna le chien !
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Quel superbe Sphinx, infiniment plus beau que ces sphinx d'Egypte, si célèbres pourtant ! Celui-là s'appelait le sphinx de Romiradour, et c'était la huitième merveille de l'univers.
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