Juliette Benzoni

Le chevalier Thibaut de Courtenay nous raconte son histoire au royaume de Jérusalem à l'époque des croisades. Il est l'écuyer d'un jeune et grand roi, Baudouin IV, malheureusement infecté par la lèpre. Son règne sera par ailleurs marqué par la lutte contre Saladin. Entre guerre et intrigues de cour, la vie de Thibaut ne va pas être de tout repos.

Cette période de l'histoire m'est mal connue et j'ai appris beaucoup sur la présence française dans cette partie du monde en cette fin de XIIème siècle.

L'écriture est fluide. Quelques personnages sont bien détaillés même si l'auteure ne rentre pas toujours dans leur intimité, leurs pensées, amenuisant le lien que le lecteur peut tisser avec eux. Ce que peut ressentir Baudouin par rapport à sa maladie n'est pas approfondi. Le sentiment que la grande histoire prime sur les histoires personnelles vient-il du regard de l'autrice ou est-ce vraiment le reflet de l'époque ?

Comme il s'agit de ma première lecture de Juliette Benzoni, je ne sais pas trancher. Ayant aimé quelques unes de ses sagas adaptées à l'écran, j'avais très envie de la lire. Je me sens légèrement déçue. Je vais laisser passer quelques temps avant de me plonger dans la suite.

Renaud mène sa quête pour trouver la Sainte-Croix.

Le tome précédent m'a plus captivée que celui-là.

La quête est un peu en fouillis, on ne comprend pas où en venir l'auteure.

J'ai eu du mal à avancer dans la lecture.

La narration n'avance pas.

Une déception.

Quel plaisir d’avoir retrouvé cette saga qui a bercé mon adolescence et qui m’a donné le goût à l’Histoire !

Je me suis replongée avec bonheur dans cette époque napoléonienne. La plume de Juliette Benzoni dépeint avec une telle netteté le Paris de 1810 qu’on se voit dans ses rues, ses faubourgs mal famés tout comme dans les plus grands salons dans les maisons les plus huppées de l’époque.

Ce qui me plaît avant tout dans ce livre ( et dans tous ceux écrits par cet auteur) c’est que la petite histoire côtoie la grande. Ici, l’héroïne rencontre d’illustres personnages comme Napoléon, Fouché, Talleyrand, Joséphine de Beauharnais et surtout, celui dont je suis fan, le tigre des mers, le célèbre corsaire malouin, Nicolas Surcouf.

Dans ce premier tome, le lecteur fait connaissance avec l’héroïne, Marianne, fille de deux nobles français morts sur l’échafaud. Elevée en Angleterre par la sœur de sa mère, la jeune fille ne manque ni de culture, ni de prestance. Elle sait parler plusieurs langues, combattre à l’épée et monter à cheval aussi bien qu’un homme.

Son destin la mènera vers son pays natal où elle sera recrutée, bien malgré elle, par Fouché, le ministre de la police de Napoléon, qui en fait son espionne auprès du prince de Talleyrand-Périgord. Elle volera par la suite vers de plus hautes sphères.



J’ai lu cette saga à 15 ans et aujourd’hui, à presque 53 ans, elle me plaît toujours autant ! La merveilleuse plume de Juliette Benzoni y est pour beaucoup et j’ai déjà entamé le tome 2.

Le 2e tome de la saga « Marianne » de Juliette Benzoni m’a transportée à l’époque napoléonienne où nous suivons l’hé­roïne sur les routes de France et de Toscane.

À travers les yeux de Marianne, l’auteur nous fait revivre les grands mo­ments de l’Histoire, ici le mariage de Napoléon avec l’archi­duchesse Marie Louise d’Autriche.

C’est une des grandes forces de la plume de Juliette Benzo­ni : elle sait parfaitement projeter son lecteur à l’époque qu’elle décrit avec force détails mais avec des descriptions passionnantes.

Tout comme le premier tome, j’ai apprécié relire cet opus. Cette saga m’avait plu à 15 ans...et elle me plaît toujours autant à 53 !

Je ne peux que recommander la plume de Juliette Benzoni, ainsi que tous ses écrits, fort nombreux !

J'avais un apriori négatif sur cette auteure mais comme la bibliothèque permet d'essayer des romans qu'on n'achèterait pas forcément, j'ai tenté le coup ... et bien m'en a pris car cette lecture a été des plus agréable .



Un jeune homme Renaud a réussi in-extrémis à sauver sa peau d'une pendaison . Il se réfugie chez un proche, un vieil homme vivant dans un coin perdu. Celui-ci, malade et proche de la fin , protège le jeune homme et lui donne à lire ses souvenirs et quels souvenirs !



Thibaud de Courtenay, qui fut chevalier, a vécu dans le royaume de Jérusalem, il a combattu Saladin, participé aux combats, aimé , souffert.



Dans un contexte historique mouvementé et sanglant on suit les guerres, les combats, les intrigues et les amours des nombreux personnages. L'auteur y ajoute une pointe de mystère autour de la "vraie croix" et de l'Arche d'alliance , inévitable en ces lieux et ces temps .C'est un vrai plaisir de se déplacer sur ces terres convoitées de tous de chaque côté de la Méditerranée. J'ai adjoint à ma lecture une carte car je connais peu ces villes . La lecture des ces 600 pages se fait sans difficultés, ni on ne s'ennuie ni on se noie , le fil conducteur tient tout du long , le mélange roman/histoire est bien dosé et on ne le confond pas avec un documentaire tout en s'enrichissant des éléments historiques semés.



Ce fut donc une très bonne lecture dépaysante et plaisante qui me donne envie de lire la suite de cette trilogie .
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Avec cet opus, d'une incroyable densité (596 p), se clôture l'histoire de Sylvie de Valaine, petite orpheline devenue Sylvie de L'Isle, petite protégée de François de Beaufort (futur duc de Vendôme), puis duchesse de Fontsomme avant que de devenir veuve.



L'action de ce tome 3 débute quelques jours avant le mariage de Louis XIV avec l'Infante d'Espagne Marie-Thérèse, prévu à Saint-Jean-de-Luz, auquel Sylvie duchesse de Fontsomme est conviée et invitée à reprendre sa place parmi les dames de compagnie de la future reine. Cela fait dix ans qu'elle s'est volontairement exilée sur ses terres de Fontsomme pour y vivre son veuvage et y élever ses enfants : Marie et Philippe.



Avec le retour de Sylvie à la cour, le lecteur reprend le fil de l'Histoire de France : la montée en puissance de Mazarin, et du roi Louis XIV avant qu'il ne devienne le Roi soleil, prenant à pleines mains les rênes du pouvoir (il règnera sans l'intermédiaire d'un premier ministre), ses ambivalences caractérielles, ses frasques libertines et ses multiples relations adultères au vu et au vu de toute la cour et de son épouse légitime ; les guerres de pouvoir entre les uns et les autres, notamment entre Fouquet et Colbert ; les rivalités entre les unes et les autres (Marie-Thérèse/ Louise de la Vallière puis Madame Elisabeth-Charlotte de Bavière, épouse de Philippe d'Orléans, frère du roi), ainsi que le vécu de certains personnages historiques évoluant au sein de ces différentes cours (la Grande Mademoiselle, Madame de Montespan, D Artagnan, etc.). Parfois, on s'y perd un peu dans tout ces noms qui changent au fur et à mesure de leur évolution sociale, mais avec un peu de rigueur, on y arrive).



Il y sera enfin question de ce fameux secret d'Etat dont Louis XIV semble avoir été informé à la mort de sa mère, Anne d'Autriche et dont il a bien du mal à se remettre.

Un secret qui, de facto, signera la perte de François, devenu Duc de Vendôme et Amiral de la flotte de sa majesté. Et qui, une nouvelle fois, mènera sur le chemin de l'exil les trois protagonistes qui en ont été les seuls témoins, dont Sylvie. A ce stade, on se pose la question : mythe ou réalité ?



Un troisième et dernier tome particulièrement complet qui a le mérite d'éclairer d'un oeil nouveau certains aspects de la personnalité de Louis XIV ; d'avoir un regard réaliste et critique sur les manigances de cour et sur la façon dont les nouvelles et/ou rumeurs pouvaient se propager avec notamment la complaisance de ces fameuses Précieuses qui, à Paris, tenaient salons ou étaient connues pour leurs talents épistolaires ; d'informer sur les conditions de la chute de Fouquet ; de se déplacer au sein des différences résidences royales et de vivre la naissance du fameux château de Versailles ; de faire connaître certains actes héroïques du duc de Vendôme lors de ses campagnes maritimes ; et de s'intéresser à ce fameux homme masqué (dont la légende du Masque de fer est parvenue jusqu'à nous).



Et toujours, parmi ces personnages et faits historiques, se poursuit en parallèle la destinée romanesque de Sylvie qui, bien qu'entourée de ses fidèles, devra faire face aux appétits cruels de gens malfaisants cherchant à la déposséder de son titre et de ses biens, au rejet de sa fille (celle-ci se targue d'épouser le duc de Vendôme alors qu'il a le triple de son âge), à l'absence de son fils (parti guerroyer aux côtés du même duc de Vendôme), puis à l'annonce de la mort de François et de Philippe dans des circonstances plus qu'obscures.



Dans cette saga aux trois tomes, il y a tout : des personnages historiques et des faits ayant réellement existé ; des personnages de roman attachants ou au contraire maléfiques ; des intrigues ; de sombres secrets ; de l'aventure par-delà les mers ; des décors et des costumes ; une écriture particulièrement descriptive et riche de détails et de vocabulaire... et de l'amour.

Que faut-il de plus pour passer un bon moment de lecture ?

Un second opus plus calme dès lors que Sylvie de Valaine, mariée de force et violée par son tourmenteur Laffemas se doit de passer pour morte et se retrouve exilée à Belle-Isle. Car, ayant eu vent du drame vécu par sa protégée, le bras vengeur de François de Beaufort a frappé, même si sa vengeance totale se trouve empêchée par la sommation de Richelieu : il ne doit, en aucun cas, toucher à Laffemas (dont il a trop besoin) tant que celui-ci sera vivant.



Isolée des siens et se sentant délaissée et ignorée par Beaufort parti vers d'autres horizons, Sylvie pense à en finir avec la vie. Ce sera sans compter sur un de ces fameux rebondissements romanesques dont a le secret J. Benzoni, qui mettra, une nouvelle fois, Sylvie face à un destin pas toujours choisi, mais néanmoins assumé.



Ce tome 2 évoquera la mort de Louis XIII, la régence de la Reine mère Anne d'Autriche sous la férule de Richelieu, puis le début du règne du roi Louis XIV et celui du Cardinal de Mazarin (successeur de Richelieu) et cet épisode de l'Histoire de France qu'on appellera La Fronde (1648-1653). En effet, plusieurs facteurs internes et externes mèneront sur le chemin de la révolte différentes segments de la population (les bourgeois, les artisans, les membres du parlement, les pauvres et même certains membres de la noblesse et autres ecclésiastiques) au risque, à un moment donné, de faire basculer le pouvoir.



De même que la France va vers son destin, Sylvie va vers le sien. A la faveur d'un amour au départ non partagé mais néanmoins respecté, elle reviendra du monde des morts pour se marier et devenir la Duchesse de Fontsomme, ce qui lui garantit un retour à la cour et à ses multiples intrigues.

Beaufort, quant à lui, se retrouve emprisonné au Château de Vincennes, s'en évadera avant que de devenir l'un des meneurs de la Fronde, appelé le roi des Halles (il fera en sorte de ravitailler le peuple de Paris que Mazarin cherche à affamer pour mieux le soumettre).



Jusqu'à ce que, à nouveau, un drame touche de plein fouet Sylvie.



Un deuxième tome un peu moins palpitant mais toujours écrit avec une réelle virtuosité.

Je suis une fan inconditionnelle de J. Benzoni et je tente aujourd'hui de récupérer les livres moins connus d'elle pour compléter ma déjà très large collection.



Le tome 1 de SECRET D'ETAT : La Chambre de la reine faisait partie de mon stock. Je crois l'avoir déjà lu il y a longtemps, mais je l'ai remis en stand by car je n'avais pas encore récupéré les tomes 2 et 3. Après les avoir acquis, j'ai voulu relire l'histoire dans son intégralité, et cela a été - pendant plusieurs jours - un véritable bonheur de se plonger complètement dans les fastes du XVIIe siècle (successivement à la cour de Louis XIII, d'Anne d'Autriche, alors régente, puis à celle de Louis XIV et de sa femme Marie-Thérèse, infante d'Espagne) et de suivre la destinée de la petite Sylvie de Valaine qui, suite à un drame familial, s'est retrouvée orpheline et élevée auprès de la famille du Duc de Vendôme.



Un bonheur de quitter son espace-temps du XXIe siècle pour retrouver un espace-temps différent où est aboli un temps qui défile à toute vitesse au profit du temps long.



Un bonheur de replonger dans les méandres (positifs et négatifs) de notre Histoire de France confrontée aux luttes de pouvoir, aux guerres intestines internes et aux guerres réelles externes, aux moeurs courtoises ou dissolues des gens de cour, au poids des faux-semblants et des trahisons de toutes natures. Et de me dire, pas étonnant que le monde de la politique actuel soit si pourri lorsqu'on voit cette propension qu'avaient alors les officiels et les courtisans à manoeuvrer, à lécher les bottes, à se soumettre ou à trahir. On verra, cependant, et c'est éclairant, que ce n'était pas l'apanage des seuls hommes.



Un bonheur de découvrir à la fois le mode de vie des courtisans et autres dames de compagnie de la reine Anne d'Autriche et autres princesses, de la noblesse argentée ou désargentée, évoluant ici ou là dans des décors somptueux, dans des costumes luxueux et chatoyants, ne pensant qu'à l'amour et aux fêtes galantes... et à se faire une place au soleil.



Un bonheur de retrouver, fidèle à elle-même, la verve et le style littéraire de Juliette Benzoni qui, plus que tout autre, manie magistralement son sujet avec une connaissance aiguisée du vécu des personnages historiques évoqués, l'art de la description, l'art de la rhétorique, le vocabulaire du siècle, ainsi que l'approche d'un romanesque qui fait, à tous les coups, mouche.



Comme toujours dans les romans de Juliette Benzoni, la fiction est étroitement mêlée à la réalité historique, au point de chercher à vérifier, après lecture, si tel ou tel personnage a réellement existé et quelle a été sa "vraie" destinée (de ce point de vue, j'aurais apprécié avoir une note en fin d'ouvrage précisant un peu les choses). Ici, nombreux sont ceux qui ont existé et les informations distillées sont largement et précisément documentées (parfois au risque de sembler quelque peu fastidieux).



Pour ma part, j'ai été très sensible à la façon dont l'histoire de Sylvie de Valaine (devenue par la suite Sylvie de L'Isle) est mise en lumière. J'aime ce type d'héroïne qui parvient à s'élever de sa condition première tout en restant conforme à son éducation, à ses valeurs et à sa morale. Et qui, malgré l'adversité, a le courage d'agir. Cela permet, en contrepoint, de mesurer combien ce n'est, hélas, pas le cas de tout le monde, qu'il s'agisse de grands ou de moins grands, d'hommes ou de femmes, de riches ou de pauvres.



J'ai été aussi sensible à la façon dont sont explorées également les figures masculines (réelles ou inventées) entre autres : le désagréable mais non moins efficace Richelieu et son bras armé Laffemas, Louis XIII, le fameux Duc de Vendôme, bâtard de Henri IV et son fils François, duc de Beaufort.



Le tome 1 débute et se termine sur une scène de drame. Il est donc impératif de lire les deux autres tomes pour connaître la suite (T2 : le roi des halles / T3 : le prisonnier masqué).

Les nouvelles générations connaissent-elles Juliette BENZONI ? Je l'ignore, mais si c'est le cas, c'est dommage.

Grande spécialiste du roman dit historique, en réalité du roman d'aventures, voire de cape et d'épée, cette femme écrit comme elle respire. Pas d'effets de manche, nul besoin d'ampouler un style suffisamment fleuri et coulant à la base, Juliette BENZONI ? raconte, narre, s'embarque parfois loin du sujet de départ, mais sans perdre l'attention du lecteur.

Ainsi, et c'est le cas dans ces ouvrages, puisqu'il y en a plusieurs, il arrive que les aventures des différents occupants du lieu concerné prennent plus de place que le lieu lui-même. Vous trouverez toujours un puriste pour vous casser les pieds avec les parenthèses, mais, après tout, n'est-ce pas, où plutôt ne sont-ce pas les châtelains eux-mêmes qui confectionnent et tricotent maille à maille l'histoire de l'endroit ? On se balade ainsi de mariage en veuvage, en passant par dix-mille intrigues plus moches les unes que les autres (le procédé est aussi vieux que l'espèce humaine, hélas), moult adultère bien sûr, sans évier complots divers, jeux de pouvoir et ambitions à la petite semaine. La magouille n'est en aucun cas genrée, caractère retors et esprits alambiqués appartiennent au féminin comme au masculin. Les péchés capitaux y pullulent, avec quelques-uns qui caracolent en tête : l'orgueil bien sûr, l'envie pas loin derrière. L'avarice serait plutôt l'appât du gain, le profit … La luxure se trouve plutôt en toile de fond, comme la gourmandise. La colère fait aussi de brutales apparitions.

Mais rassurons-nous, notre Juliette évoque quand même le sujet, à grands traits littéraires. Point ici question de plans barlongs, de croisées à meneaux ou d'échauguettes moulurées en cul-de-lampe ! le sujet intéresse moyennement notre conteuse. Ces détails d'archi sont bons pour des lieux morts ou figés. Ce qui motive avant tout, c'est l'intérieur, les salons, les chambres avec baldaquins où s'en sont déroulées de sévères, les offices où l'on à peine à imaginer le nombre de personnels : maître-queux bien sûr, mais aussi serveurs, échansons, rôtisseurs, officiers de bouche, sauciers et autres pourvoyeurs de plaisirs en gueule, salles de bals aux proportions gigantesques, mais aussi escaliers traîtres, cours sombres et caves inquiétantes. Bref, avec Juliette qui raconte, on se trouve au coeur même de l'info, voire même parfois du racontar ou du potin, grande occupation, entre autres, de ces aristos, désoeuvrés pour beaucoup. L'homme a toujours eu une tendance constante à s'intéresser de préférence à ce qui ne le regardait en rien, et ce n'est pas, hélas, la prédominance actuelle des réseaux sociaux et publications people malodorantes qui vont diminuer cette aptitude à la bassesse de l'âme.

Prenons donc ces ouvrages comme un quelque chose qui demeure en permanence pas loin de nous et feuilletons-le de temps en temps ! Plutôt que d'avaler les trois tomes et de passer à autre chose. Comme si on les visitait, on ne peut en contempler plus qu'il ne faut en une seule après-midi.

Le contenu historique de ces lieux, magnifiques pour la plupart, se voit parfois un peu lourd à digérer.

Rien à voir avec la plume de Madame BENZONI ?, qui demeure, elle, alerte et malicieuse.



Savourons-la !

Un roman historique, qui nous plonge dans un contexte original de la période de la Révolution Française, la Terreur, la Première République. Un saga familiale, où se mêle amours, passions, intrigues, aventures et complots. Avec comme fond de trame, la vie en province, entre soutien à la famille Royale, révolutionnaires et contre-révolutionnaires, survivre, s'enfuir, mentir, trahir...



Grand plaisir durant la lecture des deux premiers tomes, j'ai aimé les différentes intrigues, ainsi qu'une bonne qualité d'écriture et de narration qui m'a fait dévorer ces romans. Mais les deux derniers (il n'y a en réalité que 4 tomes dans cette série) m'ont paru moins bien construit, plus mielleux.



4 étoiles : l'intégration des intrigues de la famille de Guillaume Tremaine au contexte historique et social m'a vraiment captivé. De son enfance en Nouvelle-France, le conflit contre l'Angleterre à Québec, sa fuite dans le Cotentin, puis son établissement et la construction des différents liens familiaux, mariages, amis, ect, durant les prémices de la Révolution Française. Jusqu'à ce choix d'hypothèse de la fuite du dauphin Louis XVII, théorie qui a longtemps passionné, et que l'autrice a tenté de s'approprier dans son récit. Jusqu'au tome 2, c'était intéressant



2 étoiles : seulement à partir du 3ème tome et encore plus au 4ème tome, bien que la qualité d'écriture m'ait permis de poursuivre jusqu'au bout, les intrigues m'ont paru trop lisses, trop romantisées, trop rapidement résolues aussi, avec trop de chances pour cette famille Tremaine. Là où les premiers tomes ménageaient davantage de suspens et de noirceur, le dernier tome n'est que chance et réussite à chaque aventure. Je reste un peu sur ma faim également pour le côté roman historique, car tout est trop rapide, trop facile là aussi, jusqu'à la rencontre avec Bonaparte, Premier Consul et pas encore Empereur, qui se fait avec une simplicité incroyable et ne dure que quelques pages. Un côté "trop gentil" qui a fini par me faire regretter les premiers tomes.



Contente de l'avoir lu néanmoins. Que me conseillez-vous dans le même contexte historique ? J'aimerai poursuivre dans cette période-ci

Juliette Benzoni. Le temps des poisons, tome 1 : On a tué la Reine ! 2008. Pocket. 2010. 405 p. 4,5 étoiles.

Etant un grand lecteur de Dumas, cette auteure (née en 1920) m’a directement plu.

Apparemment, elle s’est beaucoup documenté pour réaliser ce roman historique qui tourne autour d’une jeune fille courageuse, Charlotte, que sa belle-mère déteste, qui l’envoie au couvent à la mort de son père, pour se débarrasser d’elle et toucher l’héritage.

Charlotte s’en échappe et bute dans sa fuite nocturne sur un mur d’une vieille chapelle. Par une fissure, elle assiste à une messe noire…Le roman est lancé en une dizaine de page. Le rythme se maintiendra jusqu’à la fin.

Nous sommes en 1679. Charlotte s’enfuit et trouve refuge chez sa tante, la Contesse de Brecourt, qui la recueille et l’introduit auprès de « Madame », la femme du frère du roi (Louis XIV). Charlotte fera partie de la « Maison » du frère du roi.

Eclate quelques semaines plus tard l’« Affaire des poisons », les messes noires,… dont on va suivre l’instruction de près. Des personnages passionnants, bien campés. De l’aventure, des tentatives de meurtres. Des émotions…

Un livre qui ne m’a pas lâché jusqu’à son dénouement final. Vivement le second tome.

Le prince Aldo Morosini et son ami Adal ont finalement réussi à récupérer l’Étoile Bleue, le saphir jadis volé à la mère du prince-antiquaire. Mais Aldo n’est toujours pas certain de l’identité de celui, ou ceux, qui ont assassiné la princesse Isabelle. Ou peut-être refuse-t-il d’admettre la vérité.

Quoi qu’il en soit, voici les deux amis partis cette fois pour l’Angleterre, à la recherche de la seconde pierre jadis arrachée au « pectoral du grand prêtre ». Une nouvelle aventure pleine de rebondissements et de dangers qui conduira le duo des cottages de la « gentry » à une Chinatown inquiétante à souhait.

Cependant, Aldo a aussi d’autres préoccupations : Anielka Solmanski doit être jugée pour le meurtre de son mari et cela pourrait bien la conduire jusqu’à la potence. Bien qu’il soupçonne très fortement le comte Solmanski, père de la jeune fille et ennemi mortel de Simon Aronov, d’être le commanditaire de l’assassinat de sa mère, Aldo refuse de croire que la belle Anielka, dont il est amoureux, puisse être complice. Aussi, en sus de ses recherches va-t-il tout tenter pour la faire innocenter.

Ce second tome du « Boiteux de Varsovie » se lit très bien, on reste plongé dans l’aventure, mais c’est cependant celui que j’aime le moins des quatre. Je trouve que les amours d’Aldo prennent trop de place et franchement, ce n’est pas très intéressant. D’autant plus que le lecteur, lui, voit très bien qu’Aldo se trompe complètement à propos d’Anielka. Heureusement, pour compenser on a la découverte de l’identité de Mina Van Zelden alias Lisa Kledermann, un coup de théâtre romanesque à souhait.

J'ai achevé la lecture de ces 4 tomes en une semaine, emporté par cette histoire aussi rocambolesque et pleine de rebondissements que nourrie de références historiques.

Je reviendrai sans doute poursuivre la lecture des nouvelles aventures du prince Aldo Morosini et de son compère le fougueux archéologue (mais pas que) Adalbert Vidal-Pellicorne.

Nous assistons dans ce dernier tome au dénouement de cette passionnante saga historique.



Flora va-t-elle enfin retrouver son mari et pouvoir vivre heureuse ?



Comme toujours, Juliette Benzoni fait preuve d'une grande imagination et arrive à nous embarquer dans de folles aventures.

Fiora attend la naissance de son enfant lorsqu'elle apprend une terrible nouvelle: son époux le Bourguignon rebelle a été condamné à mort pour avoir refusé de se rallier à la France. Effondrée, Fiora doit pourtant affronter de nouveaux coups du sort.



Dans ce troisième tome, nous parcourons l'Europe (Italie, la Belgique, la France). Flora, notre héroïne a appris que son mari n'est pas mort et décide de partir à la recherche de cet homme qu'elle a toujours aimé.

Décidée à venger sa mère Marie de Brévailles, jadis exécutée pour inceste et adultère, Fiora a quitté la Florence des Médicis et fait route vers la Bourgogne du Téméraire. Elle a juré d'abattre les trois responsables du drame : l'époux "bafoué" de Marie, le père de celle-ci et le duc de Bourgogne Charles le Téméraire.



De la passion, du sang, des larmes, de l'aventure ! La brillante reconstitution d'une fabuleuse époque.

Lorsque j'étais adolescente et jeune adulte, j'ai beaucoup aimé lire les livres de Juliette Benzoni, écrits dans une trame historique avec de l'aventure, de l'amour, de quoi faire rêver.



Ici, elle nous emmène en pays bourguignon et florentin où elle mêle aux personnages de fiction des personnages historiques.



Le rythme est soutenu. L'auteur ne nous laisse pas le temps de souffler.

Peu de romancières ont su aussi bien que Juliette Benzoni rendre vivante l'Histoire de France. Dans son style romanesque si attachant, elle a réussi à vulgariser sans écorcher et rendre intéressants des épisodes souvent ardus à comprendre du néophyte. Elle n'a jamais démérité de son titre officieux d'"Alexandre Dumas en jupons".



Dans "Ces belles inconnues de la Révolution", elle s'attache à décrire le destin, presque toujours tragique, de femmes ayant traversé bravement l'épouvantable période de la Révolution française, et notamment la Terreur.



Aristocrates, femmes lettrées, artistes, mondaines... elles vécurent dans l'ombre d'hommes illustres, d'officiers et de politiciens dont elles furent parfois les éminences grises. Souvent tombées dans l'oubli, elles sont ici mises à l'honneur voire quelque peu réhabilitées.



Ce recueil se lit comme un roman, on y trouve le souffle des grandes tragédies, la marque épique du courage et de la témérité, mais aussi la pureté de certaines amours exaltées par les événements.



Ces récits témoignent une fois de plus de la folie meurtrière d'une période à la fois lumineuse et sombre de l'histoire de France. Les descriptions de la Terreur, l'arbitraire des exécutions sommaires, l'iniquité du Tribunal Révolutionnaire, l'abjection des prisons, la frénésie de la foule et des conventionnels "buveurs-de-sang" font frémir et sont à peine imaginables.



Juliette Benzoni est une autrice qui a fortement marqué mon adolescence ; elle m'a fait aimer l'histoire et a orienté mon cursus universitaire vers cette discipline. J'ai apprécié retrouver son style narratif à la fois romancé et bien documenté.





Challenge MULTI-DEFIS 2023

Challenge PLUMES FEMININES 2023

Je découvre enfin Juliette Benzoni avec ce premier roman de la duologie "Le temps des poisons".

J'aime bien me plonger dans des fictions historiques car, quand elles sont basées sur de la bonne documentation (et je ne doute pas que ce soit le cas ici), on y apprend plein de choses sans avoir l'impression d'étudier un cours d'histoire. Ce fut le cas avec ce roman. Il m'a toutefois manqué quelque chose pour m'attacher à Charlotte et être vraiment curieuse de découvrir la suite de ses aventures. Trop de personnages peut-être... d'événements qui alourdissent un peu le récit au détriment des émotions... Quoi qu'il en soit, j'ai passé un agréable moment lecture. C'est comme un pause pour se plonger dans l'ambiance de la cours du roi Louis XIV.

J'adore cette auteure. A mes yeux, c'est une référence dans son domaine. Je ne connaissais pas cette série et j'adore le style, la période de l'histoire et le suspense car oui il y en a. Je vais essayer de lire la suite rapidement pour ne pas perdre le fil.