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Citations de Jussi Adler-Olsen (1293)


On se lève tôt à la campagne, vous savez ? pas comme ces gens de la capitale qui font la grasse matinée jusqu'à des six heures du matin !
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— J'aimerais bien le croire, Assad. Mais je voudrais que tu m'expliques pourquoi il a été tellement attentif. De quoi l'as-tu menacé ? On ne terrorise pas un criminel endurci en lui racontant des contes d'Andersen, n'est-ce pas ?
— Je ne suis pas d'accord avec vous, chef. Il y en a qui sont drôlement effrayants, alors. Tenez, par exemple l'histoire de la fille qui mange une pomme empoisonnée...

Carl soupira. "Ce n'est pas Andersen qui a écrit Blanche-Neige, Assad".
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Elle portait une fourrure très courte ,enfin juste assez pour dévoiler ses fesses . Epoustouflant ! bien que les courbes démontraient qu'elle n'était plus un perdreau de l'année .
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Il avait bien essayé de trouver un sens à tout ça,mais sans succès.Il ne savait pas grand chose de la mort,sinon qu'elle survenait quand on s'y attendait le moins,rapide comme l'éclair,puis infiniment tranquille une fois qu'elle avait frappé sa victime
En revanche,il connaissait sa violence et le sentiment d'absurdité qu'elle laissait derrière elle.Celui là,il le ressentait tous les jours
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La plupart du temps, ce n'étaient pas les questions que les gens posaient mais celles qu'ils ne posaient pas, qui les trahissaient.
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Les puissants vivent de l'impuissance des faibles, dit-on. Mais leur propre impuissance les gouverne parfois. L'histoire du monde était truffée d'exemples qui le prouvent.
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Il avait mis de années à apprendre que le rire pouvait être autre chose que le plaisir de voir souffrir son prochain.
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«Vous savez, quand le chameau du zoo apprend qu'on veut l'envoyer à la boucherie, il met sa fourrure tachetée et il va se cacher chez la girafe.»
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La vie et le travail sur l’exploitation agricole de son père avaient appris à Mads, le frère aîné de Nete, qu’à l’instar de tous les autres animaux de la création, les êtres humains étaient divisés en deux catégories : les mâles et les femelles. Et à partir du moment où on avait compris cela, on n’avait pas besoin de savoir autre chose parce que tout le reste en découlait. Ces deux groupes d’individus se partageaient tous les mystères de l’univers. La guerre, la famille, le travail et les choses qu’on faisait à l’abri des murs de sa maison. Tout était conçu pour que l’une ou l’autre moitié de l’humanité s’en charge.
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- Rose pense qu'on devrait la menacer, mais pas moi.
- Ce qui fait que vous êtes coincés. " Il sourit. "Qu'est-ce qu'il faut faire, déjà, quand on est coincé dans une histoire ? Il faut y ajouter une licorne, et l'histoire repart ? Ou un éléphant volant, à défaut de licorne."
Assad acquiesça. "Là d'où je viens, on dit que s'il n'y a plus moyen de s'en sortir, il faut monter son dromadaire de la cinquième façon."
Carl était largué et pas très sûr d'avoir envie de connaître les quatre premières, pas plus que la cinquième, d'ailleurs.
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Le silence qui suivit fut nauséeux et pesant, comme si les murs de sa cellule se rétrécissaient et menaçaient de l’écraser, tel un pou entre deux ongles.
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L'émission s'intitulerait « Who's Going to Die First »*, et le panel des concurrents serait illimité. Il y aurait des soldats envoyés en zone de guerre, des malades en phase terminale filmés dans un service de cancérologie. Un quartier pauvre, tout entier, dans lequel les gens vivraient dans la misère et une trop grande promiscuité, permettant au coronavirus de s'en donner à coeur joie. Dans une série comme celle-là, les candidats seraient suivis de près, on pourrait les monter les uns contre les autres, monter leurs proches les uns contre les autres, avec pour résultat de fragiliser les plus exposés. Et pour finir, on promettrait au dernier des cinq survivants une très grosse somme d'argent, assez importante pour lui permettre de vivre pour le restant de ses jours, et la rivalité entre eux prendrait de telles proportions qu'ils deviendraient incontrôlables dans leur sauvagerie. Ensuite, Unbelievable Corporation n'aurait plus qu'à trouver de nouveaux thèmes et de nouveaux candidats. Le suspense naîtrait d'une seule et même question : qui allait mourir en premier, et dans quel ordre les autres allaient-ils disparaître ?
*« Qui mourra en premier ? »
P 201
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D’habitude, dans un cas clinique aussi désespéré que le sien, les SS ne faisaient pas de sentiment, c’était l’euthanasie. Mais, pour un proche collaborateur du Führer, tant qu’il restait une once d’espoir de guérison, les médecins faisaient leur possible pour le soigner.
Jusque là le sort de ces hommes avait été un secret pour tout le monde. On ne pouvait ramener chez lui un officier nazi devenu fou. Cela aurait eu un effet démoralisant, terni par la grandeur du Reich et semé le doute sur les nouvelles du front. Les Allemands perdraient foi dans l’invulnérabilité de leurs héros, et la réputation des familles de ces officiers serait salie.
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Les souvenirs vont et viennent, Assad. On ne peut pas leur ouvrir ou leur refermer la porte. Surtout les mauvais, je suis bien placée pour le savoir.
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Il ne répondit pas. Le meilleur moyen de se débarrasser des gens était le silence. Ils se sentaient ignorés et détestaient ça, et ils étaient aussi déstabilisés. Un jour, il avait entendu quelqu'un prétendre que le silence était l'arme absolue. Il tuait les couples, séparait les amis. La meilleure arme des politiques était le silence, le mensonge venant juste après.
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Le meilleur moyen de se débarrasser des gens était le silence. Ils se sentaient ignorés et détestaient ça, et ils étaient aussi déstabilisés. Un jour, il avait entendu quelqu'un prétendre que le silence était l'arme absolue. Il tuait les couples, séparait les amis. La meilleure arme des politiques était le silence, le mensonge venant juste après.
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- Parfait. J'entends bien, mais je vous signale que vous cherchez des verges pour vous faire battre, madame.
- Pardon?
Carl réfléchit à sa traduction anglaise et haussa les épaules. En tout cas, à présent, il avait toute son attention.
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Celui qui n'a jamais connu le tsunami émotionnel qui vous submerge au moment où vous prenez conscience de la mort d'un être cher n'a jamais perdu personne ou n'a jamais aimé.
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Carl remarqua la violence avec laquelle Assad réagit à cette photo. Déjà, en la découvrant la veille, il avait tellement pleuré que les veines sur ses tempes semblaient sur le point d'éclater. C'était la première fois que Carl trouvait Assad dans un tel état et il n'avait jamais vu personne haïr à ce point un autre humain.


p. 356
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Pendant que des gens se battaient pour survivre au milieu d'une mer immense, lui se regardait le nombril avec une complaisance puérile, confit d'auto-apitoiement. Se battre ! Le verbe prenait tout son sens.
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