Citations de Jussi Adler-Olsen (1267)
La chance n’est pas un dû, elle peut nous être retirée à tout moment, sauf si nous mettons toute notre énergie à la saisir.
Il y avait plusieurs jours que Rose avait l'esprit embrumé et à cet instant, elle avait aussi la sensation que son corps était trop petit pour y mettre tout ce qu'il était supposé contenir.
"Il a eu une belle vie" lui disait toujours son père en pratiquant l'injection létale sur les cochons hurlants et gesticulants. Et au-dessus du cercueil où reposait la mère de Nete, âgée de seulement trente-huit ans, il avait prononcé la même phrase. (p.48)
La vérité sort toujours de la bouche des enfants et des ivrognes.
"Quand on n'a pas de réponse à ce qu'on est venu chercher, on se demande si cela ne cache pas quelque chose. On est comme ça dans la police. On ne peut pas s'en empêcher. C'est plus fort que nous. Peut-être que c'est une maladie, mais où pourrions-nous aller nous faire soigner à votre avis ?"
S’il disait encore un mot de travers, il allait lui enrouler la langue trois ou quatre fois autour du cou.
"L'exagération aide à la compréhension", dit-il. Une théorie qui devait lui avoir été inculquée par Rose.
Ils gagnaient des millions mais n'étaient réellement satisfaits que lorsqu'ils avaient l'occasion d'anéantir un être vivant.
Lorsque Carl arriva au travail ce lundi matin-là, le sous-sol de la préfecture de police faisait penser aux souks du Caire si l'on ne se fiait qu'à son odorat et à son ouïe. Jamais ce digne bâtiment n'avait pué à ce point la cuisine et les épices orientales, et jamais ces murs n'avaient entendu de sons aussi exotiques.
(...)
Il trouva l'explication du mystère dans le bureau de pygmée d'Assad. Des assiettes contenant des montagnes de petites spécialités frites, des morceaux de papier argenté qui renfermaient de l'ail haché, des petites choses vertes et du riz jaune encombraient son bureau. Il y avait effectivement de quoi surprendre !
" Qu'est-ce qui se passe ici, Assad ?" s'exclama Carl en éteignant le lecteur de cassettes. Assad lui fit un grand sourire en guise de réponse. Il n'avait apparemment pas saisi que le fossé culturel était une réalité, et qu'il ébranlait en ce moment même les fondations solides de la préfecture de police.
Carl s'assit lourdement sur son siège en face de son assistant.
"Ça sent très bon, Assad, mais ici, on est à la préfecture de police, pas dans un gril libanais de Vanlose.
"Demain, tu viendras me chercher à Allerod, Assad, là où j'habite. On va aller faire un petit tour en voiture, d'accord ?"
Il haussa une épaule :
"Et il n'y aura pas de problème avec ça, là, quand nous circulerons ensemble en voiture, n'est-ce pas ? ajouta-t-il en montrant le tapis de prière.
- Non, non, ça peut se rouler.
- Ah parfait. Et dis-moi, comment sais-tu s'il est bien tourné vers La Mecque ?"
Assad pointa le doigt vers sa tête comme si on l'avait équipée d'un GPS.
"Et quand on n'est pas complètement sûr, on peut toujours utiliser ce truc-là." Il souleva un magazine sur l'étagère et lui montra une boussole.
Carl leva les yeux vers le réseau de grosses conduites métalliques qui sillonnaient le plafond :
"On ne peut pas se servir de cette boussole, ici."
Assad pointa de nouveau le doigt vers sa tête.
"Très bien, alors tu te fies à ton intuition. Ça n'a donc pas besoin d'être aussi précis ?
- Allah est grand. Il a des épaules tellement larges."
Carl fit la moue. Bien sûr qu'Allah avait les épaules larges. Comment avait-il pu l'oublier ?
traduction page 149
Je ne sais pas ce qu'ils ont à dire
Et je m'en fous
Quoi qu'ils racontent, je suis contre
Quoi que ce soit et quel que soit celui qui en a eu l'idée
Je suis contre !
Votre proposition est sûrement excellente
Mais que ce soit bien entendu
Quelle qu'elle soit, je sui contre !
A présent qu'il avait trouvé un moyen de s'évader, il ne fallait surtout pas qu'il prenne le froid, sinon James et lui n'auraient pas le temps de s'enfuir avant la prochaine série d'électrochocs. Il fallait penser vite et bien. Et informer James de son projet. Qu'il le veuille ou non, sans James, pas de plan viable.
Et sans James, pas d'évasion.
Son pansement était propre, mais son matelas inondé par une rivière de sang qui avait dû brusquement couler du pauvre homme sans que rien vienne l'endiguer.
Carl pensait qu'Assad allait lui sortir un truc du genre : Qu'est-ce que je vous avez dit !
Mais Assad se contenta de plonger sous son bureau et de lui tendre le parapluie en disant :
" Le dromadaire ne peut pas tousser et chier en même temps"
Comprenne qui pourra.
Mais le sourire d'Assad disparut aussitôt. "Et vous savez quoi ? Je déteste cette théorie, dit-il. Je ne supporte pas que certains se croient meilleurs que d'autres. Les races supérieures et tout ça. Dire des gens qu'ils ont plus ou moins de valeur "
" Assad, ma chère victime innocente d'une grippe carabinée. Voudrais-tu avoir l'obligeance de venir tousser à la face du connard ici présent ? Prends bien ta respiration avant, surtout "
vous vous moquez de nous. Vous me faites penser à ces hommes qui reculent votre chaise au restaurant en s’imaginant que ça leur vaudra un bon pour vous peloter les seins.
Une truite de rivière est juste une truite de mer
qui n'avait plus le courage de nager plus loin!
prenez bien soin de mon frère Oluf et dites-lui que sa sœur a pensé à lui tous les jours ,pendant plus de cinq ans .
Bon Dieu de bon Dieu ! elle croit que ça amuse la crime d'abandonner parfois une enquête ?