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Critiques de Katherine Pancol (2723)
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Scarlett, si possible

Un livre qui évoque un temps qui paraît si loin. Juliette, Bénédicte et Martine rêvent d’indépendances pour faire ce qu’elles veulent. Juliette rêve d’amour, pas de soucis elle tombe amoureuse, elle ne l’est hélas plus en quelques secondes. Ses études à Paris ? Ce n’était qu’un prétexte pour quitter ses parents, marchands de chaussures à Pithiviers. Pour vivre, elle est conduite à faire des choix douteux.

Bénédicte veut être journaliste. Alors qu’elle était très protégée jusque-là, elle ne s’en sort pas, du moins pas sans moyens discutables.

Martine veut réussir, partir aux États-Unis. Elle a les pieds sur terre, enfin presque, parce que le grand amour sonne à la porte.

Un livre fortement teinté années 60-70.

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Les yeux jaunes des crocodiles

Je n’avais encore jamais lu de roman écrit par Katherine Pancol, pourtant fort connue et médiatisée.

Et puis on m’a offert cette trilogie ( Crocodiles, tortues, écureuils) et après une quarantaine sur mes étagères (Ce sont quand même des pavés conséquents…), je me suis attaqué à la lecture du premier volume.

Il s’agit en fait de l’histoire de quatre couples principaux et de leur descendance.

Il faut au départ se repérer dans cette galerie de portraits. J’ai d’ailleurs dû, dans les premières pages réaliser une sorte d’arbre généalogique pour m’y retrouver. Une fois que cela est fait, il n’y a plus qu’a se laisser porter par le récit.

Le style de Katherine Pancol est très clair, simple et fort agréable. L’intérêt du récit réside dans le fait que rien n’est jamais simple pour aucun des personnages.

Si un élément est simple et clair quand il est présenté, il devient une preuve de trahison quand il est découvert par un proche.

Le roman évoque régulièrement la règle de Saint-Benoît et son principe d’humilité.

Cela conduit à suivre et expliquer les destins exposés dans ce livre.

« Les premiers seront les derniers » semble être le principe qui sous-tend les histoires contées ici.



En tout cas, on a envie de découvrir la suite. Espérons qu’elle sera à la hauteur.

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Un homme à distance

Encore un petit roman vite dégusté. C'est que la fin de l'année approche et qu'il faut mettre le paquet pour arriver à terminer mes défis. C'est grâce à Pancrace qui m'aide dans cette tâche et qui m'a dégoté Un homme à distance que j'ai pu apprécier mon premier Pancol.

A vrai dire, j'y suis allée à reculons. Durant des années, les pavés de Katherine Pancol ont trôné sur ma pile mais suite aux critiques négatives d'amis ayant les mêmes goûts littéraires que moi, je m'en suis séparée sans les avoir lus.

Je n'avais pas d'excuses pour celui-ci, tout petit ouvrage de moins de deux cents pages.



La première partie m'a donné un arrière-goût de déjà-vu. Je me suis retrouvé projetée aux côtés d'Emma et Leo dans Quand souffle le vent du nord de Glattauer.

Qui des deux auteurs a commencé ? Je n'en sais rien et ce n'est pas important.

Dès la moitié du livre, heureusement, l'ambiance a changé. Les côtes normandes et bretonnes, décor de ces échanges épistolaires entre le mystérieux Américain et la libraire de Fécamp, ont imprimé en moi un souffle océan bienfaisant. J'en ai alors appris un peu plus sur Kay et ses réactions épidermiques et j'ai découvert qui se cache sous le masque assuré voire presque hautain de Jonathan.

La fin - même si elle est prévisible - m'a apporté son lot de surprises et d'explications et m'a permis de refermer ce livre sur un sentiment positif.



Cette lecture ne laissera pas de traces indélébiles en moi mais je suis enchantée d'avoir enfin pu rencontrer la plume de cette auteure à succès.
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Un homme à distance

Kay Bartholdi est une jeune libraire de 32 ans qui a tout pour être heureuse : elle possède sa propre librairie, est assisté par une jeune femme avec qui elle s'entend très bien et qui se charge de la confection de viennoiseries pour la librairie située en bord de mer à Fécamp, a des voisins adorables, se plonge régulièrement dans des lectures délectables comme elle se plonge régulièrement dans la mer mais pourtant...oui, les apparences sont bien trompeuses car Kay n'est pas réellement heureuse. Les vieilles blessures laissent souvent des traces et lorsqu'il s'agit d'un homme que l'on a aimé à la folie, passionnément, d'un amour si fort et si puissant que l'on aurait tout donner pour lui et que subitement, celui-ci s'en va sans explications, l'on ne s'en remet jamais...du moins, Kay ne s'en est-t-elle jamais remise ! Aussi, lorsque Jonathan Shields, un client un peu particulier se présente à la librairie, Kay ne sait pas encore que ce passage va changer à jamais le cours de sa vie. Se présentant auprès de Nathalie, son employée et amie, il passe des ordres très stricts : il laisse une somme immense contre laquelle Kay devra lui envoyer régulièrement des ouvrages qu'il lui aura commandé. S'engage alors une longue correspondance entre Kay et ce mystérieux client, dont elle ignore tout, jusqu'à l'apparence partout à travers la France car selon ses dires, celui-ci serait toujours en déplacement car chargé de rédiger un guide touristique sur les lieux de caractère et typiques de la France.

Cette correspondance, quoique traitant particulièrement de littérature (ce dont je ne peux que gratifier l'auteure car elle m'a donné beaucoup d'idées de lectures au passage) recèle en elle souvent des messages cachés, codés et dont Kay va s'apercevoir bien trop tard, que si elle continue dans cet échange, elle court droit à sa perte...



Un ouvrage étrange, intriguant avec un retournement de situation à couper le souffle et le plus étonnant, c'est que le lecteur, tout comme Kay d'ailleurs, ne se doute absolument de rien jusqu' à ce que...A vous de lire la suite ! Une lecture légère et un roman qui se dévore d'une traire ! A découvrir !
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Encore une danse

Clara, le personnage principal de ce livre est resté proche de ses amies d’enfance : Agnès qui mène une existence tranquille en banlieue, Joséphine, femme de chirurgien à Nancy, Lucille femme de milliardaire.

Toutes ont grandi à Montrouge, près de Rapha, un artiste qu’elles ont toutes aimé à leur façon.

Chacun a mené sa vie selon sa propre stratégie et en fonction des opportunités, ce qui les a conduit à voir le monde et les autres de façon très différente. Mais il suffit qu’une information circule pour que les vernis s’écaillent et que l’on découvre chacun ou chacune sous un autre angle.



On retrouve dans ce livre tous les thèmes récurrents des œuvres de Katherine Pancol : Le quotidien, la réussite, le manque de réussite, le doute, le sexe, etc.



C’est un roman sur la vie qui à mon avis ne relève pas de la grande littérature, mais qui se lit facilement et propose un moment agréable.

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Encore une danse

Décidément Katherine Pancol ne cessera jamais de me surprendre.

Encore une danse est un très beau roman, alors certes ce n'est pas de la grande littérature, mais elle évoque une amitié entre six personnes qui évolue au fil des années. Chacun prend des chemins differents et puis un jour les masques tombent, des secrets sont révélés... Les personnages sont tous très differents mais pourtant on se reconnait en eux.

Beaucoup de thèmes sont exposés : l'amitié bien sur, mais aussi la sexualité, le mensonge, les non-dits... Autant de choses qui ont construit nos personnages et qui les ont entrainé a chacun prendre des voies totalement opposés et à construire leur vie.
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Muchachas, tome 1

Stella est ferrailleuse en Bourgogne. Elle se dépatouille entre son amoureux, un sans-papier poursuivi par la police locale, son fils Tom qu’elle élève seule et sa mère qui se laisse taper dessus par un mari violent et dangereux. Même s’il s’agit là d’une toute nouvelle intrigue, on retrouve dans cette saga de Pancol les héros de la précédente : la famille Cortès, la douce Joséphine, la flamboyante Hortense et le flegmatique Gary.



Muchachas est le premier volet d’une trilogie et on peut difficilement reprocher à Pancol de reproduire une recette qui marche : Les yeux jaunes des crocodiles (2006), La valse lente des tortues (2008) et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (2010) s’étaient vendus à 6 millions d’exemplaires.



Globalement c’est très bien, surtout les nouveaux personnages. On adore Stella, héroïne ni trop gentille, ni trop aigrie du haut de son mètre quatre-vingt, un peu endurcie, mais attachante. Impossible de ne pas vouloir savoir ce qui va lui arriver. Le style ? Du Pancol tout craché : des jeux de mots, des allitérations et quelques blagues poétiques, mais sur un sujet plus sérieux que les fois précédentes : celui des femmes battues. C’est en voyant une femme enceinte se faire battre en public par son compagnon dans un café que Katherine Pancol a eu l’inspiration de son nouveau roman.



Moi j’ai aimé et je veux lire la suite, très vite. Finalement, le seul truc que je reproche à Muchachas c’est ce qui se rapporte aux personnages des Yeux Jaunes des crocodiles et de ses suites. Joséphine Cortés, le personnage principal de la saga précédente, m’a toujours beaucoup agacée, trop gourde… Le titre est moins joli que d’habitude, mais on l’oublie vite pour rentrer dans l’histoire.


Lien : http://fan-de-chicklit.com/2..
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Une si belle image. Jackie Kennedy

Les éditions points viennent de rééditer différents livres de Katherine Pancol avec des couvertures acidulées qui sont vraiment très belles.

Une si belle image est une biographie très réussite de Jacqueline (dit Jackie) Kennedy. Étant née à la fin des années 1980, je connaissais peu de chose sur cette ancienne First Lady. L'été dernier j'avais découvert la série sur France 3 qui retracée l'histoire de cette famille avec Katie Holmes dans le rôle de Jackie Kennedy et j'avais beaucoup aimé.

Cette réédition a donc été pour moi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur cette femme au destin hors du commun, toujours très à cheval sur l'image qu'elle renvoyé d'elle même. Un destin tragique, une enfance pas très heureuse, un premier mari infidèle et assassiné, un second mari lui aussi infidèle, un clan Kennedy qui ne lui a jamais vraiment fait de cadeaux et des journaliste et médias toujours très envahissant dans sa vie.

Katherine Pancol n'en fait pas non plus une victime, bien au contraire. Elle nous montre aussi les défauts et les traits de caractère de cette femme (excessivement dépensière, caractérielle, ne montrant jamais ses sentiments....)

Une très belle biographie qui nous en fait découvrir un peu plus sur cette femme complexe devenue mythique.
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Muchachas, tome 2

On saute sur ce deuxième tome en se demandant que devient alors la Stella, surtout sa mère Léonie, quel supplice doit attendre son père???...he beuh non nada! zero zero zero, pas de Stella, pas de Léonie, pas de ce père aux testicules pourries...L'auteure nous a bien eu, car on est vraiment tenté de finir ce tome espérant retrouver les drôles de dames ferrailleuses, jusqu'à la dernière phrase du livre "En dessous, il y a un numéro de téléphone.", on a espéré toujours retrouver notre Stella...Dommage!



Qu'est ce qu'on y trouve alors? Beaucoup d'entrainement à l'esprit de grandeur, beaucoup de notion sur la manière de cogner sur un gros mur, beaucoup de allez les créateurs, beaucoup de crise de personnalité, beaucoup de coatching de personnalité...beaucoup de de de...



L'intrigue est très intéressante mais l'écriture, ça chiale trop!
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Les yeux jaunes des crocodiles

Ce premier opus donne le "la" et promet d'étaler la saga familiale des Cortès sur plus de 1800 pages ! Il s'ouvre sur le départ du mari-prodige, Antoine et s'étale sur deux ans, durant lesquels bien des rebondissements et bien des péripéties agiteront le clan Cortès, à l'image du regard que nous portons tous au moins une fois l'an sur notre propre vie : il y a un an, j'étais...



Soigneusement campés, les personnages et les situations évoluent tout au long du roman, laissant, néanmoins, suffisamment d'espace à leurs clones pour les opus suivants ; ainsi Lucas ou Chaval, non terminés, pourront prendre plus d'ampleur dans les prochains tomes.



Si, en effet, on ne classera pas Katherine Pancol au rang des plumes d'or, on reconnaîtra sa capacité à traduire les petits riens qui font la vie et à leur redonner leur juste valeur. Pancol use et abuse de métaphores, souvent convenues mais très justes, comme celle de la mer ou de la danse pour décrire la vie, métaphores qui ont, au moins, le mérite de donner un ton réaliste à ce roman.



La relation enfants-parents est exploitée avec exactitude, de la mère-poule qui ne vit que pour son nid, à la mère distante imbue de sa personne, en passant par la mère-symbiote qui ne sait se détacher de son enfant, Pancol nous sert avec brio tous les dégradés de cette fonction dont chacun, même les fictifs, recherchent le mode d'emploi.



Par ailleurs, elle décrit parfaitement le méchanisme de l'écriture, mettant avec audace en abîme l'écriture de son propre roman avec l'écriture de Joséphine, permettant à son personnage une seconde vie relancée par le plaisir d'écrire.



La dernière partie, parfaitement orchestrée est le résultat de toutes les pages précédentes, un condensé savamment atelé au reste de l'histoire dans laquelle les sentiments incertains esquissés plus haut prennent toute leur dimension. C'est une explosions de sentiments, un éclatement de joie et d'humeurs mêlées, prometteuse pour la suite, car elle n'exclue pas d'autres bourrasques et d'autres vagues impitoyables.



Bref, une histoire fraîche et riche en rebondissements, constituée de personnages attachants ou agaçants, des péripéties en-veux-tu-en-voilà, un cadre qui laisse rêveur et qui fait mouche à tous les coups : les tentures luxueuses, les musées parisiens, le marbre, les défilés de mode, le fric et le bling-bling plaisent à tous, et surtout à ceux qui n'en ont pas !

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Les yeux jaunes des crocodiles

Un livre léger... Léger.... Léger... Rempli de vide et de rien.. Avec des gentils très gentils. Et des méchants, très, très méchants. Argent, gloire et beauté...Dallas, Ton univers impitoyable... Hypnotisée par les crocodiles, je laisserai passer les tortues. Marre dès reptiles...
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Les yeux jaunes des crocodiles

Je ne suis pas très à l'aise avec ce genre de littérature.

On lit, on lit tout, on a même du mal à lâcher le livre poussé par la curiosité 'que va-t-elle dire ? que va-t-il faire', et on reste pendu là, à la limite du suspens insoutenable...pour rien !



C'est ultra-téléphoné, bourré de clichés...on dirait que ca obéit à un schéma marketing bien ficelé dont je n'ai pas encore découvert toutes les subtilités. Ca tire sur les cordes sensibles, on ne nous laisse pas le temps de nous émouvoir, on provoque l'émotion. Ca me rappelle les feuilletons de l'apres midi sur M6.
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Un homme à distance

J'avais adoré le premier tome de la trilogie de Katherine Pancol, et ce livre était dans ma PAL depuis quelques temps, j'ai profité d'une lecture commune entre blogueuses pour l'en sortir. Je trouve le titre très intriguant, il m'a immédiatement séduite et m'attirait énormément.



C'est un roman épistolaire, autant dire que j'adore ce genre et mon Dieu, quel livre ! Très court, mais tellement riche en émotions, pleins de sentiments. Ce livre m'a fait rire, sourire, il m'a rendu triste aussi, un brin nostalgique et j'en suis ressortie toute chamboulée, toute émue après cette si belle découverte.



Kay, une libraire, tellement attachante, sincère et fragile. Elle m'a énormément touché, j'ai trouvé que c'était une femme à la fois forte et pleine de sensibilité.

Et puis il y a Jonathan, un client de la librairie de Kay, charmant, taquin, qu'on ne peut que adorer !

Kay et Jonathan vont correspondre par lettres pendant plusieurs mois. Jonathan va commander des livres, et ils vont discuter littérature, ce que j'ai particulièrement apprécié : un livre qui parlent de livres, intéressant, intriguant, et très agréable, cela m'a donné envie d'en lire certains auxquels nos héros faisaient référence.



Au fil des lettres et du temps, le ton de chacun devient plus doux, plus ambigu, plus tendre.



Et la fin ! Quelle chute, quelle surprise ! Bref, vous l'aurez compris, ce livre est un vrai trésor, un bijou, une petite perle. C'est un véritable coup de cœur pour moi !

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La valse lente des tortues

Dans cette trilogie qui aurait fait blêmir les réalisateurs de Dallas, Katerine Pancol fait place à une saga familiale digne de ce nom. Les ingrédients de la faste série américaine ont été repris avec brio, du titre, accrocheur et intrigant, aux personnages tous plus clichés les uns que les autres, le grandiose, le luxe et la volupté réunis dans un trois-en-un très réussi ! Le lecteur sera séduit par l’écriture simple, les descriptions romantiques et les métaphores faciles. Le style, lui, n’en est pas moins séduisant, ménageant un suspens qui va crescendo, changeant de scène à tout va au moment opportun, sautant d’une focalisation à l’autre et donnant aux détails une signification nouvelle en les éclairant d’un nouveau rebondissement.

Pas de la grande littérature, non, malgré le niveau d’études très supérieur de notre auteur ; à mi-chemin entre un Marc Lévy star de l’ésotérisme manichéen et une Anna Gavalda à la tranche de vie franche et joyeuse, La Valse lente des tortues est un morceau charmant d’une trilogie comme on les aime : populaire et, même, populiste par certains côtés, elle plonge Monsieur et, surtout, Madame Tout-le-monde au cœur d’un monde qu’elle ne connaîtra jamais : celui des strass et des paillettes et lui fait savoir avec dédain que, là-haut aussi, la vie est dure… De là à critiquer fiévreusement Katherine Pancol, n’exagérons pas et reconnaissons-lui ce talent immense de savoir s’adresser à nos cœurs en frôlant nos humeurs dans un souffle doux et envoûtant.
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Eugène et moi

Après une lecture difficile, j'ai voulu me lancer dans une lecture plus « feel good » en cette période de fêtes. J'avais lu, il y a quelques années, la série des « Yeux jaunes des crocodiles » que j'avais vraiment appréciée.

Quelques années plus tard, je m'étais lancée dans la trilogie des « Muchachas », que j'avais trouvée bien inférieure à la série mentionnée ci-avant, mais m'avait apportée une bonne dose de légèreté.

Alors pour me vider la tête, la sortie du dernier Pancol me paraissait adéquate.

Ce livre m'a semblé tellement léger (je ne parle pas de légèreté du récit... qui l'est... mais également du style de l'auteur qui me rappelle un mauvais Marc Lévy... et ne parlons pas de la pagination restreinte et des images pour remplir des pages et justifier le prix de 17,90 euros), qu'il me questionne sur mes avis précédents sur les livres de Katherine Pancol... Ca sent surtout la sortie commerciale pile avant Noël...

Ai-je gagné en maturité depuis mes premières lectures (ou en âge... enfin, je n'ai que 32 ans !) ? Malgré quelques références sexuelles (il faut bien ajouter du piment pour les ventes), ce livre est « comme se promener dans un livre pour enfants » pour ne citer qu'un extrait de ce livre (jolies images et lecture facile). Vous voulez de la légèreté ? Vous en aurez !

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Un homme à distance

Découvrir Katherine Pancol par le biais de ce petit roman épistolaire me semble être une assez bonne idée car il se lit très vite et nous permet d'apprécier le style de l'auteur. En effet, avec « un homme à distance », Pancol nous dévoile son talent pour traiter les histoires d'amour les plus inattendues et donc selon mon point de vue les plus belles.



Dans ce recueil de lettres, il est question de l'amour des livres, véritable point d'encrage d'une relation passionnée entre Kay, une libraire et Jonathan, un écrivain américain. Cette passion pour de grands auteurs et pour des livres cultes va les amener à entretenir une correspondance sur la littérature mais aussi à se dévoiler l'un à l'autre en évoquant des moments de leur vie présente et passée.



Kay et Jonathan si enthousiastes au départ vont au fur et à mesure du temps, passer par plusieurs sentiments comme l'affection, la compassion, l'incompréhension, le rejet… La chute du roman est juste renversante et il est difficile de ne pas en être ému surtout que les personnages sont si sincères, si attachants… si bouleversants.



En fermant cette petite merveille, je me suis dit que la vie est pleine d'espoir mais que les craintes ou les erreurs du passé peuvent nuire de manière irréversible à notre bonheur futur.



Un livre à découvrir dès que possible !
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Muchachas, tome 1

Ah tu lis ça toi ? Réflexion d’une collègue alors que je lisais l’enfer d’une femme maltraitée pour ne pas dire violentée. Oui je lis ça et j’aime ! Malgré les invraisemblances, les imperfections - mais que représente la vie sinon une suite d’imperfections que nous cherchons à corriger voire à changer ? - j’ai suivi les questions existentielles de ces femmes avec passion, reflets romancés de nos existences. Hortense, tête à claques, Joséphine, énervante à douter d’elle de cette façon, Stella dont je ne me souvenais pas et Léonie que j’ai envie de secouer comme un prunier et de lui dire mais vas-y, bouge, il va te tuer. Parce que je fais mieux dans ma vie, je ne suis pas une tête à claques, je ne doute pas de moi et je ne me laisse pas faire. Comment ? Que dis-tu ? C'est plus facile de critiquer ces femmes que de mettre de l'ordre dans ta propre vie ? Tu n'as pas tort. Il y a des hommes aussi dans ce livre, faibles, forts, ils sont là. Vite la suite.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Muchachas, tome 3

Bon. Alors. Sans conteste, c'était mieux que le précédent. Cependant... Vraiment, c'est ça la fin ?

/attention spoiler\

On nous bassine pendant tout le tome 2 avec Gary, Hortense et Calypso et on ne sait toujours pas ce qu'il advient d'eux ?

On nous prépare tout le long du tome 3 à la chute de Ray et il finit par mourir en héros ?

On attend avec impatience la rencontre entre Joséphine et Stella, et ça se résume à une promenade sous la Tour Eiffel ?

On nous promet un retour flamboyant d'Emily à la fin du tome 2 et elle se contente de pleurnicher sur le pas de la porte ?

/fin du spoiler\



Allons bon. Ça a un goût de trop peu. Et pourtant c'était bon ! Et en même temps... C'est un peu comme un fastfood, on sait que c'est mauvais et pourtant on s'en met plein les doigts, on se pourleche. Les trois tomes de Muchachas, c'est du fastbook. Ça se mange sans faim, ça se goinfre... Et après on est déçu, par ce que ce n'était pas aussi bon que nous l'aurions espéré. Bref, beaucoup d'argent dépensé pour pas grand chose... Et en même temps, je le savais mais je n'ai pas su me retenir... Fichue société de consommation, je suis tombée dans tes filets.
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Encore une danse

Plusieurs personnes m'ont parlé, en bien, de Katherine Pancol. Curieuse de tout, j'ai voulu la lire... J'ai lu ! Une histoire simple : quatre filles et deux garçons se connaissent depuis l'enfance. Devenus adultes, ils ne sont plus que la caricature d'eux-mêmes, même si les nombreux flash-back nous apprennent qu'ils avaient quand même de bonnes bases... L'un des hommes est le coq bien involontaire du poulailler... Quand le SIDA pointe le bout de son nez, les révélations fusent !

Très franchement, j'ai été agréablement surprise par l'écriture dynamique et amusante des premières pages. Malheureusement, dès la fin du premier chapitre, j'ai commencé à déchanter, et ce fut le début d'une descente lente et graduelle vers les bas-fonds de la littérature. Entre l'aristo frigide, la bourgeoise nymphomane, la gentille gourde et la solitaire amoureuse du bel artiste peintre qui les a presque toutes mises dans son lit, j'ai hésité entre rire et pleurer. Rien ne nous est épargné, de la pédophilie au viol collectif, en passant par la prostitution. Toute cette histoire dégouline de jalousie féminine à la sauce bonne conscience. Un pur cauchemar...
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Les écureuils de Central Park sont tristes le..

Belles tranches de vies que nous livre ici, en grand chef, Katherine Pancol, tartinées tantôt de miel, tantôt de pâte à tartiner bon marché, mais toujours accompagnées de son fameux tea-time dont elle seule à le secrêt.

On lui pardonnera sans problème cette éternelle histoire d'amour manquée entre Philippe et Joséphine (mais où va-t-elle chercher les prénoms de ses héroïnes ??), mais on l'attend au détour des traits de cet étonnant Junior, surdoué improbable qui casse quelque peu la véracité des propos.

Bien moins malin celui qui trouvera dans ces page le fil rouge qui a fait le succès de l'opus précédent (La Valse lente des tortus)... on le cherche mais on ne le trouve point, perdu qu'il est peut-être entre les tourments de cette croqueuse d'Hortence (décidément, les prénoms sont un mystère pour Madame Pankol... ) et les pérégrinations de cette bonne vieille Henriette.

Toujours est-il qu'une unité de ton se propage dans les méandres de cette saga familiale à l'américaine, digne des meilleurs Dallas, un questionnement uniforme sur le rapport étroit entre hommes, à l'image du Petit Jeune Homme, vers de terre amoureux d'une étoile filante, de Gary poursuivant un père fantoche ou de Junior devenant un homme au contact du paternel.

Pancol nous en met plein la vue cette fois, en nous faisant entrer dans de nombreux mondes qui nous sont contemporains : celui des affaires internationales, évocant cette "crise financière" si proche de nous ; celui du "gratin" parisien, celui de l'écriture et de sa longue introspection ; une belle galerie de personnages, connus ou nouveaux, nous est alors donnée en pâture, donnant au livre un beau relief qui explique ses presques 1000 pages. Le lecteur en a pour son argent, il est content, content également de refermer ce troisième opus, dernier d'une longue saga qui menace de tourner en rond s'il propose un quatrième volet.

Bref, un écrin brillant et divertissant comme on les aime aujourd'hui, même s'il souffre de quelques incongruités.
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