Citations de Laure Manel (772)
Il n'y a ni échelle de malheurs, ni unités de mesure. On a la vie qu'on a, pas la vie qu'on mérite. Le reste est une question d'acceptation.
La plupart des morts sont dans les conversations de leurs proches, ils restent un peu vivants après, dans des anecdotes, dans les souvenirs du clan, ils font partie du patrimoine familial... Nolwenn a totalement disparu.. à part, sans doute, au fond du cœur des gens.
Je sais depuis toujours que je ne dois compter que sur moi-même, que les autres ne sont pas là pour m’aider. Il faut que je reconstruise ma carapace pour être plus forte, que je bâtisse autour de moi un rempart antieffraction pour me protéger. Tout mon être est en miette.
Quand on va mal, on ne voit pas bien les choses, on ne distingue rien. On est dans le noir en soi-même et on regarde par le prisme de sa propre noirceur.
Dans cette famille, on avait toujours préféré les silences aux vérités, les allusions vagues aux mots vrais.
- C'est ici, le véritable Finistère !... Finis terrae, en latin. "La fin de la terre". Et en breton, Penn ar bed... ce qui veut presque dire le contraire, puisque cala signifie "la tête de la terre". Ça dépend surtout de quel côté on arrive ! Mais pour moi, c'est le bout du monde, mon coin de paradis.
Je suis sur un nuage. J'ai envie de crier au monde entier que la vie est belle et bien faite
Je suis restée cristallisée sur des douleurs anciennes que je n'ai jamais su dépasser.
Je voudrais pouvoir me défaire de ces chaînes qui entravent ma vie depuis si longtemps
J'ai décidé de vivre cette histoire au jour le jour, bien conscient qu'elle puisse s'arrêter brutalement. Alors, je savoure... comme je degusterais un Saint-Honoré jusqu'à la dernière bouchée.
Cette histoire qui n'aurait jamais dû commencer ne pourra pas durer.
Ne dit-on pas qu’il faut s’aimer soi-même avant d’être capable d’aimer convenablement et d’être aimé...
Quand on est quitté sans qu’il y ait quelqu’un d’autre, cela ramène à soi, à son caractère, à ses erreurs, à ses lacunes. On est quitté à cause de soi, et ce n’est pas forcément plus facile à porter. Dans les deux cas, il y a une réelle blessure narcissique. Qui parfois se confond avec une blessure d’amour. A-t-on mal parce que l’autre ne veut pas de nous ou parce que l’autre nous manque vraiment ? La frontière est parfois difficile à définir.
La guerre, ma Rosie, c'est un sujet tabou. Pourtant, il faut en parler. Pour éveiller les consciences, pour que ça ne se reproduise pas. Pour qu'il n'y ait pas d'autres Pierre, ces gamins innocents qu'on a envoyé se battre et qui sont revenus loups quand ils étaient agneaux...
"J'ai envie de rendre cette histoire d'amour possible, de me laisser aller à être heureux...d'être prêt à souffrir un jour, peut-être, car aimer c'est prendre un risque, mais qu'il est doux de le prendre avec toi."
Tout le monde a une chanson douloureuse. Ou même plusieurs. Une chanson qu’on a aimée à deux, qui symbolise une histoire commune ou un moment intense, et dont les bienfaits nous sont arrachés quand elle se termine… Et tout cela se rappelle à nous de temps à autre. Il suffit que surgissent quelques notes et l’on est catapulté dans le passé, violemment ou bien avec une douce nostalgie.
Il me reste à tracer ma voie, ma deuxième vie. Je la veux différente de celle que nous vivions (je pense d’ailleurs que nous faisions fausse route). Je la veux riche et pleine, mais pas d’argent… plutôt de temps et de partage. Je la veux rieuse et pas trop sérieuse. Je la veux centrée sur les plaisirs et les petits bonheurs de la vie. Je la veux contemplative.
Tu vois, je me sens libre. Je n’ai plus peur d’être et de vivre.
Je vais vivre pour nous deux. Deux fois plus, et surtout deux fois mieux.
mais être avec toi, c'est tout ce dont j'ai rêvé... longtemps.Je croyais que j'étais seule a vivre dans ce désir, et finalement, tu l'as éprouvé aussi...en décalé visiblement, mais pas trop tard... cependant tu y as renoncé...et on est passé l'un à côté de l'autre, définitivement. Donc, on ne saura jamais si notre NOUS aurait été heureux, ce qu aurait été notre vie à deux... Ça me rend triste a posteriori, comme un deuil a faire douze ans après.
Je suis dans un tel manque de toi que je trompe ma solitude dans des bras sans âme qui habitent des lits froids. Je sème mon malheur sur des corps qui ne m'apaisent pas. J'étanche la soif de ma colère dans des bouches avides qui ne me désaltèrent pas. J'erre dans des chambres inconnues, comme j'erre dans ma tête, avec un cœur qui ne bat plus.
Ces femmes n'ont pas de visage puisqu'elles n'ont pas le tien.
Quoi que j’aie pu faire, ou dire, je t’ai aimée comme jamais je n’avais aimé. Et rien que pour cette raison, crois-moi, ça en valait la peine.
Des classiques. Ceux qui ont fait l’Histoire, entretenu les mythes originels, interrogé les philosophes, nourri les auteurs de maintenant.