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Critiques de Laure Manel (2369)
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L'embarras du choix

Emma doit choisir oui ou non... Doit-elle se lier à Julien ou pas? Pendant ces instants de réflexion, elle se projette sur ce que sa vie pourrait être.

Chaque fois les choix qu'elle fera auront des conséquences sur son couple, sa vie.

A travers Emma et ces trois destins à des moments de vie différents, Laure Manel aborde la vie, la vie d'une femme aujourd'hui mère, active tout en restant femme, la difficulté de faire face à la routine qui peut s'installer avec les années. Tout cela avec beaucoup de justesse et délicatesse.

Je suis embarrassée car je n'ai pas ressenti ce que j'aurais aimé. La plume est toujours aussi plaisante mais j'ai moins adhéré au format, trois nouvelles au service d'une même histoire entrecoupée des pensées des invités au mariage, ayant vécu un moment de choix. Ces intermèdes servant à montrer que nous sommes sans arrêt contraints de faire des choix, me coupaient dans ma lecture. J'ai donc choisi de ne pas les lire ou seulement en diagonale.

Dans le fond les trois visions sont agréables à lire mais j'ai trouvé que le rôle de Julien a été enjolivé, Emma se voit comme la briseuse de son couple à chaque fois... Surtout à la lecture du dénouement j'aurais vraiment aimé que le personnage de Julien soit plus exploité et celui d'Emma moins coupable. La vision du couple aussi est démoralisante même si les dernières réflexions d'Emma vont à contre courant. Des histoires malheureusement représentatives du couple d'aujourd'hui mais j'ose croire qu'une autre fin soit possible.

Une lecture agréable, prometteuse pour un premier roman car il s'agit une réédition mais malgré tout un peu décevante pour moi. Pour autant je vous invite à vous faire votre propre opinion et surtout si vous ne connaissez pas Laure Manel, je vous conseille vraiment "La délicatesse du homard". Quant à moi, j'espère lire bientôt "La mélancolie du kangourou".
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Histoire d'@

Mathilde est heureuse. Elle vit avec son mari, sur une île non loin de la Bretagne. Alors que le couple se projette dans des projets d’avenir, Mathilde reçoit, le dernier jour de l’année calendaire, un mail d’un mystérieux inconnu. Titillée par sa curiosité, elle lui répond et mène l’enquête… Il n’y en a qu’un qui peut aimer les rillettes au nutella… Cyril, son meilleur ami depuis son enfance. Pourtant, suite à un dérapage entre amour et amitié, Cyril part, laissant Mathilde seule, pour réapparaître de nombreuses années plus tard… Une correspondance épimailaire s’établit… Où va t-elle les mener ?



Un roman épistolaire moderne, un échange de mails. Qui n’a jamais repris contact avec quelqu’un grâce au mail, ou aux applications de discussions instantanées ? On retrouve la délicatesse – non pas du Homard – mais de la redécouverte de l’Autre, les questionnements qu’elle entraîne, l’ébranlement des convictions pourtant assises depuis longtemps… Mais rien ni personne, même pas Mathilde, ne peut lutter contre le destin… Ce livre est un regard extérieur, sans voyeurisme aucun, sur une conversation intime, une rencontre amoureuse. Une histoire d’@ qui ne finit pas mal !
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La délicatesse du homard

Comme beaucoup de lecteurs l'ont déjà écrit il s'agit d'une romance dramatique, d'une lecture simple et agréable...à ceci près que cette gentille histoure aborde des sujets profonds tel que le deuil, le burn out, le désespoir, la résilience, la reconstruction, la confiance, l'estime de soi....des sujets qui font terriblement écho, des similitudes qui bouleversent, des sensations de vécu... un soutien dans un cheminement personnel...

Un petit roman d'été anodin qui se transforme en bibliothérapie !!!

Fruit du hasard ou signe du destin ???
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L'ivresse des libellules

Une lecture divertissante pour les vacances ou le bord de mer. Sans plus.



L'auteur nous présente une analyse pertinente des relations dans les couples modernes, mais elle ressasse les même idée en boucle. Elle nous fournit aussi une vision idéalisée de l'amitié.



En bref, je n'ai pas accroché, et j'ai même eu du mal à terminer ce roman "feel good".
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La délicatesse du homard

François découvre une femme allongée, inconsciente, sur une plage bretonne. La première idée non réfléchie qui lui vient à l'esprit est de la ramener chez lui. Est-ce bien raisonnable ? La demoiselle étant peu loquace sur ce qu'elle faisait là, sur son identité, la cohabitation entre les deux ne s'encombre pas de longs discours. Pourtant, peu à peu Elsa va trouver sa place et se dévoiler. 

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J'ai découvert là une histoire qui se dévoile petit à petit à chaque chapitre où chaque personnage raconte ce qu'il vit, ce qui lui est arrivé. Si François semble équilibré, on remarque bien vite qu'Elsa a des secrets et qu'elle a bien du mal à accepter se dévoiler. J'ai vraiment bien aimé l'histoire, les secrets de famille (qui n'en a pas), le caractère des deux personnages, notamment celui de François. Quoique patient, il sait montrer son agacement et ne se cale pas sur  le mutisme et la fragilité de l'héroïne. J'ai aimé qu'il l'envoie balader parfois, la pousse dans ses retranchements pour qu'elle réagisse tout en sachant qu'il est là pour assumer le service post-révélations. 

Roman paru avant "La mélancolie du Kangourou" que j'avais lu avant celui-ci et que j'avais moins aimé.

Je sors de cette lecture enchantée.
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La délicatesse du homard

Ce roman m’a tout de suite fait penser à deux autres : Les gens heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand (pour l’histoire et le style) et à On regrettera plus tard d’Agnès Ledig (idem, plus cette façon de ressasser et de tout nous expliquer). Je n’avais pas du tout aimé ces deux romans, donc ça ne commençait pas très bien.

Le début m’a agacée à cause du style et du contenu. 1) La construction n’est pas très originale. 2) Elsa ressasse qu’elle n’est rien, moins que rien. 3) François se traite de con au moins deux fois par chapitre. 4) L’écriture est limite indigente dans les premiers chapitres, surtout ceux consacrés à François. 5) Pour ceux qui ont lu le livre, vous l’aurez compris, la numérotation des pensées de François m’a vite lassée. 6) L’hébergement de cette inconnue n'est pas crédible.

L’auteur m’a presque définitivement perdue lors de retrouvailles grâce à la présence simultanée d’Elsa et de l’associé de François dans une boulangerie du Conquet. Tiens, si on disait que la soeur de cet associé tenait une boulangerie au Conquet ? Alors que personne ne sait dans quelle ville Elsa est partie. Le bol, comme dit François. Ce genre de très heureux hasard me tue.

Et puis, il y a les clichés. Elsa aurait pu être grosse et moche. Non, elle est très mince et jolie et a « l’épaule garnie de boucles blondes ». Elle cuisine très bien et lui fait des petits plats. François n’est pas dégueulasse à regarder non plus et il est très compréhensif et attentionné malgré son air bourru.

Comme par hasard, ils ont vécu des drames tous les deux, Elsa ayant décroché le gros lot. L’auteur l’a vraiment accablée de drames dramatiquement dramatiques, dont un, peu ordinaire quand même.

Nous voici donc partis pour une évolution convenue. Autant l’auteur les a chargés en drames, autant elle n’a pas lésiné sur le bonheur, décliné dans toutes les possibilités.

Je n’ai rien contre une petite bluette de temps en temps mais il faut qu’il y ait un minimum d’histoire crédible et d’écriture, même si celle-ci s’arrange un peu après. Avec les casseroles que traînent les deux protagonistes, il y avait matière à creuser quelque chose plutôt que de ressasser sans arrêt les mêmes états d’âme.

Alors oui, j’ai été attrapée par l’émotion de la fin mais ça ne suffit pas.

Mon opinion n’enlèvera rien au succès de ce roman. Et puis, il paraît qu’il y a déjà plus de 100 000 lecteurs conquis. Alors …

Ce roman m’a juste donné envie d’aller faire un tour dans le Finistère, ce qui n’est pas si mal.
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La mélancolie du kangourou

Roman, réaliste, sur le deuil et le rôle du papa auprès de son enfant.

Ce livre est une gourmandise comme le dit l'auteure dans ses remerciements. Elle a raison et merci. J'ai aimé croquer ce livre rempli de tendresse, d'amour, de jeunesse. Le chagrin immense d'Antoine, qui se transforme en une grande force pour s'en sortir, est bien décrit.

L'écriture est simple, authentique, sans fioritures. Les mots sont justes, les émotions et les joies sont intenses. On se sent auprès de la famille, cela pourrait être nous.

Un livre qui se lit vite, très vite. Si la fin est prévisible, Laure sait nous captiver, nous retenir et nous pousser vers le mot FIN.


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La délicatesse du homard

Quelle belle renaissance, quelle belle histoire, quel beau moment de lecture. Vous l'avez compris, je me suis régalée.



J'ai choisi ce livre, par hasard, chez mon libraire. Étonnée par le titre dont j'ai compris la signification seulement à la page 315. Il s'agit d'un livre à deux voix.

Chaque chapitre correspond au ressenti de chacun des personnages. François, est un homme solitaire, qui a quelques aventures sans importance, gère son centre équestre mais chez qui on sent une fêlure.

Elsa, qui a décidé de fuir sa famille, vient s'échouer sur le rivage proche du centre de François. Ce dernier l'accueille, la soigne, la protège...fermée dans un mutisme intrigant, Elsa va dévoiler peu à peu son terrible passé..

Ces deux êtres que la vie n'a pas épargnés, vont évidemment tomber amoureux, mais là n'est pas le plus important, ce qui est frappant dans ce livre, c'est la douceur, la tendresse, malgré les drames qui en ressortent.



C'est une belle histoire d'amour avec la Bretagne comme décor. Et rien que pour la beauté des lieux et les balades à cheval, je vous invite à aller vous échouer sur le rivage, peut-être que vous rencontrerez François et Elsa...ils ont des choses à vous raconter

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La mélancolie du kangourou

Lorsque l’on découvre le nouveau roman d’un auteur qu’on connaît déjà c’est parfois relativement délicat.

Il y a cette phase de doute « sera-t-il à la hauteur ? » « Le sujet sera-t-il intéressant ? » « l’auteur a-t-il changé de style ? » etc… autant de questions qui, si elle se balaient dès les premières pages, sont pour moi très bon signe !

Ce n’est pas pour rien que je vous dis cela. J’ai retrouvé la plume de Laure Manel pour son nouveau roman 😉



Et le charme a de nouveau opéré. Chaque nouveau roman de Laure franchit de nouvelles barrières, chaque nouveau roman fait preuve d’une évolution dans son écriture, de profondeur aussi et apporte donc au lecteur des sensations encore plus fortes.



Les premières pages sont réellement poignantes et laissent présager une lecture touchante, marquante et riche d’émotions.



Rose et Antoine, les personnages principaux de son histoire sont des êtres humains blessés par la vie. Antoine on le sait dès le départ, vit un moment crucial de sa propre existence. Rose est bien plus mesurée dans son quotidien mais elle renferme elle aussi son secret. Ensemble ils vont évoluer pour apporter à Lou, la petite fille de Antoine, une vie douce qu’elle mérite amplement.



A leur manière, ils transmettent chacun des messages forts, bienveillants et sources d’espoir. La vie n’est pas un chemin simple, des obstacles jalonnent automatiquement les jours, les mois, les années. Ce qui est le plus important c’est ce dont on est capable d’en faire. Tirer les leçons, garder en mémoire ce qui nous a fait grandir, savoir aller de l’avant. Ce roman est un exemple formidable de résilience, il met en lumière ce qui parfois nous bouche la vue. Les personnes qui sont autour de nous ne sont pas là par hasard, j’en suis persuadée et Laure aussi apparemment …



Retrouver ce qui fait partie de mes valeurs humaines dans ce roman a été un moment incroyable de lecture, les réactions de Antoine, normales surement par ce qu’il vit, mais surtout celle de Rose sont justes magnifiques… et c’est à elle que je me suis identifiée, la sensation de la connaître, d’être un peu elle par moment, et cet élan d’amour envers Lou, cette petite fille qui démarre la vie de manière singulière sont des preuves que Rose est à sa place. Parfois on doute de nos sentiments, de nos réactions, de notre envie de faire ou dire et puis un jour on sait qu’on doit être là et qu’on est au bon endroit au bon moment.



Ce livre m’a un peu fait penser au Petit prince car tel le Renard, Antoine et Lou se sont laissés apprivoiser en douceur par une « Petite princesse »…

"Mais si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde."

Je suis admirative de l’écriture de Laure Manel car elle sait poser les mots justes pour chaque situation. Les premières pages sont relativement éprouvantes et pourtant je sais qu’ensuite elle va nous donner ce petit coup de pouce pour voir l’avenir sereinement. Ce n’est pas donné à tous les auteurs de pouvoir transmettre l’espoir, l’optimisme !



C’est une lecture qui m’a bouleversée car elle est remplie d’émotions diverses,



C’est une lecture qui m’a passionnée car j’ai trouvé que l’écriture avait gagné en intensité pour nous offrir un roman original et captivant,

C’est une lecture qui m’a conforté dans l’amour de la vie,

C’est une lecture qui a confirmé que l’humain est capable de résilience quand il le faut et même quand il croit ne pas avoir la capacité de le faire.

Un vrai bonheur de lecture !
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Cinq coeurs en sursis

Catherine, épouse de Marc et la mère d’Anaïs et Florian.

Catherine, la fille de Josette et la sœur complice de Nathalie.

Complices, unis et heureux enfin en apparence.

Jusqu’à ce fameux matin des plus ordinaires où tout va basculer pour cette famille.

La police vient d'arrêter Catherine. Elles est accusée de meurtre.

Coupable ? Ou non-coupable ?



Une famille unie peut-elle surmonter l’impardonnable ?



Laure Manel nous propose un roman différent des précédents et avec celui-ci, elle confirme son talent littéraire.



Cinq cœurs en sursis est un roman choral où chaque membre prend la parole à tour de rôle et au fil du temps. Ce récit est parfaitement bien construit. Les chapitres sont courts et rythmés. Le lecteur ressent toute la destruction mentale, psychologique et physique de cette famille qui vole en éclats. Une situation inconfortable pour tout le monde.

Laure Manel maîtrise d’une main de maître la psychologie des personnages.

L’autrice nous pousse à la réflexion et durant une bonne partie de ma lecture, je me disais, mais toi Julie comment réagirais-tu à leur place ?

Quant à la plume, Laure excelle et me surprend toujours autant. La plume est d’une telle fluidité et d’une telle finesse que vous vous laissez envoûter jusqu’à la dernière page



Un roman réussi que je ne peux que vous recommander.



C’est puissant, poignant et bouleversant !
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Cinq coeurs en sursis

Alerte pépite!!! ❤

Je viens tout juste de refermer ce livre qui est venu me poignarder en plein cœur. C'est avec les yeux remplis de larmes que j'écris donc ces quelques lignes. Je n'ai pas la plume de Laure Manel, je n'aurai donc pas les mots justes pour décrire la profondeur et l'intensité des émotions que je ressens à cet instant même. J'ai mon cœur serré, une boule vient de se loger dans mon ventre ou peut être dans ma gorge.



Que dire? Sans en dire trop? Pour vous donner envie de le lire? J'aimerai vous dire de vous lancer dans cette histoire sans regarder la 4eme de couverture et de me faire confiance à l'aveugle. J'ai l'espoir que ce livre viendra vous saisir comme il a su le faire avec moi.

Il s'agit d'un roman choral, l'histoire d'une famille déchirée suite à l'incarcération de Catherine, maman de Florian et Anaïs, femme de Marc, fille de Josette et sœur de Nathalie. C'est à travers ces 5 personnes qui tournent autour de la coupable que se construit l'histoire.

Comment poursuivre sa vie face à la culpabilité d'une personne que l'on aime, que l'on a mis au monde, avec laquelle on est complice, que l'on croit connaître. Comment se construire et développer une identité quand sa mère est incarcérée pour meurtre et à sali son nom de famille pour toujours?

Laure Manel signe ici un roman d'une puissance rare. A travers les pages du journal intime d'Anaïs, les lettres de Florian et les bribes de vie des 3 autre membres de la famille, nous suivons au fil des mois et des années leur évolution.



J'ai eu besoin de reprendre mon souffle et j'ai mis une éternité à lire les dernières lignes tellement les émotions me submergeaient (poke à mon mari et ma fille qui se sont bien moqués de moi avec mon mouchoir à la main)

A présent je n'ai qu'un regret: de l'avoir terminé. Je n'aurai plus jamais le plaisir de découvrir cette histoire. Je vous passe le relais, j'espère que ma chronique vous donnera envie de vous le procurer.

En tout cas, il est certain que dans mon cœur il a détrôné tous les autres livres. Il vient de se placer en première place de mes coups de cœur!!!
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La délicatesse du homard

Quel bon moment j’ai passé avec ce livre ! En me lançant je pensais qu’il allait me plaire, je le sentais, mais pas à ce point.



Tout au long du livre, on assiste à l’évolution de deux êtres blessés par la vie. Ils s’aident mutuellement et réapprennent à vivre.



Lui sort de sa solitude, sa carapace se fend et il se redécouvre une sensibilité et une compassion trop longtemps enfouies.



Elle, petit à petit, baisse ses barrières et brise le mystère qui l’entoure en dévoilant ses souvenirs douloureux. Un long travail qui va la forcer à affronter ses démons, qui va la pousser à se dépasser, s’affranchir de son passé pour pouvoir envisager un futur.



Une histoire qui traite des drames familiaux et des secrets de familles et leurs conséquences. Qui montre à quel point cela peut être destructeur. Une histoire où deux êtres se rencontrent et se réparent.



J’ai beaucoup aimé le rythme du livre, un rythme lent mais nécessaire. Tout se fait étape par étape et ça rend l’histoire naturelle et réaliste.



J’ai découvert la jolie plume de Laure Manel, sans fioritures, nette et tout en simplicité. Un style apaisant. Un vrai bonheur.



En conclusion, j’ai passé un très bon moment de lecture avec ce livre, qui nous emmène tout droit dans des paysages de Bretagne. Une lecture prenante. On se laisse facilement embraquer dans cette histoire dont les deux personnages sont attendrissants. Un roman tout en sensibilité, qui fait du bien. Et une auteure que j’ai hâte de retrouver dans une prochaine lecture !
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La délicatesse du homard

C’est mon second livre de cette auteure et je suis ravi de retrouver une nouvelle fois un roman se passant au Finistère !

Les pages défilent très vite, les chapitres sont très courts, ou l’on suit les deux protagonistes chacun leur tour.



J’ai vraiment aimé les bases de cette histoire avec un très lourd secret de famille caché au lecteur qui donne forcément envi d’avancer cette lecture rapidement pour connaître le dénouement !



En revanche l’histoire d’amour en milieu de livre est un peu « facile » et plan plan à mon goût ce qui gâche légèrement cette lecture!



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Ce que disent les silences

Célibataire de 33 ans, Adèle Chardon est photographe dans l’événementiel à Paris. Lorsqu’elle apprend la mort brutale de son père, avec qui elle était en froid, elle décide de rejoindre l’île d’Ouessant pour assister aux funérailles. Sur place, elle retrouve sa tante Ghislaine, qui l’a élevée, après que les services sociaux l’ait retirée à l’âge de huit ans à la garde de son père Pierre, qui était devenu alcoolique suite à la mort de sa femme Nolween. La famille vivait à l’époque sur l’île, et l’on a toujours dit à Adèle que sa mère était décédée dans un accident de voiture en allant passer des vacances chez une cousine à Brest. Or, Adèle retrouve dans les affaires de son défunt père, un paquet de lettres de Jean, le père de Nolween, qui l’intriguent. Ses grands-parents avec qui elle n’a jamais plus eu contact, sont-ils encore vivants, vivent-ils encore sur l’île et peuvent-ils lui en apprendre plus sur sa mère dont elle ne garde que de vagues souvenirs?



Laure qui, jusque là avait décidé de ne jamais revenir sur l’île d’Ouessant, ressent vis-à-vis du lieu un mélange de peur et d’aversion mais également une pointe d’espoir et d’impatience car ses racines se trouvent sur cette île et avec elles un mystére autour de la disparition de sa mère. Son enfance brisée par la mort prématurée de celle-ci est à l’origine d’un blocage, d’une impossibilité pour elle de se construire sereinement. Laure, célibataire solitaire, a connu quelques histoires d’amour qui étrangement semblent vouées à l’échec. Elle aime son métier, mais s’y épanouit-elle vraiment ? Là encore il s’agit plutôt d’une sorte d’errance qui lui permet de survivre financièrement. Ce voyage vers Ouessant et vers son enfance tronquée qu’elle a choisi d’oublier, vont lui ouvrir une porte vers la liberté. Au fil des rencontres faites sur cette île, Laure va se confronter à l’histoire de sa famille, mouvementée, profonde, aussi fragmentée que la côte sauvage qu’elle découvre. Laure n’est plus une petite fille que l’on a besoin de protéger de la vérité, et celle-ci va éclater, contre vents et marées, en une succession de secrets bien gardés qui ont jalonné son enfance.



Un jour, je mangerai ma chemise… J’écris cela car contre toute attente, j’ai aimé ce livre en dépit d’un côté « romance » non anticipé. Une histoire d’amour! Je déteste cà, pire j’y suis allergique, je trouve cela (dans les livres pas dans la vraie vie!) inutile, ennuyant, futile… Toutefois l’histoire d’amour qui unie Laure à l’un des personnages du livre n’est pas désagréable. Voilà, je l’ai dit ! Et ce n’est qu’une petite partie de ce récit excellement construit, fluide et d’une richesse inattendue. Ce livre m’a attirée pour plusieurs raisons : le format audio premièrement, le thème des secrets de famille ensuite et l’île d’Ouessant assurèment. Je découvre Laure Manel par ce roman et je dois dire que je me suis laissée entraîner dans ce récit avec un intérêt grandissant. Si le début m’a paru assez long, le style plutôt fade, certainement un effet du décalage avec ce que je lis habituellement, j’avoue que l’intrigue en elle-même m’a tenue en haleine jusqu’au dénouement, et quel dénouement ! L’atmosphère de non-dits, de secrets lentement dévoilés au sein de cette famille où l’on préfère taire les choses est pesante, envoûtante tout comme l’île d’Ouessant, dont on apprend à connaître la côte sauvage et les coutumes ancestrales des habitants. Ce récit sombre et émouvant acquiert au fil des pages une envergure insoupçonnée.



La voix de Noémie Bianco tient un rôle important dans le succès de mon écoute : j’ai aimé la fragilité de son timbre, accréditant les doutes de l’héroïne, mais aussi la détermination avec laquelle elle décide de parvenir à la vérité quoi qu’il advienne. Sans conteste, un livre idéal pour l’été! Je remercie Audiolib via Netgalley pour cette écoute !
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Ce que disent les silences

J'ai adoré écouter ce roman et la douce voix de @noemiebianco m'a transporté à Ouessant dans cet univers brumeux au côté d'Adèle.



L'autrice nous plonge dans un magnifique décor breton grâce à des descriptions parfaites.

Ce roman est plein de sensibilités et de tendresse.



On nous parle d'amour, d'amitié et d'abandon avec subtilité et délicatesse.



J'ai passé un excellent moment.
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La délicatesse du homard

Je referme ce livre les larmes aux yeux, la boule dans la gorge, totalement bouleversée et touchée par cette histoire qui se termine.



J'ai été touchée par ce duo cabossé par la vie, ces deux destins brisés qui se trouvent et s'apprivoisent, se dévoilent au fur et à mesure que leur attachement grandi. Elle et lui se révèlent dans un petit rien de l'autre, comme si ce lien qui grandit entre eux les reliait.



J'ai encore plus été conquise car l'histoire se déroule en Bretagne, dans des paysages que je connais très bien. Ce sont eux qui m'ont véritablement permis d'être transportée dans l'histoire, l'air marin et les côtes bretonnes qui seront le témoin de cette belle rencontre.



Un roman qui se lit rapidement, rythmé par des chapitres courts, où l'un après l'autre, ils oseront dévoiler leur cœur brisé et s'autoriseront à recoller les morceaux.
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La délicatesse du homard

Ce livre est doux, positif malgré les aléas de la vie des protagonistes. Je me suis attaché aux personnages, à leurs histoires. Deux êtres que la vie décide de rapprocher pour notre plus grand bonheur de lecteurs.

Une histoire très bien écrite qui fait du bien dans un monde de chaos actuel. Oui! Les belles choses peuvent encore arriver! Ca fait du bien! Merci à l'auteure d'insuffler du sourire et de la légèreté malgré la lourdeur des blessures passées des "héros"...
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Les dominos de la vie

Amélie, architecte d’intérieur, est mariée à Sylvain depuis ses 17 ans et ont un petit garçon de 4 ans. Ils ont une vie tranquille, sans accrocs.



On apprend dès les premières pages qu’Amélie a été gravement malade et qu’elle vient de se savoir guérie. Un vent de renouveau la gagne alors qu’elle se sent l’esprit morne.



Voilà qu’à bientôt 31 ans, elle réalise qu’elle a envie d’autre chose, de vibrer pour quelqu’un.



Elle se lance alors en quête d’elle-même, prête à affronter tous les obstacles pour vivre sa vraie vie.



Laure Manel s’est servie de son expérience personnelle pour imaginer une fiction qu’elle nous raconte en alternant au récit des flash-back permettant de mieux appréhender le passé d’Amélie (et pour le coup de Laure), les combats qu’elles ont dû mener. L’occasion d’aborder ici un sujet fort qui touche à l’intimité de la femme.



La plume est comme toujours délicate et juste pour aborder des sujets actuels tels que la vie de couple, la maladie, la maternité, l’homosexualité ou la reconstruction.



C’est un récit plus que jamais personnel et c’est très réussi. On ne peut qu’être touchés par cette femme qui réalise qu’elle n’a pas envie de passer à côté de sa vie après ce qu’elle a vécu. Les autres personnages sont également attachants et portent leur propre combat. C’est une ode à l’amour et à la vie et on en ressort profondément ému 🥹
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Les dominos de la vie

Encore une fois je remercie @Lauremanel et les éditions Michel Lafon pour l'envoi de ce service presse.



En refermant ce livre des larmes me sont venues, des tas d'émotions ne sont arrivées je n'avais pas envie de quitté Amélie et tout les personnages de ce roman, j'en ai aimés quelque uns, j'en ai aussi détesté.

Ce roman est un livre poignant, percutant triste, mais il prône aussi la bienveillance, pour certains avoir un enfant est un choix mais pour d'autres cela ne l'es pas, ce ce que démontre ce livre, il arrive parfois qu'un petit grain de sel viennent perturbé notre vie.

Ce roman nous fait comprendre aussi qu'il ne faut jamais lâcher, il faut se battre quelque soit l'épreuve.



Lire un roman de Laure c'est comme être dans un bulle de bien être, c'est comme dégusté un chocolat chaud avec plaid.

Lire un roman de Laure c'est mettre des mots sur des maux.

J'ai peur de trop vous en dire, ou ne pas assez vous en dire pour que vous ayez envie le 7 avril d'aller en librairie pour vous le procurer.



Un livre coup de cœur pour moi .



La morale de ce roman toujours aller de l'avant ne jamais laisser ses peurs et ses doutes nous envahir.

Laure pour moi ce roman est le plus beau de tous, mais c'est surtout celui qui viens du profond de ton cœur, de ton âme et de tes tripes.

Ce livre pour toi est celui de la guérison.



Tout simplement MERCI


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La délicatesse du homard

"La délicatesse du homard" de Laure Manel est un petit roman estival qui ne tient malheureusement pas ses promesses. Ironiquement, le titre - tiré par les cheveux - ne reflète aucune délicatesse. François, le responsable d'un centre équestre, est un homme sauvage, bougon, rustre, qui préfère enchaîner les soirées sexe plutôt que d'entamer une liaison sérieuse qui pourrait lui faire mal. Elsa, sa mystérieuse invitée retrouvée échouée sur une plage, sait se faire détester par le lecteur en mentant sur son identité, dotée d'un culot immense et décidée à ne révéler que ce qui l'arrange ! Les secrets respectifs des héros sont trop gros, peu crédibles et le tout, porté par une écriture familière un peu trop vulgaire, n'aide pas. Une lecture estivale qui reste néanmoins légère, agréable à lire, mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable...
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