Citations de Laurent-Frédéric Bollée (114)
Sacré Kandahar, l'homme le plus intelligent du monde, mais pas le mieux élevé !
Le spectacle est grandiose. Nous sommes en présence de quelque chose qui nous dépasse [...]
En tout cas, si j'en juge par ces cadavres, certains ont déjà pris un bain de lumière... ça n'a pas l'air de s'être bien passé...
Et moi, les borgnes je les chasse. Ils sont mon gibier.
— Ne vois-tu pas que nous sommes faits du même bois? N'as-tu pas compris que nous sommes les deux faces de la même pièce?
— Certainement pas!
Des milliers de soldats de l’Union, croupissant les uns sur les autres dans la déchéance la plus totale. Ici se trouvait le plus impitoyable des prisons à ciel ouvert du Sud. Un aller simple pour l’enfer. Camp d’Andersonville, Géorgie, août 1864.
Ce pays c'est le mien, et je veut pas le voir tomber dans l'anarchie et le chaos. Ce pays, il est le plus beau du monde...
Et dans ce pays, il y a le Sud, qui est ma patrie! Je vous jure que vous allez pas me priver de mon rêve...
Tous les calculs indiquent que notre voyage, si nous allons au bout, va durer environ neuf mois. Alors je suppose que oui, nous pouvons être fiers d’avoir fait naître un nouveau monde. Il y a une fleur là-bas, au loin, de la taille d’un continent, et nous allons être son pollen
En cas de terrain glissant, et qui pourrait dégénérer, j'ai cette tactique : lui préparer un joint - qu'il ne refuse jamais - bien fort comme il faut...
Dans moins d'une heure, il s'endormira sur le canapé et ne réveillera qu'au milieu de la nuit... Un répit pour moi. (p. 89)
Je me prends soudainement à imaginer... L'inimaginable, et pourquoi pas ?
Yassine perd soudainement le contrôle avec son quad, et percute de plein fouet un arbre ! Il meurt sur le coup, un malheureux accident.
Je pourrais aussi l'empoisonner, le pousser dans l'escalier...
Voilà où j'en suis. A fantasmer une mort qui me délivrerait. (pp. 76-77)
Combien de fois ai-je eu envie de lui dire : vas-y, frappe-moi, plus fort, qu'on en finisse ! Et j'en viens même à me dire que tout cela est de ma faute, ma seule faute à moi... J'arrive à m'échapper un peu en allant marcher le midi dans un parc qui n'est pas loin...
Il y a là-bas des statues "antiques" qui semblent me contempler de leur regard de pierre... Je me sens comme elles, figée, froide, douloureuse... J'ai la tête à l'envers, plus rien n'a de sens, tout s'effondre sous moi et je me noie dans une résignation honteuse. (p. 59)
Avouez que vous ne savez pas quoi faire. C’est vous qui dirigez les opérations, mais vous n’avez aucune idée de comment procéder.
Je ne sais pas... Nous suivons tous des routes, au gré du vent... Et, parfois, une île se découvre, une terre naît au regard, un paysage se dessine, soudainement...
On peut-être tous les deux comme cette étoile filante : on fonce mais on sait pas trop où on va, et on va peut-être s'écraser méchamment la gueule...
Les sursauts gamma sont un déchainement de photons apparaissant de manière aléatoire dans le cosmos… c’est la force la plus impressionnante de l’univers, générant des événements presque aussi lumineux que le Big Bang. Tout cela a été découvert il y a environ dix ans, mais on ne sait pas d’où ça vient exactement.
Les hommes... bagnards ou rois ils sont tous identiques ... violents, féroces, puissants, fragiles, coupables, épiques. Je me sens plus chez moi avec eux.
- euh... vous avez un fucking mandat ?
- ne me fais pas rire ! Tu ne sais pas encore que les séries télé, ce n’est pas la réalité ?
- Arena... la première Ville-État moderne !
- oui, la construction a commencé pendant que vous étiez « parti » en 2014. Plusieurs milliardaires de toutes nationalités se sont regroupés pour financer le projet d’un monument majeur et éternel symbolisant le monde futur...
- et ils ont eu l’idée d’une ville flottante... ou règneraient le bonheur et la prospérité, la technologie et le progrès... une utopie de plus !
- tu possède la connaissance du voyage instantané, de la langue originelle et tu sais comment vaincre ton ennemi. À toi d’appliquer ces leçons.
- vous savez quoi ? J’espère ne plus jamais vous revoir.
Puisque vous êtes citoyen helvétique, le Roi ne peut passer votre cas sous silence. Vous aurez donc droit à un procès en bonne et due forme. Mais vous n’échapperez pas à la peine de mort, monsieur.