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Critiques de Laurent Joffrin (156)
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Les enquêtes de Donatien Lachance, détective de..

A Noël 1800, Bonaparte échappe de peu à un attentat. Il ordonne alors à Donatien Lachance, jeune policier aux méthodes peu communes pour trouver les coupables. Froid et ingénieux, Lachance va alors mener des investigations qui vont le conduire des salons de Madame de Récamier aux bas fonds de Paris. Mais le temps joue contre lui, car c'est son ami Hyacinthe qui se retrouve rapidement accusé du complot. Lachance doit à tout prix résoudre le mystère où son ami finira au bagne.



Dans ce roman, Laurent Joffrin nous offre la première enquête de Donatien Lachance, enquêteur au service de Bonaparte. Je n'aime pas trop le policier, mais j'ai quand lu avec plaisir cette histoire. Lachance, c'est un peu l'ancêtre des Experts. Il regarde les preuves avec un œil scientifique et essaye de faire avec les nouvelles techniques de son époque. Le style est fluide et rapide et le récit bien ancré dans l'Histoire (les complots contre Bonaparte, les Chouans et la naissance du Concordat).

Un point m'a cependant dérangé: les énormes digressions de l'histoire qui s'attarde sur le passé et la vie de Donatien. Ces chapitres n'apportent pas grand chose à l'histoire et je pense que quelques lignes auraient largement suffis pour nous éclairer sur la situation.

Une lecture plaisante au final mais qui a quelques longueurs.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Je publie mon avis avec une neutralité totale puisque je n'ai jamais lu l'auteur initial de cette série. Je n'ai donc pas de comparaison à faire.



J'ai été prise dans ce roman tant dans l'intrigue que dans la plume de l'auteur; et je dois dire encore plus par le lecteur qui met tous les effets possibles de lecture : changement de ton, de rapidité de lecture selon le suspense ou non, et des voix prises selon les personnages.



Dans le détail, je dirai que l'auteur a fait preuve de recherches et connaît son époque, la révolution. Ce roman se passe après la prise de la Bastille et on y croise les personnages phares de cette époque, le phrasé utilisé est typique aussi de l'époque et on y découvre les mœurs. Très contextualise.



Quant à l'intrigue, je n'en dirai rien mais on se laisse emporter dans l'enquête de Nicolas Le Floch et les personnages sont bien peints et on s'y attache.



A present, je vais faire l'inverse de la majorité et me lancer dans un épisode de l'auteur original.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Je n’aurai probablement jamais « lu » ce livre s’il n’avait été proposé en audiobook par Netgalley. J’ai postulé, j’ai obtenu, et je remercie Audiolib et Netgalley pour ce partenariat.

Pourquoi ne l’aurai-je pas lu ? Même si Jean-François Parot et ses ayant droit étaient d’accord pour la reprise du personnage, pour que Nicolas traverse la révolution française, pour ma part, j’ai eu du mal avec cette nouvelle aventure. Reprendre un personnage, ce n’est pas facile, n’est pas Carlos Zanon qui veut, lui qui a repris Pepe Carvalho avec brio. Reprendre un personnage et tenir compte de son évolution telle qu’elle avait été voulue par son créateur, c’est encore plus compliqué.

Non, le souci n’est pas l’intrigue, qui, ma foi, est assez bonne. Le lecteur sait déjà, de toute façon, que la noblesse française ne parviendra pas à prendre les bonnes décisions, ne mesurera pas la largeur du fossé qui s’est creusé entre eux et le peuple français. Il est question d’une élite – la noblesse donc – qui se distingue par l’honneur, non par l’argent. Certes. Cependant, la noblesse ne se rend pas compte que son honneur a été perdu, dilué, réduit en poudres depuis fort longtemps. L’émergence de l’argent qui donne le pouvoir ne vaut guère mieux – comme si les nobles ne couraient pas, depuis des années, après l’argent, comme si les Etats Généraux n’avaient pas été réunis pour lever, encore et toujours, de nouveaux impôts, pour ponctionner, encore et toujours, le peuple. Nous apercevons Louis XVI, totalement dépassé par ce qui se passe, Marie-Antoinette, que les circonstances ont forcé à se dépasser, nous croisons Mirabeau également, et voyons, déjà à l’époque, le pouvoir que les médias pouvaient avoir. Les intrigues de cour n’ont pas cessé avec la prise de la Bastille, et ne laisse pas d’être, à mes yeux, toujours aussi empoisonnés, surtout si les courtisans tentent, par le biais de celles-ci, de se rapprocher du pouvoir.

Alors, si ce n’est l’intrigue, quels éléments ont bien pu me déranger ? Ce sont les personnages et leurs relations. J’ai eu du mal avec l’évolution du personnage de Nicolas le Floch qui dès la première scène d’émeute, sort son pistolet pour contenir la foule. Il est souvent fait référence, dans ce livre, à l’intrigue du Sang des farines que j’ai très envie de relire, du coup : je ne pense pas qu’à cette époque, Nicolas était si prompt à dégainer son arme. Je passe sous silence d’autres traits qui me paraissent également diverger avec ce que l’on savait de lui.

Passage obligé : l’on retrouve les personnages qui sont restés à Paris pendant que Nicolas partait vivre sur ses terres de Ranreuil. J’ai regretté que certains personnages soient évacués en deux temps trois mouvements, comme Marion et Catherine, les fidèles servantes de Noblecourt. Les scènes de repas n’ont pas la même saveur sans elles, et je regrette leur départ. Ce ne sont pas les seuls personnages dont je regrette le peu de présence, ou la distance prise entre Nicolas et d’autres proches. J’ai eu l’impression aussi que certaines rencontres étaient des passages obligés, comme celle avec Sartine, ou celle avec La Paulet, dont la vie ne tient plus qu’à un fil.

Heureusement pour moi, j’ai écouté le livre plutôt que de l’avoir lu, et le talent de Philippe Sollier fait que j’ai passé de bons moments à écouter ce livre
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Au détour d'un rayon de librairie quelle surprise j'ai eu quand j'ai vu " nouvelle enquête de Nicolas Le Floch". Comme de nombreux fans de Jean François Parot je m'étais fais une raison sur la fin des aventures du commissaire au Chatelet du à la mort de son créateur.

Mais voila qu'un héritier tente de reprendre la plume de Monsieur Parot. Et je dois dire que c'est plutôt bien réussi.

Notre héros doit traverser les événements de la Révolution Française tout en déjouant les complots qui visent la Couronne et son porteur. On y rencontre toutes les têtes des grandes figures de cette période, de Mirabeau à D'Anton en passant par Robespierre et Marat.

Comment le marquis de Ranreuil va-t-il traverser la suite ?
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Reprendre un personnage emblématique de roman après le décès de l’auteur ne doit pas être chose facile. Laurent Joffrin a pris ce risque en continuant les aventures de Nicolas Le Floch, le célèbre commissaire au Chatelet imaginé par Jean-François Parot, qui nous a quitté en 2018. Je n’avais pas eu la chance de lire les épisodes originaux, je n’avais donc aucun à priori.



L’aventure nous transporte dans le Paris du 18ème siècle sous le règne de Louis XVI. L’auteur utilise le polar afin de mieux raconter l’Histoire. L’affaire policière est juste un prétexte pour nous entraîner au cœur de l’ambiance de l’époque, à ce moment précis. Au lendemain de la prise de la Bastille, on sent les jeux de pouvoir se mettent en place. Chacun essaye de tirer parti de la situation instable dans laquelle se retrouve le pays.



Le personnage principal joue un rôle important dans la réussite de cette enquête. Il est joli garçon, bien élevé, intelligent, loyal et surtout il dégage un charisme fou. Sa perspicacité lui permet de faire avancer les investigations. Son statut lui ouvre toutes les portes. Avec lui, le lecteur a accès aussi bien aux petits secrets des révolutionnaires qu’à ceux de la Cour.



On assiste en outre au soulèvement des femmes du 5 octobre 1979, évènement peu connu mais qui joue un rôle déterminant dans la suite du conflit. L’écoute est fascinante avec la voix de Philippe Sollier. Il sait parfaitement donner vie aux protagonistes. Il s’accorde aussi à merveille à l’écriture de Laurent Joffrin, qui a adapté son style à l’époque. Grâce à eux, on est vraiment plongé au cœur de l’action.



Je ne peux pas juger de la fidélité à l’original mais j’ai passé un très bon moment instructif et divertissant. Je vais à coup sûr m’intéresser au reste de la série !
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Les enquêtes de Donatien Lachance, détective de..

Après l'excellent "Énigme de la rue Saint-Nicaise", voici le deuxième volet des aventures de Donatien Lachance, détective de Napoléon.





L'histoire

Hiver 1804. quatre ans après l'attentat déjoué de la rue Saint-Nicaise, Bonaparte est toujours l'homme à abattre pour certains. Convaincu d'être à nouveau la cible d'un important complot fomenté par les Blancs, il convoque immédiatement le commissaire Donatien Lachance à La Malmaison.

Malgré ses bons états de service, Donatien Lachance a connu une longue traversée du désert après l'attentat de la rue Saint-Nicaise. Parallèlement, son mentor, Fouquet, a été mis à écart et le ministère de la Police transféré sous la direction du grand juge Régnier. Mais un ordre de Bonaparte ne se discute pas et Donatien, heureux d'être de nouveau dans l'action, se rend illico à La Malmaison.

Les faits sont là : depuis le mois d'octobre, cinq chouans en provenance de l'étranger ont été arrêtés à Paris et dans un département de l'Ouest. Mais l'affaire est bien plus grave : Donatien découvre que Cadoudal, encore lui, est derrière ce complot, financé par l'Angleterre, qu'il a quitté l'Angleterre et qu'il se trouve désormais à Paris avec plusieurs complices !

Donatien Lachance se lance alors sur les traces des comploteurs pour déjouer une nouvelle fois ce complot. Et, chemin faisant, tombe sous le charme d'Aurore de Condé, créature ravissante et trouble...





Un personnage complexe

Loin d'être parfait, le personnage de Donatien Lachance en est d'autant plus attachant. Un personnage avec ses aspérités et ses fêlures, qui ne renie pas son passé même s'il n'aime pas en parler tant celui-ci continue de la hanter. C'est d'ailleurs dans ce roman que l'on découvre ses origines et son passé lorsqu'il se confie à Aurore de Condé : enfant bâtard d'un noble, expulsé avec sa mère de la maison léguée par le père à la mort de celui-ci, le jeune homme a suivi les leçons de Fouché, son professeur de mathématiques chez les Oratoriens. La Révolution lui a donné sa vengeance : jacobin enragé, il a secondé Carrier lors des massacres et des noyades de Nantes pour mater la révolte vendéenne. Ayant échappé de justesse à la guillotine après la chute de Robespierre, il est entré dans la police pour y servir Fouché et a fini par adhérer au régime tant il souhaite désormais la paix et la concorde pour son pays.

Cependant, profondément honnête, il se retrouve souvent en porte-à-faux lorsqu'il est confronté au cynisme de Bonaparte et de ses conseillers (Talleyrand et Fouché), à la lâcheté des hommes politiques et à l'injustice au nom de la raison d'État dont la preuve la plus flagrante est l'exécution du duc d'Enghien, innocent des actes qui lui étaient reprochés. Pourtant, Donatien a tout tenté pour le sauver, plaidant sa cause auprès de Bonaparte, parcourant en un temps record la distance entre La Malmaison et Vincennes, argumentant, essayant de repousser l'échéance, se surseoir au jugement, en vain... Après un simulacre de procès, Le duc d'Enghien est fusillé le 21 avril 1804 dans les fossés du château de Vincennes. Fusillé au nom de la raison d'État, comme l'indique lui-même Bonaparte :

"... le duc d'Enghien entre dans la conspiration de Georges même sans le vouloir expressément. Il sert de symbole, de point de ralliement à tous les brigands. Il vient apporter le trouble en France, il sert la vengeance des Anglais, sa réputation militaire peut agiter l'armée ; lui mort, mes soldats auront tout à fait rompu avec les Bourbons. Il marqua un temps, puis il laissa tomber sa cynique conclusion.

– En politique, une mort qui doit donner du repos n'est plus un crime."

Las, fatigué, dépité, découragé, Donatien mettre du temps à s'en remettre, ressassant sans cesse les images de l'exécution lui rappelant son propre passé de bourreau de la Vendée. Alors qu'il songe à quitter la police, Fouché le convainc de n'en rien faire, sa démission ne ressuscitant pas le duc d'Enghien : "Quitter la police, c'était abdiquer tout rôle dans l'Histoire en marche, qui était, quoi qu'on puisse en penser, la continuation de la Révolution sous d'autres formes." Donatien a fait son choix, celui du camp de l'empereur Napoléon.





Trois visions du monde

Ce roman met en scène trois visions du monde complètement différentes et qui s'opposent encore en ce début du XIXe siècle.

Si Aurore de Condé, petite-fille du prince de Condé, a fui la Révolution pour se réfugier en Angleterre avec sa famille, Donatien Lachance a épousé la cause révolutionnaire – il fut même l'adjoint de Carrier dans les massacres des Vendéens – et a fini par se rallier à Bonaparte, persuadé que celui-ci est le seul à même de rendre la paix et la concorde au pays. Quant à sa femme, Olympe, elle est une féministe avant l'heure et une républicaine convaincue qui voit dans le Premier consul un nouveau tyran prêt à remettre sur pied un pouvoir du même genre que celui des Bourbons.

Mais tous souhaitent que la violence cesse et aspirent à la justice, à la réconciliation et à la paix civile.





De la fiction intégrée dans la grande Histoire

Laurent Joffrin arrive brillamment à marier la vérité historique, la trame romanesque et l'intrigue. Bien que l'on connaisse la fin de l'histoire, le lecteur est happé par le récit mené de main de maître par l'auteur. Suspense, rebondissements, trahisons, fausses pistes, chausse-trappes… tous les ingrédients sont là pour faire un bon policier historique ! Et la fin est vraiment surprenante et inattendue ; on pourrait la résumer par "Tel est pris qui croyait prendre" ou bien par "Rouler dans la farine". L'auteur a sciemment exagéré l'implication d'un protagoniste dans l'affaire, mais cette version est une thèse soutenue par plusieurs historiens, mais je n'en dis pas plus ! En revanche, la toute fin du roman, disons l'épilogue, avec l'intervention de Bonaparte dans les histoires de cœur de Donatien Lachance, me semble peu vraisemblable, l'homme n'étant pas connu par ailleurs pour son romantisme ! Même si Bonaparte avait la manie de marier ses proches selon ses conceptions.

Personnellement, je ne connaissais pas cet épisode de l'épopée napoléonienne. À vrai dire, je n'éprouve aucun intérêt pour Napoléon ni aucune appétence pour cette période de l'histoire de France, mais comme il s'agit d'un personnage d'importance et d'une période cruciale, le roman historique me permet de m'instruire avec plaisir et sans ressentir d'ennui. Et là, ce roman pose les bases qui vont me permettent de me documenter de manière plus approfondie maintenant, car Laurent Joffrin suit à la lettre la chronologie des faits et les protagonistes de l'affaire : Cadoudal, général Moreau, Talleyrand, Fouché, général Pichegru, le malheureux duc d'Enghien... Ce roman permet ainsi de bien cerner les tenants et les aboutissants de l'affaire, les protagonistes, le contexte historique...





Une écriture précise et factuelle

Avec son style direct, dépouillé, vif et précis, l'on retrouve parfaitement bien ici la plume du journaliste Laurent Joffrin. Pas fioritures ni de digressions, place aux faits : ce style colle assez bien d'ailleurs à l'image que je me fais de Bonaparte ! L'auteur a établi un bon équilibre entre les dialogues et les parties descriptives, de manière à bien respecter la forme romanesque. Cependant, cela ne signifie pas pour autant qu'il s'agit d'une lecture facile : ce roman nécessite une certaine concentration et un temps de lecture assez long tant les références historiques sont nombreuses et le contenu dense. D'ailleurs, pour rédiger les dialogues, Laurent Joffrin a notamment lu les Mémoires des grands personnages présents dans le roman ainsi que L'Histoire du Consulat et de l'Empire de Thiers. C'est ainsi qu'il a pu s'imprégner de cette langue plus riche et classique, des mots à la sémantique inusitée aujourd'hui ou tombés en désuétudes, de la phraséologie de Napoléon.
Lien : http://romans-historiques.bl..
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

J'avais un peu hâte mais aussi quelque appréhension, de lire cette suite de Nicolas Le Floch, par un autre auteur que son "papa" Jean-François PAROT. Etonnamment, Je n'ai pas trop été dépaysée. Certes, Nicolas s'est un peu assagi, sur ces terres au milieu de sa famille, mais il a toujours l'esprit policier et il accourt immédiatement quand son ancien adjoint Bourdeau, devenu commissaire, l'appelle pour l'aider à résoudre un crime politique.

La Révolution est en cours, nous sommes quelques semaines après le 14 juillet et la Prise de la Bastille. On se posera toujours la question de comment JF Parot aurait traité cette fin de la monarchie mais j'ai été très agréablement surprise du "parti pris" de Laurent Joffrin. Il est sûr que Nicolas Le Floch étant monarchiste et assez proche de la famille royale, il aurait été difficile de le faire devenir d'un coup révolutionnaire. Malgré tout, j'ai trouvé que le narratif de l'Histoire étant beaucoup plus fidèle à la réalité, il me semble, que cette Histoire qu'on nous apprend (le méchant Roi et l'horrible Reine qui méprisent le peuple et qui l'ont bien mérité, la révolution voulue par le peuple...), Louis XVI est ici décrit comme un "Bon Papa" qui refuse de tirer sur la foule, qui a à coeur de veiller sur son peuple qui est affamé par les magouilles aristocratiques et bourgeoises mais qui est trop faible et indécis pour prendre les bonnes décisions et qui le paiera de sa vie.

Quant à notre Nicolas, pris dans la tourmente parisienne et ses complots, il est séduit par la princesse Laure de Fitz-James, dame d'honneur de la Reine, jeune femme moderne qui va lui redonner quelque jeunesse. Nous retrouvons aussi tous les bons amis habituels, Noblecourt et Sartine sur leur fin de vie, Bourdeau et ses mouches, le bourreau Sanson qui fait office de médecin légiste... Finalement, bien que la narration ne soit pas aussi riche et les recettes un peu moins décrites, j'ai été très agréablement emmenée dans cette histoire qui nous conte l'Histoire, il me tarde de lire le prochain opus !
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Bien que j'attendais cet nouvelle enquête avec impatience et malgré un nouvel auteur je ne peux dire que j'ai été un peu déçu. Déjà sur le nombre de pages car les précédentes enquêtes comptait près du double de page. Laurent Joffrin a pris quelques libertés qui m'ont laissé perplexe. De plus il y a visiblement des erreurs d'impression avec des phrases non terminés mais aussi des erreurs dans la concordance des temps ainsi que des dialogues pas très bien construit. Il paraît d'après ce que j'ai lu que Laurent Joffrin a prévu un autre tome. Je ne suis pas sûr que j'aurai envie de le lire.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : L'énigme du ..



Et alors ! Ce livre ? 😏



Année 1791, année explosive, le peuple a ramené de force le roi Louis XVI et la reine Marie Antoinette, à Paris. Deux cadavres sont découverts suppliciée, mutilés de la même façon que les esclaves des plantations des colonies françaises.

J'ai lu cette intrigue avec plaisir, mais pas autant que les enquêtes du Commissaire Le Floch, inventé par Parrot. Une intrigue correcte, sans plus. Il manque toute la magnificence du style, il manque tous ses amis, auxquels le lecteur s'était habitué.

En conclusion, je ne cherchais pas un livre d'Histoire sur la révolution, j'ai par moment eu l'impression de lire les faits tels qu'ils se sont déroulés en 1791,. 😏
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : L'énigme du ..

J'ai lu les deux romans écrits par Laurent Joffrin qui a donc pris la suite de Jean-François Parot pour nous raconter les enquêtes de Nicolas Le Floch.



Le premier, "Le Cadavre du Palais-Royal", m'avait laissé une impression de déception, et ne prenait aucun gant en déroulant une narration partisane de La Révolution, menée par la "populace". Les protagonistes principaux y allaient de leur bile sans retenue (à titre d'exemple et comme l'ont remarqué d'autres lecteurs, Noblecourt était devenu un vieillard haineux et lamentable, défendant avec hargne sa caste en péril.).

Autant Parot nous intéressait pleinement avec des enquêtes bien fichues et arrivait même, grâce à son talent, à nous faire considérer tous ces nobles-parasites avec un peu plus d'indulgence, autant Joffrin se lachait carrément et ne faisait pas dans le velouté, le narratif des situations et des personnages aurait en effet plu à un troupeau de parpaings.

Pas fin, donc, et en plus très vide au niveau "enquête". J'ai eu de la peine à arriver au bout du bouquin tellement c'était longuet, peu de péripéties et beaucoup de logorrhée politico-historique.



Bon, c'était sans doute un égarement littéraire dû à la pression. Prendre la suite d'une saga de qualité n'est pas simple.

Donc, stoppons là et passons à "L'Enigme du Code Noir".

Et... je suis consterné.



Racisme et bêtise des intervenants y côtoient un manque involontaire (ou pas ? ) de recul, de mise en perspective de la part de l'auteur.

Lors d'une discussion autour d'une table bien garnie chez Noblecourt, on y apprend que les esclaves noirs ne sont bons à pas grand-chose et doivent être fortement contrôlés et réprimés. Ils ne sentent pas la douleur et, d'ailleurs, quelques coups de fouet ou supplices ne peuvent que les remettre dans le droit chemin. Quant aux prêtres et aux nobles, ils ne méritent pas ce qui leur arrive, etc, etc.

Noblecourt se surpasse encore un peu plus que dans le premier opus et c'est toujours dérangeant de voir un auteur détricotant de cette façon un personnage de roman très sympathique, (voire parfois mesuré et éclairé) créé par un autre auteur.

Quant à la nouvelle petite amie du héros, elle déverse elle aussi encore plus que dans le premier livre son pesant d'ignominie baveuse envers le peuple.

Seul notre ami Bourdeau tente mollement de rétablir d'autres valeurs... Mais très mollement, je l'ai eu vu plus enflammé.

On est dans "Les Visiteurs", et les manants sont relégués comme dans le premier roman à ce qui doit être leur vraie place.

Le premier tiers du livre est ainsi un ramassis de clichés graves et caricaturaux



Ma question est : Laurent Joffrin est-il ce que je crois ce qu'il est (et ce n'est pas flatteur, promis), ou pratique t-il le second degré ?

On aura beau jeu de dire qu'à l'époque, les gens pensaient comme cela, mais justement ce n'était pas aussi simple et asséner avec ce prétexte des idées reçues toutes pourries reste problématique si on n'est pas foutu de bien rétablir au moins une part minime de vérité ensuite.

Cette volonté de transparence historique et sociale n'était de toute façon pas présente dans le premier roman.



Et pour celui-ci ?

Eh bien, en fait, joie, ma critique n'est pas sérieuse et sera facilement balayée car je me suis arrêté au premier tiers du livre, carrément pas envie de continuer.

Alors, peut-être que dans le reste du roman, les choses sont-elles devenues plus nuancées et la "populace" est-elle redevenue grâce à l'écrivain (pardon, grâce à ses personnages) une entité composée de gens qui ont été affamés pendant des siècles et des siècles, et qui désiraient tout simplement manger un peu, ne pas souffrir à chaque seconde de leur vie et ne plus voir mourir leur gosses ?

Peut-être aussi que les esclaves noirs sont-ils redevenus des êtres humains comme les autres et que, sans doute, ressentent-ils en fait la douleur et la peine ?

Ça doit être ça. Ça ne serait pas mal. Pardon, Monsieur Joffrin.



Quand même, cela pose la question de la continuité des séries après le décès de leur créateur. Vraiment.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

« Au voleur ! au voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice, juste Ciel ! « … hélas, ce n’est pas le trésor d’Harpagon qui a disparu, mais l’âme même de Nicolas Le Floch.

La première victime de cette « suite » est d’abord et avant tout cette inimitable langue du XVIIIe s que JF Parot nous restituait avec finesse et délicatesse, nous obligeant à plonger de temps en temps dans un Littré pour en éclairer tel ou tel terme. Exit, donc, ce qui faisait la saveur inimitable de ces polars historiques.

L’autre victime est bien sûr la description minutieuse de ce Paris du XVIIIe. Epousant les pérégrinations de Nicolas, JF Parot nous décrivait en détail itinéraire, scènes de rue, personnages… L. Joffrin se contente de déplacer Nicolas d’un point B à un point A (et réciproquement), à une allure vertigineuse.

La troisième victime est l’enquête policière, qui n’a ni queue ni tête, où Nicolas ne résoud rien mais se contente de suivre les événéments les uns après les autres, assez passivement.

Pour le reste… on se demande si L. Joffrin s’est seulement donné la peine de lire les précédents opus des aventures de N. Le Floch, tant les invraissemblances abondent. Les amis de Nicolas sont croisés pour la forme : Samson devient une vague connaissance croisée 5 min au début de l’intrigue, Semacgus sert essentiellement à héberger Nicolas, lequel ne cherche même pas à revoir à Versailles son grand amour Aimée, mais séduit sans aucun état d’âme une jeunette, dont il s’enorgueillit du rang nobiliaire ! Sartine, le roi de l’intrigue et du mystère, indique grossièrement et très explicitement une direction à donner à l’enquête. L. Joffrin expédie Marion ad patres et Catherine en Alsace (Catherine ! abandonner Noblecourt !).

Quant à Noblecourt il n’est plus au régime, et a perdu par la même occasion sa subtilité et sa psychologie légendaire pour devenir un vieux réactionnaire.

Et Bourdeau ? À lire L. Joffrin, on se demande qui peut être ce commissaire au Châtelet qui a besoin de son ancien supérieur pour courir après les méchants… Aucune complicité avec Nicolas, aucune discussion politique franche entre eux, aucun partage des avancées de l’enquête. Bourdeau et Le Floch cavalent côte à côte, d’un endroit à l’autre, sans que l’on sache trop pourquoi.

L. Joffrin tente maladroitement d’émailler le récit de quelques descriptions culinaires, mais il n’a pas le talent de JF Parot.

Autant j’avais pris plaisir à l’adaptation télévisée, qui se voulait un renouvellement charmant des romans, autant je me désole de cet outrage posthume à Nicolas Le Floch.

En ce qui me concerne, Nicolas ne connaitra jamais la Révolution et ne se relèvera plus : il repose définitivement en paix auprès de son créateur.

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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

A la différence des lecteurs fidèles de Jean-François Parot, disparu en 2018, le créateur du personnage de Nicolas le Floch, je n'ai lu aucun des livres de la série. Mais j'ai bien aimé l'adaptation télévisuelle qui en a été tirée avec dans le rôle-titre Jérôme Robartz et ses acolytes Mathias Mlekuz, François Caron … Et puis j'apprécie la reprise de personnages célèbres pour en continuer les aventures (en BD avec Blake et Mortimer, ou pour des auteurs comme Maurice Leblanc avec Omar Sy en Arsène Lupin).



J'ai donc abordé cette 15ème aventure du commissaire au Châtelet sans idée préconçue, et sans la déception de certains lecteurs assidus des 14 épisodes précédents. Et je salue le courage du journaliste Laurent Joffrin de s'être dévoué à la tâche.



Ainsi donc, Nicolas le Floch aborde la cinquantaine et reprend du service pour la sécurité de Louis XVI, quelques semaines après l'émeute de la Bastille, dans un Paris en ébullition du fait de la hausse du prix du pain (aujourd'hui cela pourrait être celle des carburants ...) et des difficultés d'approvisionnement.



Reconnu et légitimé par son père biologique, il est devenu le marquis de Ranreuil, hobereau bien calme dans son château de Guérande, jouant ainsi sur plusieurs tableaux – la police, ses entrées à la Cour … et les jolies femmes. le voilà chargé d'une enquête sur un assassinat et la séquestration d'une belle princesse négociatrice d'un compromis entre le Roi et l'Assemblée. Laurent Joffrin déroule ici une démonstration efficace des différentes manières de noyauter et manipuler la violence des foules en colère, pour instrumentaliser les rancoeurs d'un peuple mal informé en vue de la captation du pouvoir. En homme de gauche – journaliste au Nouvel Observateur et à Libération - il doit avoir étudié le sujet …



Je constate que la période de la Révolution française attire de plus en plus d'écrivains à succès. Les romans policiers historiques ont la cote, et c'est aussi une manière très plaisante de réviser nos vieilles notions d'histoire. Même si cette nouvelle enquête du commissaire-marquis est bien tournée, je n'ai cependant pas été conquise par le style. Et je trouve son titre très banal.



Je resterai donc fidèle au parcours de Vincent Dauterive, le jeune gendarme de Jean-Christophe Portes, ou les investigations messines d'Augustin Duroch par Anne Villemin-Sicherman, avec moins d'enthousiasme pour le journaliste d'investigation roux brossé par Henri Loewenbruck. A moins de se tourner directement vers l'histoire avec Emmanuel de Waresquiel ... passionnant !



Ce qui serait drôle : faire se croiser dans un même livre ces quatre héros investigateurs qui virevoltent tous autour de mon quartier : le jardin du Luxembourg et ses souterrains accessibles par des trappes cachées sous les bosquets, l'état-major de Lafayette, l'hôtel de ville en place de Grève, la salle des Cordeliers, le Palais-Royal, les grands appartements de Versailles …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Les enquêtes de Donatien Lachance, détective de..

Je suis tombé par hasard sur une critique de ce roman et je le suis laissé tenter . Je ne suis pourtant pas un fan de l’auteur (journaliste ou maintenant politique) ....

Le concept m’a plus : un polar Napoléonien !

Je pensais être déçu .... Raté !

C’est vraiment un polar sympa qui se lit très facilement . Le contexte historique est très bien vu et très documenté , mais toujours au service de l’histoire.

Je suis vraiment ravi d’avoir fait la connaissance de Donatien Lachance , je vais rapidement lire la suite de ses aventures ....



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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : L'énigme du ..

L'énigme du Code Noir est la deuxième enquête du Commissaire le Floch menée d'une main de maître par le journaliste Laurent Joffrin. On sent que ce dernier prend "du poile de la bête" avec le personnage créer par Jean-François Parot tout en respectant ce dernier. Chose qui ne fut guère évident.



Le fameux Code Noir - bien qu'au centre des idées révolutionnaires - est le point de mire de cette intrigue complexe, mais, pleines de rebondissements ainsi qu'intéressante au point de vue historique.



Tout comme Jean-François Parot, Laurent Joffrin plonge ses lecteurs au coeur de la vie quotidienne du petit peuple de Paris ainsi que celle de la famille royale en proie à la peur, aux doutes devant l'incertitude des événements révolutionnaires que l'on suit pas à pas au gré des polars disponibles à intervalles réguliers en librairies.



Pour la petite histoire, le Code Noir fut promulgué sur ordonnance, en 1685, par Colbert, à la demande du roi Louis XIV. Celui-ci réglemente d'une manière drastique la vie quotidienne des esclaves dans les colonies françaises en détaillant point par point les droits des maîtres sur leurs esclaves et les devoirs des lesdits esclaves.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : L'énigme du ..

Assez déçue par ce tome tant par la quantité que par la qualité. Je m'explique : ce tome est déjà beaucoup plus petit que les autres, il y a beaucoup moins de pages, l'intrigue est trop rapidement menée. Et un bon quart de ce récit tient sur les pensées de Nicolas sur ses affaires de coeur. Cela va un moment...

J'ai été plus que surprise de découvrir un Noblecourt qui est dépeint comme une personne raciste lui si éclairé sur son siècle et bienveillant envers Awa !

Bourdeau n'est plus ce personnage plein de vigueur, qui défendait la société libre. Et où sont passées les descriptions des plats qui mettaient l'eau à la bouche dont Jean François Parot avait le secret ?

Je continuerais ma lecture de cette saga mais plus par attachement aux personnages que pour la plume de l'auteur.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le secret ..





Quelle joie de retrouver Nicolas Le Floch ! Fan inconditionnelle du héros, je ne veux pas comparer les deux auteurs successifs, je préfère me réjouir que l'aventure continue. Aussi, je vais m'attacher à vous dire ce que je ressens réellement.

Pour moi, Nicolas reste fidèle à lui-même, à ses opinions et à ses devoirs. Même s'il a conscience que les temps changent, il n'en reste pas moins fidèle au roi, l'honneur avant tout.

Quel plaisir de retrouver la fine équipe d'enquêteurs que sont Nicolas et Bourdeau. Les deux amis ayant des idées politiques divergentes, que va devenir leur amitié ?

Évidemment le contexte historique et politique joue un rôle important dans le roman. La famille royale a tenté de fuir, cela va bouleverser le cours l'Histoire. Certains chercheront par tous les moyens à renverser la monarchie dèja très fragilisée. Complots et assassinats donneront du fil à retordre à Nicolas.

Une aventure riche en rebondissements donc, et, une fois de plus, on craint pour la vie de notre héros. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'épisode anglais à la fois périlleux et audacieux mais tellement palpitant.

Le roman étant plus court que précédemment (j'ai dit que j'arrêtais les comparaisons avec JF Parot🤭) je regrette que les personnages secondaires tel Semacgus, Aimée d'Arranet etc. soient peu présents. C'est vraiment dommage car comme Bourdeau, Sanson ou de Noblecourt, ils sont l'âme des romans. Néanmoins, il faut retenir certaines scènes, assez larmoyantes, empreintes de souvenirs et de nostalgie. J'ai beaucoup aimé ces passages au cours desquels on assiste bien à la fin de l'ancien monde.



Laissez-vous tenter par les aventures de Nicolas Le Floch, vous ne le regretterez pas !

Quant à moi, je me languis déjà de le retrouver dans une nouvelle épopée !
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : L'énigme du ..

Depuis le premier tome de Jean-François Parot j'ai lu toutes les enquêtes de Nicolas Le Floch y compris la première de Laurent Joffrin.



L’Énigme du Code Noir se déroule sur avril-mai 1791. Louis XVI réside aux Tuileries. L'ancien commissaire du Châtelet Nicolas Le Floch est revenu de Guérande à l'appel du roi. 



Deux aristocrates ont été assassinés. Après leur décès les corps ont subi des mutilations. L’enquête est confiée à Pierre Bourdeau. Il fait appel à son ami Nicolas pour l'aider à résoudre l'énigme. L’intervention d'Awa, gouvernante de leur ami Semacgus, fait avancer leur enquête : Les mutilations ressemble aux châtiments infligés aux esclaves des Antilles prévus par le Code Noir rédigé sous louis XIV.



Au cours de l'enquête Bourdeau et Le Floch auxquels s'adjoint le Chevalier de Saint-George vivront des situations difficiles et périlleuses.



Laurent Joffrin, bien dans l'esprit de Jean-François Parot, consacre quelques pages notamment aux amours de Nicolas - qui n’apparaît pas sous son meilleur jour - aux dîner chez Monsieur de Noblecourt, fait intervenir des personnages réels comme Olympe de Gouges, le marquis de Dreux-Brézé, Restif de la Bretonne....et bien sur Saint-George.



Roman intéressant, lecture agréable, déroulé de l' histoire plus fluide ou moins "embrouillé" que celui de JF Parot.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Qu il est difficile de reprendre des personnages de romans ou de B.D... Corto Maltese, Asterix, etc... Reprendre les aventures pittoresques de Nicolas Le Floch était un pari risqué. Mr Joffrin a perdu, du moins à mon avis. Ce n'est pas un nouvel épisode, c'est une leçon d'histoire besogneuse et scolaire, ennuyeuse et décevante. J'ai largement sauté des chapitres et je n'ai rien perdu de l'intrigue si légère, inexistante par moment. même la galerie de portraits des hommes et femmes de la Révolution est pontifiante. Je crois que MR Joffrin n'a rien compris à la verve de JF Parrot. Nicolas est mort pour moi.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch : Le cadavre..

Fidèle lectrice de Jean-François Parot - j'ai lu ses 14 enquêtes de Nicolas Le Floch - sa disparition m’avait chagrinée : j'attendais tellement l'opus qui se déroulerait en 1789. Comment réagirait le marquis de Ranreuil à l'effondrement de la monarchie ?



Coup de chance, le journaliste et écrivain passionné d'Histoire, Laurent Joffrin a relevé le défi.



La nouvelle enquête de Nicolas Le Floch se déroule en septembre et octobre 1789. Nous sommes au début de la révolution. Les événements d'octobre sont importants : banquet du régiment de Flandre, la marche des femmes sur Versailles, retour à Paris du " boulanger, de la boulangère et du petit mitron ". Fiction et faits historiques se mélangent permettant aux lecteurs de réviser l’Histoire. Les personnages créés par Parot reprennent vie, un peu changés compte tenu de la période politique. Je les retrouve avec plaisir, tout particulièrement Noblecourt et Bourdeau.



L'écriture de L. Joffrin est différente de celle de J.F.Parot. Interrogé à ce sujet L. Joffrin précise "Parot écrivait comme ça venait et terminait par une fin à la Agatha Christie.....Moi, je pense qu’une intrigue doit être construite avant d’en passer à l’écriture..."



Conclusion : Des différences et des similitudes dans l'écriture... malgré cela j'ai apprécié ce roman.

















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Les enquêtes de Donatien Lachance, détective de..

Quand Pierre Levasseur, un des aides de camps de Napoléon est assassiné, l'empereur appelle le commissaire Lachance pour découvrir qui est le meurtrier. Très vite l'enquête de Lachance va se transformer en chasse à l'espion. Et le temps presse car la Grande Armée est en pleine guerre contre la Russie.



Après l'énigme de la rue Saint Nicaise, j'ai retrouvé avec plaisir Donatien Lachance, commissaire de Napoléon. Encore une fois, il se retrouve au cœur des intrigues de l'Empire. J'ai trouvé cette enquête un peu moins passionnante que la précédente, car reléguée au second plan derrière les intrigues politiques et les mouvements de troupes. Joffrin nous emmène au cœur de la Grande Armée et des grandes batailles napoléoniennes. Intéressant mais un peu long.
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