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Critiques de Laurent Philipparie (137)
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Lectio Letalis

Quand on commence la lecture du roman d’un écrivain membre des forces de l’ordre, on part souvent avec des préjugés. On imagine que l’intrigue sera hyper réaliste et basée sur le vécu de l’auteur, très crédible en matière de procédure policière et judiciaire, très centré sur une enquête ancrée dans notre société actuelle.



Laurent Philipparie est officier de police depuis dix-huit ans. Lectio Letalis coche quelques unes de ces cases, mais s’éloigne complètement de la plupart. Une belle preuve que c’est bien un écrivain à part entière.



Oui, enquête il y a, et ses détails sont fiables à n’en point douter. Mais ce qui frappe dès les premières pages, c’est la part belle laissée à l’imagination. Qu’on est loin d’une investigation classique !



Imaginez-donc : il est question d’un livre tueur qui pousse ses lecteurs au suicide et d’un meurtre perpétré à l’aide d’un rapace.



Philipparie laisse libre court à sa fantaisie, tout en cadrant son propos. On se retrouve donc face à une histoire à la fois folle et pourtant menée avec la rigueur nécessaire pour la rendre crédible.



C’est bien toute la force de ce livre prenant, qu’on lit sans vouloir le poser. L’idée de départ est fantasque, mais, croyez-moi, l’auteur retombe sur ses pieds.



Voilà typiquement le genre de polar qui assume pleinement son but : distraire. La plume est fluide, les personnages bien campés, l’histoire surprenante, le rythme tenu, et la violence maîtrisée à bon escient.



Un vrai bon bouquin ludique qui a de quoi contenter un large public (ne vous dites-pas que cette histoire semble trop dingue pour vous, elle est menée pour tenir la route, sans prise de tête).



Lectio Letalis est donc un polar qui sort des sentiers battus mais qui a de quoi apporter de belles heures de divertissement tout public. Laurent Philipparie a pris des risques avec une telle histoire, mais son amusement manifeste à la mener est clairement communicatif. Ludique et captivant.
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Lectio Letalis

Avec « Lectio Letalis », Laurent Philipparie nous embarque dans un univers de sectes et de secrets ésotériques bien cachés… et bien glauques !

Un « livre qui tue », on l’a déjà vu pensent déjà certains d’entre vous… certes ! mais celui-ci n’a rien à voir avec « Le nom de la rose » !!

Ici, ce livre incite irrépressiblement ses lecteurs au suicide ! Lorsqu’un 3° suicide survient dans la même maison d’édition, la police parisienne ne sait plus de quel côté enquêter…

Dans le même temps, un psychiatre bordelais est massacré par un oiseau de proie… rien à voir direz-vous… c’est compter sans l’imagination fertile de Laurent Philipparie qui va entrainer le lieutenant Gabriel Barrias dans une poursuite haletante ! Lui qui poursuit ses propres chimères vieilles de 10 ans ne lâchera pas le peu de pistes qui s’offrent à lui… au risque d’y laisser ses convictions, sa carrière… et son âme ! Très vite, un nom semble relier les 2 affaires : celui d’une jeune femme, Anna Jeanson, rescapée d’un suicide collectif 10 ans auparavant.

Laurent Philipparie est officier de police et ça se sent dans son livre : il sait de quoi il parle sans aucun doute !

Un de plus, penserez-vous ? et bien pas vraiment… l’histoire sort du classique gentil/méchant et même les flics sont bien plus complexes que souvent … L’auteur mêle avec malice secte, hypnose, dressage d’animaux sauvages…mais je vous laisse découvrir tous les détails par vous-mêmes 😉 J’avoue que la complexité des connexions entre les protagonistes m’a un peu perdue de temps en temps…

Au final cependant, une lecture intéressante qui ne va pas jusqu’au coup de cœur mais qui me donne envie de découvrir d’autres thrillers de cet auteur 😊

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Lectio Letalis

Ce thriller écrit par un capitaine de police est vraiment original....

Entre un manuscrit qui pousse ceux qui le lisent au suicide et un rapace qui tue, il y a de quoi en avoir froid dans le dos à la lecture de ce livre !

Ce roman parle également d'une secte, sujet qui personnellement ne me passionne pas dans mes lectures, c'est pourquoi j'ai eu du mal lors de certains passages.

Les personnages sont bien construits avec des failles pour certains.

Dans l'ensemble ça reste une lecture qui m'a beaucoup plu et j'ai trouvé la fin très prenante et stressante, je ne pouvais plus lacher le livre.
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Lectio Letalis

Laurent Philipparie dresse ici un portrait d’une société perdue, rongée par le secret, par l’étouffement d’éléments troublants pour protéger les hautes sphères du pouvoir.



Lectio Letalis, titre original, intrigue qui, même si elle reste classique, sait s’imposer grâce à un sujet fort, une écriture directe et des chapitres courts, donnant une dynamique soutenue au récit. Le lecteur ne peut plus lâcher le livre une fois plongé dedans pour peu que le scénario lui plaise. Le petit côté ésotérique peut rebuter certains lecteurs et je les comprends, mais si vous n’êtes pas gênés par cela, c’est tout bon.



Les personnages sont un des points forts, de part leur psychologie fouillée et exacerbée. Le thème des sectes est quand à lui, souvent utilisé dans les thrillers, mais ici c’est fait de manière originale, ce qui renouvelle un peu le genre, cela m’a plu.



Les amateurs de thrillers et de mystères seront très certainement captivés par ces pages autant que par la belle première de couverture.



Sur le blog :
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Lectio Letalis

Le petit avis de Kris

A Paris, une série de suicides mystérieux endeuille la maison d'édition Paul Gerber. A Bordeaux, le lieutenant Gabriel Barrias enquête sur l'assassinat d'un psychiatre, massacré par un rapace. Si les deux affaires semblent éloignées au premier abord, elles sont pourtant liées par le nom d'Anna Jeanson, unique survivante d'une secte dressant des animaux à tuer.

Même si je m'éloigne de plus en plus des polars, il faut bien reconnaître que celui ci est original.

L'auteur a revisité le genre et ça marche.

Excellent moment de lecture.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Lectio Letalis

Je remercie Netgalley et les éditions Belfond de m'avoir permis de découvrir ce polar captivant ainsi que son auteur que je ne connaissait pas.



J'ai sollicité ce livre parce que sa quatrième de couv envoyait du lourd notamment avec ce psy qui se fait dégommer par un oiseau tueur c'est plutôt original comme procédé :) et les trois suicidés qui ont lu le même manuscrit avant de passer à l'acte, ça aussi original. Ce livre titillait ma curiosité de lectrice de polar. :D



Quand j'ai commencé ce livre, je dois vous dire que je n'ai pas tout de suite apprécié le style de l'auteur même si il me plongeait directement dans l'action. Je me suis dis " allez on persévère, pas sur que tout le roman entier soit comme ça" Heureusement que j'ai persévéré :lol: car je serai passé à coré d'un super bouquin avec des thèmes récurrents qui m'intriguent toujours au moment ou je vous parle :) Je vous explique ce que je n'ai pas aimé c'est le fait que l'auteur a fait de son policier Nils Tiéno une caricature de flic parisien à l'ancienne digne des vielles séries françaises du même genre que je déteste car peu crédible, sans rythme …. A contrario j'ai plus qu'aimé que l'auteur ne se dirige pas vers le fantastique, qu'il reste dans le concret et qu'il fasse en sorte que je me pose des questions.



Ce roman est bien construit avec une intrigue très bien calculée et captivante jusqu'à son dénouement explosif. L'écriture est fluide et juste. J'ai adoré les thèmes principaux choisis par l'auteur qui n'étaient pas forcément aisés à traiter et je pense que pour cela il a du faire un travail de recherches évident sur les sectes et l'hypnose qui sont deux sujet qui me passionnent.

Nous sommes à Paris où le commandant Tiéno se retrouve avec trois suicidés travaillant pour la même maison d'édition, sur les bras.

Bordeaux, Gabriel Barrias, enquête sur le meurtre d'un psychiatre tué par un rapace…

Quel est le rapport entre ces deux enquêtes ? Un nom Anna Jeanson.

J'ai vraiment trouvé excellent le fait que l'auteur arrive à jongler aussi facilement entre le polar et le thriller comme il a fait avec son intrigue et puis faire venir ce flic parisien enquêter sur Bordeaux était pour moi la cerise sur le gâteau :lol: Les personnage sont bien campés même si je les ai trouvé pas assez développés et décrit physiquement pour pouvoir m'en faire mon film :D J'ai beaucoup aimé Gabriel, ce flic quasi borderline et ça je dois dire que j'adore
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Lectio Letalis

Un livre qui tue ? Comme le grimoire interdit dans "Le nom de la rose" où en fait, c’était… Ah ben non, je ne vais pas vous divulguer comment le livre tuait de ce roman d’Umberto Eco !



Dans quel autre cas un livre pourrait-il nous pousser au suicide ? J’ai bien des pistes, mais pour cela, il faudrait que je balance des noms d’auteurs ou des titres de livres, et là, je serai muette comme une carpe.



La seule chose que je peux divulguer, c’est que je remercie NetGalley pour l’envoi de ce livre que la curiosité m’avait fait cocher dans leur catalogue.



Niveau marketing, l’auteur et les éditions Belfond ont bien fait leur job car ils nous proposent un titre des plus aguicheur tant il paraît bourré de mystère ou tiré d’une formule magique de Harry Potter et la couverture est plus que réussie. On le veut !



Verdict ? Mitigée. Je ne ferai pas de la critique complaisante, ce n’est pas le genre de la maison, donc, autant le dire de suite, j’ai eu l’impression de tourner en rond dans les premières parties, celles qui mettent tout en place, celles qui devraient distiller le mystère et le suspense.



Disons-le clairement, un certain côté fantastique a failli me faire tourner les talons tant il semblait peu crédible et mal abordé. Pourtant, j’aime le fantastique.



Là où je me suis embourbée aussi, c’est dans le style d’écriture de l’auteur qui était un peu trop imagé à mon goût, qui paraissait fort simpliste et j’ai eu cette sensation que je n’avançais pas dans l’histoire tant tout paraissait obscur et mal mis en scène, avec bien trop de répétitions sur les souffrances de certains personnages principaux, leurs haines, leurs obsessions.



Dommage que tout cela ait été amené de manière si malhabile. Là où le bât blesse de nouveau, c’est que, une fois de plus, le lecteur se trouve face à des flics torturés, au passé très lourd ou au caractère très entier qui donnent plus l’impression d’être des caricatures d’eux-mêmes que des personnages réalistes.



Pourtant, l’auteur est policier, il doit savoir de quoi il parle… Si ce genre de flics existent en vrai, je ne voudrais pas vivre dans leur tête. Et si un ancien SDF peut devenir policier, tant mieux pour sa réhabilitation, mais j’ai un peu coincé là-dessus.



Les parties suivantes sont plus intéressantes (après le chapitre 15), ça bouge, l’adrénaline monte, on entre mieux dans le vif du sujet et l’écriture me paraissait moins fade.



Même si on retrouve encore un peu trop de mots bateau tels que « démon(s) » pour qualifier le méchant de l’histoire, qui lui, est foiré tout à fait car il a encore moins de relief que les autres personnages, il débarque tel un cheveu dans la soupe et son portrait est tellement peu réaliste qu’il en deviendrait risible.



Anybref, même si mon esprit cartésien a bloqué pour quelques trucs fantastiques mal abordés, j’ai tout de même ressenti le suspense dans le final, l’adrénaline a monté dans les derniers chapitres, mais je n’ai pas ressenti ce que je cherche dans un thriller : cette poussée qui vous donne envie de rester éveillée toute la nuit ou cette force qui vous empêche de poser le livre sur la table, cette puissance qui vous sort totalement de votre vie réelle pour vous emporter ailleurs.



Une lecture en demi-teinte, je m’attendais à mieux, la faute sans doute à une écriture un peu trop imagée, des répétitions sur les démons intérieurs ou extérieurs des personnages à ne plus en finir, des obsessions sur une ancienne affaire dont on ne saura pas plus, un Méchant mal travaillé, mal servi et des personnages pour lesquels je n’ai pas eu de grande empathie car pas assez explicités, sans reliefs, aux portraits trop lisses, trop habituels.



Pourtant, il y avait matière à faire un super thriller avec un pitch plus rare qu’est celui du livre tueur. L’idée était originale car différente de celle du roman de Umberto Eco et j’aime assez ce contexte du livre qui vous tue.



Les passages sur les sectes sont bien traités, même si je ne comprendrai jamais rien à cet endoctrinement et alors que nous avons des passages très simplistes, nous en avons d’autres avec de beaux moments d’écriture, avec des réflexions vraies, puissantes, le tout cohabitant comme si deux personnes avaient co-écrit le texte ou comme si l’écriture manquait encore de maturité car l’auteur se cherche et n’a pas encore défini son style à lui.



"Peut mieux faire car a du potentiel mais ne le développe pas correctement", comme pourrait écrire un prof sous un travail rendu par un élève prometteur mais qui doit s’améliorer.


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Lectio Letalis

Vous faire un résumé du livre ne me semble pas judicieux. J’insisterai surtout, et principalement pour les amateurs de polars que ce livre est original et sort du polar classique où les flics ne sont que des personnages simplement capables de faire de la répression, en étant dénués de toute valeur et de toute humanité. Ici, ils sont motivés et vont au delà de leur fonction première. Ils s’engagent, ils se jettent dans l’action, ils ont ce petit plus très humain qui fait souvent défaut dans les polars.
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Lectio Letalis

Parce que je suis toujours à la recherche de nouveaux auteurs français de romans noirs et de polars, j’ai eu envie de lire Lectio Letalis, second roman de Laurent Philipparie après « Ne regarde pas l’ombre » aux éditions Vents salés.

On est là, quelque part, entre un polar et un thriller.

Dans les premiers chapitres, le côté fantastique, et, avouons-le, pas très crédible, de l’histoire, a bien failli me faire renoncer à poursuivre cette lecture. Ce n’est pas particulièrement le fait qu’un livre puisse « tuer », comme c’est le cas au début du roman, mais plutôt l’écriture qui ne se prêtait pas du tout au fantastique qu’il vaut mieux maîtriser avant de se lancer.

Puis, brutalement, l’auteur passe sur une intrigue policière qui finit par être vraiment prenante, laissant complètement de côté l’aspect fantastique du roman.

Clairement, l’écriture, même si le style n’est pas encore abouti, devient plus précise et plus adaptée.

L’auteur nous entraîne dans une enquête sur fond de sectes plus ou moins satanique qui pourrait un peu rappeler à ceux qui l’ont lu, le dernier roman de Sire Cédric, paru aux presses de la Cité, « Du feu de l’enfer ». (Disponible en poche chez Pocket).

Je ne lis plus que très rarement des thrillers et celui-ci s’avère plutôt pas mal et je salue la retenue concernant certaines scènes, ce qui devient rare dans un genre qui tend à faire plus dans le sensationnel que dans du texte travaillé.

Quelques petits bémols cependant. Les personnages mériteraient d’avoir plus de relief. Dans ce roman, ils sont survolés surtout en ce qui concerne l’aspect physique. Ils n’ont pas de texture et cela les rends difficiles à visualiser.

Un carton jaune à l’auteur qui en profite pour régler ses comptes avec une certaine forme d’édition. Cela n’apporte rien au récit et plombe l’appréciation du roman.

En bref, un auteur prometteur avec un style à définir et une écriture qui manque un peu de maturité. C’est un bon roman dans l’ensemble, et même très bon si on tient compte du fait que ce n’est qu’un deuxième roman, qui plaira sans aucun doute aux lecteurs de thrillers, ceux de polars seront peut-être un peu plus mitigés, c’est le risque du mélange des genres.


Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Lectio Letalis

La quatrième de couverture m’a tout de suite interpellée. Un mystérieux manuscrit qui tuerait tous ses lecteurs? Voilà de quoi éveiller ma curiosité. Au final, si j’ai aimé certains aspects de ce thriller, je sors plutôt mitigée de ma lecture.



A Paris, un jeune assistant est retrouvé mort. Il vient de se suicider en s’ouvrant les veines. L’inspecteur en charge constate qu’il s’agit du troisième cas de « suicide » lié cette fameuse lecture. Alors qu’il convoque l’éditeur sur place pour constater les faits, ce dernier prend la fuite. Que sait-il? A Bordeaux, en même temps, un psychiatre renommé a été assassiné par une de ses anciennes patientes, Anna Jeanson. L’inspecteur Gabriel Barrias mène l’enquête et comme il est du genre têtu, il se rend compte que son affaire possède un point commun avec celle de Paris…



Dans ce thriller, il faut s’accrocher car tout va très très vite. On suit d’abord l’enquête à Paris avec ce fameux manuscrit maudit qui tuerait ses lecteurs pour ensuite se décentrer rapidement sur l’enquête bordelaise, là où officie Gabriel. Pas le temps de s’ennuyer surtout que l’auteur mêle ésotérisme et secte dans son roman. D’ailleurs l’explication donnée pour cette fameuse létalité du manuscrit m’a plutôt convaincue. L’auteur part sur la piste des sectes et émet l’hypothèse qu’elles envahissent notre paysage quotidien. J’ai trouvé que c’était plutôt cohérent et intelligent.



Là où je suis moins convaincue c’est justement sur l’enchaînement des actions. J’ai trouvé finalement que tout allait bien trop vite. Gabriel ne « galère » pas vraiment dans son enquête et toutes les portes semblent s’ouvrir devant lui. J’aurais préféré que l’auteur prenne davantage son temps. Une centaine de pages ne m’auraient pas dérangée outre mesure. En outre, le thème de ces fameux oiseaux tueurs n’est pas assez développé pour moi. Je n’y ai pas vraiment cru là non plus. Paradoxalement, certains passages sont très longs et ne servent pas vraiment l’intrigue. Ainsi, les chapitres liés au personnage de Capucine m’ont ennuyée.



En revanche je dois reconnaître que l’auteur s’y connaît lorsqu’il parle du métier de policier (en est-il un lui-même? je crois…). Même si certaines flics sont caricaturaux (lourd passé, dépendance, traumatisme, …), Laurent Philipparie nous fait vivre ce métier à haut risque de l’intérieur et ça c’était vraiment chouette. Gabriel est toujours divisé entre suivre son instinct qui passe par une désobéissance à la loi et respecter justement les règles pour ne pas sortir du droit chemin. J’ai aussi aimé le fait que l’auteur place une femme comme chef suprême de tous ces hommes à la testostérone sur-développée! C’est bien trouvé et bien amené pour la profane que je suis.



« Lectio Letalis » reste un bon thriller qui n’est pas exempt de défauts. Sa force réside dans son originalité mais certains raccourcis dans l’intrigue me laissent un sentiment mitigé.
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Lectio Letalis

bonjour amis lecteur. je viens vous parlez d'un coup de cœur que j'ai reçu en cette fin d'année. ce livre est génial , l'intrigue nous emmènes dans une enquête qui se déroule dans le bordelais est il nous accroche des les premières pages. si le polar français était à la recherche de nouveaux auteurs et bien je peux dire que cet auteur et ce livre est un nouveau souffle dans cette catégorie. ce livre en plus d'être passionnant , il est très bien écris et il est très accessible pour les toutes sortes de lecteurs. personnellement je pense que ce livre ce rapproche de grands auteurs de polar français comme thilliez ou grange, mais aussi de grands auteurs internationaux comme Coben, Alder-Olsen donc lisez le . merci les amis et surtout bonne lecture
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Lectio Letalis

Tout d’abord un grand merci à Netgalley et aux Editions Belfond pour ce partenariat.



J’ai été attirée par le résumé de ce polar et par sa belle couverture, malheureusement, l’emballage ne tient pas ses promesses.



L’histoire commence à Paris avec le suicide d’un jeune assistant d’édition. Il était heureux et rien ne laissait penser qu’il allait commettre un tel geste. Comme c’est le troisième assistant de Paul Gerber qui se suicide en peu de temps, le commandant Tiéno le confronte à la scène sanglante, car il est sûr que l’homme a des choses à cacher. Toutefois il arrive à s’enfuir avec l’aide d’un complice.



Le lendemain dans la banlieue bordelaise, Gabriel Barrias, ancien SDF devenu policier prépare l’interpellation de trafiquants de drogue, quand d’autres policiers surgissent et affolent les dealers qui incendient une tour pour faire diversion et s’enfuir. Une des habitantes est gravement blessée. Gabriel est obsédé par les sectes depuis qu’il a vu un haut gradé pratiquer des sacrifices humains à Paris dix ans auparavant. Il continue à collecter des informations sur les divers mouvements sectaires contre l’avis de sa supérieure le commissaire Sophie Galant. Un psychiatre a été tué par un rapace et il semble qu’il ait été dressé par Anna Jeanson, la fille de la blessée de l’incendie. Tiéno pense qu’il y a un lien avec sa propre enquête, car Anna est la seule survivante d’une secte après un suicide collectif. Tiéno et Galant pensent pouvoir utiliser Gabriel sans le mettre au courant de toute l’histoire.



Gabriel se lance dans une enquête parallèle pour son propre compte, retrouve Anna, mais il en tombe amoureux et prend la fuite avec elle.



Ce polar est en partie fantastique, avec un livre qui tue et des oiseux assassins, mais j’ai eu bien de la peine à m’immerger dans cette histoire si peu vraisemblable. La première partie où l’intrigue se met en place est assez brouillonne et surtout pleine de répétitions : on ressasse à de nombreuses reprises les drames personnels vécus par les héros, le méchant est une caricature de caricature. Il y a un peu plus de suspense après le chapitre 15, mais la fin à l’eau de rose cadre mal avec le reste de l’histoire.



J’ai un avis très mitigé sur ce livre, il y a pire, mais il y a aussi beaucoup mieux, l’histoire ne m’a pas emballée plus que cela. Les personnages ne sont pas très attachants, et sûrement peu réalistes pour des policiers, même si l’auteur est l’un d’entre eux.
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Lectio Letalis

Un cauchemar pour nous, lecteur : un livre qui tue… Quel est cet étrange manuscrit qui a déjà poussé 3 personnes à se donner la mort dans une maison d’édition parisienne ?

Dans le même temps à Bordeaux, un enquête étouffée en haut lieu sur un meurtre d’un psychiatre qui suit l’unique survivante d’une secte. Il a été tué par un rapace…

Voilà de quoi troubler et poser de bonnes bases pour une enquête dont on attend de connaitre le dénouement.

L’auteur prend plaisir à y ajouter de nombreux rebondissements qui donnent du rythme mais qui m’ont laissés aussi perplexe que le lieutenant Gabriel Barrias : un flic atypique.

En bref, une enquête bien rythmée, avec des personnages hors norme, qui doutent et m’ont font douter, et une intrigue qui n’a pas une impression de déjà vu… Les ingrédients sont réunis et savamment dosés ! Je me suis régalée !!

Gros coup de cœur pour cette couverture et ce titre qui donnent envie de l’ouvrir pour découvrir un contenu haletant.

Bravo Laurent !
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Lectio Letalis

Le résumé m'a vraiment intriguée car l'idée est assez intéressante pour ce thriller. On a envie d'en savoir plus dès le début. Pour autant, je dois dire que j'ai un sentiment très mitigé après la lecture de ce livre. Autant l'idée générale est intéressante, autant, au fil des pages, je ne ressens aucun suspense et je lis de manière très détachée... Il n'y a pour moi aucun rebondissement, on suit l'avancement de l'intrigue sans avoir de réel intérêt pour la chose et pourtant, le matériel de base était très original.

Est-ce que le style de l'auteur ne m'a pas accrochée ? Est-ce que je n'ai pas réussi à accrocher aux personnages. J'ai l'impression que ces 2 éléments m'ont laissée sur le carreau et je n'ai alors ressenti aucune émotion pendant la lecture.
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Lectio Letalis

Opus qui parle de meurtres fait a partir d'un livre, après on est dans une course poursuite après une secte, les symphoniciens, avec un flic qui est pris en otage par la soi disante meurtrière.



Ca parle de secte, de société secréte.



J'ai beaucoup aimer aussi la relation entre les deux, un peu mi ange, mi démons.



Donc excellente lecture, a recommander
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Lectio Letalis

J’ai été complètement absorbée dès les premiers chapitres de ce thriller !!! On entre dans le vif du sujet direct et ça j’adore !!! Un manuscrit, un (deux et trois) suicides et paf l’enquête démarre ! Le rythme est là, malgré quelques passages un peu plus longs et mous, cependant la plume de l’auteur reste fluide !



Le sujet est totalement atypique : imaginez-vous un livre qui tue des gens ! Avec son imagination débordante, l’auteur traite ici un sujet délicat : les sectes. Alors oui, ce thème revient assez souvent dans les thrillers, mais pas abordé de cette façon. Ici, Laurent Philipparie y ajoute sa petite touche d’originalité. Moi, qui personnellement en ai un peu ras la casquette de cette thématique, je me suis retrouvée à adorer ce bouquin et à le dévorer !



Les personnages, avec leur fort caractère sont très intéressants et très bien travaillés ! D’un côté, on retrouve le lieutenant Gabriel Barrias, un écorché, un ancien indic devenu flic, complètement obsédé par les sectes. Prenant très à cœur cette enquête, il va s’impliquer personnellement à ses risques et périls. Que va t-il découvrir ? Jusqu’où la folie sectaire peut-elle aller ? Face à lui, on découvre Anna Jeanson, l’unique survivante d’un suicide collectif survenu 10 ans plus tôt au cœur d’une secte dressant des animaux à tuer. Cette femme est très intriguante et on cherche avec elle les réponses aux questions qu’elle se pose.



Pour conclure, les points forts de ce thriller sont les personnages et la touche d’originalité apportée au thème. Pour les points faible, je garderais seulement quelques passages qui manque de peps.
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Lectio Letalis

Chronique d’un roman qui tue….



A Paris un jeune assistant éditorial met fin à ses jours sans aucune raison apparente. Il est le troisième employé de la maison d’édition à mourir par autolyse… A Bordeaux, un psychiatre est massacré par un rapace… Deux lieux géographiques éloignés et pourtant. Dans les deux affaires, un nom revient, celui d’Anna Jeanson, unique survivante d’un suicide collectif survenu dix ans plus tôt.



Emprise mentale et dérives sectaires sont au cœur de ce thriller particulièrement original. Laurent Philipparie nous entraîne dans une intrigue très rythmée, où les rebondissements s’enchaînent, emmenant le lecteur de fausses pistes en révélations.



Outre le sujet des sectes, Laurent évoque la vengeance. Ce qu’elle engendre: la haine, l’obsession… Peut-on perdre son humanité pour assouvir ce besoin de faire payer à autrui le mal qu’il a fait?



Au sein de l’histoire qu’il nous offre, il a glissé des références historiques à des lieux de sa région. Laurent nous dévoile ainsi que Saint-Emilion n’est pas que le nom d’un vin qui fait vibrer nos papilles… Terre de miracles le bordelais?



Un soupçon d’ésotérisme et une pointe d’occultisme sont également venus agrémenter cette enquête menée par des policiers qui font fi des clichés habituels. Certes la criminelle de Paris s’invite dans la partie, pour autant pas de policier divorcé et alcoolique (ouf!)… Les personnages sont taillés au cordeau, ils ont de la mâche et des personnalités marquées sans pour autant s’écraser les uns les autres.



Laurent nous amène aussi à réfléchir sur la science, ses évolutions. Y a-t-il toujours un revers à la médaille des avancées scientifiques? Le mal naît-il systématiquement du bien? L’hypnose tient également une grande place dans l’intrigue et on ne peut que saluer le travail qu’ a fait l’auteur sur ce sujet… Si je connaissais les aspects bénéfiques de cette pratique, j’avoue avoir découvert d’autres aspects plus inquiétants. Pour autant, une question reste posée: où se trouve la frontière entre fiction et réalité? Je vous met au défi de définir la limite une fois la lecture achevée!



Enfin, l’ensemble est porté par un style fluide, punchy et particulièrement agréable. Un sans faute pour ce second thriller de l’auteur!



Et vous? Oserez-vous lire le Lectio Letalis et surtout y survivrez-vous????
Lien : http://www.quandophelit.fr
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Lectio Letalis

Bonsoir à tous, me voici ce soir pour un retour d’un livre de Laurent Philipparie « Lectio Letalis »



Titre : Lectio Letalis

Auteur : Laurent Philipparie

Éditeur : Belfond, le 17 janvier 2019

Page : 368

Prix : broché : 19,90€ / numérique : 9,99€



Vague de terreur dans une maison d’édition parisienne, déjà 3 suicides en à peine un mois. Tout semblait sourire à ces personnes fraîchement promues aux éditions Paul Gerber. Tous trois s’étaient vus proposer un poste d’assistant d’édition, pourtant dès la lecture du premier manuscrit, le même geste incompréhensif se produit.

Un livre qui tue peut-il vraiment exister ? Une enquête de police va débuter autour de ces morts très étranges.



En parallèle, en région bordelaise nous allons suivre une autre enquête, mais cette fois sur l’assassinat d’un psychiatre en pleine consultation. Un fait là aussi très étrange, car il est question d’un meurtre et le suspect est un rapace.



Des oiseaux qui tuent et un manuscrit poussant au suicide quel peut-être le lien entre ces deux histoires ? C’est dans cette atmosphère ténébreuse que je me suis plongée pendant quelques jours avec délectation.



En premier lieu j’ai été séduite par cette couverture, ce mélange de bleu et de blanc attire l’œil, tout du moins le mien, le résumé était lui aussi prometteur. Ce titre en latin a éveillé ma curiosité « Lecture mortelle », rien que ces deux petits mots annoncent un programme pour le moins alléchant.

J’ai entamé cette lecture confiante et cela tombe bien, car celle-ci elle commence dans le vif du sujet.

Dès le premier chapitre, nous nous retrouvons avec ce mystérieux manuscrit.

L’ambiance est posée et les nombreuses questions arrivent assez vite et il va falloir patienter et s’armer de courage pour avoir des éléments de réponse. L’intrigue est entraînante et ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer. Les chapitres sont courts, on a cet effet de ne pas stagner dans la lecture et le tout s’enchaîne facilement de plus l’écriture est assez agréable.

Les personnages sont bien travaillés, surtout celui d’Anna qui est très attachant, un personnage fort et intrigant avec un lourd passé puisqu’elle fut l’unique survivante d’un suicide collectif survenu dans une secte.



J’ai osé tourner les pages de ce thriller et j’y ai vécu une enquête palpitante, renfermant plein de délicieux mystères et vous oserez-vous tourner les premières pages ?

Je remercie les Éditions Belfond ainsi que Bepolar pour l’envoi de ce livre.



www.lesmotsdelau.fr


Lien : https://lesmotsdelau.fr/l/le..
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Lectio Letalis

( etiquettes: roman policier, thriller, secte, manipulation, hypnose)



Bonjour à tous,

Je ne comprend pas comment j'ai pu passer à côté de cet auteur !!!!

On m'a toujours dit que l'on savait dès les dix premières pages si un livre était bon, je peux vous dire que pour celui-ci, il ne m'a fallu que dix phrases. Et il m'a tenue en haleine à chaque chapitre. Des rebondissements, des doutes mais surtout, pour une fois, toutes mes questions ont eu leurs réponses à ma clôture du roman.

Autant j'aime les romans avec énormément de détails, autant celui-ci était plus léger en détails mais se suffisait à lui-même !

"comment aimer un cœur rempli de cauchemars ?", cette phrase m'a sincèrement bouleversée et elle résume tellement ce bouquin.. &#xNaN

Dès que cela parle de secte, j'ai le défaut d'être curieuse et de m'y intéresser.. Celui-ci m'a vraiment happée 😱

On est aux côtés de Gabriel pendant toute l'enquête mais aussi quand il affronte ses propres démons et ça amène tellement de profondeur au personnage principal..



Bravo Laurent ! 🙏

Ceci était ta première œuvre mais tu as tout d'un grand ! 🎉

Époustouflant. Jusqu'aux derniers mots. &#xNaN





« Ne t’abandonne pas à une vaine colère, chaque jour le soleil se couche à l’occident. »

" Au nom du pire, du fiel..."
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Lectio Letalis

L'idée de départ m'a tout de suite plu : un livre qui tue ses lecteurs avec ses mots.

Le début du livre est très intéressant, plein de rebondissements. On s'attache aux personnages. On se pose des questions sur certains, sur leur sincérité, leur double jeu éventuel.

Malheureusement, très vite, l'histoire s'enlise, devient de moins en moins plausible.

Quant au final, il est décevant.

Un livre donc en demi-teinte.

Ma note : 3 étoiles
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