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Critiques de Laurent Philipparie (137)
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Lectio Letalis

Vous faire un résumé du livre ne me semble pas judicieux. J’insisterai surtout, et principalement pour les amateurs de polars que ce livre est original et sort du polar classique où les flics ne sont que des personnages simplement capables de faire de la répression, en étant dénués de toute valeur et de toute humanité. Ici, ils sont motivés et vont au delà de leur fonction première. Ils s’engagent, ils se jettent dans l’action, ils ont ce petit plus très humain qui fait souvent défaut dans les polars.
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Lectio Letalis

Un titre énigmatique, une couverture très réussie, voilà les premiers ingrédients qui supposent un excellent thriller.



Et alors... le contenu n'en est pas moins saisissant. Dans une maison d'édition à Paris, à la lecture d'un manuscrit, des suicides s'enchaînent.



A Bordeaux, le lieutenant Gabriel Barrias enquête sur le meurtre d'un psychiatre, où le meurtrier est... un rapace.



Barrias, va vite faire le parallèle entre ces deux affaires.



Entre sectes, livre qui tue, des suicides et des chasse à l'homme, Laurent Philipparie signe un thriller atypique sorti des sentiers battus.



Un bon thriller, très bien rythmé, même si j'aurai aimé un final plus explosif, j'ai réussi à tenir le choc, même si mon estomac a eu quelques spasmes !



"Une très belle découverte, Laurent Philipparie réussi à nous faire croire à cette histoire effrayante"



Maintenant, oserez-vous ouvrir le "Lectio Letalis" ?
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Lectio Letalis

Laurent Philipparie dresse ici un portrait d’une société perdue, rongée par le secret, par l’étouffement d’éléments troublants pour protéger les hautes sphères du pouvoir.



Lectio Letalis, titre original, intrigue qui, même si elle reste classique, sait s’imposer grâce à un sujet fort, une écriture directe et des chapitres courts, donnant une dynamique soutenue au récit. Le lecteur ne peut plus lâcher le livre une fois plongé dedans pour peu que le scénario lui plaise. Le petit côté ésotérique peut rebuter certains lecteurs et je les comprends, mais si vous n’êtes pas gênés par cela, c’est tout bon.



Les personnages sont un des points forts, de part leur psychologie fouillée et exacerbée. Le thème des sectes est quand à lui, souvent utilisé dans les thrillers, mais ici c’est fait de manière originale, ce qui renouvelle un peu le genre, cela m’a plu.



Les amateurs de thrillers et de mystères seront très certainement captivés par ces pages autant que par la belle première de couverture.



Sur le blog :
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Lectio Letalis

Paris : Trois personnes se suicident, chacune ont tourné les pages d'un mystérieux manuscrit d'une maison d'édition parisienne, gérée par Paul Gerbert. Suicide ou pas ?

Le commandant Tiéno Nils va mener son enquête... et intercepter ce dernier.



Dans le même temps, à Bordeaux, un psychiatre est retrouvé assassiné dans des conditions atroces ... mutilé sans aucun doute par un rapace !!





Le lieutenant Gabriel Barras (un ancien SDF) va mener sa propre enquête.

Nos deux compères sont loin de mener une investigation classique.



Pourquoi le nom d'Anna Jeanson (une jeune femme atypique) seule survivante dix ans plus tôt d'un suicide collectif, revient-il sur les deux affaires ? C'est ce que Gabriel va chercher à savoir à ses risques et périls !!







Dans une atmosphère étrange, l'auteur créé une intrigue qui nous happe au fil des pages... Et nous dresse ici le portrait de certains protagonistes dans le fonctionnement de la société, du pouvoir...





Je vous recommande de lire ce roman écrit par un policier chevronné. Mais seulement si vous n'avez pas peur d'y laisser votre vie au cours de votre lecture.

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Lectio Letalis

Je remercie Netgalley et les éditions Belfond de m'avoir permis de découvrir ce polar captivant ainsi que son auteur que je ne connaissait pas.



J'ai sollicité ce livre parce que sa quatrième de couv envoyait du lourd notamment avec ce psy qui se fait dégommer par un oiseau tueur c'est plutôt original comme procédé :) et les trois suicidés qui ont lu le même manuscrit avant de passer à l'acte, ça aussi original. Ce livre titillait ma curiosité de lectrice de polar. :D



Quand j'ai commencé ce livre, je dois vous dire que je n'ai pas tout de suite apprécié le style de l'auteur même si il me plongeait directement dans l'action. Je me suis dis " allez on persévère, pas sur que tout le roman entier soit comme ça" Heureusement que j'ai persévéré :lol: car je serai passé à coré d'un super bouquin avec des thèmes récurrents qui m'intriguent toujours au moment ou je vous parle :) Je vous explique ce que je n'ai pas aimé c'est le fait que l'auteur a fait de son policier Nils Tiéno une caricature de flic parisien à l'ancienne digne des vielles séries françaises du même genre que je déteste car peu crédible, sans rythme …. A contrario j'ai plus qu'aimé que l'auteur ne se dirige pas vers le fantastique, qu'il reste dans le concret et qu'il fasse en sorte que je me pose des questions.



Ce roman est bien construit avec une intrigue très bien calculée et captivante jusqu'à son dénouement explosif. L'écriture est fluide et juste. J'ai adoré les thèmes principaux choisis par l'auteur qui n'étaient pas forcément aisés à traiter et je pense que pour cela il a du faire un travail de recherches évident sur les sectes et l'hypnose qui sont deux sujet qui me passionnent.

Nous sommes à Paris où le commandant Tiéno se retrouve avec trois suicidés travaillant pour la même maison d'édition, sur les bras.

Bordeaux, Gabriel Barrias, enquête sur le meurtre d'un psychiatre tué par un rapace…

Quel est le rapport entre ces deux enquêtes ? Un nom Anna Jeanson.

J'ai vraiment trouvé excellent le fait que l'auteur arrive à jongler aussi facilement entre le polar et le thriller comme il a fait avec son intrigue et puis faire venir ce flic parisien enquêter sur Bordeaux était pour moi la cerise sur le gâteau :lol: Les personnage sont bien campés même si je les ai trouvé pas assez développés et décrit physiquement pour pouvoir m'en faire mon film :D J'ai beaucoup aimé Gabriel, ce flic quasi borderline et ça je dois dire que j'adore
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Lectio Letalis

Un très bon thriller aux personnages complexes et à l’intrigue originale qui nous emporte de la première à la dernière ligne.



Une intrigue très bien orchestrée, sans fausse note et pleine de rebondissements avec un côté surnaturel autour de l’hypnose qui m’a totalement captivée tout en me faisant peur. Après les images subliminales, est-ce qu’un simple livre pourrait nous donner envie d’en finir!?



Les fantômes du passé qui refont surface pour enfin mettre un terme à un terrible épisode, des liens qui se tissent entre Paris et Bordeaux, des protagonistes qui sont loin d’être ceux qu’ils semblent être. Une enquête qui ne laissera personne indemne....
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Lectio Letalis

Une agréable surprise, un mélange de Grangé et de Dan Brown, une histoire de secte, de flics usés et tout ça en aquitaine.

L'auteur a, à mon goût, pas assez poussé la psychologie des deux principaux personnages ( les deux policiers) et laissé des vides dans l’histoire mais, dans l'ensemble, c'est très agréable à lire et la fin tient la route ce qui, pour moi, est important.
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Lectio Letalis

Le titre et la couverture de ce roman nous annoncent un peu la couleur : il va être question dans le récit d'un livre à la lecture létale et de rapaces très agressifs. Ce que confirme, au moins pour le thème du livre tueur, le premier chapitre dans lequel un collaborateur d'une maison d'édition se suicide après avoir lu une partie d'un manuscrit, portant à trois le nombre de morts dus à cette lecture.



Le commandant Niels Tiéno, qui ne fait pas dans la dentelle quand il s'agit d'interroger un suspect, est chargé de cette étrange affaire, qui va se télescoper avec une autre impliquant des membres de la BAC. Apparaît alors le lieutenant Gabriel Barrias, flic des plus atypiques, ancien SDF incorporé dans la police de façon quelque peu obscure pour le lecteur, ce qui explique une personnalité et des obsessions que seule sa patronne, la commissaire Sophie Galant, arrive à canaliser.



Les deux flics se retrouvent à traquer une jeune femme, à l'origine du télescopage précédemment évoqué, suspectée du meurtre d'un psychiatre sauvagement agressé à son domicile, et qui serait également l'expéditrice du sus-cité manuscrit. Je vais m'arrêter là pour les détails car je sens que vous commencez à décrocher et que si je rajoute qu'il est éventuellement question d'illuminés membres d'une secte millénaire, et que le nom d' Adam, celui qui s'est fait virer du jardin d'Éden, pourrait être prononcé apportant forcément au récit une touche d'ésotérisme, je vais définitivement en perdre quelques-uns au passage.



Ce qui est sûr c'est que côté intrigue complexe le lecteur est servi, à condition de ne pas trop se pencher sur l'aspect réaliste de l'histoire. Il ne faut pas s'attendre à un style brillant par son originalité, l'auteur privilégiant l'efficacité et le rythme, avec un démarrage somme toute un peu laborieux, le temps évidemment de mettre en place tous les éléments.



Laurent Philipparie étant lui-même officier de police, une certaine patte d'écrivain/policier se retrouve dans le texte, mais il faut lui reconnaître le mérite de ne pas hésiter à égratigner au passage l'institution qui le nourrit avec quelques petites phrases du genre : « Les carriéristes avaient remplacé les patrons, la frilosité bureaucratique le goût de l'efficacité » ou en parlant de la commissaire « Elle avait appris à survivre, à se protéger d'une institution en pleine déconfiture».



Certains chroniqueurs regrettent un manque de précision sur quelques aspects de l'intrigue, allant même jusqu'à émettre l'idée que 200 pages de plus n'auraient pas été de trop. Je suis loin de partager cet avis, pensant au contraire que cela aurait nui à ce qui fait le principal atout de ce roman, son dynamisme.



Au final un livre divertissant dans lequel l'auteur fait preuve d'une grande imagination, sans véritablement se démarquer par son style et son écriture de l'immense production annuelle de polars, mais l'histoire est suffisamment addictive pour permettre de passer un bon moment.
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Lectio Letalis

Laurent Philipparie peut se targuer de savoir de quoi il parle. Si au départ les éléments ne se concentrent pas sur l’enquête, l’auteur a quand même réussi à me captiver dès les premières pages en installant ce climat de thriller urbain à travers son regard de capitaine de police. Portant sur quelques aspects des dysfonctionnements des services cette première partie tend à prendre un risque, afin de planter le décor, de présenter ses personnages dans une intrigue originale sur une trame bien ordinaire.



Le risque est donc pris dès cette première partie, malgré une mise en place excessivement expédiée, j’ai eu l’appréhension de partir dans un tout autre registre que celui annoncé dans le résumé et dans l’interprétation de cette couverture.

Heureusement, l’histoire prend une tournure bien différente, beaucoup plus représentative de ce que l’on m’a vendu.

Tout mon intérêt s’est concentré dès l’arrivée et autour de Anna Jeanson. Survivante d’une secte maléfique, c’est le personnage qui tient le roman à mon sens, tantôt victime, tantôt coupable, elle devient une proie à traquer, à capturer dans les plus brefs délais sans faire de bruit et sans éclaboussures…

Des vérités pertinentes se révèlent intéressantes dans LECTIO LETALIS qui est un thriller où le mystère est plutôt bien entretenu, les sectes sont de véritables dossiers sensibles, de délicates affaires, on en entend très peu parler pourtant, celles-ci sont passées sous silence malgré leur activité.

L’idée de ce mélange dans milieu de l’ édition et des sectes me réjouissait ! Mais je sentais que quelque chose me dérangeait… Après quelques réflexions je suis mitigée quant à la forme du roman, si l’histoire est captivante, elle frôle seulement le thriller ésotérique pur et dur, les tenants et les aboutissants ne sont pas très denses, j’ai eu l’impression que l’auteur s’était limité dans la force de l’intrigue sans vraiment donner de l’épaisseur à l’ésotérisme, j’aurais aimé qu’on aille plus loin dans les détails et dans le cœur des sectes.

Mais parallèlement, je trouve que cela suffisait à capter mon attention, en tout cas suffisamment pour que je n’ai pas du tout envie de laisser cette histoire de coté 😉

Dans un style assez simple LECTIO LETALIS est un roman dynamique, où j’ai eu quelques réticences certes, mais je garde un ressenti plutôt positif de ce thriller qui m’a fait découvrir son auteur dans une variante d’ésotérisme plutôt sympathique.
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Lectio Letalis

J’ai été complètement absorbée dès les premiers chapitres de ce thriller !!! On entre dans le vif du sujet direct et ça j’adore !!! Un manuscrit, un (deux et trois) suicides et paf l’enquête démarre ! Le rythme est là, malgré quelques passages un peu plus longs et mous, cependant la plume de l’auteur reste fluide !



Le sujet est totalement atypique : imaginez-vous un livre qui tue des gens ! Avec son imagination débordante, l’auteur traite ici un sujet délicat : les sectes. Alors oui, ce thème revient assez souvent dans les thrillers, mais pas abordé de cette façon. Ici, Laurent Philipparie y ajoute sa petite touche d’originalité. Moi, qui personnellement en ai un peu ras la casquette de cette thématique, je me suis retrouvée à adorer ce bouquin et à le dévorer !



Les personnages, avec leur fort caractère sont très intéressants et très bien travaillés ! D’un côté, on retrouve le lieutenant Gabriel Barrias, un écorché, un ancien indic devenu flic, complètement obsédé par les sectes. Prenant très à cœur cette enquête, il va s’impliquer personnellement à ses risques et périls. Que va t-il découvrir ? Jusqu’où la folie sectaire peut-elle aller ? Face à lui, on découvre Anna Jeanson, l’unique survivante d’un suicide collectif survenu 10 ans plus tôt au cœur d’une secte dressant des animaux à tuer. Cette femme est très intriguante et on cherche avec elle les réponses aux questions qu’elle se pose.



Pour conclure, les points forts de ce thriller sont les personnages et la touche d’originalité apportée au thème. Pour les points faible, je garderais seulement quelques passages qui manque de peps.
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Lectio Letalis

Coucou tout le monde .

Je viens de découvrir l'univers de notre membre Laurent Philipparie à travers son roman Lectio Letalis .

Qu'est-ce que je me suis régalé on a là un vrai bon roman policier !!



On rencontre ici le lieutenant Gabriel Barrias ancien SDF et indic devenu flic par la force des choses.

Dans cette enquête Gabriel va travailler sur l'assassinat d'un psychiatre massacré par un rapace.

Il va se retrouver confronté à une secte que tout le monde pense disparue suite à un suicide collectif quelques années plus tôt.

Il croisera la route d'Anna Jeanson seule survivante du suicide collectif et se retrouvera encore une fois sur la route de son meilleur ennemi.

Rajouter à tous cela une pincée d'ésotérisme avec un livre écrit sous hypnose qui aura le pouvoir de pousser au suicide son lecteur et vous obtenez un livre qui tue.

C'est bien évidemment un 5/5 pour moi qui adore ce genre de lecture .



Je ne peux que vous conseiller de vous procurer ce roman et de vous lancer dans l'univers de Laurent Philipparie.

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Lectio Letalis

Chronique d’un roman qui tue….



A Paris un jeune assistant éditorial met fin à ses jours sans aucune raison apparente. Il est le troisième employé de la maison d’édition à mourir par autolyse… A Bordeaux, un psychiatre est massacré par un rapace… Deux lieux géographiques éloignés et pourtant. Dans les deux affaires, un nom revient, celui d’Anna Jeanson, unique survivante d’un suicide collectif survenu dix ans plus tôt.



Emprise mentale et dérives sectaires sont au cœur de ce thriller particulièrement original. Laurent Philipparie nous entraîne dans une intrigue très rythmée, où les rebondissements s’enchaînent, emmenant le lecteur de fausses pistes en révélations.



Outre le sujet des sectes, Laurent évoque la vengeance. Ce qu’elle engendre: la haine, l’obsession… Peut-on perdre son humanité pour assouvir ce besoin de faire payer à autrui le mal qu’il a fait?



Au sein de l’histoire qu’il nous offre, il a glissé des références historiques à des lieux de sa région. Laurent nous dévoile ainsi que Saint-Emilion n’est pas que le nom d’un vin qui fait vibrer nos papilles… Terre de miracles le bordelais?



Un soupçon d’ésotérisme et une pointe d’occultisme sont également venus agrémenter cette enquête menée par des policiers qui font fi des clichés habituels. Certes la criminelle de Paris s’invite dans la partie, pour autant pas de policier divorcé et alcoolique (ouf!)… Les personnages sont taillés au cordeau, ils ont de la mâche et des personnalités marquées sans pour autant s’écraser les uns les autres.



Laurent nous amène aussi à réfléchir sur la science, ses évolutions. Y a-t-il toujours un revers à la médaille des avancées scientifiques? Le mal naît-il systématiquement du bien? L’hypnose tient également une grande place dans l’intrigue et on ne peut que saluer le travail qu’ a fait l’auteur sur ce sujet… Si je connaissais les aspects bénéfiques de cette pratique, j’avoue avoir découvert d’autres aspects plus inquiétants. Pour autant, une question reste posée: où se trouve la frontière entre fiction et réalité? Je vous met au défi de définir la limite une fois la lecture achevée!



Enfin, l’ensemble est porté par un style fluide, punchy et particulièrement agréable. Un sans faute pour ce second thriller de l’auteur!



Et vous? Oserez-vous lire le Lectio Letalis et surtout y survivrez-vous????
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Lectio Letalis

Le lieutenant Gabriel Barrias est confronté à une enquête bien surprenante. Un psychiatre attaqué et tué par un rapace dans son cabinet. Quoi de plus surprenant pour cet enquêteur de la BAC plutôt habitué aux réseaux de prostitution ou de trafiquants de drogue. Son enquête le conduit à soupçonner Anna Jeanson seule survivante d'une secte dont les membres se sont donnés la mort voilà 10 ans. Mais en plus d'être insaisissable, cette jeune femme conserve un lourd secret. Gabriel Barrias devra faire preuve de perspicacité pour démêler le vrai du faux lors de sa rencontre avec Jeanson. A Paris, dans le même temps, le commandant Tiéno, enquête sur une série de trois suicides de jeunes collaborateurs d'un éditeur ayant lui même disparu. Qu'est ce qui a bien pu pousser ces trois jeunes à commettre l'irréparable alors que tout semblait leur sourire ? Seul point commun, la lecture d'un livre envoyé par l'éditeur et que personne ne retrouve... L'enquête s'annonce complexe et le commandant sera confronté a bien des obstacles pour retrouver le coupable. Gabriel Barrias à Bordeaux, Nils Tiéno à Paris, deux officiers de police, deux enquêtes, deux coupables…sauf si bien sûr ces deux histoires sont liées et que le vrai coupable est toujours en fuite… Quant à Anna Jeanson, quel peut bien être son vrai rôle dans cette histoire ? Le style est enlevé, précis et décrit parfaitement la police et ses méthodes. Le passé de l'auteur lui permet de plonger le lecteur dans les rouages de l'institution, sans caricature ni fioritures. Plongé dans cette double intrigue, on suit Barrias et Tiéno au coeur de leurs enquêtes jusqu'au dénouement. Des rebondissements, du suspense, des coupables à volonté, un bon moment à passer. Tout ce qu'on attend d'un bon polar !
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Lectio Letalis

Bonsoir à tous, me voici ce soir pour un retour d’un livre de Laurent Philipparie « Lectio Letalis »



Titre : Lectio Letalis

Auteur : Laurent Philipparie

Éditeur : Belfond, le 17 janvier 2019

Page : 368

Prix : broché : 19,90€ / numérique : 9,99€



Vague de terreur dans une maison d’édition parisienne, déjà 3 suicides en à peine un mois. Tout semblait sourire à ces personnes fraîchement promues aux éditions Paul Gerber. Tous trois s’étaient vus proposer un poste d’assistant d’édition, pourtant dès la lecture du premier manuscrit, le même geste incompréhensif se produit.

Un livre qui tue peut-il vraiment exister ? Une enquête de police va débuter autour de ces morts très étranges.



En parallèle, en région bordelaise nous allons suivre une autre enquête, mais cette fois sur l’assassinat d’un psychiatre en pleine consultation. Un fait là aussi très étrange, car il est question d’un meurtre et le suspect est un rapace.



Des oiseaux qui tuent et un manuscrit poussant au suicide quel peut-être le lien entre ces deux histoires ? C’est dans cette atmosphère ténébreuse que je me suis plongée pendant quelques jours avec délectation.



En premier lieu j’ai été séduite par cette couverture, ce mélange de bleu et de blanc attire l’œil, tout du moins le mien, le résumé était lui aussi prometteur. Ce titre en latin a éveillé ma curiosité « Lecture mortelle », rien que ces deux petits mots annoncent un programme pour le moins alléchant.

J’ai entamé cette lecture confiante et cela tombe bien, car celle-ci elle commence dans le vif du sujet.

Dès le premier chapitre, nous nous retrouvons avec ce mystérieux manuscrit.

L’ambiance est posée et les nombreuses questions arrivent assez vite et il va falloir patienter et s’armer de courage pour avoir des éléments de réponse. L’intrigue est entraînante et ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer. Les chapitres sont courts, on a cet effet de ne pas stagner dans la lecture et le tout s’enchaîne facilement de plus l’écriture est assez agréable.

Les personnages sont bien travaillés, surtout celui d’Anna qui est très attachant, un personnage fort et intrigant avec un lourd passé puisqu’elle fut l’unique survivante d’un suicide collectif survenu dans une secte.



J’ai osé tourner les pages de ce thriller et j’y ai vécu une enquête palpitante, renfermant plein de délicieux mystères et vous oserez-vous tourner les premières pages ?

Je remercie les Éditions Belfond ainsi que Bepolar pour l’envoi de ce livre.



www.lesmotsdelau.fr


Lien : https://lesmotsdelau.fr/l/le..
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Lectio Letalis

Ayant rencontré l'auteur à Mons, je me suis laissé tenter par ce roman... A priori, des animaux tueurs, une secte, un livre qui tue, l'hypnose poussée jusqu'au contrôle extrême, un flic ex-indic, j'embarquais très très loin de ma zone de confort. Pourtant, au fil des pages, je me suis prise au jeu, comme lorsqu'on suit un film distrayant. On se rend bien compte des invraisemblances, mais, ma foi, on est dans de la fiction, alors pourquoi pas?

Au passage, notons que l'auteur, membre des forces de l'ordre en France, égratigne les dysfonctionnements de l'institution. Dysfonctionnements qui affectent de nos jours bien des services publics en Europe et dont nous pouvons tous, un jour, être les victimes.

En résumé, un sympathique moment de lecture.
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Lectio Letalis

Un livre qui tue ? Comme le grimoire interdit dans "Le nom de la rose" où en fait, c’était… Ah ben non, je ne vais pas vous divulguer comment le livre tuait de ce roman d’Umberto Eco !



Dans quel autre cas un livre pourrait-il nous pousser au suicide ? J’ai bien des pistes, mais pour cela, il faudrait que je balance des noms d’auteurs ou des titres de livres, et là, je serai muette comme une carpe.



La seule chose que je peux divulguer, c’est que je remercie NetGalley pour l’envoi de ce livre que la curiosité m’avait fait cocher dans leur catalogue.



Niveau marketing, l’auteur et les éditions Belfond ont bien fait leur job car ils nous proposent un titre des plus aguicheur tant il paraît bourré de mystère ou tiré d’une formule magique de Harry Potter et la couverture est plus que réussie. On le veut !



Verdict ? Mitigée. Je ne ferai pas de la critique complaisante, ce n’est pas le genre de la maison, donc, autant le dire de suite, j’ai eu l’impression de tourner en rond dans les premières parties, celles qui mettent tout en place, celles qui devraient distiller le mystère et le suspense.



Disons-le clairement, un certain côté fantastique a failli me faire tourner les talons tant il semblait peu crédible et mal abordé. Pourtant, j’aime le fantastique.



Là où je me suis embourbée aussi, c’est dans le style d’écriture de l’auteur qui était un peu trop imagé à mon goût, qui paraissait fort simpliste et j’ai eu cette sensation que je n’avançais pas dans l’histoire tant tout paraissait obscur et mal mis en scène, avec bien trop de répétitions sur les souffrances de certains personnages principaux, leurs haines, leurs obsessions.



Dommage que tout cela ait été amené de manière si malhabile. Là où le bât blesse de nouveau, c’est que, une fois de plus, le lecteur se trouve face à des flics torturés, au passé très lourd ou au caractère très entier qui donnent plus l’impression d’être des caricatures d’eux-mêmes que des personnages réalistes.



Pourtant, l’auteur est policier, il doit savoir de quoi il parle… Si ce genre de flics existent en vrai, je ne voudrais pas vivre dans leur tête. Et si un ancien SDF peut devenir policier, tant mieux pour sa réhabilitation, mais j’ai un peu coincé là-dessus.



Les parties suivantes sont plus intéressantes (après le chapitre 15), ça bouge, l’adrénaline monte, on entre mieux dans le vif du sujet et l’écriture me paraissait moins fade.



Même si on retrouve encore un peu trop de mots bateau tels que « démon(s) » pour qualifier le méchant de l’histoire, qui lui, est foiré tout à fait car il a encore moins de relief que les autres personnages, il débarque tel un cheveu dans la soupe et son portrait est tellement peu réaliste qu’il en deviendrait risible.



Anybref, même si mon esprit cartésien a bloqué pour quelques trucs fantastiques mal abordés, j’ai tout de même ressenti le suspense dans le final, l’adrénaline a monté dans les derniers chapitres, mais je n’ai pas ressenti ce que je cherche dans un thriller : cette poussée qui vous donne envie de rester éveillée toute la nuit ou cette force qui vous empêche de poser le livre sur la table, cette puissance qui vous sort totalement de votre vie réelle pour vous emporter ailleurs.



Une lecture en demi-teinte, je m’attendais à mieux, la faute sans doute à une écriture un peu trop imagée, des répétitions sur les démons intérieurs ou extérieurs des personnages à ne plus en finir, des obsessions sur une ancienne affaire dont on ne saura pas plus, un Méchant mal travaillé, mal servi et des personnages pour lesquels je n’ai pas eu de grande empathie car pas assez explicités, sans reliefs, aux portraits trop lisses, trop habituels.



Pourtant, il y avait matière à faire un super thriller avec un pitch plus rare qu’est celui du livre tueur. L’idée était originale car différente de celle du roman de Umberto Eco et j’aime assez ce contexte du livre qui vous tue.



Les passages sur les sectes sont bien traités, même si je ne comprendrai jamais rien à cet endoctrinement et alors que nous avons des passages très simplistes, nous en avons d’autres avec de beaux moments d’écriture, avec des réflexions vraies, puissantes, le tout cohabitant comme si deux personnes avaient co-écrit le texte ou comme si l’écriture manquait encore de maturité car l’auteur se cherche et n’a pas encore défini son style à lui.



"Peut mieux faire car a du potentiel mais ne le développe pas correctement", comme pourrait écrire un prof sous un travail rendu par un élève prometteur mais qui doit s’améliorer.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Lectio Letalis

J'en ai entendu beaucoup de bien, je n'en dirais pas autant. "Lectio Letalis" se lit bien, comme un bon polar mais...

Mais l'intrigue est à la fois incroyable tellement les relations entre les personnages se tissent vite (un peu trop ?), et prévisible tellement on devine rapidement certains des rebondissements finaux.

Le thème des animaux tueurs est finalement peu exploité, et celui de la secte est tellement extra-ordinaire car la crédibilité en prend un peu un coup...

Bref une lecture sympathique, distrayante mais pas le polar de l'année.
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Lectio Letalis

Parce que je suis toujours à la recherche de nouveaux auteurs français de romans noirs et de polars, j’ai eu envie de lire Lectio Letalis, second roman de Laurent Philipparie après « Ne regarde pas l’ombre » aux éditions Vents salés.

On est là, quelque part, entre un polar et un thriller.

Dans les premiers chapitres, le côté fantastique, et, avouons-le, pas très crédible, de l’histoire, a bien failli me faire renoncer à poursuivre cette lecture. Ce n’est pas particulièrement le fait qu’un livre puisse « tuer », comme c’est le cas au début du roman, mais plutôt l’écriture qui ne se prêtait pas du tout au fantastique qu’il vaut mieux maîtriser avant de se lancer.

Puis, brutalement, l’auteur passe sur une intrigue policière qui finit par être vraiment prenante, laissant complètement de côté l’aspect fantastique du roman.

Clairement, l’écriture, même si le style n’est pas encore abouti, devient plus précise et plus adaptée.

L’auteur nous entraîne dans une enquête sur fond de sectes plus ou moins satanique qui pourrait un peu rappeler à ceux qui l’ont lu, le dernier roman de Sire Cédric, paru aux presses de la Cité, « Du feu de l’enfer ». (Disponible en poche chez Pocket).

Je ne lis plus que très rarement des thrillers et celui-ci s’avère plutôt pas mal et je salue la retenue concernant certaines scènes, ce qui devient rare dans un genre qui tend à faire plus dans le sensationnel que dans du texte travaillé.

Quelques petits bémols cependant. Les personnages mériteraient d’avoir plus de relief. Dans ce roman, ils sont survolés surtout en ce qui concerne l’aspect physique. Ils n’ont pas de texture et cela les rends difficiles à visualiser.

Un carton jaune à l’auteur qui en profite pour régler ses comptes avec une certaine forme d’édition. Cela n’apporte rien au récit et plombe l’appréciation du roman.

En bref, un auteur prometteur avec un style à définir et une écriture qui manque un peu de maturité. C’est un bon roman dans l’ensemble, et même très bon si on tient compte du fait que ce n’est qu’un deuxième roman, qui plaira sans aucun doute aux lecteurs de thrillers, ceux de polars seront peut-être un peu plus mitigés, c’est le risque du mélange des genres.


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Lectio Letalis

« Lectio Letalis » est un premier roman. Je découvre donc une histoire et un auteur. J’avoue que la couverture à joué un rôle et aussi et surtout le fait qu’il soit question d’un livre qui tue celui qui le lit !



Ce thriller est très prenant, vrai pageturner. On est rapidement pris par l’intrigue, la première partie est presque une nouvelles et on n’attend que la chute. Il faudra attendre de découvrir la suite des événements pour ce rendre compte que cela va plus loin.



Le personnage du « flic » n’apparait qu’à partir la deuxième grande scène et c’est ce policier borderline qui va nous captiver. D’autres personnages très particuliers vont nous emporter dans leurs obsessions, leur folie, leur soif de vengeance…



C'est un roman qui bouge, avec des retournements de situations. Des montées d'adrénaline.



Les différentes parties du roman portent le nom d’une personne qui va être mise en avant dans le développement de l’intrigue.



Les relations entre les personnages sont complexes, notamment entre mères et filles. La sexualité et les relations qui en découlent aussi ne sont pas faites pour simplifier les choses. La confiance n'est pas facile à accorder, il faut parfois qu'ils bluffent et qu'ils joue le tout pour le tout.



C’est un roman qui nous tient en haleine et qui est bien mené. La thématique principale est la manipulation, alors on a le manipulé qui devient manipulateur à son tour, puis on se demandé si les manipulations fonctionnent ou pas, ce petit flou crée un suspens.



Ce thriller ésotérique nous entraine dans les méandres d’esprits pervers et des sectes. La manipulation et la cruauté avoisinent la démence.



Pouvoir et argent ne font que créer un support obscur, où se développe le Mal.
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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Lectio Letalis

Le petit avis de Kris

A Paris, une série de suicides mystérieux endeuille la maison d'édition Paul Gerber. A Bordeaux, le lieutenant Gabriel Barrias enquête sur l'assassinat d'un psychiatre, massacré par un rapace. Si les deux affaires semblent éloignées au premier abord, elles sont pourtant liées par le nom d'Anna Jeanson, unique survivante d'une secte dressant des animaux à tuer.

Même si je m'éloigne de plus en plus des polars, il faut bien reconnaître que celui ci est original.

L'auteur a revisité le genre et ça marche.

Excellent moment de lecture.
Lien : https://collectifpolar.com/
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