Lois Lowry

Mon livre préféré ! Une histoire intéressante avec des personnages attachants. Le début est un peu lent pour bien avoir l'image mentale mais cette attente ne m'a pas déçu comme la fin de l'histoire. On n'est réellement dans l'histoire dès qu'on n'est dans l'action, on n'a l'impression d'être le personnage principal. Je recommande vraiment ce livre !

Je suis tombée par hasard sur ce livre mais je n'ai vu que lui dans le rayon. Je connais déjà l'auteur grâce à "Le passeur", j'ai donc foncé.



La quatrième de couverture me parlait beaucoup, cette petite brodeuse qui a un don exceptionnel ainsi que ses amis étrangement pourvus de dons, eux aussi.



J'ai dévoré le livre même si je trouve la fin un peu bâclée… exactement comme celle de "Le passeur". C'est vraiment dommage parce que les quatre premiers cinquième du livre frisent la perfection.

"Nous sommes faits de la substance dont se forment les songes, et notre courte vie est bordée par le sommeil". (W. Shakespeare).



De quoi sont fait nos rêves ?



Quelle jolie et poétique façon a Loïs Lowry d'y répondre.



Un conte fantastique d'une grande douceur.



Pelotonné contre "un âne doudou" qui s'appelle Hi-Han , un petit garçon de 8 ans, John, perturbé est visité par "La Plus Petite" qui lui octroi des étincelles où dans chacune d'elles scintille une jolie pensée qui lui fera faire des rêves souriants.



Que c'est joli, tendre, doux - rien que des souffles de tendresse !



Un puzzle de rêves distribué par des petits êtres irréels qui apportent et donnent que du bonheur.



Aussi léger, aussi joli et doux qu'un fil de soie !



Reposante cette lecture, naïvement enfantine, mais que cela fait du bien !

Un dystopie moderne, humaine, sociétale qui ne tourne pas du tout autour de la technologie, dont je comprends totalement pourquoi elle fait partie des livres imposés au collège !



Tout démarre gentiment, dans un monde à la 1984. Tout est codifié. Toutes les vies sont ultra-maitrisées par un "conseil" qui régit absolument tout : des règles au souvenirs, pour, disent-ils, un égalitarisme idéal qui évite guerres et souffrances. Tout est décidé en haut-lieu, sans que personne n'en soit déçu car le conseil ne peut pas se tromper : des études au métier, jusqu'à une étape finale appelée "élargissement".



Parmi toutes ces âmes sous contrôle, on va suivre la vie du jeune Jonas, un douze-ans qui va passer du statut d'enfant comme tous les autres à adulte comme personne, unique.



C'est bien écrit, c'est lent exactement comme il le faut quand on découvre cette communauté et ça s'accélère avec des rebondissements inattendus, tombant sous le sens, à la ligne près !

C'est chirurgical, précis, provoque des interrogations.



Une sorte de conte sur le passage du monde des enfants à celui des adultes, celui des peuples qui semblent heureux en apparence mais sous contrôle de connaissances.

Je ne peux vraiment pas en dire plus au risque de déflorer cette histoire courte dont on va forcément chercher la suite, que ce soit dans le tome suivant (pas obligatoire) ou en soi (obligatoire ?).



Mes 2 filles collégiennes me l'avaient bien vendu (elles lisent beaucoup et leurs coups de coeur ont pour moi une certaine légitimité) et franchement, elles ne m'ont pas dupé !



Un très très inspirant 9/10 dans mon échelle de goût en matière de dystopie.

En quelques pages, Loïs Lowry nous fait entrer dans cette société post-apocalyptique bien particulière où les faibles ne sont pas acceptés et sont abandonnés.



Elle nous dépeint le destin de Kira, une jeune fille à la jambe tordue, miraculeusement sauvée par sa mère, et qui possède un don unique pour la broderie.



L'intrigue est prenante, et bien que ce roman soit court, il est dense et bien construit, sans temps morts. La fin me laisse sur ma faim, mais probablement est-ce voulu comme ça par l'auteur.

2e guerre mondiale, liz et sa sœur depuis l'attaque de Pearl Arbor et leur père parti a la guerre habite chez leur grands parents, elle fait connaissance du fils de la bonne afro-américaine..Et a peur des tortues, qui se cacheraient dans le bois après s'être échappées, du fils de la voisine, très méchant, mais le véritable danger est ailleurs!

un roman jeunesse pour parler aux enfants, de la maladie ,de la mort, et du racisme , de la guerre ... !

Le passeur raconte l'histoire de Jonas, un onze ans qui vit dans une communauté où les émotions n'existent pas. Toutes les décisions de chaque individu sont choisies par les sages afin que tout le monde ait l'avenir qui lui correspond le mieux.



J'ai adoré lire Le Passeur : l'univers qui y est décrit, le personnage principal (qui n'est pas agaçant comme la plupart des enfants décrits dans les romans)... Mon seul regret est que l'auteur n'a pas un peu plus développé son monde (j'aurais aimé en savoir plus sur les métiers par exemple, surtout celui de mère porteuse).

J'ai appris après avoir ce livre que c'était un tome 8, mais fort heureusement il peut se lire quand même. J'ai aimé ce récit avec cette héroïne de 13 ans, qui m'a fait passer un bon moment de rire. J'ai adoré cet exercice de valeurs, qui peut faire réfléchir les plus jeunes et moins jeunes. Je fus étonnée dans le bon sens, je préfère la plume de l'auteur dans les livres jeunesses que les contemporains.

C'est l'histoire de La Plus Petite, enfant débutant dans le monde des Passeurs de rêves se formant grâce à Vieux et Mince se révèle très douée.

Grâce au toucher de choses non vivantes, les Passeurs de rêves accumulent des éléments (souvenirs, couleurs, effluves) qu'ils combinent pour fabriquer des rêves octroyés aux humains pendant leur sommeil.

Ainsi, La Plus Petite, personnage principal, apprend l'art du toucher et à se dissoudre afin d'être invisible des êtres humains.

Elle va être conduite, grâce à Vieux et Mince, à s'occuper d'une maison en particulier où réside une femme vivant avec son chien Toby. Celle-ci va accueillir John, jeune enfant colérique, le temps que sa mère, qui a pu s'éloigner de son conjoint violent, déménage et trouve du travail pour un bon accueil de John.

Dans cet univers des êtres imaginaires que sont les Passeurs de rêves, existe également les Saboteurs provoquant les cauchemars chez les êtres humains.

La colère de John, accueilli chez la femme vivant avec le chien Toby, est vite repérée par les Saboteurs en profitant pour lui octroyer de nombreux cauchemars. La Plus Petite aura t'elle la force de leur résister en octroyant des rêves à John afin qu'il lutte contre leur intrusion.

Le livre se lit bien, les chapitres sont courts et l'histoire est plutôt bien écrite.

J'ai trouvé le concept original mais je n'ai pas été transporté.

Le lecteur éprouve de la peine pour le garçon John car être déjà si en colère à son âge c'est malheureux.

Superbe dystopie qui redonne le goût de s'émerveiller sur des aspects simples de nos quotidiens, qui semblent acquis mais ne le sont pas pour les protagonistes de ce livre. Un bon moment de lecture, abordable dès 13 ans pour les jeunes qui aiment lire !

Dans le monde de Jonas, tout est lisse, le quotidien, la vie, les sentiments. Sans couleur, sans émotion, sans choix. Les membres de la communauté sont identiques : la même cérémonie de passage d'un âge à un autre, le même vélo reçu au même âge, ...

Lors de la cérémonie des 12 ans Jonas se voit attribuer sa future fonction. Alors que d'autres se voient confier la tâche de soigner les anciens, de s'occuper des bébés, de travailler dans les technologies, Jonas reçoit une attribution bien particulière, qu'il est le seul à obtenir et qui va venir bouleverser son quotidien...



Un roman distopique qui par certains aspects m'a rappelé "La servante écarlate". L'auteur nous propose une réflexion sur l'humanité, le rapport à l'autorité, les règles qui régissent la société, le rôle des émotions, la relation de l'homme avec la nature et en quelque sorte notre identité.



Un roman qui se lit extrêmement bien et dont la fin me laisse pensive...

Une très belle découverte. Un style à la fois simple, très fluide qui nous plonge dans la vie peu ordinaire de Jonas, qui va sur ses 12 ans. L'étrange communauté dans laquelle il vit nous interroge sur l'ordre (nécessaire ?) d'une société, le libre arbitre, la bienveillance qui peut être teintée de déshumanisation. L'innocence enfantine avec laquelle sont décrites des scènes et situations qui font froid dans le dos m' a littéralement happé. Ce livre illustre pour moi parfaitement l'adage "l'enfer est pavé de bonnes intentions".

encore une fois je suis emballée par une lecture que j'aurais pu qualifier de jeunesse alors qu'il n en est rien !



ici on suit Jonas 10 ans et sa famille :

- son père, profession = nourricier

- sa mère, profession = faire respecter la loi

- sa sœur, 7 ans qui attend la cérémonie des 8 ans avec impatience et plus encore celle des 9 ans !



très vite on se rend compte que le monde de Jonas n'est pas le notre.

Le soir on raconte sa journée et ses ressentis en famille. on fait attention aux mots choisis : il faut de la précision. on est poli, on présente des excuses et la phrase qui convient en retour et de les accepter.



Le matin on raconte ses rêves quand on en a fait.



Jonas est à la fois impatient et un peu inquiet de LA cérémonie des 11 ans. on ne sait pas pourquoi de suite et je vous ménage le suspens.

Lors de celle ci, tous les 11 ans se classent pas leur numéro correspondant à leur ordre de naissance. ils sont appelés un à un sauf le numéro 19, Jonas !

Alors qu'il panique, il finit par être appelé et découvrir son sort.



On suit ensuite sa formation, ses questionnements, sa quête car Jonas qui vit dans l' Identique s interroge sur l' Ailleurs.



Il est le nouveau dépositaire et est bien décidé à changer les choses.



Et si un monde d'apparence parfaite ne l'était pas tant que ça ?



c'est ce que nous propose l auteur avec une fin ouverte que j'ai pour ma part appréciée.



bonne lecture à tous.

Une société où tout est contrôlé par une " assemblée " appelée le conseil des sages. Une communauté où tout est surveillé, où tout semble parfait, que ce soit le paysage ou les familles, mais derrière cette perfection se cache un lourd secret. Nous allons suivre l'histoire de Jonas, onze ans, qui fait partie de cette communauté bien mystérieuse. A l'âge de douze ans lors de la cérémonie où est assignée leur future profession, nous apprenons que notre personnage principal héritera d'une profession très particulière, celle de "dépositaire de mémoire".



J'ai beaucoup apprécié ce livre car chaque chapitre nous donne envie de lire le prochain. La couverture n'est pas particulièrement attirante mais l'histoire l'est ; j'espère que d'autres ne s'arrêteront pas à ce détail. Le personnage de Jonas et du passeur sont très bien développés ce qui rehausse l'ambiance et le déroulement du livre.



Léa

Dans un monde futuriste, où tout le monde est traité de la même manière que tu sois fille ou garçon, petit ou grand.Sens sentiment ni violence, sans couleur ni risque. Un petit garçon de 12ans avec un avenir différent de celui des autres, il a le pouvoir, la capacité, le don de voir l'au-delà

Se qui m'a le plus plu c'est la fois ou le passeur lui a transmis le premier souvenir , le moment où Jonas transmet les souvenirs à Gabriel et aussi c'est la relation entre Jonas et Gabriel. Se qui m'a déplu c'est la fin je m'attendais à mieux.



On était dépité au moment où l'ancienne dépositeur de la mémoire c'est suicidé. Surprise en sachant que Rosemarie était la fille du passeur . Stresser au moment de la course poursuite. Panique quand nous avons su que le petit Gabriel allait être élargie.

Oui nous conseillions ce livre pour les personnes qui aiment la science fiction, avec beaucoup d'émotion et de suspense



Eva , Irina , Louna

le passeur, Lois Lowry, 1993



Jonas vit dans une société uchronique dirigée par le conseil des sages, qui s’occupent d’attribuer un rôle à chacun des habitants. Chacun vit dans l’ignorance du passé sauf le « Passeur », un vieillard énigmatique dont personne ne parle. Jonas ne le sait pas encore, mais il n’aura pas un rôle banal…



j’ai bien aimé quand Jonas a découvert les couleurs, ce qui m’a le plus déplu est la fin. Certains membres du groupe ont considéré que le livre n’était pas complet, qui lui manquait un chapitre. D’autres ont plutôt pensé que le style littéraire avait évolué négativement et que la fin avait été bâclée



nous avons ressenti de la tristesse à la fin et de l’angoisse au moment de la cérémonie.



pour les personnes qui veulent lire le livre je vous le conseillerais et d’ailleurs je l’ai déjà conseillé. C’est une très bonne dystopie pour commencer et un livre très instructif qui nous fait posé de nombreuses questions.

C'est un livre intéressant qui nous plonge dans un autre monde, l'auteur nous pousse à imaginer un monde sans couleur, sans émotions. Ensuite, il il nous montre le bonheur, le bonheur de pouvoir enfin ressentir quelque chose, la joie, la faim... C'est un livre qui nous pousse à aller au bout de notre imagination. Je le conseille vivement, c'est vraiment un livre intéressant et passionnant !

Ce livre est formidable car il plonge ses lecteurs dans un univers inconnu et intéressant qui nous pousse à lire par l'envie de découvrir ce nouveau monde.

L'auteur a poussé son imagination à inventer et créer des hypothèses sur l'avenir de l'humanité et son destin.

Ce roman est un mélange entre fiction et réalité qui nous fait ainsi voyager au cœur de l'action.

La création du personnage principal, qui est Jonas, recentre notre attention sur son histoire et ses intentions.

L'apparition soudaine des émotions émeut le lecteur qui était habitué à observer des personnages neutres et sans cœur.

Le passeur, un livre qu'il nous avait été demandé de lire quand j'étais au collège ou au lycée, et bien évidemment a cette époque là je ne l'ai pas fait.

Et voilà qu'il y a quelques jours, je suis tombé dessus dans une librairie et je me suis dit, avec 15 ans de retard, je vais le lire.

Et je crois que si il y a une chose que je dois retenir, c'est que je m'en veux de ne pas l'avoir lu avant.



On assiste là à une dystopie, et plutôt original.

Dans ce livre, on ne trouvera ni séduction, ni aventure ou périple héroïque et pourtant ça se lis avec une facilité remarquable.

En lisant ces pages, on a un peu l'impression de suivre un rite d'initiation, car l'auteur nous fait découvrir les règles de ce monde dystopique à travers notre jeune héros, l'année de ses douze ans.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, par son côté pédagogue, car il ne s'agit pas là de dénoncer un quelconque régime totalitaire, mais plutôt d'amener le lecteur à comprendre pour quelles raisons on pourrait vouloir d'un tel monde.

Ça fait réfléchir, et ça fait du bien aussi



PS : La nouvelle couverture proposée à ce roman et je trouve magnifique.

Compil de 3 romans, emprunté Bib Ched, traduit par Agnès Desarthe (qui en a pris de la graine). Super perso.s super ambiance. Comme en famille. Humour proximité justesse. 'Anastasia' est la compilation de trois tomes de la série "Anastasia" : Anastasia Krupnik (tome 1) - Anastasia, demande à ton psy ! (tome 4) - Une carrière de rêve pour Anastasia (tome 6).

«La première fois que j'ai lu les aventures d'Anastasia Krupnik je m'ennuyais dans un petit bureau poussiéreux, je me demandais quel était le sens de ma vie. Si ça allait durer toujours.

J'étais grognon. Dégoûtée de tout.

Donc je venais de rencontrer une fille rousse et intelligente avec des lunettes de hibou. Avec des parents injustes, drôles, tolérants, humains. Une fille normale, avec un frère normal, une maîtresse normalement effrayante et pudibonde. Normal. So what ?

À quoi tenait cette force communicative ?

Aux dialogues ? Ils sont sans le moindre souci de politically correct, sans la moindre censure. Sexualité, politique, religion, rien ne fait peur à l'auteure. Ils sonnent plus vrai que nature. Un ping-pong permanent.

Des situations hilarantes ? Bien sûr. À base de hamsters, d'apparitions de Sigmund Freud, de passages de girafes, d'élans amoureux, de jalousies horribles.»

Geneviève Brisac