Lois Lowry

Un coup de coeur. J'ai été surprise de voir au dos du livre "dystopie jeunesse". Même si ce livre reste accessible à un jeune public je trouve que sa lecture est très intéressante pour un public adulte. J'ai adoré la construction de l'univers et de toutes les questions que cela soulève (est-ce qu'il vaut mieux priver les gens de leur liberté pour le bien être de la communauté, jusqu'où peut-on formater les êtres humains, les sentiments les émotions sont le propre de l'humain, les effacer c'est renier notre statut d'Homme ? ...).

Couverture éblouissante qui attire l'oeil tout de suite et provoque l'emprunt ;-)

Pas d'illustration donc plutôt à partir de la 5ème, c'est un "pavé" pour nos jeunes ;-)

Anastasia est une jeune ado de presque 13 ans (quand l'histoire commence elle en a 9), père poète et mère illustratrice, une vie tout à fait normale avec un petit frère de 3ans, elle fait des listes, des listes de mots, des listes de ce qu'elle aime ou non, et aussi elle fait des projets de recherche pour l'école : la sexualité des hamsters ou sa future carrière de libraire.

C'est plutôt sympa mais ça ne m'a pas emballé plus que ça, d'abord parce qu'Anastasia est un peu trop intelligente pour moi (!!!) et qu'elle manie le verbe à la perfection (que n'égalent pas la plupart des adultes, non ?) ; ensuite il ne se passe pas grand chose finalement, même si l'ensemble est plein d'humour, et que les rapports avec les parents sont plutôt bien analysés dans le quotidien(genre ma fille je ne peux pas écouter ce que tu dis puisque je pense à autre chose et que tes soucis à toi sont le cadet des miens). Quelques longueurs, on tourne un peu en rond et pas de "vrai" problème d'ado mis en relief de façon évidente, ils sont seulement effleurés (les rapports qu'on a avec son physique, l'amitié/l'amour, les relations aux autres, etc etc. L'auteur "minimise en quelque sorte parce qu'il présente quelque chose de drôle et sans prise de tête, mais du coup pour moi, il manque quelque chose !

Relatant à travers l'histoire de deux familles danoises, un fragment de la seconde guerre mondiale et de l'acte de déportation, ce roman de Lois Lowry, nous emporte au coeur du quotidien de cette époque, de l'angoisse à la résignation, de l'incertitude à la souffrance. Aussi lent qu'oppressant, tant dans sa narration que dans les événements qu'il conte, ce livre invite le lecteur à la réflexion et à se souvenir de ce passé tragique. Hymne à l'amitié autant que symphonie d'émotions, ce roman nous immerge d'heure en heure, de jour en jour à la poursuite d'un destin, à la poursuite de la vie, pour survivre… Tour à tour aussi poétique que funeste, il plaira autant aux lecteurs avertis qu'aux amateurs d'histoire(s) !



A lire pour affronter le destin d'une vie…

I enjoyed this second reading as much as I did the first time.I had given it 4 stars the first time but it's more of a 3,5 stars to me ^^The Giver is a short and easy read and both times, I got quickly immersed in the story. The writing is simple and effective. And I love how the story unravels. I especially like the moment we understand what Jonas was starting to see was colors ! It made me think back to the beginning of the book where you don't even realize no color is mentionned.Turns out I had completely forgotten about the end :'D I remember being a bit confused the first time I read it (probably because I read it too fast... i'm way too impatient). But I do find it quite satisfying. Jonas finding a town at Christmas, what a nice feeling. And I like the fact the end is "open".Now I've seen mixed reviews about the next books so I think I might stop here and keep a good feeling about this one :)

J'ai découvert la tétralogie de Lowry par ce livre, recommandé par un site de l'éducation nationale. Il aurait peut-être fallu commencé par le premier, car je n'ai pas particulièrement apprécié cette oeuvre.

L'action est très lente, les personnages peu travaillés et peu intéressants. On a du mal à s'y attacher.

L'écriture est en revanche agréable et poétique, mais ne suffit pas à compenser les longueurs...

Le passeur est un roman dystopique, qui raconte la vie d'un jeune garçon vivant dans une société très différente de la nôtre dans laquelle la mort, la faim, la guerre et la souffrance n'existent pas.



Dans cette communauté, que le lecteur peut trouver étrange à la lecture, une seule personne détient le savoir et les souvenirs de toute sa génération et de toutes les générations passées. L'histoire nous est racontée du point de vue de Jonas, héros de l'histoire, qui vit avec sa famille (ses parents et sa sœur), que la communauté lui a attribué.



Dans quelques jours, Jonas aura 12 ans et se verra attribuer par les sages de la communauté sa future fonction dans la société. Mais ce que Jonas ignore, c'est qu'il est unique et qu'un destin exceptionnel l'attend.





Qu'adviendra-t-il de Jonas et que va-t-il devenir dans cette société si étrange dans laquelle il vit ?



Mon avis



Ce livre écrit pour les enfants s'adresse à nous tous. Il nous montre l'importance du libre arbitre etde la liberté dans notre société.



En effet dans cette communauté, les habitants n'ont pas le pouvoir de choisir, de décider, la société contrôle même leurs pensées !



Les gens ne se rendent pas compte de la froideur de leur monde où même les couleurs n'existent plus.



Après la lecture de ce livre, le lecteur comprend que notre société n'est pas la meilleure, certes, mais n'est surtout pas la pire !



Mais après la lecture de ce livre vous vous poserez une, et une seule question : Qu'adviendrait-il d'un monde où personne ne peut prendre de décisions et où ses habitants seraient réduits à des '"robots" ?



Question à méditer :)



Je recommande vivement ce roman qui se lit très rapidement, parce qu'il est très immersif et que le lecteur souhaite vraiment savoir ce

qui va arriver à Jonas, ce garçon exceptionnel.
Lien : https://laplanetedeslivres.c..

C’est un livre que l’on avait prêté à mon fils adolescent, je l’ai lu et tellement apprécié que j’ai couru l’acheter, pour qu’il le garde précieusement dans sa bibliothèque.

Jonas, un jeune garçon qui va avoir douze ans, grandit dans une société qui se veut idéale. On a abrogé la souffrance, les souvenirs, l’amour, les couleurs et les sentiments, pour rendre la vie plus vivable. Les personnes âgées, comme les insoumis, sont mises au rebut.

Tandis que les autres n’en possèdent plus de traces, il se trouve un homme qui est dépositaire de la mémoire des temps passé, lorsque la terre était comme nous la connaissons actuellement. Il va initier Jonas et lui transmettre son savoir.

Deux sœurs, ados, assez différentes. Des parents plutôt cools et attentifs. Un déménagement ( provisoire ) dans une petite maison en pleine campagne. Et Molly et Meg devront y partager la même chambre. Un vieux monsieur solitaire.

Des photos, des fleurs, un jeune couple… et puis tout se grippe et on se dit " c'est quoi déjà le titre du livre ? ". Je l'avais déjà oublié, ou à peine vu ce titre. Du coup j'ai hésité à continuer.

Et puis l'histoire va prendre une autre tournure, même si la peur et les pleurs seront là. Mais l'auteur a une plume qui sait se faire à la fois douce et précise pour dire l'affliction.

C'est un roman bouleversant malgré tout même si l'auteur à travers ses personnages transmet un message apaisant.

De Lois Lowry je me souviens de sa série Asnatasia, que je trouvais drôle et pétillant.

Un été pour mourir a été écrit en 1977, c'était son premier roman.

Régalante découverte ! Emprunté Bib Chéd uniquement sur clin d'oeil maison JuViPiJa Broo. Je pensais Loïs Lowry auteur. Paf c'est une autrice. Je pensais auteur SF et morale tendance lourde. Double paf c'est super-drôle. Du Roald Dahl en plus radical. Parents horribles. Enfants intraitables. Nounou improbable, inspirée et inspirante. Pas de cadeaux, dans aucun des sens. Humour et audace partout. Politiquement parfaitement incorrect. Présupposant les enfants intélligents et vachards. Ce qu'ils sont. Tout ce que j'aime. Ce livre paru en 2010 a-t-il compris et admiré à la hauteur de son originalité ? Et par la tranche d'âge visée ? J'en doute un peu... Rien que la notion de "vieux jeu" qui lance l'approche de son écriture est une notion qui passe largement au-dessus de la tête du public visé, à mon avis...

Le but de l'auteur n'était pas d'expliquer la technologie utilisée derrière cette société régulée.

Lorsqu'on exclu la question du comment, nous sommes amené à réfléchir au pourquoi ? pourquoi à une époque lointaine, les gens on voulu abandonner leur libre arbitre pour être à l'abri de toutes souffrances ? En voulant retirer toutes souffrances il a fallu aussi retirer le bonheur. La présence bienveillante d'une famille est assombri par le décès d'un membre de cette même famille. Et la liste peut être longue!

Mais en retirant tout risque de souffrance on se prive aussi de tout les moments de bonheur.

Je pense que ce livre est considéré comme jeunesse car il m'a fait pensé à d'autres œuvres plus connus de dystopies. Il est par contre plus facile à aborder. Ce livre n'est cependant pas à classer uniquement en "jeunesse".

Pour raison scolaire j’ai été contrainte de lire ce livre et même de regarder son film.

Je n’ai vraiment pas été déçue de celui-ci.

Son film est d’ailleurs tout aussi merveilleux,aucun détail du livre ne manquait.

La seule chose qui m’a attristée c’est que celui-ci est « petit » étant une dévoreuse de livre,je l’ai vite finis.

Mais ça n’empêche que la lecture était un tel plaisir!

Et que bien sûr je le conseille fortement.

Ce ne sera pas une critique car j'ai lu ce livre il y a très longtemps. J'en garde un excellent souvenir. C'est ce livre qui m'a fait aimer ce genre alors que j'étais encore une ado. Les thèmes abordés ont certainement forgés une partie de mes idées, idéaux... Pour moi, il est à mettre dans toute les mains des ados, si tant est, qu'ils aiment se poser des questions, et la lecture.

J'ai terminé cette série en anglais, et si j'avais eu quelques doutes lors du troisième tome, je n'ai pas été déçue par le dernier. Enfin, des réponses sont données, plus de fin en queue de poisson. Une écriture agréable, des personnages toujours attachants. J'ai apprécié cette lecture, même si j'ai trouvé qu'il manquait parfois quelques explications. Mon œil d'adulte aurait aimé obtenir tous les détails, mais Lois Lowry aurait sans doute dû écrire de multiples tomes supplémentaires pour répondre à cette attente. Néanmoins, même sans certaines précisions, il est aisé de suivre les personnages, l'histoire, et de trouver le tout cohérent. Je conserve quelques réserves sur la société dans laquelle se déroule le premier tome et son intégration dans le monde des autres tomes (une société hyper moderne puis trois tomes dans des sociétés sans technologies et assez primitives), mais cela ne gâche en rien le plaisir procuré par la lecture des aventures de Kira, Jonas, Matty, Gabe et les autres ! C'est une lecture sympathique que je recommande. Pour de jeunes adultes qui souhaitent lire en anglais, une petite précision : il y a un immense travail de l'auteure afin que la langue reflète la réalité, par conséquent de nombreux personnages parlent un anglais bourré d'argo et de fautes, ce qui parfois complique la lecture.

Très bon livre plein de sagesse et de réflexion, a lire absolument . Même si au début , le lecteur à du mal à accrocher à l'histoire puisque cela se passe dans un société très différente que la n'autre, personne a d'émotions, personnes ne meurt ils sont juste "élargi " ,petit conseil ne chercher pas à comprendre dès le début la signification de se terme attendez la fin de l'histoire pour tous comprendre. On est en focalisation interne , on incarne le pers.princ. , jonas , un garçon de 12ans . Ce point de vue est très intéressant et la chute a la fin est juste extraordinaire 😯 je suis choquée de cette fin , si vous voulez savoir ?? Lisez le , il est juste ouf . En espérant que cela vous aura aidés ou convaincu.

Ma prof de français de 3e nous avait fait lire ce roman durant des vacances scolaires. On ne l’avait pas étudié en classe, c’était simplement pour nous faire lire par plaisir. Et c’était un très bon choix, je me souviens d’une classe unanime à son sujet.

Seize ans plus tard j’ai repensé à cet ouvrage et j’ai eu envie de le relire. Je fus étonné de voir à quel point je me souvenais de grand nombre de détails malgré les années qui s’étaient écoulées, ce qui est assez rare pour moi, preuve de l’empreinte qu’il m’a laissé.

À mettre dans toutes les mains.

Voilà voilà voilà... J'avais lu "Le passeur" et je l'avais détesté, et maintenant je viens de finir "L'élue" de la même auteur... Comment dire ? Dès le départ, ça démarre "glauque". L'impression désagréable de revenir au Moyen Age, mais en pire, si c'est possible. L'héroïne, une jeune fille (yes ! Enfin ! Marre des héros masculins !) vient de perdre sa mère et se retrouve orpheline. Handicapée (yes ! Cela aussi c'est chouette, marre des héros parfaits), son seul atout est son don : elle sait broder divinement. La suite, je ne vous la raconterai pas, mais sachez juste que j'ai eu envie de lire ce livre quasi non-stop mais qu'il ne m'a pas rendu spécialement heureuse. Je l'ai trouvé cependant moins atroce que "Le passeur". Peut-être les teintures, l'univers de la broderie atténue un petit peu le monde glauque dans lequel ce livre évolue. Allez savoir. Je ne le relirai pas, c'est certain. Mais il peut vraiment plaire à d'autres. Il est bien écrit, même si la fin m'a déçue.
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Le décor est posé dans ce premier tome d'un cycle dystopique où l humanité (ou ce qu il en reste) vit en communauté coupée du monde extérieur et de ses émotions intérieures. Le libre arbitre et la personnalité individuelle ont ete abolis et chacun doit suivre la voie tracée par les anciens. Il n'y a pas de place pour l histoire, les conflits, la curiosité ou encore l'amour et la haine. Les relations humaines sont devenus plates et sont strictement encadrées par des règles à ne pas transgresser sous peine d'être puni. Dans ce monde sans âme, le héros du haut de ses 11 ans va être sélectionné pour un rôle vital pour cette communauté : l'accès aux souvenirs et la gestion de la mémoire collective. Sa rencontre avec l'ancien chargé jusqu'à présent de cette fonction va bouleverser sa vie et transformer sa vision de la société pour toujours. Et si la souffrance qu'il commence à ressentir était un passage obligé vers sa liberté ?

Quand j’ai refermé ce livre, j’ai un peu remis ma vie en question.

Je l’ai lu rapidement, sans vraiment m’attacher aux personnages. On y découvre une communauté sans couleurs, sans émotions à proprement parler, sans souvenirs, où l’Identique règne et où chacun a un rôle précis à jouer. Mais Jonas va se voir attribuer la fonction de “dépositaire de la mémoire” et va découvrir par le biais du Passeur que le monde n’a pas toujours été comme il le connaît.



De fait, l'ambiance est assez froide au début, tout en s'atténuant au fil des pages, lorsque Jonas rencontre le passeur. Mais ça ne m’a pas dérangé, au contraire! Je trouvais l’organisation de la communauté fascinante, même si je ne voudrais pas y vivre. Ils ont réussi à supprimer tous les mauvais côtés de l’humanité, tels que la famine, les meurtres, la jalousie, le vol, etc mais on se rend bien compte en lisant ce roman qu’il est impossible d’y parvenir sans éliminer les choses qui méritent d’être vécues par la même occasion. Parce que l’humanité est faite comme ça et il est impossible de la changer, à moins alors de vivre dans un monde dystopique tel que celui-ci.



J’ai beaucoup apprécié cette lecture! La fin est belle, même si j’en aurais voulu plus. Mais en y repensant, je crois que ça aurait gâché l’histoire. Elle s’est arrêtée quand il le fallait, comme il le fallait.



Je conseille! :)

Ce livre m'a laissé une sale impression. J'ai vraiment détesté cet univers glauque et j'ai même été sidérée que ce soit un livre... pour la jeunesse. Mais chacun a des goûts différents : mon conjoint l'a adoré... ;-) Ce qui est certain c'est que certains passages sont très marquants.
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J'ai continué ma lecture de l'intégrale en anglais et j'ai beaucoup aimé ce tome. Si les deux premières histoires paraissent très éloignées l'une de l'autre, ici on voit apparaître les liens entre les personnages et leurs réalités. Ce récit me semble plus profond et plus noir que les précédents. Encore une fois, l'histoire s'arrête à un moment charnière, sans que tout puisse être expliqué et sans savoir comment cela peut se terminer. Pour satisfaire mes goûts de lecture, je pense qu'il aurait fallu doubler les détails de l'histoire. J'espère vraiment que le dernier tome sera une "conclusion", avec la suite de certaines intrigues passées, et pas sur le modèle des trois premiers ouvrages. Cette série n'est pas un coup de cœur mais je prends beaucoup de plaisir à m'y plonger et suivre les personnages (qui sont très attachants), c'est donc une lecture que je recommande !