Lois Lowry

Bonjour ce livre m'a énormément plusj'ai bientôt 14ans et ai vraiment accrochée

Dans la communauté des passeurs de rêves supervisée par Très Agé, il y a La Plus Petite qu’on appelle aussi Petite. Curieuse, espiègle, vive, elle est formée par Tatillonne, puis par Vieux et Malin. Son apprentissage consiste d’abord à toucher tout ce qui se trouve dans la maison qui lui a été assignée afin de récupérer les meilleurs fragments de souvenirs, de couleurs, de sons puis combiner le tout pour fabriquer des rêves merveilleux. Son toucher très « Fil de soie » fait vite l’unanimité. Une fois les fragments collectés, elle doit apprendre l’octroi, c’est l’action qui rend le rêve aux humains. Une opération délicate que Petite devra apprendre à maîtriser, afin d’aider John ! Un petit garçon révolté parce que maltraité, il a été placé par les services sociaux chez une mamie qui n’a ni télé, ni jeux vidéo, seulement son chien Toby et heureusement beaucoup de patience ! Petite va devoir affronter les ignobles « Saboteurs » ceux qui infligent les cauchemars aux plus vulnérables. Que j’aime cette idée de petites créatures nocturnes qui travaillent à soulager les bobos de la vie ! Un texte léger, imaginatif, rempli de petits messages positifs. L’auteur donne une jolie leçon de transmission des savoirs entre génération, une fois fermé le livre on regarde les objets de sa maison différemment pour qui veut bien croire que le meilleur peut nous en être restitué dans nos rêves et moi j’en suis !
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J'ai beaucoup aimé ce livre, quand j'ai lu les premières pages, j'ai eu l'impression de me retrouver dans une secte où les habitants de cette communauté avaient eu un lavage de cerveau.



Une histoire émouvante sur un monde que l'on ne pourra pas connaître. Une histoire qui fait réfléchir et qui nous montre qu'un monde parfait est éphémère.



Malgré qu'il n'y ait pas de rebondissements, ce livre ce lit très vite et prend aux tripes. Comme Jonas on est écoeuré de découvrir que ce qu'il a toujours vécu n'est que mensonge.



Une très belle découverte, je dirais même un coup de coeur.

Avis Chrono'



Très bon roman jeunesse! Qui part d'un monde idéal qui pour une fois ne se révèle pas être, par la suite, si coercitif qu'on en a l'habitude dans ces romans d'anticipation. Un livre qui se dévore, à ne pas manquer.



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Je sais, paraît que j'étais la dernière personne au monde a ne pas l'avoir encore lu!



L'attente exacerbe le plaisir, c'est bien connu! Après un an à me faire du pied sous la p.a.l., Le Passeur a obtenu l'insigne honneur d'être choisi par moi dans une bibliothèque clandestine! Tout cela pour être dévoré en quelques heures. (Grâce à un garage Opel et à un sanglier, que je remercie vivement, s'il n'a pas déjà fini en ragoût). Si vous aviez encore quelques doutes sur le degré d'aventurosité de ma vie ou sur ma santé mentale, j'espère que c'est réglé.



Dois-je vous faire un petit résumé ou vous laisser, vous construire à partir du titre et de l'illustration de la couverture l'idée d'un gamin qui entre dans la résistance pendant la seconde guerre mondiale? C'est le problème des livres qu'on attend trop longtemps pour lire, ils finissent par mener dans nos esprits une double vie parallèle: ensuite, quand on les ouvre, on se sent floué!



Ici, dans le bon sens! C'était mieux que l'image que je m'étais fabriquée!



Pas de plongée dans le passé pour ce Passeur. Tout débute par une utopie. Monde parfait, où chaque soir et chaque matin les individus, dans leur cellule familiale (papa, maman, un garçon, une fille), décortiquent leurs émotions pour les désamorcer. Où une pillule annihile tout désir, où la place de chacun est choisie par l'ensemble de la communauté lors d'une fête annuelle. Pas de jalousie, pas de frustration, pas de crime puisque la loi est intériorisée dès le plus jeune âge, ni de chagrin. Même la mort est dissimulée derrière des euphémismes délicats.



Jonas est un jeune garçon. Comme dans beaucoup de romans qui traitent d'adolescent, romans d'apprentissage (je pense à la Voix du Couteau), il est sur le fil, à une période clé de sa vie: il va devenir un douze-ans et recevoir l'attribution de son métier mais rien ne se passe comme prévu et la tâche qu'on lui confie est très spéciale.



Si j'ai aimé ce livre, c'est d'abord pour sa non-originalité: j'adore quand on essaie de me peindre un monde idéal en sous-entendant déjà, par de petits détails, ce qu'il peut avoir de dangereux, de troublant. Je pourrais lire cent récits sur ce thème sans m'en lasser. Souvent ces mondes se ressemblent, comme si nous avions tous, au fond de nous, la même image du bonheur parfait. Avec au dessus, une main autoritaire prête à mettre une petite tape et à dire "Pas toucher", qui fait que l'auteur se sent obligé d'y inclure de la noirceur, des avertissements - ben oui, juste au cas où il prendrait l'envie à quelques imbéciles d'essayer de re-créer ça dans notre monde à nous.



Justement, la singularité du Passeur - et c'est là que j'ai craqué - c'est que plus on avance dans le livre, plus on est surpris par les non-rebondissements. Je m'attendais à continuer sur la même voie toute tracée: le héros s'aperçoit d'un truc étrange, puis d'un truc inquiétant, puis d'un truc inhumain et enfin il découvre que tout est gouverné par un dictateur omnipotent pour un lavage de cerveaux général à 90°C réglé sur "non-délicat".



Dans celui-ci, même à la fin, j'ai réussi à conserver l'idée que tout n'est pas inhumain dans cette utopie, qu'elle fonctionne, d'une certaine façon même si Jonas évidemment va avoir envie d'autre chose.

Je me trompe peut-être. Probablement, même, aurais-je dû comprendre l'inverse. Que ce monde aux apparences parfaites est un dangereux repaire d'empêcheurs de vivre. (Je vois quel détail on pourrait m'objecter. Ne vous en privez pas! Les commentaires sont là pour en débattre).



Je ne sais pas si j'ai été claire. Je reformule. J'ai aimé que dans ce livre - jeunesse, c'est d'autant plus méritoire! - ce ne soit pas blanc d'un côté, noir de l'autre. J'ai vu pas mal de teintes intermédiaires et usant de mon droit de lectrice, personnellement, j'y suis restée, satisfaite. Sans avoir l'impression de trop tirer à moi la couverture du texte et de tout déformer.



Par conséquent, je n'ai pas du tout goûté la fin. Il en fallait une, soit, elle est correcte. Pour moi, inutile.



Je me suis arrêtée de penser un peu avant, quand j'ai conclu pour moi-même que le seul désagrément de cette façon de vivre, est qu'elle s'impose à tous, alors qu'il faudrait pouvoir choisir. Jonas choisit, il a raison.
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Jonas vit dans un monde sans inégalités… sans différence non plus. Il vit dans l’Identique, l’uniformité. Cela est normal pour l’ensemble de la communauté, personne ne se rend compte de ce qui est perdu avec l’absence de diversités. Personne sauf le Dépositaire, le Passeur, celui qui détient la mémoire, les souvenirs des générations précédentes.

Ce roman est « le » déclic littéraire de mon adolescence. Le lecteur adopte totalement le point de vue de Jonas. Les révélations lui apparaissent en même temps qu’au jeune héros. Nous vivons sa révolte, son éveil à la différence, la prise de conscience sur son monde. L’écriture est simple, fluide et efficace. L’univers est bien construit, le portrait des personnages bien réalisé. C’est simple : je ne lui trouve pas de défaut !

Vouloir effacer les différences est une erreur. Les accepter, les vivre et les considérer comme une chance est ce qui rend notre vie plus riche, plus colorée, plus vivante et intéressante. Tel est le message de ce livre à mon sens. Dans la société d’aujourd’hui (dans laquelle j’évolue et à laquelle je participe) vise à la conformité, l’uniformisation des individus, des opinions, des modes de vie. Le tout est de ne pas tomber dans l’extrême que représente la communauté de Jonas : le droit de choisir comme droit fondamental.

Edit : je viens de nouveau de le relire, et ce livre est magnifique. L'émotion est toujours aussi forte.

Imaginez un monde où tout est formaté. Pas de place pour le libre arbitre ou l'imprévu, au risque de subir une inquiétante sentence... Difficile alors de revêtir le mystérieux rôle de passeur qui destine à une vie de solitude. Un récit de science-fiction qui cache, sous son apparente utopie, une inquiétante vérité...

Etrange famille que celle des Willoughby... Des parents qui détestent leurs enfants, et des enfants prêts à tout pour se débarrasser de leurs parents! Et attention, ici, tous les coups sont permis... Un roman complètement loufoque, mais assurément drôle! A lire des 9 ans.

Jonas est un jeune garçon de 12 ans qui évolue dans une communauté où tout est cadré, rien ne déborde. Ils vivent tous dans "l'identique". Au fur et à mesure de la lecture, on découvre un environnement aseptisé où les émotions, les sentiments et les relations entre individus sont quasi inexistants. Ce monde est très étrange et j'ai finalement regretté que l'auteur ne nous en dise pas beaucoup plus. On le découvre en tournant les pages, avec ses règles, ses dirigeants... J'aurais aimé avoir une explication plus claire du pourquoi ce monde ... Je l'ai attendue durant tout le récit mais je n'ai pu qu'en deviner les causes. Un petit bémol à ce niveau là.





A part ça, j'avoue que cette lecture m'a fait l'effet d'une petite "bombe"... On découvre une communauté impensable pour nous, régit et dictée de façon très caricaturale, à l'excès... Des êtres vivants dirigés de façon à ce que la communauté "fonctionne" mais rien de plus. Les sentiments sont inhibés chimiquement, les individus sont choisis par des "sages" pour exercer une fonction: le libre-arbitre n'existe pas! La communauté pousse même le vice à détruire les êtres qui ne corresponde pas à la norme imposée.



J'ai dévoré ce livre, j'en suis restée bouche-bée, perplexe, assimilant le récit d'un monde sans intérêt pour l'individu , que je redouterai de voir un jour éclore. La plume de Lois Lowry est fluide, les mots choisis sont les bons, le message passe.



Ce livre est rangé dans la catégorie "jeunesse", et j'avoue que par moment j'ai frémis à certains passages, notamment lorsque Jonas visionne la vidéo d'un élargissement. C'est décrit avec tant de naturel que ça en devient perturbant pour le lecteur.



Et puis, cette fin est tout à fait intrigante, je ne sais même pas si je l'aie vraiment comprise... ça laisse la porte ouverte à l'imagination... mais aussi au tome suivant puisqu'il s'agit ici d'une trilogie.



Ma note: 9/10



Une sacrée découverte!!! J'aurais tout de même souhaité plus de détail quant au monde tel qu'il est devenu: le fait déclencheur en quelques sorte.
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superbe


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Plus Petite est peut-être la plus jeune élève de son Tas, mais c'est aussi une petite personne très douée ... lorsqu'elle effleure les objets de la maison de la femme de ses doigts délicats, elle capte en douceur tous les souvenirs qu'ils contiennent, le baiser caché dans une photo jaunie, l'amour maternel tissé dans les mailles d'un châle, le soleil qui caressait les rideaux de la cuisine un matin d'été ... et tous ses fragments d'émotions et de sensations, la Petite apprend à les assembler, les embriquer, pour fabriquer de doux rêves qu'elle souffle doucement à l'oreille de la femme endormie, sous la houlette de Tatillonne, son professeur.

Mais cet univers de calme se fissure lors de l'arrivée dans la petite maison de John, un petit garçon très en colère, tellement en colère qu'il attire comme un aimant les mauvais rêves qui viennent le hanter nuit après nuit, apportés par les Saboteurs ... et il faudra à la Petite et à son nouveau professeur, Vieux et Mince, beaucoup de courage et d'habileté pour parvenir à contrer cette colère, et ces cauchemars ...

Dans ce tout petit livre, l'auteure enferme avec beaucoup de talent l'histoire des passeurs de rêves, ces êtres étranges qui viennent chaque nuit collecter nos souvenirs pour les transformer en rêves, et aussi celle de John, le petit garçon tellement en colère, et celle de la femme et de son vieux chien, et encore celle de la maman de John ... bref, des histoires toutes simples, doucement mélancolique ou cruellement banales et violentes ...

Un petit bijou que j'ai dévoré en une soirée, et qui viendra encore sans doute s'inviter dans mes rêves pendant quelques temps ...

De la même auteure, j'avais énormément apprécié la trilogie Le Passeur, L'Elue et Messager (je vous signale que ces trois livres ne sont pas chez le même éditeur, sans doute pour d'osbcures histoires d'argent ...).

.C'est très bien écrit et les aventures de cette jeune fille handicapée mais dotée d'un don extraordinaire pour la broderie se suivent avec intérêt.

Pour moi qui aime les fils et les couleurs ,les plantes qui les produisent c'est assez fantastique d'apprendre des noms de plante...ça donne même envie de se documenter plus avant sur le sujet...

Les questions qui découlent de ce livre sont également très intéressantes.La création et la liberté,la dictature,la libre pensée,le libre choix..l'entraide,la gentillesse....le pouvoir,l'impact des œuvres sur le peuple.Je pense en disant cela à ce qu'à fait Hitler de la musique de Wagner

Quand j'étais ado, les collections pour nous n'étaient pas nombreuses. On ne pouvait donc pas passer à côté de celle-ci : Travelling.



J'en ai lu des tonnes mais certains comme celui-ci m'ont marqué.



Tout d'abord, pour le prénom de l'héroïne et la photo de couverture.



Ensuite, je me suis laissée portée dans cette quête d'identité par la si belle plume de Lois Lowry.

En fait, c'est le premier roman que j'ai lu de cet auteur. Depuis, j'en ai lu plusieurs mais celui-ci restera à jamais dans mon coeur.

Un livre jeunesse de science fiction vraiment bouleversant et intelligent. Il s'agit du Passeur de Lois Lowry. Dans un univers imaginaire (une vision de l'avenir) vit Jonas. Son monde semble parfait et calme. La reproduction a été stoppée et certaines femmes sont inséminées pour que des familles reçoivent leurs enfants, un garçon et une fille. Chaque personne reçoit l'attribution d'un métier lors de la cérémonie des douze ans, après décision d'un conseil, et il l'exercera toute sa vie. Le père de Jonas est nourrisseur et s'occupe des bébés avant qu'ils ne soient choisis pour l'adoption, par exemple. Dans ce monde réglé, on parle librement et chaque soir la famille fait le point sur ses impressions de la journée, et chaque matin ils doivent se confier leurs rêves. Il n'y a pas de mensonge et tous leurs gestes sont contrôlés. Ainsi ils sont vite rappelés à l'ordre par des appels publics s'ils commettent un acte interdit. Dès l'âge de huit ans les enfants deviennent bénèvoles dans les institutions de la ville afin de tester les activités et plus ou moins orienter leur futur attribution de métier. Justement, Jonas va fêter ses douze ans, et se demande bien quelle tâche lui sera confiée. Or, le jour de la cérémonie, il reçoit une fonction qu'il n'aurait jamais imaginé, et qui le ménera à décrouvrir l'histoire de sa communauté.



Le livre propose une lecture très originale du poids de la mémoire et de la liberté. C'est une histoire pour les enfants, mais elle est tout aussi passionnante pour les adultes! Cependant je ne peux vraiment pas révéler grand chose sur le reste de l'intrigue car mieux vaut découvrir cela par vous-même...
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Un livre qui fait réfléchir, qui fait grandir...

En le lisant, on voit toute l'importance du libre arbitre et que tout compte fait même si notre société n'est pas la meilleure qui soit ce n'est pas non plus la plus mauvaise.

Ce roman est aussi léger que sa thématique principale : les rêves. L'univers imaginé par l'auteur est très simple, si bien que le fantastique a l'air tout à fait normal et possible. Petite est une petite créature tout à fait attachante et pétillante, et sa mission est pleine de courage et de poésie. Le fait de récolter des souvenirs à partir du toucher d'objets est vraiment une belle idée, et aide à comprendre par des images très simples ce qu'a pu endurer le petit garçon et les mauvais traitements qu'il a pu subir. Le message, c'est que tous nos bons souvenirs sont précieux et inestimables, et qu'une odeur, une mélodie ou le pelage d'un chien peuvent faire naître des sensations de bien-être et de bonheur, comme par magie. J'ai passé un bon moment avec ce roman, plein de douceur et de tendresse.
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Les rêves, des nuages, de la légèreté et de la poésie. Une touche de douceur en 165 pages.



De temps en temps, j’aime bien lire un petit conte tout doux et tout mignon. Là, j’en avais besoin, et Passeuse de rêve rentre tout à fait dans cette catégorie.



Nous découvrons donc Plus Petite (appelée par tout le monde Petite), une passeuse de rêve. (...)
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Passeuse de rêves – Lowry Lois -

Ecole des Loisirs – Février 2010- 164 p. - (Medium)

ISBN : 978-2-211-08414-7 Prix : 10 €



Résumé :

Petite fait partie des passeurs de rêves. Nouvelle dans ce groupe, elle est formée par Tatillonne qui reconnait ses qualités de délicatesse pour effleurer les objets, mais supporte difficilement ses innombrables questions telle : « Que sont réellement les passeurs de rêves, des êtres humains, des animaux ? ». En fait, leur mission consiste à récolter, les bribes de souvenirs qui se rattachent aux objets. Ensuite, avec plus d’expérience, ils essaient de les combiner et octroyer des rêves à leurs propriétaires. C’est ce qui se passe pour la vieille dame dont Petite et son nouveau tuteur, Vieux et Mince, ont la charge. Mais un jour, elle accueille John un garçon de huit ans, tellement révolté que les saboteurs, « maîtres des cauchemars », s’intéressent à lui.

Il faudra toute la douceur et l'intuition de Petite et beaucoup de patience pour permettre à John d'échapper à ces saboteurs et de retrouver un certain équilibre.

Mots- clé :

ENFANCE MALTRAITEE//PATIENCE/ /AMOUR MATERNEL / EDUCATION/ REVE/GENEROSITE/FANTASTIQUE/RELATION INTERGENERATIONNELLE.

Commentaires :

Un coquillage, l'amour d'un chien, une photo, c'est de cela que peuvent se nourrir nos rêves alors que nos cauchemars, eux, prennent naissance dans nos douleurs et nos peurs.

Conte court, poétique et original mais d’une lecture aisée, ce livre est attachant et sobre. Un roman d’apprentissage tel que les concocte si bien Lois Lowry.

L’importance de la compréhension des personnes, de la générosité, des petits gestes d'amitié dans la vie de tous les jours sont au centre de ce petit livre très « positif »

Pistes de discussion :

• Apprentissage : la responsabilité des éducateurs (rôle)

• Le rôle des souvenirs dans la vie.

• De quoi rêve-t-on ? Les rêves font-ils du bien ?

• Quelle est la mission des passeurs ?

• Réfléchir sur le sens des noms propres (Tas, La Nouvelle Plus Petite.....) et essayer d'en proposer d'autres tout aussi symboliques mais moins traduits.

• Comparer le rôle des passeurs de rêves et celui des êtres humains bien réels qui les entourent, par exemple pour le "nouveau départ" de John et de sa mère.

Ce livre est très bien MAIS, car oui il y a un mais, j'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose, je ne saurait dire quoi en particulier. Peut être est ce l'impression que le narrateur soulève des questions qui restent sans réponse. Peut être est ce le fait que j'ai pas réussi à m'attacher aux personnages à part peut être un peu le Passeur et Gabriel. Ou bien l'impression de manque de passion, de vie, de sentiment (appelez ça comme vous le voulez) dans la petite société proprette et toujours sans suprise où se déroule l'histoire. C'était peut être l'intention de l'auteur : montrer que ce monde n'avait pas de saveur, ne valait pas la peine qu'on s'y intéresse.

Même quand le héros, Jonas, était censé ressentir tous les sentiments bons ou mauvais du monde, ça sonnait un peu trop lointain, silencieux, rapide pour que ça me touche réellement.

Sans compter l'édition HORRIBLE qui déssert franchement le livre (quand on le voit, on ça donne vraiment pas envie et inconsciemment on part du principe que le livre va être aussi nul que la couverture).



En fait ce livre mérite 3,5 selon moi mais comme ça n'existe pas, j'ai mis un petit 4. Quand je vois les avis des autres, qui notent extrèmement bien ce livre, je me dis que j'ai dû passer à côté d'un truc. Et je dois l'avouer : j'ai été déçue par ce livre. J'en attendais énormément, le résumé m'avait tenté au premier coup d'oeil ainsi que les critiques positives des lecteurs. Bref tout me faisait envie depuis presque un an et voila que je le lis enfin et que finalement je me rend compte que, oui c'est un bon livre dystopique, dénonçant les faiblesses de notre société si certaines mesures étaient poussées à l'extrême, mais qui manquait un peu de "tonique".



Cependant je pense que c'est un très bon livre d'introduction au genre dystopique. Un 1984 ou Farenheit 451 pour les collégiens-lycéens. Les idées sont amenées simplement et doucement pour que le lecteur commence à réfléchir sur les problèmes de cette société apparement parfaite.



Je le conseille à ceux qui aiment ce genre de livre et j'espère qu'ils trouveront le petit plus que j'ai cherché mais pas trouvé...

Coup de coeur pour cette histoire hilarante qui ne se prend pas du tout au sérieux. L'auteur imite le genre de "l'histoire vieux-jeu", comme celles des Quatre filles du docteur March, Mary Poppins ou encore Un conte de Noël en passant par Les aventures d'Huckleberry Finn ou Jane Eyre. Mais Lois Lowry fait bien plus qu'imiter, elle parodie, elle enrichit et elle amuse son lecteur à chaque coin de page ! L'histoire se nourrit d'absurde et rend l'impossible possible : pour ne pas avoir à se cacher dans la cave à charbon lorsque l'agent immobilier fait visiter la maison, les enfants se déguisent en lampe, en porte-manteau ou en tapis sans que cela ne choque personne. J'ai beaucoup aimé aussi la maniaquerie obsessionnelle de Mme Melanoff et la (gentille) moquerie sur les Suisses.

J'ai vraiment beaucoup ri en lisant ce roman, et j'ai été scotchée par l'inventivité et l'imagination habile de l'auteur, qui me rappelle des grands moments de lecture comme j'ai pu en avoir en lisant Dick King Smith ou Roald Dahl. Un autre livre de Lois Lowry est sorti récemment, Passeuse de rêves, et je suis impatience de le dévorer...d'autant qu'on ne m'en a dit que du bien !
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L'héroïne se nomme « Petite » et elle est apprentie auprès de « Tatillonne » qui ronchonne parce que son élève pose trop de questions. Leur travail consiste à collecter des informations et des souvenirs en touchant les objets d'une maison afin d'en construire des rêves qu'elles soufflent aux habitants.



Petite s'occupe donc d'une vieille femme qui vit seule avec son chien. Grâce à son toucher très délicat elle arrive à merveille à faire naître des rêves précieux. Ce don lui sera bien utile lorsque la vieille femme va accueillir un garçon retiré à sa mère et qui fait de terribles cauchemars.



J'ai beaucoup aimé cette idée de comment naissent les rêves et me suis attachée à l'héroïne bien évidemment. C'est un roman très sensuel qui fait appel aux petits bonheurs du quotidien contenus dans une couleur, un parfum ou un son chéris.


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