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Citations de Lucia Etxebarria (362)


...de les imaginer tous deux érigés, turgescents, en une étreinte sauvage et haletante, s'embrassant sur la bouche, sur le sexe, sur leurs seins durs comme des noyaux d'olive ; d'imaginer leurs queues énormes, comblées dans l'obscurité secrète et complice de la nuit, tandis que les parents de Goyo dormaient du sommeil du juste dans le confort gris bourgeois de leur chambre à coucher, sous le crucifix qui veillait sur leurs nuits – chastes depuis tant d'années -, sans savoir qu'à quelques mètres seulement leur fils bien aimé, leur fils si parfait, l'étudiant exemplaire, le modèle de vertu, était en train de jouir sur le ventre, sur le dos, peut-être même dans l'anus de son meilleur ami, qui mordait l'oreiller pour étouffer ses râles de plaisir.
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Palestiniens, Irakiens, Sahraouis : tous sacrifiés à la même passion, la passion de l'Occident pour l'or noir.
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Je ne voulus pas lui dire que c'était la première fois pour moi. Il ne s'en rendit pas compte. Il n'y avait eu ni douleur ni sang. On m'avait tant mise en garde quand j'étais plus jeune, que très longtemps j'avais imaginé qu'après la première rencontre amoureuse, on devait garder le lit pendant des semaines pour soigner la blessure, et je me voyais à l'hôpital, avec un bouquet de roses rouges, très rouges sur la table de nuit.
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Si tu n'es pas heureux(se) dans une relation, c'est que cette relation n'est pas faite pour toi.
Un point c'est tout.
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- Ce qu’il ne faut pas entendre. Tu vois ? Moi, comme serveuse, je n’ai pas ce genre de problèmes.
- Tu n’as aucune possibilité de promotion non plus. Et aucun avenir. Aujourd’hui tu as vingt-quatre ans et tu es très jolie derrière un comptoir, mais dans dix ans, quand ta poitrine sera tombée et que tu pourras jouer au foot avec tes seins, personne ne t’engagera comme serveuse. Alors tu comprendras que tu as mal utilisé ton temps et ta tête.
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Vivre est très ennuyeux quand on n'a rien à faire ni personne sur qui s'appuyer.
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Il est de notoriété publique que les hommes sont une calamité, et à celles qui n'en sont pas convaincues, il devrait suffir de voir quels drames vivent quotidiennement celles de mes amis qui sont mariées ou fiancées. On dirait d'interminables séries télévisées, avec un seul et même sujet répété à raison d'un épisode par semaine, toujours interprété par les mêmes acteurs. Par exemple, l'épisode cinquante de la série "Gemma aime s'amuser, et Joan est un vieux réac" : Gemma et Joan vont à une fête un samedi soir, Gemma boit un peu plus que de raison et se retrouve en train de danser sur la table, applaudie par un groupe d'inconditionnels, tous de sexe masculin, et à la sortie Joan pique une crise de jalousie classique et se met à l'injurier sur le parking dans le parking, en la traitant bien fort de pute pour que tout le monde l'entende.
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Le mirage de la renommée devint un miroir déformant par lequel elle se mit à interpréter le monde qui l'entourait. Elle cessa de se comprendre et de comprendre sa réalité précisément au moment où elle aurait pu commencer à le faire.
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Ceux qui versent le plus de larmes sont généralement ceux qui ont le moins de raisons de pleurer.
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Acheter n'est pas seulement une activité économique. C'est aussi une activité sociale, car on achète en fonction de l'image que l'on souhaite donner de soi. Il ne s'agit pas simplement de refléter ce que l'on est, mais ce que l'on voudrait être. Le nouveau consommateur est celui qui veut, par sa consommation, devenir différent de ce qu'il est. C'est pourquoi l'industrie de la mode recourt, non à des femmes réelles, mais à des chimères. Les défilés de mode, les magazines nous montrent ce que nous désirons être. Or, nous désirons tous être jeunes et minces, d'autant que les médias, c'est un cercle vicieux diabolique, nous en ont convaincus sans même que nous ayons eu le temps d'y réfléchir ou d'élaborer nos propres désirs.
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On ne peut pas changer de passé, mais on peut changer d'attitude envers lui, réagir autrement face aux souvenirs et face au présent.
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Il y a mon moi profond, l'être que je suis vraiment sous ces pelures d'oignon superposées que sont les déguisements et les conventions sociales, et qui cachent ce qu'il y a dessous, au coeur de moi-même, dans ce cercle ultime et obscur : une créature cachée, qui surgit intacte de mes souvenirs d'enfance et supporte tant bien que mal le poids de ma vie et des raisons secrètes qui l'amènent. Et il y a mon double, l'être que je ne suis pas mais que, du fait que les autres le disaient, j'ai toujours cru être une calamité ambulante, authentique et absolue.
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Elle essaya de ne pas se laisser obnubiler par lui, de se résoudre à ce qu'il n'y ait rien à espérer, pas de rencontre à provoquer, d'évènement à fêter, de secret à découvrir, de relation à entretenir, bien que soit demeuré dans le tréfonds de sa mémoire l'espoir sourd et aveugle, obtus et obstiné, qu'à nouveau quelque chose se passe entre eux, car la nostalgie lui venait au moment le plus inattendu, en voyant quelqu'un reproduire une attitude qu'elle avait vu prendre, en lisant une expression qu'elle avait entendu prononcer.
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On ne regrette pas les personnes qu'on a aimées. Ce qu'on regrette, c'est la partie de nous-même qui s'en va avec elles.
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N'essaie pas d'ensevelir la douleur : elle s'étendra sur la terre, sous tes pieds, elle s'infiltrera dans l'eau que tu bois et t'empoisonnera le sang. Les plaies se referment, mais il reste toujours des cicatrices plus ou moins visibles qui gênent lorsque le temps change, rappellent l'existence de ta peau, et avec elles le coup qui les as causées.
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[...] étant donné que les femmes sont plus nombreuses dans le monde que les hommes, pourquoi est-ce le masculin qui devrait être générique ?
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Quatre choses, avait-il appris, ne reviennent jamais en arrière : le temps passé, la pierre lancée, le mot prononcé, l’occasion manquée.
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Nous avons tous besoin que quelqu'un nous prenne dans ses bras de temps en temps.
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En naissant, nous étions des pierres attendant que la vie nous taille. En grandissant, nous nous sommes transformés en statues. Nous pouvons nous fêler ou nous briser, mais nous ne changeons plus fondamentalement.
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Pour couronner le tout, il s'agissait de Dieu le Père, et dans nos prières nous nous adressions à lui en tant que Notre Père. Mon père avait quitté la maison quand j'avais quatre ans, j'avais donc une confiance très limitée dans la capacité d'un homme à honorer ses devoirs paternels.
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