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Citations de Lucia Etxebarria (362)


Le Prozac est le médicament le plus vendu dans le monde. Suivi du Viagra. Ensemble, ils symbolisent les deux grands maux de nos sociétés modernes : la dépression et l'impuissance. Est en jeu, dans les deux cas, notre incapacité à résister à la frustration.
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Notre société considère mal les femmes qui se marient pour l'argent, mais se montre magnanime avec les hommes qui épousent une femme pour sa beauté. Sans doute est-ce parce que, comme on dit, l'argent ne fait pas le bonheur, et que courir après est considéré comme une faute morale, voire une faute de goût. Mais l'être humain, comme l'animal, a tendance à classer ses ressources en fonction de leur valeur.
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L'addiction confère un grand pouvoir de séduction. D'abord, parce que sa victime affiche en général une bonne humeur communicative. Ensuite, parce que nous vivons dans une société qui tolère, voire encourage les addictions (...) et qui a tendance à voir dans l'alcoolique quelqu'un de festif, dans le fumeur de joints quelqu'un de cool, dans le cocaïnomane quelqu'un de branché. Enfin, parce que la plupart des victimes d'addictions sont aussi des dépendants émotionnels, souvent conscients d'avoir besoin de quelqu'un à leurs côtés pour les aider à gérer leur existence, vu leur incapacité à faire face aux problèmes pratiques de la vie quotidienne.
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Je veux que tu saches, cher lecteur, que si quelqu'un est capable de renoncer à ses croyances, à son passé, à sa religion et, plus terrifiant encore, à sa vie, il offre à son partenaire, comme sur un plateau d'argent, toute licence pour le maltraiter. A quoi peuvent donc bien servir une loi contre la violence conjugale, un numéro vert pour les femmes battues, des maisons d'accueil, des campagnes de prévention, si les radios nous bombardent de tonadillas qui adhèrent comme du chewing-gum à notre subconscient (...) et qui viennent raconter que l'amour véritable implique sacrifice, soumission et renoncement à son identité propre ?
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Ne pas pouvoir faire confiance à l'autre détruit l'estime de soi et oblige à vivre dans un sentiment permanent d'insécurité, car sera suspendue au-dessus de toi, telle l'épée de Damoclès, la crainte d'être abandonnée.
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On ne regrette pas les personnes qu'on a aimées.Ce qu'on regrette, c'est la partie de nous- mêmes qui s'en va avec elles.
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Dans sa conception de la vie, la valeur de chaque personne est facilement mesurable et quantifiable ; on la trouve en extrayant la moyenne numérique de facteurs tels que les zéros de son compte courant, les mètres carrés de son bureau ou le nombre de subordonnés à sa charge, à partir de quoi elle lui attribue une note de un à dix.
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L evitant craint l'intimité parce qu'il a ete maltraite dans son enfance (lo'abandon ou la distance emotionnelle sont des formes de maltraitance) et qu'elle est pour lui symbole de douleur.
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Je crois que le devoir, c'est d'être aux côtés de ceux qu'on aime, même si on doute d'eux, c'est ça l'amour.
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Sara contemplait éblouie un tableau dont les tons rappelaient le pelage de son siamois. Ruth ne put s'empêcher de se demander si Rothko plaisait Juan. Il n'y avait pas si longtemps, elle aurait garanti que Juan adorait Rothko. Mais, en réalité, elle n'en était pas si certaine, elle ne se souvenait pas qu'il ait jamais exprimé un avis sur le peintre, ni même qu'il ait semblé le connaître. Ruth avait supposé que Juan appréciait Rothko du simple fait qu'elle l'aimait elle. Elle avait prêté à Juan un goût artistique d'une grande finesse mais, au fond, elle n'avait jamais visité d'exposition avec lui. Ce n'était pas Juan qu'elle avait aimé mais l'idée qu'elle s'était forgée de lui. Elle avait aimé un concept, une image créee par elle. Elle s'était aimée elle-même à travers lui, et son amour n'avait été qu'un mirage, une projection, une illusion.
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–Les gens sont prêts à raconter à un parfait inconnu des choses qu'ils ne diraient jamais à leur meilleur ami. Parce que le meilleur ami, on va le revoir, alors que l'inconnu, on ne le reverra jamais, et puis il ne vous jugera pas. Cest pour ça qu'on parle à son contesseur, ou à son psy, mais pas à son père, à son meilleur ami, à son conjoint...
–Je ne sais pas, jai peut-être un besoin désespéré que quelqu'un me comprenne.
–Tu sais, Elena, je te comprends mieux que tu ne le crois.
(P. 57).
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Oublie le sida et les drogues, les bombes nucléaires, les expériences génétiques, la manipulation de l'information par le pouvoir. La véritable menace, la plus présente, c'est la jalousie et le désir, l'extase, l'emportement, le moment où il te faudra renverser les structures sur lesquelles tu avais fondé ton équilibre mental.
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Fie-toi non pas aux mots, mais aux actes, comme le font les chiens et les bébés, qui, ne comprenant pas notre discours, décode le langage non verbal bien mieux que nous. Ils ne se laissent pas porter par ce qu'on leur dit, mais par ce qu'ils voient. C'est pour cela qu'il y a des bébés et des chiens, qui rejettent énergiquement certaines personnes. Ils captent dans le ton de la voix, ou dans les gestes, une agressivité réprimée ou contenue (parfois même dans l'odeur : les chiens sentent l'adrénaline, et on soupçonne que les bébés aussi).
Nous avons tendance à perdre cette capacité en devenant adultes parce que nous nous méfions de ce que nous appelons l'instinct, qui n'est rien d'autre que notre capacité à décoder les messages non verbaux. Fie-toi plus à ce que tu ressens qu'à ce qu'il ou elle te dit.
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[...] n'est-ce pas l'essence même de la passion que de se voir soi-même à travers les yeux de l'autre ?
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[...] la curiosité c'est comme l'ail, ça finit toujours par piquer [...].


(dans "Des pancakes au sirop d'érable")
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La dépression était son pain quotidien, assaisonné à l'huile de la peur et au sel de l'autocompassion.
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Melody Beattie explique dans "Vaincre la codépendance" comment la conduite dépendante trouve un bouillon de culture privilégié dans un milieu social exaltant l'abnégation, le dévouement, le sacrifice, le fait d'être une "bonne épouse" ou une "bonne mère", et véhiculant la croyance erronée que l'amour peut tout - et en particulier changer l'autre, voire l'aider à se racheter. C'est ainsi que le dépendants persiste dans son attitude, déployant des efforts aussi stériles que frustrants.
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Car on y revient toujours, à cette enfance qui modèle notre âme sans que nous en soyons conscients, et qui pèse plus sur notre bonheur que les jours de notre âge adulte, car c'est à travers elle que nous les vivons, et c'est elle qui assigne à chacun d'eux sa grandeur passagère.
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Il vaut mieux regretter le manque que de finir par regretter la présence. Je préfère la nostalgie à la routine.
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La philosophie n'a pas de sens hors de la liberté.
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