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Critiques de Lucie Rico (110)
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GPS





De prime abord, je ne serai pas allée vers ce genre de roman si mon Grand Couassous n’avait pas participé au Prix littéraire de France Culture : je lui ai emprunté son livre.



C’est un roman à l’univers étrange, où l’auteur emploie la deuxième personne pour parler de son personnage, Ariane.



Mais qui est le personnage principal : Ariane qui vit recluse, ou Sandrine sa meilleure amie qui disparait, ne laissant qu’un point rouge sur le GPS d’Ariane ?



Qu’est-il arrivé à Sandrine ? Est-elle partie avec un connard de la fête ? Est-elle le cadavre brûlé retrouvé non loin du point rouge ?



Et pourquoi ce point rouge sur le smartphone d’Ariane bouge-t-il ?



J’ai eu du mal à osciller entre l’univers onirique des déplacement de Sandrine (les lieux de l’enfance commune des deux amies, les voyages qu’elles n’ont jamais fait) et les données froides du GPS.



J’ai aimé les noms de lieu : le lac du Der, la rue du renard, la ruelle des cailloux.



Un sacré roman sur la vie moderne, notre dépendance aux objets connectés qui nous déconnectent de la vie et du rêve.



Deux citations :



Le paysage semble s’être comme Sandrine offert une opération de chirurgie esthétique. Tu apprécies c emonde, sans météo, sans contrainte, sans choix.



Entre le moment de la photographie en 360° d’un lieu et son apparition sur Google Maps, il se déroule plus de six mois. Si une bombe nucléaire ravage ta ville, elle restera intacte sur la carte pendant deux saisons. Cette pensée te rassure.



L’image que je retiendrai :



Il est beaucoup question de feu dans ce roman : le prénom Sandrine, et l’amant d’Ariane qui est pompier, comme un contre-point à la froideur du monde virtuel.
Lien : https://alexmotamots.fr/gps-..
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GPS

Lu pour un prix, et je dois avouer que le livre me faisait un peu peur, peut-être parce que sur la quatrième de couverture il n'y a qu'une phrase "Sandrine souhaite partager sa localisation avec vous". J'aime les polars, mais j'ai pensé que le livre serait un peu conceptuel. Mais ce n'est pas du tout ça : l'auteur s'amuse à perdre le lecteur dans un labyrinthe de GPS, et j'ai trouvé le livre haletant, bizarre au bon sens du terme et aussi émouvant, parce que c'est une histoire d'amitié qui m'a touché.
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GPS

Je ne me souviens plus pourquoi la lecture de ce livre m'intéressait. Je pense avoir vu de bonnes critiques.

Heureusement que je ne l'ai pas acheté, mais emprunté à ma médiathèque ! Je me suis vraiment ennuyée, cette histoire n'a ni queue ni tête.

Je n'ai sans doute rien compris à ce que voulait dire l'auteure, mais franchement, j'ai beau réfléchir je ne vois pas . C'est une histoire de fou et je suis particulièrement interloquée qu'une maison d'édition comme P.O.L. chez qui les livres d'Emmanuel Carrère paraissent se soit fourvoyée avec ce roman.
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Le chant du poulet sous vide

Un roman qui peut paraître comique mais aussi tragique ... tout dépend de la façon dont on l'aborde.

En démarrant le récit j'ai commencé à aimer et à adhérer pour finalement au fil du temps m'en lasser et même avoir hâte que cela se termine.

Ceci dit c'est un roman très original qui vaut le coup d'être lu et dont l'écriture est sympathique.
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Le chant du poulet sous vide

Ce devait être un roman amusant, mais je n'ai pas vraiment accroché. C'est très certainement une métaphore de nos vies modernes, mais je n'ai pas aimé cette héroïne évanescente qui délire sur ses poulets en leur prêtant des comportements humains, sur son besoin étrange de les tuer ou d'en adopter un dans son salon ou dans son lit. Cette interrogation sur le monde animal et nos habitudes de consommation m'ont laissé de marbre. Je trouve étrange que Paule reprenne la ferme de sa mère qu'elle ne semblait pas aimer plus que cela et bizarre que son amour des poulets l'entraîne de passer de l'élevage local à l'industriel.



C'est une histoire originale certes, mais elle ne m'a pas fait me questionner, ni rire. J'ai plutôt ressenti parfois de la nausée et si c'était le but, c'est réussi. Dommage, il y a beaucoup de thèmes intéressants, mais le tout est un peu trop confus et alambiqué. Pour dénoncer l'élevage avicole, je préfère le roman très dérangeant de Gil Bartholeyns « Deux Kilos deux ».



PS : je viens d'écouter la vidéo de Lucie Rico qui explique son livre, je dois être passée à côté du bouquin, c'est trop tiré par les cheveux pour moi.

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Le chant du poulet sous vide

Bon il m'aura fallu plus de 3 jours pour me lancer enfin dans la rédaction de mon avis après lecture de ce roman tellement il est particulier, presque un ovni...

A tel point que je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou non. C'est pourquoi je lui met la moyenne neutre de 2,5/5.

Tout d'abord, j'ai été attiré par ce roman car j'étais tombée sur des critiques très positives sur les réseaux et par le bandeau autour du roman annonçant "D'une parfaite dinguerie, d'une drôlerie inédite."

Bon il faut être honnête, j'attend toujours le côté drôlerie inédite mais par contre c'est clair que c'est d'une parfaite dinguerie.

Ce roman se veut une fable des temps modernes à l'heure de la mondialisation, du capitalisme et de la consommation à outrance banalisée et suivant des effets de mode éphémères.

Nous avons donc dans ce roman des personnages humains et des personnages animals puisque les poulets (à vocation alimentaire) tiennent une part entière de l'histoire et sont humanisés au possible. A tel point que certains poulets sont plus "normaux" dans leur réaction et leur comportement que certains humains du roman, notamment l'héroïne, totalement barrée.

A tel point que l'on n'attend simplement que la goutte d'eau la faisant basculer complètement du côté folie. Et que lorsque cette folie arrive, on n'est tout simplement pas étonné même si les conséquences de la bascule sont quand à elle d'un goût bien amer.

Ce roman nous incite également à réfléchir à nos rapports vis-à-vis des animaux et surtout notre hypocrisie à s'arrêter caresser un animal, le câliner et ne pas imaginer un instant le manger, pour ensuite aller sans scrupule s'avaler ses frères et cousins au restaurant ou fast-food du coin...

Mais telle est la vie et personnellement je n'ai pas encore choisi de ne manger que de l'herbe....

Pour revenir au roman, nous avons plusieurs passages où l'autrice incorpore des biographies des poulets voués à passer "à la casserole" et il est vrai que sans me faire rire, certaines biographies étaient sympathiques et bien amenées.

Pour conclure, je dirais cependant que je suis quand même contente d'avoir lu ce roman complètement à part, mais qui lors de sa lecture et maintenant plusieurs jours après la dernière page avalée, ne saurait me faire basculer d'un côté ou d'un autre sur "j'aime" ou "j'aime pas".



















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Le chant du poulet sous vide

La vie de Paule après la mort de sa maman et ses aventures "volaillères" sont un prétexte pour Lucie Rico. C'est au fil des pages une dénonciation du traitement des poulets en l'occurence, mais ça peut être la filière animale en général. le cynisme terrible de la communication autour de ce sujet, on essaye par tous les moyens, même les plus farfelus, à faire croire au bien-être des animaux consommés.

Plus on avance dans le roman plus le ton se durcit et la fin est plutôt très sombre.

Un premier roman prometteur.
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Le chant du poulet sous vide

Ma librairie a la bonne idée de mettre en place un drive, je fais l’acquisition d’un de leur coup de cœur qui devient mon premier vrai coup de cœur de confinement. Son héroïne, Paule, nous entraîne dans ses pensées organiques, dans sa mélancolie, dans ses questionnements. L’auteur maintient tout au long du roman au rythme des respirations de Paule et de ses poulets, une mélodie lancinante, effrénée qu’on ne peut plus lâcher. Le récit, ponctué de biographies de poulets, drôles, dramatiques, émouvantes, comme nos vies, amuse, attache et questionne à la fois.

À notre insu et avec les personnages nous faisons un travail d’introspection, nous interrogeons notre réalité, nos usages, notre société.

Nous suivons Paule de la campagne à la ville, solitaire, en couple, de la mort à la vie, de l’écriture à la mort, de la mort à l’écriture toujours profondément liées.

Roman minutieusement construit, passionnant, nécessaire. Le chant du poulet sous vide attire d’abord irrésistiblement, comme celui des sirènes, puis de la même manière, il envoûte.



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GPS

GPS, le deuxième roman de Lucie Rico ne m’a pas plu. Ma chronique pourrait pas s’arrêter ici, mais je pense qu’il serait tout de même plus juste de vous expliquer pourquoi, car il pourrait bien vous plaire – ou vous avoir plu. D’autant qu’il a reçu la Mention spéciale du jury du prix Wepler Fondation La Poste.



« Sandrine souhaite partager sa localisation avec vous. » Voilà pour le résumé. J’ai donc commencé ce roman un peu perdue – ce qui est assez ironique compte-tenu du titre, mais pas tant que ça finalement. L’héroïne, Ariane est invitée par son amie d’enfance à ses fiançailles. Afin qu’elle ne se perde pas Sandrine partage sa localisation avec elle sur son téléphone. Mais Sandrine disparaît. La seule trace qu’elle laisse est ce point GPS rouge sur le téléphone d’Ariane. Un point que la jeune femme n’arrive plus à quitter des yeux, un point qui se déplace alors même qu’il ne devrait plus.



GPS est un roman étrange. Il m’a conduite vers une histoire que je n’imaginais pas lire. Une histoire de disparition, de mort et de perdition. La noyade d’Ariane qui fixe sans cesse ce point rouge, espérant retrouver son amie. Sans doute parce qu’elle sent une pointe de culpabilité. N’a-t-elle pas vu son amie s’éloigner de la salle le soir de ses fiançailles alors qu’elle était introuvable ?



Ce roman qui commence avec légèreté – Ariane, ancienne journaliste spécialisée en faits divers craint de se perdre en rejoignant la salle où se déroulent les fiançailles de son amie – se transforme en faits divers – Sandrine disparaît et les restes d’une femme sont retrouvés – et termine en roman psychologique – Ariane sombre dans une sorte de folie en ne pouvant plus détourner les yeux de ce point rouge.



GPS est le deuxième roman de Lucie Rico, après Le chant du poulet sous vide. Le chant du poulet sous vide est un titre déroutant, comme l’est l’histoire de GPS. Malgré les différentes émotions par lesquelles ce roman aurait pu me faire passer, je suis restée de marbre. Pas sûre qu’il me reste longtemps en tête.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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GPS

Drôle de petit livre qui promet davantage qu'il ne donne. Le concept initial était pourtant alléchant : Ariane, une journaliste spécialisée dans le fait divers, chômeuse depuis un certain temps, est sollicitée par sa grande amie Sandrine pour être son témoin de fiançailles. Inactivité, confinements, dépression rampante : Ariane ne sort quasiment plus de son appartement et se rendre sur les lieux de la cérémonie et des festivités, pourtant proches, est une source d'angoisse telle que Sandrine lui envoie par téléphone un lien sous la forme "Sandrine souhaite partager sa localisation avec vous." Munie de ce repère, ce gros point rouge qui symbolise son amie, il lui suffit de faire en sorte qu'elle emprunte bien les itinéraires conseillés pour la retrouver. Le lendemain de la fête, revenue chez elle, Ariane s'aperçoit que Sandrine n'a pas désactivé son lien, qui persiste les jours suivants ; elle peut donc, sans quitter son canapé, suivre à la trace les déplacements de Sandrine, laquelle, selon son fiancé, ne donne plus signe de vie. Un fait divers, précisément, qui semble confirmer cette disparition inquiétante, jette le trouble dans l'esprit d'Ariane, où peu à peu le virtuel prend le pas sur la réalité. Ariane est en passe de sombrer...

Si j'ai apprécié la première moitié du roman (on s'habitue à ce curieux parti pris de l'autrice consistant à tout écrire à la deuxième personne du singulier), la suite, censée reproduire la dégradation mentale grandissante d'Ariane, m'a beaucoup moins convaincu ; la fin nous ramène sur un terrain plus stable mais laisse un goût d'inachevé et de faiblesse narrative.
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GPS

C'est l'histoire d'ariane qui cherche sa place, et à défaut de la trouver dans le monde, va la chercher ailleurs. C'est l'histoire aussi d'une fenêtre sur le monde, de lespa e que l'on peut s'ouvrir, et derrière l'aspect froid de la technologie, tous les possibles émotionnels qui s'ouvrent. Ça m'a bouleversé alors que je ne m'y attendais pas. Un très beau livre.
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GPS

GPS de Lucie Rico ne m'a pas embarqué, j'avais très envie pourtant de suivre Ariane sur les traces de Sandrine, sa meilleure amie. Mais l'écriture à la 2ème personne du singulier et l'histoire vue à travers le point rouge d'un GPS de téléphone, m'ont laissé sur le bord de la route. Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage, par ailleurs bien torturé et s'il n'y avait pas eu cette intrigue, à savoir, où est réellement Sandrine, je ne suis pas certaine que j'aurais été jusqu'au bout. Dommage.
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Le chant du poulet sous vide

Premier roman cruel, maîtrisé et plein d'humour, commandez l'un des poulets de Paule, ils sont authentiques ! Pour preuve, les biographies qu'elle rédige pour chacun des volatiles tués, Début, Igor, Lacet, Gervaise, Carla... Une manière de leur rendre hommage, ou substituer celui qu'elle n'a pas su faire à sa mère lors de son enterrement... Un concept qui intéresse Fernand, propriétaire d'un supermarché, chez qui fleurit l'idée lucrative et mégalomane de ferme urbaine, où vivraient et seraient préparés les poulets avant envoi dans les rayons réfrigérés. De quoi couper le lien naissant entre Paule, venue de la ville pour accomplir les dernières volontés de sa mère, et les poulets ; et transformer le récit en conte tragique.
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GPS

La vie d'une jeune femme à travers le numérique.  

La narratrice s'adresse à elle par tutoiement, et le récit nous entraîne au rythme de Google Map. 

À travers la recherche de son amie, c'est elle-même qu'elle cherche avec ses difficultés sociales, émotionnelles.

Et au passage, un questionnement sur la place du numérique dans notre vie.
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GPS

D’abord original, addictif, drôle, tragique. Quelle bonne idée ce point rouge de situation, je me suis bien retrouvée à chercher au sens propre et figuré. Cette auteure nous mène comme parfois le GPS où on ne veut pas aller. J’ai partagé ses errances, souffrances, agacements et compris les cheminements. Super intelligent, ce moyen de raconter sa vie, la vie de l’autre, le quotidien, le passé, le présent. Franchement un livre déroutant, ah ah qui vaut le détour (facile)
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Le chant du poulet sous vide

A la mort de sa mère, Paule revient à la ferme familiale, consacrée à l'élevage de poulets. Pour se déculpabiliser d'abattre ses volatiles avant de les vendre au marché, elle se met à leur rédiger de petites notices nécrologiques personnalisées, qui deviennent rapidement un véritable atout commercial. L'ampleur de son succès va toutefois la faire peu à peu s'éloigner de son objectif initial : le bien-être et le respect des animaux de boucherie.

Cette histoire que j'interprète au final comme une fable sur la déconnexion moderne, pratique pour nos bonnes consciences, entre la vie animale et la viande que nous consommons, qui nous fait accepter les élevages industriels hors-sol, les argumentations marketing fallacieuses, et la souffrance animale dénoncée dans certains abattoirs, a bien failli me perdre en cours de route : déjanté jusqu'à l'absurde, teinté d'une cruauté un tantinet perverse et dérangeante, habité par une héroïne dont on ne sait plus si elle est juste simplette ou carrément folle, le récit a eu d'autant plus de mal.

Face à mon absence d'affinité à la fois pour son histoire, ses personnages et son style, sa vraie originalité n'a pas suffi à me rendre agréable cette plongée dans un cauchemar peuplé de poulets, à mes yeux presque sans queue ni tête.
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GPS

J'avais découvert l'auteur avec son premier roman "Le chant des poulets sous vide" qui m'avait fait forte impression et déstabilisée. Ce livre est tout à fait différent mais aussi OVNI (ou OLNI ?), et lui aussi m'a marquée fort. Il arrive, avec une enquête étrange, un fil qui se remonte, à faire surgir une émotion forte, celle d'une amitié perdue, d'une amie dont on n'a pas tout compris. Même si le personnage principal est pris dans une sorte de folie, on la suit, dans son monologue intérieur, chercher son amie par l'intermédiaire de son téléphone. J'ai l'impression d'avoir fait un très beau voyage.
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GPS

GPS est un excellent livre à tous points de vue ! Une intrigue palpitante, des personnages bien tranchés, une certaine aura de mystère qui maintient une véritable tension narrative du début à la fin. C’est rare ! J’ai adoré ce livre, comme le premier de la même autrice chez POL ! Après l’avoir fait circuler autour de moi les avis sont unanimes ! A conseiller sans aucune réserve !
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Le chant du poulet sous vide

Un roman atypique, à commencer par son sujet : l'élevage des poulets pour leur viande ... peu engageant a priori, mais l'histoire est traitée d'une façon très inattendue. On parle d'une ferme où se trouve un élevage de quelques dizaines de poulets, connus chacun par un nom et à la personnalité identifiée.

La narratrice revient dans la ferme de son enfance à la mort de sa mère, qui l'aimait manifestement moins que les animaux. La puissante névrose originelle est là, prête à se déployer, ce qu'elle fait avec flamboyance, humour et spontanéité.



On parle des petitesses et mesquineries autour de certains héritages agricoles, de la difficulté de reprendre contact avec un milieu perdu de vue, des petits exploitants et de l'industrie agro-alimentaire, des opportunismes de la grande distribution, du marketing, des malentendus amoureux et autres dépossessions ... Ce roman est finalement assez complexe sous une apparente simplicité, et dégage beaucoup de tendresse, même si tout finit, un jour, par ce qui arrive à tous les poulets d'élevage ...
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GPS

Un roman qui m’a laissée pour le moins dubitative, même après avoir entendu son autrice en parler à la radio - en même temps, que peut-on espérer d’une romancière dont le premier ouvrage, s’intitulait « Le chant du poulet sous vide » ? La narratrice (dont on apprend qu’elle est au chômage après avoir été journaliste de faits divers) est invitée aux fiançailles de sa meilleure amie, Sandrine. Laquelle se propose de la guider jusqu’au lieu de la réception en partageant sa géolocalisation sur le téléphone. Voici la narratrice fascinée par ce point rouge qu’elle suit sur son écran et qui la mène jusqu’à son amie. Mais lorsque Sandrine disparaît après la soirée, la narratrice continue à la suivre virtuellement, même après la découverte macabre d’un cadavre calciné près du dernier point localisé. Errance numérique, difficultés à faire son deuil, souvenirs d’adolescence, tout cela est assez confus et parfois délirant. Restent la question de nos existences numériques post-mortem, et une réflexion sur les conséquences sociales du chômage : la narratrice n’ose plus sortir de chez elle, elle redoute le regard des autres et les inévitables questions sur sa situation, elle vit par procuration, absorbée par ce point qui se déplace sur l’écran et représente l’amie disparue. Parfois amusant, souvent triste, un livre qui ne m’a guère emballée…
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