Ludovic Miserole

Quelle joie de retrouver le Marquis de Sade plus choquant que jamais !

Monsieur ne se donne plus de limite avec la complicité de sa fidèle et dévouer épouse et bien d autres !

Je commencerai par vous dire que la première partie avec les enfants m'a littéralement choquée !

Mon petit cœur de maman en n'a pris un coup , mon dieu , quelles horreurs 😱

Souvenez-vous, dans le tome 1 , nous faisons connaissance avec Rose Keller et nous apprenions les sévices faites aux femmes !

Dans le second tome , les amusements sexuels et dégradants pratiqués au détriments des prostituées qui m'ont mise mal à l'aise !

Mais là , ce troisième tome est parfois insoutenable , mais toujours aussi bien écrit !

Le pervers n'a décidément aucuns remords , juste en boucle sur sa guette du plaisir qu'il souhaite toujours pousser plus loin.

Quelle vie à vécu ce monsieur !

Un toma final qui clôt cette saga très fluide et addictive !

Une trilogie à découvrir sans tarder alors à vos cartes bleu et carte cadeaux 😉
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Lors d’un récent entretien avec l’auteur pour le blog Collectif Polar, il avait déclaré que les violences infligées aux enfants lui avaient terriblement couté à l’écriture et nous pouvons tout à fait le comprendre car la première partie de de ce troisième épisode de la vie du « divin » est à la limite du soutenable. Elle scelle s’il en était besoin les qualificatifs à associer à cet ignoble personnage : encore un pas de franchi dans l’audace narquoise et l’horreur. Nous avions fait sa connaissances avec Rose Keller et les sévices aux femmes, puis dans le deuxième tome les amusements sexuels et dégradants pratiqués au détriment des prostituées, ici nous atteignons le sommet. Mais il fallait en passer par là pour retracer les limites de la perversité. De sa vie, Donatien de Sade ne s’est jamais senti coupable, juste à la recherche de son plaisir, souvent au détriment de plus faibles. Oui le marquis, dans cette troisième étape de sa vie, confirme hélas son « épicurisme malsain », avec le soutien des femmes qui lui sont proches, incapables de lui résister, qu’elles soient épouse ou domestique sauf une, sa belle-mère qui le poursuivra jusqu’à sa mort. On verra également comment le marquis s’est joué de la Révolution, en adaptant sa « façade » aux errements idéologiques du moment. Où est la maxime républicaine dans ses idéaux ? Cette trilogie est bien un roman historique, avec l’aveuglement des possédants et l’effondrement des plus pauvres. Mais aussi et je dirai même « surtout » un roman d’ambiance où se disputent les visions du quotidien par des contemporains englués dans leur présent, sans le recul sur les événements.

Ludovic Miserole avoue qu’il est tombé, pour notre plus grand plaisir, dans l’histoire pendant sa scolarité et mon souhait c’est qu’il y reste, cela lui va tellement bien … et à nous donc ! Le travail colossal de documentation qu’a nécessité cette trilogie ne nous échappe et les références qu’il nous donne en témoignent, sans abandonner le suspense qui nous tient jusque la fin.

Du beau travail d’historien, du beau travail d’auteur, du beau travail addictif comme nous l’aimons ! Un très bon moment de lecture dérangeante à souhait.


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Dans ce second tome, on retrouve bien évidemment l'exquise plume de Ludovic qui nous avait déjà charmés dans L'Affaire Rose Keller. On retrouve également ses personnages, mais on en rencontre de nouveaux et pas des moindres.



La vie, oserais-je dire "dissolue", du marquis de Sade se poursuit. Il nous propulse cette fois-ci à Marseille pour un voyage dans le temps qui ne nous laissera pas indemnes.



J'ai eu un réel plaisir à retrouver Julie, je crois que c'est ma protagoniste préférée, qu'est-ce qu'elle me plaît cette petite, animée d'une pugnacité sans faille pour se venger du marquis !



On devine encore aisément toutes les recherches colossales que l'auteur a dû entreprendre pour parvenir à nous servir cette histoire, certes romancée avec soin, mais tellement bien nourrie des faits réels et des documents d'époque. On sent tout son amour pour la belle littérature dans ses mots et son texte au style ravissant, mais on sent aussi son amour inconditionnel pour l'histoire, la vraie. C'est hors du commun, d'une originalité délicieuse grâce à ce merveilleux mélange entre vérité et imaginaire. Cette trilogie estampillée thriller historique est d'une qualité époustouflante et indéniable.



Cette deuxième histoire est encore plus sombre que la première, il pousse le vice de la description de scènes marquantes qui nous secouent. Moult émotions m'ont habitée durant la traversée de ce roman. Les pratiques du marquis sont vraiment... singulières, je ne vous dis que cela. Il est évident que la création du mot sadisme ne lui doit pas ses racines pour rien, et on en reçoit ici un très bel aperçu.



J'ai beaucoup aimé ce second tome et je l'ai dévoré une fois encore. La psychologie des personnages est bien travaillée et j'ai apprécié la façon de l'auteur de traiter le sujet de la femme de l'époque, de ses filles du panier. Il y va de sa plume avec grâce et justesse et c'est tout bonnement très plaisant à lire et à découvrir. Les thématiques historiques abordées sont exploitées avec brio et il a un véritable don pour l'immersion. C'est une balade hautement crédible et réaliste fin 18e qu'il nous offre sans ciller.



J'ai aussi, bien sûr, une nouvelle fois, beaucoup appris sur cet illustre personnage et j'ai déjà bien hâte de lire le troisième et dernier opus de la série qui, je l'espère, saura tout autant me transporter.

Mes Chers Vous,



Dernier tome de sa trilogie démarrée avec L'Affaire Rose Keller et Les Filles du Panier, Ludovic Miserole se consacre cette fois aux dernières années de Donatien Alphonse François de Sade.



Après ses dernières frasques, celui-ci est cloîtré au Château de la Coste. Sa famille tente, tant bien que mal, de faire oublier les divers faits divers associés à leur nom, jetant ainsi l'opprobre sur leur nom.



Mais c'est sans compter sur l'appétit démesuré de Sade pour les amours scandaleuses, voir illicites.

Et malgré les dix années passées à tenter de le faire oublier, son nom va de nouveau surgir dans une affaire de moeurs qu'il sera bien difficile de faire passer sous silence cette fois.



D'autant que l'époque n'est pas que mouvementée pour la famille Sade, la France toute entière commence à frémir d'une révolte qui va changer la donne et ne plus permettre aux appuis habituels d'intervenir en sa faveur...



Avec ce troisième tome, et un sujet délicat puisqu'il démarre par le goût un peu trop prononcé du Marquis pour les jeunes enfants, Ludovic Miserole parvient à brosser le portrait d'un homme adepte de tous les abus sans jamais frôler la vulgarité et le graveleux.



Et surtout, bien que l'auteur s'attache à la biographie du Marquis, se dessine en filigrane la grande Histoire puisqu'indéniablement, la chute de Donation de Sade flirte avec la chute d'une certaine France.

Ainsi, doucement, sous ses yeux, le lecteur est plongé dans une période historique capitale qui aura redessiné tout un pays... donnant aux Marquis un petit air désuet qui, indéniablement, ne pouvait survivre à la mutation qui s'annonçait en France.



Un troisième tome qui clôt remarquablement une grande fresque consacrée à un homme controversé et qui réussit le pari de faire flirter le roman historique avec le thriller.



Il faudra dire adieu au Divin Marquis avec ce tome et attendre, impatiemment le prochain personnage historique qui reprendra peut-être vie sous la plume de Ludovic Miserole... ce qu'il avait déjà merveilleusement fait avec Rosalie Lamorlière et Zamor, le nègre républicain.




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Une très belle initiative que ce recueil de nouvelles, “Storia”. Non seulement cet achat permet de faire une bonne action pour l'association ELA, tout comme le précédent opus “Phobia”, puisque les droits sont entièrement reversés pour les enfants atteints de leucodystrophie, mais de plus on passe un “agréable” moment de lecture.



17 auteurs de thrillers ont détourné pour notre plus grand plaisir des contes populaires pour les transformer en nouvelles terriblement noires.



Il était une fois…

Qui n’a jamais frissonné à ces quelques mots ?



Enfants, j’ai toujours adoré les contes. La plupart, je les ai découvert un peu tard, car mes parents ne maitrisaient pas le français. Mais, j’ai le souvenir d’une maitresse à la maternelle qui nous en lisait très régulièrement… Nous étions tous assis parterre en rond… Seule sa voix perturbait le silence.



Il est toujours un peu difficile de parler d'un recueil de nouvelles. Les textes trop courts ne permettant pas souvent un développement optimal.



Comme pour chaque ouvrage de ce type, certaines nouvelles m’ont beaucoup plues, certaines sont même excellentes et j’ai même eu un coup de cœur. Mais malheureusement, j’avoue avoir été un peu déçu par certaines… C’est dommage.

Mais qu'importe mon ressenti très inégal, ce qui compte avant tout, c'est la démarche accomplie par les auteurs à travers ce livre.

Et de plus cela m'a permis de découvrir certains auteurs que je ne connaissais pas encore !
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Dans les contes de fées, si tout finit bien, il y a toujours des méchantes fées, des ogres, des loups et j’en passe. Au fond, ce sont les premières lectures où on joue à se faire peur.



Alors quand 17 auteurs de thrillers relèvent le défi de revisiter ces histoires qui ont bercé notre enfance, la tension monte d’un cran car on se doute bien que l’issue de ces nouvelles sera bien plus sombre qu’un « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».



Et autant prévenir, la brochette d’auteurs participant à l’aventure n’est pas des moindres : Nicolas Beuglet, Roy Braverman/Ian Manook, Armelle Carbonel, Christophe Dubourg, Nicolas Duplessier, Damien Eleonori, Thomas Enger, Jacques Expert, Victor Guilbert, Johana Gustawsson, Vincent Haauy, Lorraine Letournel Laloue, Jérôme Loubry, Mo Malo, Ludovic Miserole, Alice Morgane et Ivan Zinberg.



Des récits parfois poignants, parfois drôles, parfois glaçants. Et surtout l’occasion de retrouver la plume d’auteurs déjà appréciés et de faire une percée dans l’univers de ceux qu’on n’a pas encore eu l’occasion de lire et qui viendront bientôt faire grossir la PAL.



En tout cas, un bon moment de lecture et, cerise sur le gâteau, une bonne action au passage, les droits étant reversés à l’Association européenne contre les leucodystrophies (ELA).

« Storia » s’inscrit dans la même continuité que « Phobia » que se soit dans sa forme (des nouvelles inédites écrites par un collectif d’auteurs de thrillers) ou dans le fond (puisque les droits sont reversés à l’association ELA). Mais cette fois-ci, le thème est de revisiter les contes de fées, les légendes et les mythes de notre enfance et les auteurs ont parfaitement relevé le défi car on se délecte de l’imagination et du côté sombre apportés à ces histoires. Plutôt sous forme de petites récits que de nouvelles, on peut se plonger dans les histoires où se mêle meurtres, tortures ou kidnapping. Ces revisites surprennent dans leur final et réussissent dans leur modernité à respecter les éléments majeurs caractéristiques des contes de fées, ainsi, très facilement identifiables.
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Il n’y a pas à dire, j’apprécie de plus en plus de lire des recueils de nouvelles. Il arrive que certaines me laissent parfois sur ma faim mais j’aime le côté “je lis une nouvelle avant de m’endormir” car c’est bien plus facile que de dire “je lis un chapitre” puisque souvent on a envie d’avancer dans l’histoire et que l’on se limite rarement à un seul chapitre. Avec les recueils de nouvelles, vous pouvez tranquillement prendre votre livre, lire une histoire et abandonner le livre dans un coin sans craindre d’avoir perdu le fil de l’histoire lorsque vous le reprendrez, ce qui, avouons le, est très pratique lorsque vous êtes trop fatigué pour lire plusieurs chapitres le soir. Et puis cela permet également d’avoir une première approche pour un auteur que vous ne connaissez pas (que vous en ayez ou non entendu parlé auparavant) et éventuellement de voir si vous accrochez ou non à son style.



Je ne connais pas tous les contes qui ont servi de référence mais pour ceux que je connais j’ai beaucoup apprécié la “relecture” des différents auteurs et leur touche de modernisme.



Dans ces nouvelles on est loin du “ils vécurent heureux, se marièrent et eurent beaucoup d’enfants” (sans oublier d’ajouter tout un tas de cœurs frétillants tout autour) ou alors vous enlevez le début de la phrase gardez la suite mais il conviendra d’y ajouter une suite pour le moins noire et de donner un bon coup de balais aux petits coeurs.



Elles ne m’ont pas toutes touchée au même degré mais elles m’ont toutes plu. J’ai adoré lire une nouvelle par jour en me demandant à quelle sauce le conte original allait être mangé.



Si vous êtes fans des thrillers, disposez de peu de temps pour lire et/ou souhaitez découvrir un peu plus ce “style littéraire”, je ne peux que vous conseiller “Storia”, vous y passerez de (très) bons moments.
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Il était une fois dix-sept auteurs de thriller et roman noir qui écrivent des nouvelles surprenantes. Les contes pour enfants commençent par « Il était une fois », ces contes que l'on ne conte plus beaucoup sont revisités pour ELA.

ELA c'est l'Association Européenne contre les Leucodystrophies (maladie génétique) et Damien ELEONORI a su convaincre Hugo & Cie et les auteurs de mener à bien ce projet au profit de cette cause.



Outre les bénéfices reversés pour cette association vous pourrez laisser votre imaginaire remonter le temps.

Mes contes préférés :

-La petite fille aux allumettes de Roy Braverman et Ian Manook celle qui avec son petit cul, son portable et son pote le vieil arménien colle parfaitement dans notre époque et

-la belle et la bête d'Alice Morgane Lauréate du concours Storia sur Fyctia une belle qui peut devenir une bête.

Vous retrouverez aussi :

Peau d'Ane qui a encore sa robe couleur du temps et le bonhomme de pain d'épice au goût de brulé.

Blanche neige qui chante en allant travailler pendant que la belle au bois dormant va camper avec des mômes.

Cendrillon dit Cendres-cul mise en scène par un professeur dans une comédie délirante !

Les trois petits cochons qui croiseront la route de Jeanne.

Barbe bleu est un yatch et un réseau pas très net sur le net et le petit poucet est amoureux.

Ce n’est pas tout il y a aussi Saint-Nicolas, Pinocchio et les autres.

Faites une bonne action lisez STORIA!

@ELAOfficielle, ela-asso.com

Sans emploi depuis plus d'un mois, Rose Keller n'a d'autre choix que de mendier à Paris, sur la place des Victoires. Pour un écu, elle accepte alors de suivre un jeune homme très élégant, sans se douter qu'il s'agit de Donatien Alphonse François de Sade, surnommé le "divin marquis".Tout ce que vous avez voulu savoir sur le Marquis de Sade (enfin une partie) et que vous n'osiez demander.

Le petit avis de Kris

J'avoue que ce roman m'a surprise. Je m'imaginais Sade comme un Don Juan mais pas comme précurseur de serials killers ou du moins de serials monstres.

Ce homme ne devait pas être tout à fait humain !! L'auteur est remonté aux sources et on voit bien le travail de recherche effectué. Basé sur les faits réels, ce roman nous entraîne au bout de la noirceur de ce personnage.

Franchement je ne l'imaginais pas du tout ainsi. Finalement ce sont des femmes, qui a défaut d'être faibles, montrent tout le courage dont elles sont capables pour sauver leur honneur. Une ode à toutes ces femmes à côté desquelles le Marquis de Sade paraît bien fade.

Totale réussite entre le mélange historique et la fiction du roman.
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Autour de Damien Eleonori et grâce au concours de la maison d'éditions Hugo, seize auteurs du polar ont revisité des contes de notre enfance à la sauce noire, que ce soit en thriller, thriller psychologique ou critique de la société et certains n'y vont pas avec le dos de la cuillère. Outre le fait de lire ces nouvelles inédites, vous faites une bonne action puisque tous les bénéfices sont reversés à l'association ELA, fondée en 1992 et dont le parrain est Zinedine Zidane . Cette association lutte contre les leucodystrophies regroupant des malades et des parents de malades souffrant de leucodystrophies, une catégorie de maladies rares s'attaquant au système nerveux.



C'est toujours difficile de parler d'un recueil de nouvelles car les textes sont trop courts et je ne veux rien vous spoiler. Sachez juste que vos personnages de contes ont rencontré le monde contemporain et qu'ils ont beaucoup changé, bien que vous reconnaîtrez les contes dont les nouvelles sont issues.



Personnellement, j'en ai lu une par jour, pendant le mois de décembre, comme un calendrier de l'avent, en quelque sorte... et à chaque fois surprise par la chute que je ne devinais quasi jamais...



J'ai bien sûr mes préférées car j'ai trouvé des nouvelles excellentes, d'autres bonnes et une ou deux auxquelles je n'ai pas adhéré. J'ai aussi fait la découverte de nouvelles plumes dans le milieu du polar, qui seront à suivre. Je salue en tout cas tous les auteurs pour leur engagement et l'originalité de leurs nouvelles.



Une lecture à découvrir et à faire découvrir tout en faisant une bonne action et vous en aurez pour votre argent.
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Quel plaisir de se régaler d'une petite histoire par jour ou d'en dévorer plusieurs à la suite !

J'ai pu découvrir de nouvelles plumes, me régaler de celles déjà lues et appréciées. Ce recueil d'une merveilleuse qualité promet une évasion des plus plaisante.



Il est évident que certaines nouvelles m'ont plus plu que d'autres mais elles ont toutes leur petit charme. J'ai eu un véritable coup de cœur pour celles de Vincent Hauuy et d'Armelle Carbonel. Je suis de toute façon une fan inconditionnelle des contes revisités et ici j'ai pu apprécié des contes ou légendes archi connus comme d'autres moins célèbres, mais toujours avec tant de plaisir. Il faut dire que ces auteurs savent y faire pour nous en mettre plein la vue avec leur magnifique écriture. C'est toujours bien géré, moderne, remis au goût du jour et très entraînant ! Bravo à eux.



En plus, en achetant ce recueil vous faites une bonne action en aidant l'association ELA pour soutenir les enfants atteint de leucodystrophie. Alors foncez !

S T O R I A

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L’enfant qui est en nous est-il prêt à découvrir les contes et légendes qu’il connaît si bien, revisités version thriller ? Fini, le « happily ever after » ! Fini, les « un jour, mon prince viendra » ! Bienvenue dans la version glaciale, parfois gore, des contes de notre enfance !

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J’ai adoré ce recueil de nouvelles !

Pour plusieurs raisons. Déjà, le suspense est super bien travaillé et la manière dont nos contes préférés sont transformés en contes de l’horreur est très bien amenée. C’est un projet hyper original, on a du thriller, on a du triste, on a du gore, on a du suspense, bref il y en a pour tous les goûts ! Ce qui est top avec les nouvelles, c’est que si ça nous plait pas, on peut passer à la suivante ! Personnellement, j’ai tout lu, et je dois avouer que quelques unes en particulier m’ont vraiment marquées.

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Mes préférées :

▪️Blanche et les sept assassins de Jérôme Loubry

▪️Au bois hurlant de Armelle Carbonnel

▪️Le « Barbe-Bleue » de Vincent Hauuy

▪️Boucle d’Aur de Lorraine Letournel Laloue

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Ce qui fait que j’ai autant aimé ce livre aussi, c’est que nous avons partagé cette lecture avec @leratquilit et j’ai pris énormément de plaisir dans ces échanges, avec les petits rendez-vous du soir pour lire et partager notre ressenti, c’était vraiment l’une de nos meilleures LC ! 🥰

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En résumé, si vous aimez les thrillers, FONCEZ! Vous ne serez vraiment pas déçus !

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Je rappelle que les droits de ce livre sont reversés à l’association Ela pour accompagner et soutenir les enfants atteints de leucodystrophie, l’occasion de #lirepourlabonnecause ;)

Et voilà, je peux maintenant fièrement dire que j'aurai lu tous les ouvrages du Sieur Miserole. Et quel régal ! Ludovic nous offre avec Zamor, une fois de plus, une très belle écriture pour une histoire parfaitement documentée. Je suis fan +++

Chronique d’une pépite historique

Un destin !

Celui d’une petite provinciale, fille de cordonnier, qui va croiser celui de la Reine Marie-Antoinette au détour des couloirs sombres et malodorants de la Conciergerie.

Une fille du peuple qui rencontrera et assistera les puissants d’hier et les parvenus d’une France qui se cherche.

Tous, ou presque, mourront. Elle, la survivante, apportera son témoignage bien plus tard. Relation inestimable pour bon nombre d’historiens qui, pourtant, n’ont jamais essayé de connaître Rosalie Lamorlière.

L’Histoire et ses histoires, entre les lignes de Ludovic Miserole, sont dépoussiérées et prennent une tournure passionnante.

Si nous connaissons tous Marie-Antoinette, combien d’entre nous avaient entendu parler de Rosalie Lamorlière avant que Ludovic Miserole ne lui consacre un roman ? Si curieux et historiens se sont penchés sur elle, c’était uniquement dans le but de recueillir son témoignage et pouvoir décrire ainsi les derniers jours de la Reine. Curiosité ou témoignage historique, peu se sont attachés à Rosalie. Qui était-elle ? Comment est-elle arrivée à la Conciergerie ? Qu’est-elle devenue après le 16 octobre 1793 ? C’est ce que nous découvrons en nous plongeant dans ce roman historique.

Comme à mon habitude, je n’évoquerais pas l’histoire du roman, je ne vous dévoilerais rien de la vie de Rosalie, je préfère que vous la découvriez sous la plume de l’auteur. En revanche, sachez que Rosalie a touché mon cœur et mon âme. Cette femme, pleine de sagesse à l’approche de sa mort, se révèle d’une grande humilité. Elle rayonne, émeut, passionne.

Ludovic est un virtuose dans sa manière de nous raconter l’Histoire. La plume est ronde et délicate. Chaque mot est juste, à sa place, indispensable. L’auteur décrit le climat post Révolution, la haine farouche des républicains pour la monarchie, mais aussi, des années plus tard, les rancœurs toujours d’actualité et la difficile période de la Restauration.

La foi tient aussi une place importante dans ce roman, elle est un refuge mais pas uniquement. A l’époque, elle était aussi une porte de sortie…

La lecture de certains passages rappellent aussi combien nos combats sociaux d’aujourd’hui sont proches de ceux de nos aïeux. Si beaucoup de choses ont changé, les privilèges demeurent…

Enfin, l’histoire de Rosalie, c’est aussi l’histoire du pardon. Tout au long des pages, en fil rouge et sous les mots de Ludovic, l’on comprend que seul le pardon peut apporter la paix et le repos de l’âme.

Même si l’Histoire n’est pas votre plus grande passion, succombez à l’histoire de Rosalie… Ce roman se lit et se savoure comme une gourmandise. Malgré les sujets difficiles, c’est un livre lumineux à l’image non seulement de son héroïne mais aussi de son auteur.
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Un second tome aussi passionnant que le précédent qui poursuit le récit de l'existence du sulfureux Marquis. Si, dans le premier tome, nous nous centrions sur Rose Keller et la cellule familiale de Donatien ( sa femme et sa belle mère) cet opus introduit un personnage important pour Sade : sa belle soeur Anne Prospère (clairement ils avaient un problème avec les prénoms chez les Montreuil). En parallèle nous suivons la suite (et la fin) des aventures de Julie ( personnage inventé par l'auteur) mais également des quatre prostituées de Marseille qui vont conduire Sade à la fuite et à la condamnation à mort par contumace.



J'ai une fois de plus beaucoup aimé cette biographie (même si elle manque un peu de détails glauques) et j'ai tremblé pour Sade (car l'auteur réussit à nous faire ressentir de l'empathie pour ce débauché sans morale).



Les relations entre les différents personnages et leurs sentiments sont une fois de plus bien décrits et j'ai apprécié la complexité des relations entre les personnages.





Ce que j'aime : la manière dont on pénètre dans l'intimité des personnages





Ce que j'aime moins ; ça manque de détails sur tout ce que Sade a fait à Marseille





Pour résumer





Une biographie toujours aussi plaisante à lire qui nous permet de pénétrer l'intimité du Marquis





Ma note





7,5/10
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Bonjour à toutes et à tous…



Avec ”Zamor, le Nègre républicain”, Ludovic Miserole nous dévoile le bien triste destin de Zamor au cœur de la Révolution française.

Zamor, a été arraché aux siens étant enfant, pour être offert à la favorite du roi Louis XV, Madame du barry, Petit homme de “couleur” (il est indien), il reçoit une éducation digne des grands seigneurs mais il restera “La Curiosité” et le jouet de sa marraine. Sa trahison envers elle sera l'une de ses armes pour tenter de s'élever, par sa soif de vengeance.



Un livre à découvrir. Ludovic nous livre avec une plume sublime ce triste destin qu'à vécu Zamor. Une vie gâchée au nom de l'incrédulité et de la trahison. C’est passionnant, très bien écrit, très enrichissant, précis et bien documenté historiquement.

J’ai eu l’impression du début à la fin de regarder un véritable film d’action tant les chapitres s’enchainaient avec fluidité.

On décèle derrière la plume de Ludovic un véritable auteur passionné qui a habilement mêlé la fiction aux faits historiques, ce qui rend cette lecture à la fois captivante et instructive.



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Extrait :

« À Vaucresson, à mi-chemin entre Versailles et Saint-Cloud, une jeune fille aux cheveux noirs ébène patiente devant ce qui ressemble à une grange, non loin de l’église Saint Denis. La beauté sauvage n’est pas seule. Plusieurs personnes attendent, comme elle, leur tour en essayant maladroitement de se faire les plus discrètes possible.

Le village n’est pas très peuplé. À peine deux cent cinquante habitants. Pourtant, le bourg avait eu son heure de gloire voilà un peu plus de dix ans de cela. Tout le monde s’y était pressé afin de voir le premier vol habité du ballon des frères Montgolfier qui s’était envolé de la place d’armes du château de Versailles pour atterrir en limite de la forêt de Fosses-Reposes. Les trois personnages les plus célèbres du royaume étaient devenus pour quelques jours un coq, un mouton et un canard. »
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En tant que grande passionnée de la vie de Marie Antoinette, j'étais ravie de pouvoir découvrir son entourage proche durant ses derniers jours à la Conciergerie.



On découvre donc la vie de cette servante, Rosalie, sa personnalité, son enfance, puis son arrivée à la Conciergerie. Le récit étant romancé, je me suis préparée à cette éventualité : on s'égare (parfois) du sujet propre, mais cela, après réflexion, a permis d'éclairer le contexte (Claire et Valérien), donc pourquoi pas.



J'ai beaucoup apprécié la rigueur dans l'explication des événements et la bibliographie. Si vous appréciez cette époque qu'à été la Révolution, la Terreur et finalement la Restauration, allez y !

Dévoré en un dimanche . Passionnant, très bien écrit Ce livre est une pépite

.Nous sommes au coeur de la Révolution où tout le monde craint pour sa vie La justice est une mascarade et les procès sont à charge

Zamor,enfant indien , arraché aux siens pour être offert à la favorite du roi Louis XV, La Dubarry , a reçu une éducation digne des grands seigneurs mais est resté La Curiosité et le jouet de sa marraine.Il s'en détachera de plus en plus jusqu'à participer à sa condamnation à l'échafaud Rempli de contradictions , Il sera manipulé par les protagonistes de La Terreur notamment George Greive .C'est un écrit très enrichissant, agréable et très précis .Bravo Mr Miserole.

Mais qui est donc cette vieille dame mourante dont nous suivrons la dernière nuit avec le récit passionnant de sa vie, année après année ?



Cette vie trépidante qu'elle a partagé avec la famille Aubourg en Normandie, près d'Etretat, plus précisément dans le village de Gonneville-la-Mallet, et ce sur plusieurs générations dans leur "Auberge des Vieux plats". Maison de renommée, fréquentée par tout le gratin de la société de l'époque.



Nous retracerons ces folles années avec les rencontres de Maupassant, Monet et bien d'autres. Qu'ils soient écrivains, peintres hommes politique ou autres, tous auront laissé une trace indélébile via le Livre d'or de l'Auberge.



La guerre n'épargnera pas non plus la famille avec la réquisition de l'Auberge par les allemands, puis il y aura la maladie, tout ce qui fait au final le cours d'une vie ...



Elle y exprimera aussi toute la tendresse et l'amour entre les héritiers des parents Aubourg, Lucette et Paul, les difficultés auxquelles ils ont fait face ensemble tout cela décrit de manière poétique, avec des mots qui vous portent de phrase en phrase et de page en page...



En parallèle à ce récit passionnant, deux hommes doivent faire le sale boulot et l'éliminer de la toile, une sordide histoire d'héritage...



Chapitre après chapitre, on se rend compte que l'un d'eux hésite puis ne veut plus honorer ce contrat qui lui semble irrespectueux de cette grande dame mais comment faire pour se défiler ?



Vous serez peut-être surpris comme moi par la fin... ou pas ... mais cela restera d'office une merveilleuse lecture qui vous fera traverser les années avec délicatesse, poésie au son de cette vieille dame qui se meurt...



Merci à l'auteur pour sa plume enivrante et pour ce très bon moment de lecture ❤️