Ludovic Miserole

Je dois vous confesser ici, que les romans historiques ne sont pas ma tasse de thé. Il y a quelques exceptions, rares, mais réelles. Avec les romans de Ludovic Miserole, c’est un peu comme si j’avais mis du « Vintage Narcissus » dans ma tasse de thé, pour m’envoler vers l’excellence.



J’avais dévoré sa magnifique trilogie consacrée au marquis de Sade, et c’est avec un plaisir non dissimulé que je me suis replongé dans son dernier roman. La beauté mélodique de l’écriture de « La Belle de Caux » me fait le même effet que les opéras de Massenet, un mélange de beauté et de mystère. On ne résiste pas, on se laisse absorber jusqu’à ressentir l’âme profonde de l’histoire. Quand elle fait surface, elle éclate de beauté au grand jour, en mettant à nos pieds nos émotions.



La seule chose que je vais vous dire sur cette histoire, c’est que vous allez croiser une vieille dame, qui est la narratrice principale de ce roman, que vous allez adorer l’écouter narrer sa vie, et que vous aller enchainer les pages, pour ne surtout pas avoir à poser le livre avant de savoir…

Un roman, brillant, lumineux, éclatant. Je pourrais prolonger cette métabole jusqu’à épuiser les qualificatifs du même style, qu’il n’y en aurait pas encore assez pour décrire mon ressenti.



A vous de jouer, amis lecteurs, ne vous privez pas de lire un roman essentiel.

Cette nuit sera la dernière de la vieille dame. Elle est condamnée, elle le sait : tout s'arrêtera demain. Pourtant elle a tant de choses à raconter sur les belles rencontres qui ont jalonné sa vie.



Les chapitres alternent entre les souvenirs de la vieille dame et les errances de ceux qui vont devoir se débarrasser d'elle le lendemain.

Ce sont deux périodes qui se rencontrent. Le passé incroyable dont elle a été témoin, et le temps présent où une tâche fastidieuse attend les deux hommes.



Quelle histoire que l'épopée de la famille Aubourg et de son Auberge des Vieux Plats. Que de célébrités sont venus découvrir leur cuisine. Cuisiniers de pères en fils et de mères en filles, la passion traverse les générations. A chaque époque les plus grands artistes et les plus grandes personnalités défilent.



Pendant le récit de tout ce faste, l'un des hommes doute. Peut-être peut-elle encore être sauvée ? Mais il doit faire le travail, il n'a pas le choix. Les scrupules n'ont pas leur place.



Ludovic Miserole nous fait visiter un passé méconnu, une Auberge de renommée perdue en Normandie, une famille liée par la passion, la bonne humeur et la générosité.



Cette vieille dame étonne par sa longévité et tout ce dont elle a été témoin. Elle nous emmène en voyage sur un pan d'Histoire et nous la suivons avec plaisir, tout en tremblant pour elle.



Une écriture fine et subtile, un roman très agréable à lire.

La grande question que je me pose, c’est comment vous parler de ce livre sans spoiler ? Celles et ceux qui ont lu le livre connaissent le dilemme. La quatrième de couverture est habilement écrite pour dire juste ce qu’il faut.



Ce dont je peux parler facilement, c’est le style d’écriture. Dès le prologue, j’ai été subjuguée par la perfection et surtout par l’évolution du style de l’auteur. La trilogie sur le Marquis de Sade était déjà une pure merveille pour raconter l’histoire de ce sombre personnage, mais là l’auteur s’est surpassé. Dans ce livre on navigue entre deux époques et le style s’en ressent pour mieux s’adapter à l’histoire. Dans la partie sur le passé raconté par ce mystérieux personnage, on se plonge avec une grande facilité et surtout avec beaucoup de plaisir.



L’histoire nous fait découvrir ou redécouvrir de grands noms de notre Histoire à travers un point de vue différent. Il n’y a pas de volonté de la part de l’auteur de jouer les historiens très factuels donc un peu ennuyant, mais plutôt de nous donner envie de nous y intéresser.



Le message à travers ce livre, c’est celui du devoir de mémoire. Il devient très important à l’heure actuelle avec cette volonté de vouloir tout effacer parce que cela ne nous convient pas. C’est quelque chose qui a beaucoup résonné en moi et que l’on retrouve beaucoup dans la partie du livre avec les deux hommes.



Ce livre m’a laissé sans voix. On ne comprend pas de quoi ou de qui il s’agit avant un long moment. On ne comprend pas non plus ce que veulent faire ces deux hommes. On se doute de beaucoup de choses, mais nous n’aurons les réponses que dans le tout dernier chapitre en particulier pour les deux hommes. Pour le reste il y a des indices que j’ai peut-être décidé d’ignorer pour mieux me laisser surprendre dans le dernier chapitre. Ce qu’il ne faut pas faire c’est de regarder sur Google ! L’auteur nous donne tout ce qu’il faut pour aller plus loin à la fin du livre.



Ce livre est un très gros coup de cœur. J’ai été scotchée et très émue par ce livre et les personnages. L’auteur a réussi à construire un livre totalement inédit à mon sens. J’ai été captivée du début à la fin.



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Je pense sincèrement que les supposées bonnes fées qui se sont penchées sur le berceau des nobles au XVIIIe siècle n’étaient pas si douces et attentionnées qu’elles le prétendaient. Et ce n’est certainement pas Madame du Barry qui me contredira ! Car oui, tout en bonne comtesse qu’elle fut, cette dernière favorite du roi Louis XV, qui mena une vie de château, se trouva fort dépourvue quand la Révolution fut venue et le prix à payer fut …comment dire ? À en perdre la tête !







Méfiez-vous du loup qui dort. Car ce n’est autre que son larbin, Zamor (Louis-Benoît pour les intimes) qui provoqua sa chute. À ne rien y comprendre. Elle qui pourtant le sauva d’un trafic d’esclaves quand il n’avait dès lors que onze ans, aurait mieux fait de s’abstenir. Bonjour la reconnaissance éternelle !



Mais Zamor n’eut de cesse que de se sentir humilié, réduit en simple instrument de séduction, restreint en simple jouet, encaissant sans cesse insultes et railleries. Ayant été renvoyé alors qu’il devint membre du Club des jacobins (où sa plume irrita probablement sa maîtresse), il eut la vengeance amère, l’écho des perpétuels affronts sonnant tristement et le menant à la dénoncer au Comité de salut public. C’est ainsi que Madame du Barry put assister à un dernier bain de foule … en place de la Concorde à Paris.



Résumé



“Zamor... Il n’aura laissé qu’un vague souvenir, un certain malaise même. Enfant indien, on l’arracha aux siens pour l’offrir à la favorite du roi de France, ce pays inconnu et si lointain. Il connut les ors de Versailles et les moulures de Louveciennes à l’ombre de Madame du Barry. Advint la révolution et avec elle l’opportunité de prendre en main sa destinée. Certains choix et certaines amitiés ne seront pas sans conséquences. Celui qu’on appelait « le nègre de la Dubarry » devint alors le nègre républicain portant même le surnom peu glorieux de l’ami Zamor. Mais qui était vraiment Louis-Benoît Zamor ?”



Pourquoi j’ai aimé « Zamor » ?



Lorsque j’ai assisté au salon Iris Noir Bruxelles en 2019, je m’attendais à rencontrer uniquement des auteurs de thrillers… de bons polars noirs où surgit de temps à autre une bonne dose d’hémoglobine. Rien ne me laissa croire que j'aurais pu y croiser un certain Ludovic Miserole, jonglant avec l’Histoire comme tant d’autres jonglent avec les fictions. Je me suis demandée ce qu’il faisait là, je l’avoue. Peut-être encore cette fichue manie de cataloguer les écrivains en les plaçant dans des cases bien déterminées. Histoire = biographie ? Oui, mais pas que !



Et c’est en me plongeant dans le récit de Zamor que j’ai compris. Car oui, si pour vous la Révolution française n’est pas un thriller, je ne sais pas ce qu’il vous faut ! On y coupe des têtes à tire-larigot. On dénonce son voisin à la moindre occasion. On survit à cette détresse nous privant de toute dignité humaine. On regrette d’être né noble. Bref, c’est un véritable bain de sang où il est difficile de trouver sa place et surtout la personne à qui l’on pourrait faire confiance.



La chute est connue d’avance puisqu’elle figure déjà dans Wikipédia. Mais notre curiosité malsaine en demande plus, comme si c’était un exploit que de pousser la porte de cette Révolution, d’oser plonger dans les affres de cette époque bien sombre. Et Ludovic Miserole lui arrive à nous captiver et surtout à happer notre concentration dans cette ambiance anxiogène où tournant les pages nous n'avons de cesse que de vouloir nous nourrir des moindres détails de ces destins déjà bien tracés. Il maîtrise son sujet et nous le transmet avec une passion qui ne m’a pas laissée indifférente.



Alors si vous n’avez pas encore craqué à l'appel de cette superbe couverture, je vous invite vraiment à vous laisser tenter par ce récit palpitant.


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Il s’agit d’un recueil de plusieurs histoires qui reprennent les célèbres contes pour enfants au profit de l’association ELA. On retrouve les personnages de nos contes préférés dans des récits sombres et énigmatiques. Blanche-Neige à Amsterdam, Pinocchio à Los Angeles, le Petit Chaperon rouge à Paris, Boucles d’or qui tombe en panne à un endroit qu’elle devrait fuir dès les premières minutes. De nombreuses revisites qui vous font froid dans le dos.



Ce sont les premiers récits thriller que je lis de toute ma vie ! Il faut bien une première à tout. Aimant beaucoup les contes et ce qu’ils dénoncent, je me suis dit pourquoi pas et puis c’est parfait pour me mettre dans l’ambiance d’Halloween. J’ai été servie !

Tous les récits m’ont fait frissonner et certains m’ont laissé stoïque. Je ne savais pas quoi faire après ma lecture, j’ai été traumatisé par d’autres qui sont tellement réalistes que j’avais l’impression d’être la victime.



A travers ce recueil, on découvre 17 auteurs différents et 17 styles d’écriture. On se retrouve dans des ambiances différentes à chaque récit, tantôt sombres, puis angoissant pour finir par des scènes dégoûtantes et répugnantes. Je ne pourrais pas dire lequel de ces récits, j’ai préféré, mais ils ont tous su me faire peur à leur manière. J’ai quand même beaucoup aimé la revisite de la Belle et la Bête mais aussi celle du Petit Chaperon rouge et pour finir celle de Boucle d’or. D’autres m’ont vraiment dégoûté comme l’histoire basée sur le Petit bonhomme de pain d’épices ou encore Barbe bleu. On se demande vraiment où vont chercher les auteurs pour nous donner à voir un tel spectacle d’horreur !



J’ai vraiment apprécié cet ouvrage même si je pense que ce ne sera pas mon genre de prédilection (je suis trop fragile pour certaines scènes). Le fait de retrouver vraiment des éléments du conte initial est super puisque si on enlève la table des matières, on peut facilement deviner de quels contes il s’agit grâce à certains éléments des récits.



En-tout-cas frissons garantis pour passer un bon Halloween !

Dernier volet sur la vie du marquis de Sade.

Pendant son dernier séjour en prison, il écrit sur des bandes de papiers mis bout à bout, les "120 jours de Sodome", où la perversité et les vices les plus criminelles y sont décrits. Le côté inavouable de l'homme. 12 mètres de long. Ce parchemin sera perdu, puis retrouvé. Un trésor inestimable.



Le marquis de Sade aura passé au total 27 ans en prison. C'est une mine riche de renseignements sur cet homme, que j'ai touvé absolument abject !



Je vous conseille vivement la lecture de cette trilogie historique, vraiment.

Whouaaa quel roman ! J'ai adoré suivre l affaire Rose Keller . Cette pauvre femme prit dans les filets de cet homme pervers.

La veuve alsacienne va subir d'horribles choses entre ses mains .

Elle , qui pensait avoir trouvé une place de femme de ménage , tombe des nues .

Mais je ne vous en dirai pas plus pour ne pas spoiler l'histoire. Moi qui ne lis principalement que de l' horrifique, j'avoue avoir été agréablement surprise par cet ouvrage et tout le travail de recherche de l'auteur.

Le marquis de Sade est un personnage haut en couleur , je dois dire. Je l'ai pour ainsi dire détesté.

Cet homme ne fait preuve d'aucun remords , d' aucune empathie, aucune réflexion sur ses horribles actes !

Il est pour moi la perversité incarnée !

Ma lecture fut passionnante sans longueurs ni temps mort !

Un roman qui mélange réel et fiction construite admirablement ne vous laissera pas de marbre croyez-moi !

En bref , une lecture haletante , fluide , addictive qui me donne envie de lire les autres tomes !

Le twist final nous invite à plus de révélations !
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Storia est un recueil d’histoires et contes classiques revisités par (dans l’ordre alphabétique) Nicolas Beuglet, Armelle Carbonel, Christophe Dubourg, Nicolas Duplessier, Damien Eleonori, Thomas Enger, Jacques Expert, Victor Guilbert, Johana Gustawsson, Vincent Hauuy, Lorraine Letournel Laloue, Jerome Loubry, Mo Malo, Ian Manook / Roy Braverman, Ludovic Miserole, Alice Morgane et Ivan Zinberg et les droits sont reversés à l’association ELA qui aide les enfants atteints de leucodystrophie.

Vous connaissiez Pinocchio, le vilain petit canard, le petit chaperon rouge, les 3 petits cochons, Boucle d’or et les 3 ours, etc. ? Eh bien en voici des versions beaucoup plus contemporaines et souvent bien plus noires, sanglantes, angoissantes et saisissantes !

17 histoires donc qui dénoncent souvent des situations sociales ou qui dévoilent des cas psychiatriques, et qui, dans tous les cas, montrent l’aspect le plus sombre de l’humanité.

Il y en a que j’ai préférées à d’autres, comme « Dur à cuire » (d’après « Le Petit Bonhomme de pain d’épices »), et « Au bois hurlant » (d’après « La Belle au bois dormant ») par exemple.

Le crépuscule d’un libertin est le troisième tome des crimes du marquis de Sade écrits par Ludovic Miserole. Après L’affaire Rose Keller où la part sombre du marquis nous était présentée et Les filles du Panier plus léger (bien que les crimes soient avérés), l’auteur s’intéresse au marquis dans sa complexité. Le marquis n’est pas au début de sa carrière de criminel, il a déjà été condamné et incarcéré mais rien n’y fait. Il est de cette nature qui ne peut se modérer. Et c’est maintenant une ligne rouge supplémentaire qu’il franchit, avec la bénédiction de son épouse. Au-delà du remarquable intérêt que suscite le livre pour la découverte de cette personnalité si obscure, cette trilogie est passionnante car elle décrit une époque. Celle du monde de la noblesse à l’arrivée d’une révolution française qu’elle ne voit pas venir. Petit à petit, les privilèges s’étiolent et le peuple s’autorise des paroles et des actes jusqu’alors impossibles. Ce troisième opus nous conduit au-delà de la révolution et nous montre les remises en question qui doivent s’opérer dans la bourgeoisie de l’époque. Passionnant.
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Les filles du Panier est le deuxième tome d’une série sur les crimes du marquis de Sade qui en contient trois. Le premier, L’affaire Rose Keller est très sombre, construit comme un thriller et éclaire la part sombre du marquis. Ce deuxième tome est beaucoup plus explicite sexuellement. De nombreuses scènes intimes sont décrites dans les deux premiers tiers du livre. On est alors loin d’une ambiance glauque mais proche des romans érotiques en fait. Puis survient l’incident et le marquis doit fuir. Toutefois, des doutes subsistent pour le lecteur sur la qualification à donner à cet « incident ». Ce n’est pas clair même si l’auteur et les sources historiques sont claires : il s’agit d’un empoisonnement. Et si le premier tome accablait Sade sans beaucoup de nuances, le deuxième s’axe plus sur la partie lumineuse du marquis. Et l’on viendrait même à penser que l’empoisonnement n’est pas intentionnel. C’est très intelligent car le lecteur ne sait plus que penser de ce Sade et il nous tarde de lire le tome 3 afin d’éclairer notre jugement.
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Tout d’abord il faut savoir que ce livre est fait dans un format spécial. Il s’agit de 17 petites nouvelles, d’environ 30 pages chacune, écrites par 17 autrices et auteurs qui s’engagent pour l’association ELA. (Je trouve d’ailleurs que c’est une très belle initiative!).

Je n’ai pas du tout aimé ce roman, mais je pense que le format y est grandement pour quelque chose ! J’aime les détails et quand les histoires sont poussées. Évidemment, ce n’est pas dans un livre de nouvelles que je vais trouver mon bonheur ! Il faut savoir que chaque histoire est liée à un conte qu’on a connu plus ou moins lorsqu’on était enfant. Parfois, je ne comprenais pas du tout le lien avec le conte de base et j’ai trouvé ça dommage.

En fait, j’ai trouvé plusieurs histoires très chouettes, certaines que je n’ai pas saisies, et d’autres que je n’ai tout simplement pas aimées. Sauf qu’à chaque fois, j’étais déçue. Parmi celles que j’ai beaucoup aimées, évidement j’aurais voulu en savoir beaucoup plus ! Certaines auraient pu faire l’objet d’un livre entier ! Du coup, j’étais déçue de ne pas en savoir plus et de déjà devoir quitter l’univers pour lire une autre nouvelle…

De l’autre côté, évidemment, lorsque je n’ai pas compris une histoire ou qu’elle ne m’a pas plu, et bien je me suis ennuyée et je n’avais plus envie de lire la suite.

En ce qui concerne les histoires en elles-mêmes, je ne peux pas vraiment vous en parler car il y en a 17 et je ne saurais trop quoi dire, alors je vais vous énumérer celles que j’ai préférées ! Vous me direz si vous les avez aussi aimées !

Il s’agit de : “ La fille aux allumettes”, “Blanche et les sept assassins”, “Au bois hurlant”, “Sangdrillon”, “Rouge” et “Le Barbe-bleue”. Les auteurs sont identifiés sur la photo.
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♥️Une très bonne lecture pour une très bonne action : Storia, recueil de nouvelles, dont la totalité des droits est reversée à l'association ELA.

Cette association lutte contre les leucodystrophies, terme désignant un groupe de maladies génétiques orphelines détruisant le système nerveux et progressivement toutes les fonctions vitales.

📚Dix-sept auteurs de thrillers détournent les contes de fées, les légendes et les mythes de notre enfance.

Blanche-Neige à Amsterdam, Pinocchio à Los Angeles, le Petit Chaperon rouge à Paris, Boucles d'Or qui tombe en panne là où elle aurait mieux fait de ne jamais s'arrêter, le Petit Bonhomme de pain d'épices en proie à un serial killer trop gourmand... mais aussi Peau d'Âne, saint Nicolas, Poucet, Cendrillon et beaucoup d'autres.

🖋️J'adore l'idée des contes revisités façon thriller à l'époque contemporaine.Ce qui est bien avec les recueils de nouvelles de différents auteurs , c'est la diversité des styles.Personnellement je ne connaissais que Nicolas Beuglet et Armelle Carbonnel (dont je conseille "Criminal loft"), et grâce à ce recueil j'ai pu découvrir d'autres auteurs.

La plupart des nouvelles ont des chutes surprenantes, effrayantes.J'ai trouvé certaines nouvelles vraiment prenantes : La fille aux allumettes, de Roy Braverman & Ian Manook ; Blanche et les sept assassins, de Jérôme Loubry ; Au bois dormant, de Armelle Carbonel ; Once upon a time... in L.A., de Nicolas Duplessier ; Rouge, de Ivan Zinberg ; Les trois petits porcs, de Ludovic Miserole;La peau que j'habite, de Johana Gustawsson, le joyeux Noël d'Otto, de Thomas Enger et Paradise, lost and found, de Christophe Dubourg.

Une lecture à découvrir et à faire découvrir tout en faisant une bonne action et vous en aurez pour votre argent !

C'est un recueil de nouvelles. Il y en a au total 17, toutes écrites par un auteur de thriller. Les nouvelles sont en fait des contes d'enfants, qui ont été revisités pour la bonne cause.



C'est plutôt sympa, j'ai découvert quelques auteurs dont Mo Malo, que j'ai adoré.

Les nouvelles sont courtes. À certains moments j'avais juste envie que la nouvelle continue tellement elle me plaisait. Et à d'autres, qu'elle s'arrête...



D'ailleurs, certaines nouvelles, plus travaillées pourraient faire de sacrés thrillers.



J'ai aimé le concept puisque les droits d'auteurs sont reversés à l'association ELA pour accompagner et soutenir les enfants atteints de leucodystrophie.



C'était une lecture sympa mais loin d'être exceptionnelle.
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Un receuil de 17 nouvelles écrites par 17 auteurs différents au profit de l'Association ELA. Un détournement de contes de fées ou de légendes en thrillers.

Si certaines sont bien revisitées sur l'esprit du conte, sur d'autres je n'ai pas trouvé cette base.

Plusieurs de ces nouvelles seraient dignes d'être étoffées pour devenir un roman à part entière.

J'ai adoré

"La Belle ou la Bête ?"

" Dur à cuire"

"Le tout petit Pousset"

" Au bois hurlant"

"La fille aux allumettes"

"Sangdrillon"

"Rouge"

"Le Barbe Bleue"

"Le joyeux Noël d'Otto"

Par contre j'ai détesté "Once upon a time in L.A" où je n'ai jamais lu autant de gros mots, de grossièreté et de vulgarité.

Des nouvelles qui font froid dans le dos.

Mention spéciale à "boucles d'aur " qui m'a vraiment mis les frissons.

Franchement c'est très intéressant de passer d'un style à l'autre. Je n'étais pas fans des recueils de nouvelles mais j'aime de plus en plus à force d'en lire.

Tous ces grands auteurs réunis en un livre, c'est top, surtout quand c'est pour la bonne cause.

17 nouvelles se rapportant à des contes de fées. Ce recueil a été écrit par des auteurs de romans policiers. J'ai adoré voir ce qu'etaient devenus les contes sous leur plume.

J'ai toujours beaucoup aimé les nouvelles. Très souvent, on remarque le talent d'un auteur à pouvoir raconter, en si peu de pages, une histoire prenante. C'est tout un art de créer du suspense, des personnages et un décor, en un court nombre de pages. Et quand les nouvelles se transforment en contes de notre enfance, et qu'ils sont revisités à la sauce polar par des auteurs de romans noirs en tous genres, ça donne un très beau combo ! 

J'ai tout simplement adoré ce recueil de nouvelles. Bien sur, j'ai aimé des nouvelles plus que d'autres : j'ai eu de gros coups de coeur par exemple pour Barbe Bleue, Blanche Neige, au Bois Hurlant, le Petit Bonhomme de pain d'épices, Boucle d'Or ou encore Peau d'âne (ces nouvelles étaient toutes vraiment géniales, c'est quand même beaucoup de coups de coeur au final !). J'ai cependant été moins touchée par les nouvelles de Pinocchio, Le petit Chaperon rouge ou encore La Genèse ; mais cela ne sont que mes goûts, et je suis sûre que chaque nouvelle aura son public ! :)  

Dans l'ensemble, j'ai adoré pouvoir basculer d'une nouvelle à l'autre dans un monde totalement différent des contes de fée de notre enfance avec à chaque fois l'assurance de retrouver un twist "polaresque" (oui, j'invente un mot! :)) et ainsi satisfaire notre appétit de lecteur de polars... :) C'était une lecture idéale pour la période de Halloween. 

Après L'Affaire Rose Keller, le Marquis de Sade est parti s'exiler avec femme et enfants dans son château de La Coste.

La famille de sa femme a oeuvré pour étouffer les malversations du Marquis et lui demande d'attendre patiemment loin de Paris que tout soit oublié.



C'est sans compter sur les instincts pervers irrépressibles du Marquis de Sade... Et parce qu'il ne peut plus les contenir, il décide de se rendre à Marseille afin de tenter d'y laisser libre court incognito.



Et il semblerait que la retraite forcée est rendue le Marquis encore un peu plus pervers...



Ludovic Miserole, avec ce deuxième opus des Crimes du Marquis de Sade, continue d'explorer la vie de ce personnage à la fois sulfureux et intrigant.



Au fil des pages se dessinent un peu plus les troubles du Marquis mais surtout la psychologie de son entourage : René-Pélagie, son épouse dévouée, Anne-Prospère, la jeune, jolie et ingénue belle soeur mais également la Présidente, sa belle-mère...



Si l'auteur ne peut faire autrement que de décrire certaines scènes mettant en lumière les penchants du Marquis, il parvient à ne pas céder à la facilité de la vulgarité et du pornographique.



Au fil des chapitres, qui se lisent comme un excellent roman noir, Ludovic Miserole met en lumière une nouvelle tranche de la vie du Marquis de Sade. Il ne moralise pas, n'excuse rien et laisse au lecteur la possibilité de se faire sa propre idée du Personnage à la fois emblématique et troublant.



Une saga historique, certes, mais avant tout un très bon roman noir à souhait !
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Malgré le scandale d’Arcueil, le marquis de Sade ne compte pas s’assagir perpétuellement, il possède quelques besoins qu’il ne compte plus réprimer. Installés à La Coste loin de Paris depuis quatre ans, la vie de la famille de Sade semble s’être aplanie. Malgré leur réputation entachée depuis l’affaire avec Rose Keller, Donatien s’évertue à proposer des pièces de théâtre dans son domaine alors que son épouse, Renée-Pélagie, n’a de yeux que pour ses trois enfants. La vie semble bien calme à La Coste malgré des amours interdits et secrets entre le maître des lieux et Anne-Prospère, la cadette de Renée-Pélagie, habitant avec eux. Mais Donatien n’en peux plus de brider ses pulsions ; c’est décidé, il va se rendre à Marseille avec son valet afin de s’amuser comme il se doit avec ces gentes dames. Seulement, il ne sera pas question de rendre le plaisir à ces filles de joie qui, à l’appât du gain, vont se laisser maltraiter au bon vouloir de ce duo masculin pervers et violent.



Les Filles du panier rentre bien plus en détail dans les fantasmes assouvis du Marquis en comparaison de L’Affaire Rose Keller. Nous sommes spectateurs de toutes ses parties fines qui ont en commun de provoquer la douleur, la peur et le vice. Il est confondant de réaliser combien le marquis est déconnecté de la réalité, se servant de ces filles comme des poupées de chiffon et pensant que le retour de bâton n’existe pas pour des gens comme lui. Au diable les conventions, la morale, les bondieuseries, Donatien prend sans donner en retour, son seul plaisir étant important. Aidé de Latour, ce monstre d’égoïsme et d’arrogance pourrait pourtant connaître un sort bien pire qu’à Paris. Avec la multiplication de ses frasques, ses proches sont moins enclins à le sauver, notamment sa belle-mère Mme de Montreuil qui a perdu toute illusion à propos de la stabilité du ménage des Sade depuis le scandale d’Arcueil. En revanche, sans qu’il ne le mérite, sa femme et sa belle-sœur vont férocement le défendre malgré cette vérité monstrueuse et la conscience que jamais il ne se détournera de ses vices tellement il en est dépendant.



Mettant de côté leur honneur, leur intégrité et leur amour-propre, ces deux femmes sont bien prêtes à sauver Donatien de lui-même. Seulement, ces manœuvres arriveront-elles à l’absoudre de ses crimes ? Nous, lecteurs, sommes difficilement enclins à le gracier lorsque nous avons été témoins de ses méfaits et de la désinvolture avec laquelle il s’en départi. Ludovic Miserole a une fois de plus réussi à me passionner avec ce récit mêlant réalité historique à laide de documents (correspondances, actes,…) et fiction. La partie totalement fictionnelle avec Julie Follecuisse m’a tout de même laissé sur ma faim. Étant un des personnages principaux dans L’Affaire Rose Keller avec sa quête de vengeance, elle quitte ici le récit bien trop tôt à mon goût. Plus violent par l’exposition plus importante des pratiques du marquis de Sade, je recommanderai en premier lieu le roman précédent pour ceux qui ne veulent pas forcément être dégoûtés par les méfaits de cet homme. Le style toujours soigné et fluide est agréable et en contraste parfait avec les agissements de ce personnage principal qui selon moi, a perdu de sa superbe dans ce roman, l’ayant personnellement vu comme un enfant sadique qui n’est pas capable de prendre ses responsabilités. Merci à NetGalley et aux éditions French Pulp pour cette lecture.
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Les nouvelles de Jacques Saussey ne nous laissent pas indifférent, entre leçon de morale, souffrance et injustice. Il y a environ une vingtaine de nouvelles qui sont toutes différentes côté émotions. On reconnait la plume de Jacques malgré le temps qui s'est écoulé, entre ses petites nouvelles et ses romans. Certaine qu'elles vous laisseront sur "le carreau". je vous conseille cet ouvrage.