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Critiques de Ludovic Miserole (160)
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Les crimes du marquis de Sade, tome 1 : L'a..

Le marquis de Sade. Une odeur de soufre à l’évocation de ce nom.





J’avoue ne pas avoir lu la prose du monsieur et à la lecture de ce livre, je me dis que ce ne serait pas ma tasse de thé. Car le Sade décrit ici est un monstre de cruauté et de perversion.

Certains passages sont très durs et ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains.



Un roman captivant où les femmes doivent faire face à la perversité des hommes, le marquis de Sade en tête.

Les femmes, justement, ce sont elles les véritables héroïnes de ce roman historique.



Rose Keller, qui donne son titre à l’ouvrage et qu’on suit avec angoisse enfermée derrière les portes closes du marquis de Sade. Julie Follecuisse, catin de son état au courage inébranlable et à la volonté de fer. Renée Pélagie Sade, l’épouse délaissée de l’ignoble marquis. Toutes luttent. Contre la société française de l’époque. Contre leur statut de femme.

On suit leurs déconvenues avec anxiété, espoir et empathie. Je n’ai pu lâcher ce livre une fois lancé. Ludovic Miserole, en plus d’offrir une histoire sans temps morts, utilise des faits historiques pour raconter ces femmes et ce sordide marquis.



En effet, solidement documenté sur l’existence du marquis sulfureux, il utilise des vérités pour rebâtir de l’intérieur un horrible et véridique fait divers. Je l’ai compris au fil de ma lecture et c’est bel et bien ce qui a fini par m’emporter complètement.



L’AFFAIRE ROSE KELLER est pour moi un coup de cœur du genre.



Noir, captivant et dérangeant. Vénéneux et historique. Un thriller historique documenté et réaliste, qui m’a donné des frissons !
Lien : https://labibliothequedejuju..
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Storia 2020

Encore une initiative louable et utile que ce recueil de nouvelles dont les droits sont reversés à l'association Ela pour les enfants malades ( atteints de leucodystrophie) .



Dix sept auteurs de thrillers se sont essayés, avec plus ou moins de bonheur, à l'exercice suivant: revisiter les contes. Ceux-ci, dans leur forme originale, sont déjà souvent cruels et dérangeants: inceste dans Peau d'âne, cannibalisme dans le petit Poucet, crimes et abandons d'enfants, bref que du bien effrayant et malsain! Eh bien, certaines de ces nouvelles font dans la surenchère...



Mention particulière , à ce propos, pour " Dur à cuire" de Victor Guilbert, s'inspirant du bonhomme de pain d'épice, on plonge dans le gore... La première" La fille aux allumettes" est tout aussi poignante que le conte. Certaines ne m'ont pas tellement plu , par exemple celle de Jérôme Loubry, auteur que j'apprécie pourtant . D'autres ont un côté étrange envoûtant comme " L'arbre de glace" de Mo Malo. Et Nicolas Beuglet nous amuse bien avec " Sangdrillon"...



Mais qu'importe mon ressenti très inégal, d'une histoire à l'autre, ce qui compte avant tout, c'est la démarche accomplie à travers ce livre. En tout cas, cela m'a donné envie de lire un essai qui m'attend depuis longtemps" Psychanalyse des contes de fées " de Bruno Bettelheim...
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Storia 2020

Un recueil de nouvelles au profit de l'association ELA (Association européenne contre les leucodystrophies). 17 auteurs de thrillers ont détourné des contes populaires pour en faire des nouvelles noires. Comme toujours dans ce genre d'exercice, il y a du bon, et même du très bon, et quelques déceptions ; Globalement, le résultat est ici plutôt satisfaisant.



Mais c'est d'abord l'intention des auteurs, et le geste d'achat solidaire qui comptent. On ne peut donc jamais être totalement déçu !



- J'ai beaucoup aimé : Dur à cuire, de Victor Guilbert ; Le joyeux Noël d'Otto, de Thomas Enger ; Paradise, lost and found, de Christophe Dubourg

- J'ai bien aimé : La fille aux allumettes, de Roy Braverman & Ian Manook ; Nico le petit saint, de Damien Eleonori ; Blanche et les sept assassins, de Jérôme Loubry ; Au bois dormant, de Armelle Carbonel ; Once upon a time... in L.A., de Nicolas Duplessier ; Rouge, de Ivan Zinberg ; Les trois petits porcs, de Ludovic Miserole ; Le "Barbe-Bleue", de Vincent Hauuy ; Le tout petit Pousset, de Jacques Expert ;

- J'ai moins aimé : La peau que j'habite, de Johana Gustawsson ; L'arbre de glace, de Mo Malo ; Sangdrillon, de Nicolas Beuglet ; Boucle d'Aur, de Loraine Letournel Laloue.



Un livre à acheter sans hésitation.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Storia 2020



Je m’étais procuré ce recueil de nouvelles, ainsi que le suivant "Storia 2022", par sympathie pour la bonne œuvre pour laquelle leurs auteurs de ces nouvelles se sont engagés, venir en aide aux personnes frappées par la leucodystrophie, cette maladie génétique neurodégénérative terrible, sans vraiment me rendre compte de la qualité des textes que l’Association Européenne contre les Leucodystrophies, ELA, avait ainsi réussi à rassembler.



Disons-le d’emblée : les nouvelles sont tout à fait à la hauteur de l’idéal poursuivi. Ce sont autant de variantes originales de nos contes d’enfants, "il était une fois...".



Ce premier "Storia" comporte 17 nouvelles d’auteurs réputés, comme Ian Manook et le Norvégien Thomas Enger, et d’autres moins célèbres et connus et compte 410 pages, avec en annexe une brève biographie des auteurs participants et une courte note explicative sur les missions de l’ELA et ses réalisations, notamment au niveau de la recherche médicale.



Apprécier une nouvelle est bien entendu essentiellement une histoire de goût personnel et, si l’ensemble des nouvelles est de qualité remarquable, cela n’empêche naturellement pas qu’on aime l’une plus que l’autre des 17 proposées.



La nouvelle qui m’a touchée le plus est celle de Roy Braverman et Ian Manook "La fille aux allumettes". Une histoire certes particulièrement triste, mais racontée avec une telle empathie et talent que l’on réalise qu’il s’agit d’une perle littéraire rare.



Une nouvelle étonnante est celle de Nicolas Beuglet "Sangdrillon" , une interprétation alternative de la comptine merveilleuse de Cendrillon.



L’auteur norvégien, Thomas Enger, nous surprend avec l’histoire d’un vieux protecteur de forêt et le vol catastrophique d’un sapin de Noël.



Damien Eleonori, qui selon le fondateur d’ELA, Guy Alba, a joué un rôle majeur dans la réalisation de "Storia", rend un hommage à l’amitié sincère entre gosses dans "Nico le petit saint".



Jérôme Loubry a situé sa nouvelle, qui forme une variante dramatique de "Blanche Neige", à Amsterdam. Tandis que Victor Guilbert nous offre une version étrange du "Petit Bonhomme de pain d’épices" et Armelle Carbonel une version personnelle de "La Belle au bois dormant".



Je ne vais pas résumer d’autres variantes de contes populaires, tels "Le Vilain Petit Canard", par Christophe Dubourg, "La Belle et la Bête " par Alice Morgane et "Barbe Bleue" par Vincent Hauuy, ..., mais juste signaler que la nouvelle d’Ivan Zinberg "Rouge" d’après "Le Petit Chaperon rouge" est bizarrement inspirée par une affaire réelle, celle du monstre de Montmartre, Thierry Paulin (1963-1989), qui entre 1984 et 1987 a tué 21 vieilles dames.



Ce recueil m’a tellement plu que j’ai hâte de commencer la suite "Storia 2022".

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Les crimes du marquis de Sade, tome 1 : L'a..

Attention! Arrêtez tout ce que vous êtes en train de faire! J?ai une chose de la plus haute importance à vous dire: J?ai lu L?affaire Rose Keller de Ludovic Miseroleet j?ai tout simplement trouvé cela génial. Mais je vous connais, vous êtes exigeants et vous avez entièrement raison, vous voulez donc en savoir plus? Un bijou French Pulp.

Ce roman m?a passionné car je ne connaissais pas du tout l?histoire de ce fameux Marquis de Sade, j?avais entendu parler de ses écrits dont la réputation n?était plus à faire, bien sûr, mais mis à part cela, je n?avais jamais rien lu de son histoire, de sa vie. Alors bien évidemment il ne m?est pas devenu sympathique, loin de là, mais découvrir à quel point cet homme semblait n?avoir aucun remords, aucune conscience du mal et de la perversité qui l?habitaient, l?a totalement scotché à cette lecture.

https://livresque78.wordpress.com/2019/01/24/laffaire-rose-keller-de-ludovic-miserole/
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Storia 2020

J’ai une affection particulière pour les nouvelles. Alors quand un aussi joli plateau d’écrivain du thriller et du roman noir est réuni, ça ne peut que donner envie !



Les voilà rassemblés autour de la thématique de la réécriture de contes.



Et les droits sont reversés à l’association ELA qui lutte pour les enfants atteints de leucodystrophies.



Allez, je vous donne mon top 3, sans hésiter : Mo Malo pour son histoire originale et profonde / Ian Manook aka Roy Braverman pour son récit touchant, à l’image de sa très belle fin / Nicolas Beuglet pour m’avoir fait rire comme rarement dans mes lectures.



Et vous ?


Lien : https://gruznamur.com/2020/1..
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Les crimes du marquis de Sade, tome 1 : L'a..

Le Marquis de Sade. Un nom qui peut faire sourire, qui dégoûte ou qui suscite l'admiration pour l'audace intellectuelle dont il a fait preuve en son temps.

Pour ma part, aucune admiration ni curiosité pour cet homme qui, s'il avait vécu au 21ème siècle aurait été qualifié (et sans peine!) de sociopathe, ou de sale gosse de riche de la jeunesse dorée parisienne.



Malgré cette aversion et les a priori de mes lectures sadiennes du lycée, je me suis quand même laissée tenter par la dimension "affaire criminelle" de ce roman qui - à mon goût - remet ce cher marquis à sa digne place. Certes, j'ai eu peur de lire un roman qui serait "Les 50 nuances du divin marquis" entre dentelles, froufous et guenilles du 18ème.. et bien que nenni ! Et quelle surprise !



Avec humour et esprit, et grâce à une écriture directe et sans fioriture, Ludovic Miserole nous fait revivre le 18ème siècle, à l'aube de la Révolution. Ce siècle qui a montré à quel point le langage est une arme... pour discréditer, dissimuler ou semer les troubles. Des philosophes, aux aristocrates en passant par les révolutionnaires, chacun affute ses munitions. J'ai retrouvé dans ce roman toute la cruauté derrière les perruques et discours ampoulés qui m'avaient fascinée chez Laclos.



La particularité de Ludovic Miserole c'est sa capacité à capter avec justesse et précision à la fois :

- les émotions des personnages et leurs motivations - les ramenant ainsi à la vie sur le papier le temps de la lecture- ;

- les paradoxes de l'époque et le décalage qui existait entre ce que la morale exigeait et les dérives 'naturelles' de l'âme humaine (pour les vices ou les ragots...) ;

- l'attention du lecteur !

Grâce à de courts chapitres et une écriture efficace, je n'ai eu de cesse de vouloir tourner les pages pour connaître la suite des mésaventures de tous ces peronnages féminins qui ont cotoyés Sade (Rose Keller, une fille de joie, sa femme et sa belle-mère).



Et que dire de cette pauvre Rose Keller... car à l'heure du post #metoo#, il est triste de constater que certains discours culpabilisants du type "c'est sans doute qu'elle a bien cherchée" ont toujours cours... Et cette désinvolture insolente du marquis, qui m'aurait volontiers fait arracher les pages du livre tant il semblait réel !



Ce qui est certain, c'est que l'auteur est animé par la passion de l'Histoire et une envie de rétablir une certaine justice à sa manière : et il sait la transmettre. Et dire qu'il va falloir attendre la sortie du second tome pour connaître la suite !!
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Storia 2020

Il y en a pour tous les goûts, tout en restant dans le noir, bien serré évidemment ! Dix sept auteurs de thrillers détournent contes de fées, légendes et mythes de notre enfance au profit de l’association ELA qui accompagne et soutient les enfants atteints de leucodystrophie.

Chacun nous livre sa petite histoire pour nous faire frémir, et surtout retrouver le mystère des contes d’antan même si la plupart sont revisités en version moderne. J’ai trouvé ce recueil très divertissant, tantôt effrayant, tantôt émouvant, parfois drôle. J’ai découvert la plupart des auteurs (excepté trois que j’avais déjà lu), tous m’ont donné envie de découvrir plus encore leur plume, même si je n’ai pas apprécié de façon équivalente chacune de ces nouvelles.



Noël approche, le recueil colle tout à fait au thème! Alors, faites vous plaisir, faites plaisir à quelqu’un que vous aimez, c’est de plus l’occasion de faire une très belle action et ça ne transmet pas de virus, hormis la thriller-mania : ce petit livre trouvera bien sa place sous le sapin !!


Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Rosalie Lamorlière : Dernière servante de Marie..

Rosalie Lamorlière ou plutôt Marie-Rosalie Delamorlière nous ne sommes plus au temps de la révolution (même si des fois ...bref, c'est un autre sujet) donc rendons-lui son nom de naissance.



Marie-Rosalie est une vieille femme hospitalisée depuis plus d'une vingtaine d'années à l'Hospice des Incurables. Sa rencontre avec une infirmière du prénom Hélène va lui permettre d'offrir l'histoire de sa vie, elle qui a côtoyé les derniers moments d'une Reine et de nombreux acteurs de la Révolution Française, a beaucoup à dire.



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L'auteur de Zamor nous plonge une fois de plus dans cette période sombre où la guillotine faisait tomber beaucoup de têtes. A la différence de celui-ci, Rosalie Lamorlière ne nous donne pas un aperçu des révolutionnaires en action, mais bien une vue du citoyen prit entre la révolution et son humanité.



Bien qu'écrit avant Zamor, je dois dire que ce roman m'a plus touché. Et je l'ai trouvé plus impressionnant dans ses recherches.



Je me suis attachée à cette vieille femme, j'ai revécu des heures difficiles où "notre" vie était si fragile. J'ai eu peur avec elle. J'ai eu mal également.



Et puis j'ai aimé passer entre deux époques enrichissantes. Cette révolution (1789) et ce début du Second Empire avec la révolution de juillet 1848.



La philosophie de Marie-Rosalie est pleine de bon sens et de maturité. Une leçon de vie !



Pleurer la mort de quelqu'un est un acte égoïste. Réfléchis Rosalie. C'est que tu penses à la perte que je vais te causer, à tous ces moments que tu ne partageras plus avec moi. On pleure en fait sur l'absence et sur le sentiment d'abandon que l'on va ressentir. C'est cela, faire le deuil de quelqu'un. C'est apprendre à gérer sa tristesse et l'absence de l'autre. C'est apprendre à vivre sans lui et se souvenir brutalement que d'autres, un jour, pleureront à leur tour.

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Vous l'aurez compris j'ai une préférence pour ce roman, tout simplement parce que son personnage central m'a ému. J'ai été plus sensible à cette immersion à la conciergerie. Et le fil conducteur de cette histoire, qui pour le coup est totalement fictive, m'a aussi fait sourire.



Les romans de Ludovic Misérole sont une vraie source de plaisir, une lecture ludique. Où le réel se mêle parfaitement avec l'irréel. J'en ressors plus riche et pour cela je tire mon chapeau à l'auteur.
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Zamor, le nègre républicain

J'ai été intrigué par l'histoire de ce personnage « Louis-Benoît » Zamor qui fut offert à la Comtesse Du Barry par le Roi Louis XV. L'auteur, Ludovic Miserole, a su mêler des faits historiques à des éléments de fiction pour en donner un récit de grand intérêt.



Nous sommes en pleine Révolution Française. La reine est emprisonnée, le Roi est mort et on vient d'arrêter l'ancienne favorite du Roi Louis XV, Madame Du Barry.

Un Anglais et un petit homme de couleur se balade, dans le château de Louveciennes étrangement calme, au milieu des objets tombés dans la précipitation des arrestations de la maîtresse des lieux et de son personnel.

On se retrouve plongé dans un climat tendu, chaotique. L'Histoire est en marche, les perspectives d'avenir sont grandes !



La nuit est tombée sur Louveciennes, hameau de cent vingt-quatre feux de Seine-et-Oise. Le Fraternel est d'un calme peu ordinaire, tout comme la place du village où seul un vent de fin de saison fait frissonner le feuillage de vieux marronniers. Le troquet que les bougies inondent d'une lumière jaune, qui pourrait être chaleureuse si l'ambiance n'y était glaciale, ne compte que trois personnes. Deux clients discrets sont assis à une table éloignée de toute fenêtre et tiennent compagnie à une dame robuste, à la gorge pleine et aux hanches épaisses. Elle est installée derrière son comptoir, occupée à lire les dernières nouvelles venant de Paris. Paris ! Une heure à cheval d'une révolution qui n'en finit pas et qui plonge davantage chaque jour la capitale dans l'horreur. Tout le monde craint pour sa vie. La calomnie, les dénonciations, voire les accusations parfois fantaisistes n'épargnent personne. Pas même les femmes et les enfants !

Zamor est un personnage frustré et malheureux. Il a reçu un enseignement digne des seigneurs mais reste le jouet de sa Maîtresse. De plus, en grandissant, il perd le peu de l’intérêt qu'il apportait au château. Il se détache de plus en plus de sa Marraine , pris entre rancune et regret. Mais c'est une période où l'on ne peut reculer ! Il faut avancer malgré tout. Quoi qu'il nous en coûte !



C'est une lecture très agréable et très enrichissante. J'ai découvert des personnages , des lieux de Paris. L'écriture de Ludovic Miserole est précise. Il y a de l'illustration dans ses mots.

Il nous promène d'un personnage à un autre. On sent le désespoir des condamnés à mort. La justice qui n'est que mascarade. On voit les bases de notre société et l'on se rend compte que c'est une période où tout était à construire.



Un livre historique oui ! Mais d'une très grande facilité de lecture ! Venez flirter avec "le rasoir national" ou visiter les cachots de La Force et La Conciergerie !




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Storia 2020

Un bon moment de lectures en compagnie de ces nouvelles qui nt pour but de faire de la réécriture de contes, je l'ai lu par tanche de 100 pages de mon côté afin de ne pas ressentir de lassitude et de continuer d'autres lectures en parallèle.



Cet achat permets également de faire une bonne action pour l'association ELA tout comme le précédent opus PHOBIA, comme chaque ouvrage de ce type certaines nouvelles nous plaisent plus ou moins mais je dis avouer ici que j'ai bien aimé la plupart des récits.



J'ai aimé être dépayse avec la nouvelle de Mo Malo ou j'y ai trouvé un petit côté de la Nuit des temps de Barjavel, j'ai aimé celle de Johana Gustawson qui parle de chaussures, celle de Lorraine Leturnel Laloue qui nous revisite le conte de Boucle d'Or et les Trois Ours.



Cela m'a permis de découvrir certains auteurs également comme Thomas Enger, Nicolas Duplessier, Damien Eleonori, Christophe Dubourg, Ivan Zinberg et Alice Morgane.



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Les crimes du marquis de Sade, tome 2 : Les..

Il y a des livres comme ça, qu'on attend longtemps, avec impatience. Puis finalement, lorsqu'ils arrivent entre nos mains, la seule chose qu'on attend c'est d'en être délivré. Ce deuxième tome de la trilogie de Sade aura été de ceux-là pour moi. Et pourtant... Et le premier tome avait été une réelle surprise et qui plus est une bonne surprise. Mais là... Beaucoup de libraires et l'auteur lui-même avaient prévenu "attention celui-là est plus trash, plus dur". Pourquoi ? Parce qu'on s'amuse plus longtemps à décrire le calvaire des pauvres prostituées qui ont eu le malheur de croiser son chemin? Mais en fait, on en a simplement rien à cirer !



Si j'avais apprécié la dimension historique du tome précédent, on se retrouve ici dans le domaine de l'anecdotique et du sensationnel. Et à lire c'est simplement répétitif et agaçant.



Je me suis ennuyée à la lecture des 180 premières pages et des 100 dernières, et sur 430 pages, ça fait quand même beaucoup.



Bien que j'apprécie deux des personnages, notamment celui de la belle-mère de Sade, je pense que lire le troisième et dernier tome de la trilogie se fera sans moi. C'est d'autant plus frustrant que le premier était vraiment bien, mais tant pis, un documentaire trouvé sur YouTube fera l'affaire et m'épargnera les défauts de ce roman.
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Storia 2020

Ce recueil de nouvelles a été commercialisé au profit de l'association ELA (pour accompagner et soutenir les enfants atteints de leucodystrophie.

Le thème est de détourner des contes de fées, légendes ou mythes et les nouvelles ont été écrites par des auteurs de thrillers.

Un recueil de nouvelles est toujours pour moi l'occasion de lire des textes inédits d'auteurs que j'apprécie déjà et d'en découvrir parfois de nouveaux. Presque tous les sujets sont connus de tous, comme d'habitude ils ont été traités avec plus ou moins de réussite.

À découvrir.
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La belle de Caux

Ludovic Miserole nous parle ici de la détresse de la narratrice, qui restera bien mystérieuse pendant plusieurs chapitres, à l'approche de sa fin, précipitée par la cupidité des hommes. En attendant ses derniers moments, elle nous narre son histoire, histoire entrecoupée de chapitres narrant les remords de l'un de ses futurs bourreaux... N'escomptez pas lire ici un thriller, mais plutôt un pan d'histoire locale empreint de nostalgie.

Si les chapitres historiques dégagent un charme certain (bien qu'une ligne temporelle constituerait un ajout appréciable, je trouve), j'ai moins accroché à ceux qui concernent Philippe... Il n'en reste pas moins que le roman se lit très bien, grâce à la plume experte de l'auteur (et tout cela m'a conduit à faire des recherches sur le net :) )
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Les crimes du marquis de Sade, tome 1 : L'a..

Lorsque le marquis de Sade, dans sa maison d'Arcueil, attire Rose Keller dans ses filets, nous savons que cette veuve alsacienne ne va pas couler des jours heureux. Cette femme qui cherchait du travail se trouve aux prises d'un tortionnaire qui éprouve du plaisir à la voir douter, s'abaisser à lui obéir et souffrir. La peur et l'incompréhension de cette femme ne font qu'accroître l'excitation de cet homme qui se délecte de toute souffrance.

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Cette histoire relatée par Ludovic Miserole mêle réalité et fiction. L'auteur nous dévoile la barbarie d'un homme pourtant bien né, éduqué, marié, père de famille et qui fait fi du qu'en-dira-t-on puisque sa belle-famille dispose des armes nécessaires pour le sortir de ses malversations afin de préserver l'honneur de son nom et du mariage conclu entre cet individu et leur fille. D'ailleurs, lui demande-t-il quelque chose à cette famille ? Même pas a priori puisque sa belle-mère semble prendre seule toute initiative ; c'est dire toute la légitimité qu'il trouve à ses actes.

On reste toujours interpellé par cet homme qui ne montre jamais aucune pitié envers ses victimes, détaché quoique conscient de ses actes. Ludovic Miserole nous redit bien l'aversion qu'avait Donatien de Sade pour la religion (rejet déjà bien signalé par l'intéressé lui-même dans "Justine ou les malheurs de la vertu").

J'ai beaucoup aimé cette lecture car l'auteur réussit à donner un rythme à la lecture, à nous faire aimer tous les personnages, à décrire la perversité de cet homme sans pour autant que je le haïsse. Il fournit bon nombre d'articles issus des archives qui permettent d'en apprendre davantage sur cet homme, ses actes et les agissements de ceux qui l'ont côtoyé. Une lecture entraînante et éclairante que j'ai beaucoup appréciée.
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Les crimes du marquis de Sade, tome 1 : L'a..

Vous connaissez maintenant mes goûts littéraires et plus spécialement ma préférence pour les romans qui m’instruisent en me divertissant. Ludovic Misérole fait partie de ces auteurs qui me transporte dans une époque bien lointaine, mettent l’accent sur un personnage et/ ou un trait de l’Histoire en brodant de doigts de fée une aventure captivante.



L’affaire Rose Keller vous invite dans un coin sombre, une chambre où résonnent les pleurs, les cris, l’effroi pour le bon plaisir d’un homme. Un nom qui, encore aujourd’hui, est associé à la douleur : Le Marquis DE SADE. La pauvre Rose va découvrir un tortionnaire un peu trop tard.



L’auteur a, une nouvelle fois, mis l’accent sur un personnage de l’histoire qui m’avait jusqu’alors très peu intéressé. Je n’en connaissais que sa réputation (qui restera à jamais). Celle d’un homme qui prend du plaisir en donnant de la souffrance. Je n’avais aucune idée de la face cachée de cet homme, son mariage, ses enfants. ..Après Zamor, le nègre républicain et Rosalie Lamorliere, dernière servante de marie-Antoinette (que vous pouvez retrouver dans cette nouvelle édition ), nous côtoyons donc le fameux Marquis.



Alors oui, il y a des scènes de violence ! Oui, certaines lignes vous feront mal. Mais, ce n’est absolument pas l’ensemble du roman, mais les premiers chapitres. Il ne faut pas oublier que l’époque n’était pas facile (d’ailleurs aujourd’hui non plus, en réfléchissant ) bref, c’est une société, les nobles contre les autres, la richesse contre la pauvreté, le bien et le mal. Ce livre n’est pas que noirceur. A vous de découvrir, la lumière de ces pages. Moi j’y vois surtout un amour inconditionnel d’une femme pour son époux.



L’auteur a toujours la même aisance à nous plonger dans ses lignes. Entre fiction et Histoire finalement son cœur ne balance pas puisque tel un funambule, il voltige bien haut, mais avec grâce. Ce roman me faisait de l’œil depuis que je suis au courant de sa sortie. Et je ne suis aucunement déçue ! J’attends maintenant la suite, car oui il y a une suite de prévue à ce roman 🙂



En attendant, découvrez ce livre, cet auteur, car franchement ils méritent tous les deux d’être dans votre bibliothèque !
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La belle de Caux

Que dire de ce livre sans divulgâcher? Une lecture envoûtante, une approche poétique.



J’ai aimé l’alternance passé présent, découvrir ces deux personnages qui ont pour contrat de faire quitter la terre à cette vieille dame. J’ai aimé suivre sa vie en parallèle de l’Histoire. J’ai même été frustrée de ne pas pouvoir lire plus vite, car en 1 jour j’aurai pu le dévorer, mais en même temps, je pense que cela m’a aidé à le savourer, à patienter pour connaître la suite.



J’ai eu envie de dévorer les plats de l’auberge, de revisiter la Normandie. J’ai voyagé dans le temps et dans l’espace. Je ne m’attendais pas à cette lecture et je ne m’attendais pas à l’apprécier autant. Je suis sortie des sentiers battus, de mes habitudes littéraires et je recommencerai bientôt.

Même si j’ai découvert assez vite l’idée développée ici (peut-être facilitée par la lecture commune), j’ai aimé cette plongée dans l’univers de ludovic miserole. Et pourtant, l’auteur aura su me surprendre, j’ai été saisie par cette fin que je n’ai pas vu venir. Je relisais les phrases en craignant de comprendre ce qu’il en était. L’auteur a une écriture fluide extrêmement poétique et très actuelle.



Si vous aimez être surpris par votre lecture, si vous aimez être totalement immergé dans une histoire, celle-ci est faite pour vous et je ne doute pas que vous ressortirez marqués par ce livre.

Un dernier point à souligner, la couverture sublime et si sombre de ce roman. Elle est, comme nombre de leurs couvertures, extrêmement travaillée et extrêmement appropriée. Et surtout ne lisez pas la partie remerciements, cela gâcherait votre lecture et votre découverte.



Une très belle découverte pour moi. C'est un gros coup de cœur.

C’est mon premier livre de l'auteur mais certainement pas le dernier.
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Storia 2020

Storia est un recueil de nouvelles inédites de 17 auteurs de thrillers qui se sont engagés pour l'association Ela.

Ils ont revisité les contes de fées, légendes ou mythes de notre enfance.

Souvent dans ce style de recueil, on accroche sur une ou deux nouvelles et le reste est bien moyen mais là j'avoue que toutes sont vraiment prenantes et certaines m'ont même scotchées ! C'est sans nul doute à la qualité des auteurs, certains inconnus pour moi d'ailleurs.

Je recommande car en plus de faire une bonne action, vous passerez un bon moment de lecture !

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Les crimes du marquis de Sade, tome 1 : L'a..

Il est difficile, très difficile pour une femme de faire reconnaître les torts qu'elle a subis. Il est tellement plus facile de lui proposer de l'argent contre son silence - surtout quand on en a à foison. Certes, on ne pourra pas toujours empêcher les gens de parler, mais ce sera plus simple, non ?

Précision de taille : cette affaire Rose Keller se passe au XVIIIe siècle, à une époque où les droits des femmes du peuple n'existaient absolument pas, à plus forte raison quand on était un noble, riche, puissant, qui ne désirait que d'aller au bout de ses désirs les plus pervers.

Face à lui, une autre femme, Julie, qui veut à toute force se venger. Elle est sans doute, à mes yeux, l'un des plus beaux personnages de ce roman très bien écrit, qui à aucun moment ne fait passer le marquis de Sade pour ce qu'il n'est pas : Sade ne pensait qu'à lui, qu'à faire ce qui lui faisait plaisir. Blesser autrui ? Que lui importait ?

Un roman pas nécessairement facile à lire, en dépit de toutes ses qualités.
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Les crimes du marquis de Sade, tome 2 : Les..

Tout d'abord, je voudrai remercier Netgalley et les éditions French Pulp pour leur confiance.

Je le sais, j'aurai dû le savoir le Marquis de Sade, ce n'est franchement pas pour moi.

Même dans un roman policier historique très bien écrit.

Ce roman est la suite du tome 1. Quatre années se sont écoulés, le marquis semble, après le scandale d'Arcueil, mener une vie rangée auprès de sa femme, de sa belle-soeur et de ses enfants. Oui, Anne-Prospère, soeur cadette de Renée-Pélagie, vit avec eux, et Donatien éprouve une passion éperdue pour sa belle-soeur. Cadeau bonus pour lui : elle est chanoinesse, et quelle joie, pour lui, de détourner sa belle-soeur de la religion. Bref, la vie n'est pas si paisible que cela, et à force de voir ses penchants naturels revenir au galop, les ennuis arrivent.

Dis ainsi, cela pourrait vous faire croire que le roman est joyeux.

Pas vraiment.

Certains chapitres sont vraiment durs à lire, vu ce qui est raconté dedans.

Mon personnage préféré ? Julie D., que j'ai quitté à regret. Comme dans le premier volume, elle veut se venger du marquis de Sade, homme qui voit les femmes comme des objets qui lui permettent d'assouvir ses perversions, non, comme des êtres humains.

Son oeuvre littéraire ? Je ne l'ai pas lu et ne la lirai jamais. Et aucune oeuvre ne devrait excuser les perversions de qui que ce soit.

Ce roman ne les excuse pas d'ailleurs. Il nous montre un homme (et il n'est pas le seul) prêt à tout pour assouvir ses désirs, et tant pis pour ce que l'on nommerait de nos jours les "dommages collatéraux".

Un roman bien construit, bien écrit, mais un roman qui n'était pas fait pour moi.
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