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Citations de Makenzy Orcel (114)


La Grand-Rue n'est plus ce qu'elle était. Mais nous, on ne mourra jamais. Nous, les putains de la Grand-Rue. Nous sommes les immortelles. (p.43)
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«On a pas besoin d’une mère pour aller au bout de ses
rêves. On a juste besoin de soi-même, intégralement soimême.
Je pense que je vivrais mieux si ma mère était
déjà morte, enterrée.»
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Sa mère. Elle voulait comme elle qu'elle devienne une chrétienne. Je déteste les chrétiennes. Elles croient qu'au dernier jour elles vont habiter au ciel avec Dieu dans le palais de cristal réservé à ceux qui ont observé à la lettre les dix commandements. Et l'image qu'elles ont de ce Dieu, c'est qu'il est tellement Dieu qu'il peut à la fois résoudre tous les problèmes du monde et causer son échec. C'est qu'il se conjugue à tous les temps. Au passé, au présent et au futur. Quand on est pute on est pute. Être une chrétienne ça veut rien dire. Il y a trop d'impostures dans le monde. Tout ce dont elle rêvait, la petite - elle n'en faisait pas d'ailleurs une longue litanie, n'interpellant la bienveillance d'aucune espèce de divinité -, c'était de retrouver son trésor, un jour, le prendre dans ses bras.
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Je connais par coeur tous les recoins de ce désert de béton. Tous les visages. Tous les caprices de la clientèle. La ville est un triste tableau où les bêtes et les humains mangent et font leurs besoins dans le même plat. Font la paire.
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Je m'appelle... En fait, mon nom importe peu. Les putains elles s'en foutent pas mal que tu sois écrivain ou goûteur de beignets. Tu les paies. Elles te font jouir. Et tu te casses après- Comme si de rien n'était.
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… j’étais perdue, je n’avais pas les outils pour analyser les mécanismes de cette vague de violence (tant à la maison qu’à l’école) qui se déchaînait contre moi, ses ressorts inavoués, d’autant plus que le monde dans lequel ces petits scélérats grandissaient n’était ni plus ni moins bourgeois catho que le mien, nous étions partis du même point, censés tout au moins se respecter, mais ce n’était pas du tout le cas, ils avaient fini par m’imposer une vision négative de moi-même, ce qu’aucune de nous, à ma connaissance, n’avait réussi avec un mec, inoculer à celui-ci le sentiment qu’il n’est rien qu’une apparence, rien que ses muscles, son cul, et que ça ne sert qu’à être manipulé, avili, un ornement…
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Pour moi, une pute c'est comme l'oeuvre d'un grand peintre. C'est fait pour être exposé. Pour être vu. Etre une fête pour les yeux. (p.71)
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… au lieu de nous envoyer à l’école, tu étais d’un tel égoïsme, papa, non l’école n’a jamais été une échappatoire pour ceux qui s’ennuient chez eux, contrairement à ce que tu crois, c’est peut-être le plus beau cadeau qu’on puisse offrir à son enfant, …
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Pour moi, il existe deux grands voyages. La lecture et le somptueux naufrage des corps enlacés.
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... ainsi que je l'ai dit, je suis morte, tout ce qui me reste maintenant c'est de te parler, ça doit être ça l'éternité, parler à quelqu'un de n'importe où, sans façon, sans chichis, ...mourir pour pouvoir être continuellement là par ses mots et sa puanteur, ma présence au monde est le seul besoin que je satisfais pour l'instant dans cette chambre où personne n'est entré depuis le départ de mes parents là-bas, ou ce trou creusé loin du monde pour moi seule
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Comme nous, les enfants ont eux aussi le droit de choisir ce qu'ils veulent pour eux-mêmes. Ce qu'ils croient faire leur bonheur.
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je suis le rare cadavre ici qui n’ait pas été tué par un coup de magie…
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il était seul contre sa mémoire, seul à escalader les falaises qui bordaient sa vie
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le silence, c’est la mort, si tu te tais, tu meurs et si tu parles tu meurs, alors dis et meurs
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« il pleuvait, je pleurais, Toi refusait de me laisser aller jouer sous la pluie... tandis que des millions de gouttes me picoraient la peau, j'ouvrais bien grand mes bras vers le ciel, comme pour l'attirer vers moi... l'Envoyé de Dieu disait que le ciel dépassait l'imagination du monde, je n'avais pas encore l'âge de faire la différence entre le ciel, le monde et l'imagination, le ciel me paraissait extrêmement loin, le ciel est-il la limite de l'imagination, je pouvais le sentir si proche pourtant, mais pour ça il fallait être sous la pluie, (...) »
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Les personnages dans les livres ne meurent jamais.Sont les maîtres du temps.
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Finalement, un homme poète c'est un peu comme une femme engrossée par les mots.
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La nuit les conte à rebours.
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Elle est comme ça, la petite. Il y a des jours où elle est une machine à tout faire. Et d'autres où elle se refuse à tout et plonge dans ses lectures.
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Comment dire? Comment trouver les mots pour dire son amour pour les livres? Ces objets, disaiit-elle, qui prennent peu de place dans la maison, mais beaucoup à l'intérieur de soi, dans son coeur, qui font jaillir la lumière dans le coin le plus reculé, le plus sombre de soi-même.
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