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Critiques de Malika Ferdjoukh (1308)
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Portrait au couteau

PORTRAIT AU COUTEAU de MALIKA FERDJOUKH - Roman jeunesse - Éditions Bayard - lu en Février 2022



Mes remerciements chaleureux aux Editions Bayard pour l'envoi de ce roman ainsi qu'à Babelio Masse Critique privilégiée de m'avoir permis de lire ce livre.



Je lis de temps à autre un roman jeunesse, cela maintient mon esprit au courant de ce qui s'écrit dans cette tranche d'âge. Et puis, je le transmets à mes petites- filles ados.



Nous sommes en 1910, cette période que l'on appelle La belle époque, mais pas pour tout le monde, l'hiver touche à sa fin, Marie, dans la fraîcheur de ses 16 ans est danseuse étoile au célèbre Opéra Garnier où elle espère bien

gagner du galon. Ce jour-là, en quittant l'opéra, elle se rend d'un pas rapide chez le peintre Odilon Voret qu'elle surnomme "l'ogre" dans le quartier de Montmartre. Il n'est certes pas un grand peintre, mais il est riche et paie bien les heures de pose. Journée fatale pour la jolie Marie, Quelqu'un la tue de cinq coups de couteau lorsqu'elle s'apprête à rentrer chez elle.

Odilon Voret devient alors célèbre grâce à son tableau intitulé "Le coeur déchiré" qui représente Marie poignardée. Ce fût sa seule gloire.



Mais qui a tué MarieLegay ? L'enquête piétine et est classée.



21ème siècle, deux étudiants en art, Antonin et Elisabeth,

lors d'un cours de dessin, remarquent sur le corps de Flavie qui pose pour les étudiants, des cicatrices mystérieuses ressemblant à ... cinq coups de couteau.



Ces trois-là n'auront de cesse de découvrir le lien entre Marie et Flavie et le tableau, ils vont chercher qui était l'assassin de Marie. Ils feront d'étranges découvertes, parfois surnaturelles.



C'est un roman jeunesse plaisant à lire, léger, intriguant, un chouette moment de détente. Je vais m'empresser de le donner à lire à ma petite-fille qui a tout juste l'âge de Marie.



"Malika Ferdjoukh a toujours été assez nulle en chiffres, dates, additions et calculs (moi aussi !!!). Pendant les cours de maths, elle écrivait des histoires à la fin de ses cahiers, ceci explique certainement cela.

Résultat : elle est bien incapable de dire combien de romans, de scénarios et de BD, elle a publiés à ce jour. Elle se trompe systématiquement sur son numéro d'étage, son âge, sa date d'anniversaire, ou le nombre des mousquetaires...

D'ailleurs, même ses Quatre sœurs sont cinq !

Tout de même, elle sait avec (quasi) certitude qu'elle a dans sa maison 104 étagères de bouquins, 17 théières, 3 chats."



Elle m'est bien sympathique Malika Ferdjoukh !!!





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Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary..

« Y'a d'la joie bonjour bonjour les hirondelles » Quelques diablesses et un jeune frenchie fraichement débarqué à New-York ont la vie devant eux et leurs rêves à portée de main. Dans la pension Giboulée où ils demeurent, ce ne sont que folles cavalcades, esprits farceurs et irrévérencieux, escapades nocturnes, fous rires et regards qui pétillent. Tout est sérieux mais rien n'est important. Nous sommes en 1948. C'est la fin de la guerre. « Y'a d'la joie partout y a d'la joie »



« I want to be a part of it / New York, New York » Jocelyn, notre jeune frenchie dont le destin n'a tenu qu'à une botte de légumes, n'en revient toujours pas d'arpenter les rues larges de Manhattan. Il avale son premier doughnut sur un coin de trottoir et tient en ligne de mire l'Empire State Building. New-York, ville debout, ville de tous les fantasmes et de tous les possibles, ville où tout le monde peut devenir ROI DE LA COLLINE. « It's up to you / New York, New York »



« La faiblesse des hommes, elles savent / Que la seule chose qui tourne sur terre / C'est leurs robes légères » Jocelyn aime toutes les filles de la pension Giboulée. La part énigmatique de Manhattan, l'aplomb et la beauté de Chic, la candeur de Page, la vaillance d'Hadley et les cachotteries d'Ursula. Il aime même et surtout la voisine, Dido la révolté, Dido la protectrice acharnée des artistes opprimés. Être le seul homme au milieu de toutes ces filles : heureux veinard ! Bâtons de rouge à lèvres, parfums qui flottent dans l'air, escarpins qui brillent, chevilles délicates et robes qui tiennent du nuage. « Et la vie toute entière /Absorbés par cette affaire / Par ce jeu de dupes / Voir sous les jupes des filles »



« Elle s'donne un air en maillot de bain / Marinière cherchant marin / Prêt à rester sur terre rien que pour sa main » Derrière les sourires et les paillettes, que de blessures et de rancoeurs refoulées. Celui qu'on a perdu et que l'on cherche éperdument parmi les 1.382.303 habitants de Manhattan. Ce père qui montre son vrai visage et qui fait vomir. Cet homme impossible dont vous tombez amoureuse et qui a l'élégance de se retirer du jeu. Le petit Ogden qu'il faut bien nourrir. Mais malgré les obstacles et les dépits, elles gardent toujours ce rêve chevillé au corps et à l'âme : faire tourner Broadway sur le bout de son doigt. « Ne te découvre pas d'un fil / tu rendrais amoureux ton miroir »



Roman aérien. Roman à la saveur douce amère. Roman tourbillon, roman comédie musicale où l'on rit et sourit presque à chaque page. Je parie un diner avec Gary Grant que je n'attendrai pas la sortie du tome 2 en poche pour me l'acheter.



















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Portrait au couteau

Une intrigue qui prend sa source dans le passé, un siècle plus tôt, un épais mystère qui voit le jour dans l’esprit de trois adolescents et qui se révèle sous la forme d’une énigme obligeant à une certaine recherche pour trouver la solution, une certaine perspicacité et de la suite dans les idées de nos héros, du fantastique et du surnaturel qui permettra de faire ressurgir le passé, voilà qui produit un roman addictif pour adolescents, à une condition : pouvoir se mettre dans la peau de ces héros qui devront se comporter comme nos ados, fuir le monde des adultes, se débrouiller entre eux, se vanner, se marrer... Et tous ces ingrédients, le récit de Malika Ferdjoukh en regorge !



Ce roman n’est pas sans rappeler les récits de la série « Chair de poule » avec toutefois beaucoup plus de finesse que cette collection destinée à faire vendre des livres en quantité non négligeable.



L’écriture fluide permettra de captiver un certain nombre de lecteurs.



Pour ma part, j’ai oscillé entre l’ado qui sommeille en moi et l’adulte qui considère cette œuvre. Pas de doute, ce roman plaira, même si j’ai parfois ressenti quelques longueurs, dans les moments de communication entre ces jeunes qui ont envie de s’éclater et qui ressentent la même peur, et bien que quelques indices m’aient paru incohérents, mais peut-être ai-je abordé certains passages de façon distraite. J’ai malgré tout adoré cette enquête sans véritable indice, sans témoins, basée sur le recoupement d’articles de journaux trouvés dans les archives, de témoignages et de l’aide précieuse d’un revenant et d’un médium.



La fin est parfaitement imaginée et acceptable même si elle paraît être le fruit de déductions quelques peu hâtives à l’observation d’un cliché. Mais prenons-la donc comme une vérité, après tout elle est plausible.



Un bon petit roman à conseiller autour de soi.



Je remercie Babélio et les éditions Bayard qui m'ont donné l'occasion de découvrir cette autrice que je ne connaissais pas.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Broadway Limited, tome 2 : Un shim sham ave..

Un livre pétillant et flamboyant. Un livre fougueux, exubérant, délirant. Un livre qui, à l'image d'un shim sham, saute, tressaute, virevolte, tourbillonne, tournoie…

Dans ce New-York des années cinquante, six jeunes filles et un jeune homme, un « frenchie de Paree », croquent la vie à pleines dents, s'emparent des rêves les plus fous, rient à gorge déployée, aiment, tombent, se relèvent, se révoltent…

Sept âmes ardentes, enflammées ; sept âmes pétulantes, et gaies et farceuses ; sept âmes qui donnent le tournis, éblouissent comme un swing time avec Ginger Rogers et Fred Astaire.

Un livre à l'optimisme ravageur.

Six héroïnes et un héros debout, comme New-York, cité fière et arrogante ; cité de tous les fantasmes, de tous les possibles…

On se lance dans une danse effrénée et insouciante pour oublier la guerre avec son lot de morts et de souffrances…

Drôle d'Amérique, décidément, qui joue un théâtre à deux masques : liberté, liberté chérie, sauf si tu aimes le rouge ; blancs et noirs qui ne chanteront jamais la même chanson…

Burger dégoulinant de cheddar ; jeunes filles bâties comme l'Empire State building ; Miss Billie Holiday qui trône en majesté telle une divinité parmi ses adorateurs ; une Dodge Custom blue navy qui glisse sur le macadam ; New-York comme une jeune fille gaie et radieuse ; Grace Kelly qui fait de la pub ; Bud, futur Brando, qui travaille sa moue ; Paul, futur Newman, qui se contente de sa nonchalance et de ses prunelles au bleu exceptionnel ; les géants sont en train de se lever…

Que j'ai adoré ce livre, et apprécié de revoir nos héros virevoltants. Un deuxième tome de haute volée. Je l'ai trouvé encore meilleur que le premier, celui où l'on dinait avec Gary Grant.

A ne lire, bien évidemment, que si vous acceptez de faire un shim sham avec Ginger Rogers et Fred Astaire…











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Griffes

Bienvenue à Morgan’s Moor ! Sortez pèlerines et manchons car l’hiver n’épargne pas cette bourgade du Northumberland. Mais sous la chape de gel bouillonnent des tourments violents : un drame ancien, une vision funestement prémonitoire, une griffe qui se lève pour frapper…



Mon moussaillon de douze ans et moi avons adoré la malice avec laquelle Malika Ferdjoukh joue de tournures un peu désuètes pour mieux brosser le décor. Quel bonheur de s’immerger dans ce 19ème siècle plus vrai que nature où l’on voyage en diligence et porte le tweed ou la dentelle sous l’œil d’animaux empaillés ! Cette enquête rend magnifiquement hommage à Conan Doyle, mais aussi à Charles Dickens, Jane Austen et Bram Stoker. On pense aussi évidemment au mystère de la chambre jaune face à ce meurtre commis dans une chambre hermétiquement close.



Évidemment, chacun semble avoir quelque chose à cacher et le duo dépêché par Scotland Yard va avoir fort à faire. Ils seront secondés un peu malgré eux par la fille de l’aubergiste – ouïe fine, langue bien pendue et un aplomb déconcertant – qui rêve de seconder (et pourquoi pas de surpasser) Sherlock Holmes.



L’intrigue est si embrouillée qu’on en viendrait presque à se demander si l’explication n’est pas un peu surnaturelle. Mais le superintendant Linwood Tanybwlch (pensez à moi qui ai lu ce nom si souvent lors de cette lecture à voix haute !) ne démord pas de ses convictions « agnostico-darwino-rationalistes » : tout problème a son explication. En l’occurrence, il faut admettre que l’explication ne nous a pas complètement convaincus. Il nous a semblé que l’autrice emmêlait un peu certains fils narratifs. Mais ce n’est pas très grave en réalité. Dans l’ensemble, on peut s’appuyer sur les indices et les témoignages pour suivre pas à pas les déductions des enquêteurs.



Les personnages sont hauts en couleur, entre ce détective fan de Dickens, de shortbreads et de whisky gallois qui ne jure que par les siestes (figurez-vous qu’elles « déploient le meilleur de ses intuitions »), cet auxiliaire timide mais fougueux, et cette ribambelle de témoins déroutants. Leurs dialogues pleins de verve sont réjouissants (« J’ai longtemps dormi avec un grand frère qui gagnait des tournois de cricket pendant ses crises de somnambulisme. »). Et comme je le disais, l’ambiance victorienne vaut le détour.



Cette frissonnante gourmandise de saison nous a pris dans ses griffes !
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Le Club de la Pluie au pensionnat des mystères

Un petit roman policier jeunesse très simple et agréable à lire. Les jeunes enquêteurs sont dans un pensionnat, et trouvent des mystères à élucider. Chaque histoire est racontée par un personnage différent. Parfait pour de jeunes lecteurs, avec énigmes et suspense à la clé.
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Quatre soeurs - Intégrale

Ce roman regroupe les quatre tomes parus précédemment à l'école des loisirs. La couverture est très belle, et on retrouve avec plaisir Enid, Hortense, Bettina et Geneviève, ainsi que Charlie, leur soeur aînée qui s'occupe d'elles. Une sympathique histoire d'adolescentes, avec leur lots d'aventure, d'histoire d'amour et de mystère.
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Broadway Limited, tome 2 : Un shim sham ave..

Grâce au confinement (et à ma copine Sophie) je me suis retrouvée avec ce deuxième tome , sans avoir lu le premier. Je dis "grâce", car je me suis bien amusée à Broadway en compagnie de Malika Ferjoukh.

En première page, un récapitulatif des faits du 1° tome et une liste des personnages, ce qui est indispensable, car ils sont nombreux...

1949 : Six jeunes filles et un jeune français habitent dans une pension de Broadway en espérant que leurs talents soient découverts dans un avenir proche... Danse, cours de comédie, musique, Malika Ferdjoukh nous ballade dans le New York du milieu du XX siècle, avec ses boites de jazz, son Actor Studio, mais aussi la course au cachet, les auditions, la galère, les noctambules, et les gens qui ont réussi, tout près, à portée de main.

A portée de rêve...

Hadley, Page, Chic, Manhattan et les autres, croiseront Fred Astaire, Lee Strasberg, Marlon Brando, Anne Brancroft, Grace Kelly, Lady Day...( pour ne citer que les plus connus ).

Mais ils croiseront aussi... : le maccarthysme , le racisme envers les juifs, envers les noirs, et les japonais . Une Amérique d'après guerre, à cheval entre le rêve et le cauchemar pour certains.

La grande force de cet auteure, c'est de dire les choses sans lourdeur, son roman est virevoltant. Entre le nombre de personnages, leurs petites histoires professionnelles et personnelles, le fait que tous ces jeunes gens soient toujours en mouvement pour gagner leurs vies, ou pour s'amuser, ce roman dénonce , mais il est joyeux.

Et si je me suis ( parfois) perdue dans tous ces noms de personnages inventés , c'est de ma faute, je n'avais qu'à lire le premier tome !

Mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux adolescents, à qui ce livre est destiné et qui voit défiler toutes ces noms de célébrités, les connaissent-ils ? Et si, non, feront-ils la démarche d'aller écouter Billie ou regarder Fred danser ? Une bonne occasion de se cultiver.

Et pour les autres : une avalanche de talents , un délice à consommer sans modération (3 tomes, à ma connaissance) , car la dame écrit très bien. J'ai adoré cette escapade dans le Broadway de janvier 1949 que cette auteure maîtrise sur le bout des doigt. Un bel hommage à une ville , à une époque, et à l'Art...

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Griffes

On est quelque part dans le XIX °siècle, en Angleterre dans un petit village perdu dans la lande. Une diligence transporte une jeune femme qui a eu une vision, celle d'un meurtre perpétué sur le juge, avec une griffe. Elle désigne un homme. Un coupable. Il sera arrêté.

Trois ans plus tard, c'est la soeur du juge qui est tuée dans les mêmes conditions et un inspecteur de Scotland Yard et son jeune adjoint sont envoyés sur place. Ils seront aidés dans leur enquête par une "Miss-Je-Sais-Tout-Sur-Tout" , la fille de l'aubergiste, à l'esprit de déduction aussi affuté qu'un couteau.



La première chose qui frappe dans ce roman policier pour adolescent, c'est l'extrème qualité d'écriture. L'autrice française Malika Ferdjoukh se plonge avec volupté dans un autre pays, dans une autre époque, avec facilité, et virtuosité. Elle ne se moque pas de son jeune public. Sérieux de la documentation, plume malicieuse, espiègle, pointes d'humour. Les mots sont précis, recherchés, travaillés , leur assemblage est paufiné... C'est un plaisir à lire...

Diligence, fiacre, manchons, lanternes, taxidermiste, hachis écossais, ...

On est complétement immergés dans l'époque, dans une ambiance, dans ce petit village où tout le monde se connait, où ils ne sont telllement pas nombreux, qu'une fille d'aubergiste devient la visiteuse, liseuse et amie d'une femme de médecin. On voit tout ce petit monde, on s'y croierait... La petite soeur de Flannery ,la Miss-je-sais-tout", " Brionny va et vient en parfaite liberté, essayant d'être grande en écoutant les conversations, en se mêlant de ce qui ne la regarde pas, parfois au péril de sa vie. Flannery qui flânne, se prenant pour une enquêtrice du Yard.

Les personnages sont tous délicieux. J'ai craqué pour la jeune Brionny et sa grande soeur. Pour les joutes verbales, les dialogues entre elles et le jeune inspecteur qui rougit comme il respire.

A tel point, que j'espère une suite... de là à souhaiter que d'autres crimes surviennent dans ce paisible village, il n'y a qu'un pas que la lectrice que je suis franchit allégrement !



Un roman policier pour adolescents d'une grande qualité, tout simplement délicieux !

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Quatre Soeurs, tome 1 : Enid (BD)

Elles, ce sont les sœurs Verdelaine. Elles s'appellent Charlie, Geneviève, Bettina, Hortense et Enid. Orphelines depuis presque 2 ans, leurs parents étaient décédés dans un accident de voiture, elles vivent seules à la Vill'Hervé, une immense maison, juste avant le bord, juste avant la falaise et la mer. L'aînée gère à peu près tout et prend soin de tout le monde quand Geneviève s'occupe de l'intendance. Bettina, la chipie, passe son temps à se pomponner dans la salle de bains quand Hortense passe le sien dans les livres. Quant à Enid, la petite dernière, un brin casse-cou et curieuse, elle se dit parfois qu'elle aurait aimé n'avoir que deux sœurs. Oui, mais laquelle s'il fallait choisir? Toutes discutent en secret avec les fantômes de leurs parents, sans qu'aucune ne l'ait révélé aux autres. Elles reçoivent souvent la visite de Basile, médecin et amoureux de Charlie, et très rarement un coup de fil de tante Lucrèce, "l'Emmerdeuse", la cotutrice légale de la maisonnée Verdelaine. Cette petite tribu va bientôt voir son quotidien bouleversé par l'arrivée de la jolie Colombe...



Prévue en 4 tomes, chacun mettant en avant l'une des sœurs, cette série, adaptée des romans de Malika Ferdjoukh, nous plonge au cœur de cette famille pétillante et unie. Orphelines depuis presque 2 ans, les 5 sœurs, solidaires, aux caractères à la fois unis et opposés, et parfois encore fragiles, doivent faire face aux aléas de la vie. Dans ce premier volet, l'on fait connaissance avec chacune d'elle et plus particulièrement avec Enid, la benjamine. Sans oublier les seconds rôles tels que tante Lucrèce ou encore Basile, le médecin amoureux de Charlie. Co-scénarisé par l'auteur et Cati Baur, ce premier tome retranscrit parfaitement l'ambiance chaleureuse et tendre du roman ainsi que les liens qui unissent les soeurs. Cette chronique familiale douce-amère est servie par des aquarelles aux couleurs désuètes, apportant ainsi du charme et de l'épaisseur au roman.
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Portrait au couteau

Une fois n'est pas coutume, je me suis laissé prendre la main pour aller voir du côté d'un roman jeunesse. Après tout, j'en ai encore l'âge, n'est-ce pas ?

Portrait au couteau est un récit de Malika Ferdjoukh qui ne manque pas de saveur. C'est une enquête policière dans le milieu des arts, et plus particulièrement celui de la peinture.

Voici un crime commis durant l'hiver 1910, un meurtre jamais résolu, celui d'une jeune danseuse, une certaine Marie Legay, qui pose tous les jeudis pour ce peintre grand et ténébreux, Odilon Voret. Il l'impressionne, l'effraie presque. Elle le surnomme d'ailleurs « l'Ogre ». Ce jeudi-là, le destin de Marie bascule dans l'effroi... Elle fut poignardée de cinq coups de couteau en quittant l'atelier de l'artiste...

Aujourd'hui on parlerait de cold case... Un siècle plus tard, par le plus grand des hasards, Antonin et Élisabeth, étudiants en art, vont revenir sur les pas de ce meurtre jamais élucidé. En effet, ils observent avec stupeur que Flavie, la jeune fille qui pose pour la classe de dessin, porte sous son sein gauche des cicatrices étranges, semblables à cinq coups de couteau.

Quelques jours plus tard, ce sera un tableau exposé au musée d'Orsay qui suscitera l'étonnement d'Antonin, un tableau intitulé le Coeur déchiré et qui représente, devinez quoi ? une jeune fille assassinée de cinq coups de couteau...

Alors voici nos deux jeunes étudiants en art, s'improvisant peu à peu détectives en herbe pour remonter le temps... Et remonter le temps ici n'est pas une vue de l'esprit car le fantastique s'invite dans ces pages pour notre plus grand plaisir.

Le récit est enlevé, l'écriture est alerte, l'histoire est traitée avec beaucoup de finesse. Et qui plus est, l'atmosphère de ce début de siècle est restituée avec beaucoup d'attrait. On s'y croirait ! Enfin, je dis ça sans y avoir été... Mais il y a quelque chose ici dans l'esprit de Rouletabille, de Fantômas, de Belphégor, de Théophile Gautier...

J'ai retrouvé ici une jubilation de jeunesse, j'ai été très vite captivé dans les dédales de l'enquête. J'ai aimé m'y perdre comme ces deux jeunes enquêteurs amoureux fous l'un de l'autre... L'esprit de Marie Legay vogue entre les pages et ne cesse de troubler les protagonistes tant qu'ils ne l'auront pas délivrée de l'enfermement dans lequel elle gît depuis un certain jeudi de février 1910...

J'ai adoré les multiples références littéraires, cinématographiques, musicales et artistiques que l'auteure sème au gré des pages et qui, j'espère, sauront ouvrir les chakras de nos adolescents.

Je remercie Babelio et les éditions Bayard de m'avoir adressé ce livre dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.

Portrait au couteau, un roman pour les jeunes, mais pas que...

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Quatre soeurs, tome 3 : Bettina (BD)

Un troisième tome printanier. Des cousins qui arrivent, des amours compliquées... La vie n'est pas toujours simple chez les soeurs Verdelaine.

Une jolie suite.
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Broadway limited, tome 3 : Un thé avec Grace ..

Fin de cette trilogie virevoltante , se passant à New York et parlant de jeunes aspirantes artistes.



On est en 1949 et tout ce qui se passe en matière de comédies musicales nait à New York...

Les six jeunes filles pensionnaires de la pension Giboulée, n'ont qu'un rêve : réussir !

Danseuse, comédienne, chanteuse, elles ont toutes ce rêve en tête du soir au matin et de petits boulots alimentaires en auditions. Et comme elles sont douées , elles y arriveront et d'autres les remplaceront à la pension.. Mais en attendant, place au spectacle, à l'amitié (ou pas ) entre elles et à l'amour. Tout était possible en 1949, et surtout ptrendre un thé avec Grace Kelly, elle aussi aspirante actrice...

Tout est possible en 1949 à New York où se concentre tous les talents .



Un numéro virevolatnt et entrainant, bourré d'énergie dans lequel je me suis souvent perdue, ne me souvenant plus trop des béguins des unes et des autres,des caractères de tous les personnages et qui à tel talent ou un autre... Cela donne un portrait de l'époque assez réaliste , car à travers toute cette fièvre nocturne, tout ce talent qui s'aiguise, pointe le nez du maccarthysme...

L'une des histoires d'amour a pris (pour moi) le pas sur toutes les autres, pour s'arrêter net. C'est une volonté artistique que je respecte, mais je ne suis pas sure que cela était la plus forte, la plus intense..



Sympathique . A faire lire aux adolescents afin qu'ils découvrent une époque à un instant T , dans une ville qu'ils ont l'habitude de voir autrement..
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Portrait au couteau

Hiver 1910, Paris.

La jeune danseuse Marie Legay sort de l'atelier du peintre chez qui elle pose, elle sera tuée dans les escaliers.



De nos jours, Antonin et Elisabeth, étudiants dans une école d'art, découvre avec stupeur , le nouveau modèle vivant, Flavie, dont le torse offre cinq cicatrices...

Cette fille leur dit quelque chose, comme s'ils l'avaient vue avant.

Et quelques jours plus tard, Antonin tombe sur Flavie, le modéle, au musée d'Orsay, contemplant le Coeur déchiré, une toile représentant une jeune fille assassinée de cinq coups de couteau dans la poitrine... Fascinant et troublant ...

Les trois jeunes gens mettront leurs recources et talents en commun pour découvrir le fin mot de l'histoire ...



C'est un roman policier, traitant d'une cold case, mais aussi un roman SF et fantastique d'une très grande qualité . Tout d'abord sur la partie 1910, Malika Ferdjoukh arrive à retranscrire Paris, le froid, la pauvreté, l'atelier d'un peintre, , l'univers des danseuses à la perfection. On s'y croirait.

Je suis plus réservée sur la partie moderne, car j'ai trouvé que les jeunes ne "parlaient pas " comme parlerait la jeunesse contemporaine. Ils parlent un peu trop bien, mais c'est un détail infinitésimal... . Pour avoir fréquenté des écoles d' art, le coup du crayon servant à "fabriquer" un chignon et retenir les méches rebelles, m'a fait sourire, il y a toujours une fille dans la classe qui arbore ce genre d'accessoire...

L'enquête en elle-même , est hyper originale, dans son évolution et sa résolution, flirtant avec le fantastique, le passé venant demander des comptes au présent.

Un roman pour ados, mais pas que !



Je remercie l'illustrateur Clément Oubrerie, sans cette couverture , sans cet atelier si bien rendu, je n'aurais probablement pas été autant attirée par ce livre... Comme quoi, une jolie couverture peut changer la donne !



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Portrait au couteau

Portrait au couteau est le nouveau roman de Malika Ferdjoukh, autrice prolifique de L'École des Loisirs que je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir. J'ai lu ce texte en cinq jours et je dois dire que je l'ai trouvé plutôt sympathique. Pas incontournable, mais sympathique. Il s'agit d'une enquête qui lie deux époques, l'année 1910 et le XXIe siècle, et qui se déroule dans l'univers de l'Art et en particulier celui de la peinture. Tous les personnages, qu'ils appartiennent au siècle passé ou à notre époque, évoluent dans ce milieu et les références sont donc nombreuses. L'enquête est centrée sur l'abominable crime d'une jeune danseuse, Marie Legay, survenu lors de l'hiver 1910 et jamais élucidé. Les coupables potentiels ne sont pas extrêmement nombreux et le suspense n'est par conséquent pas le point fort du récit mais suivre les jeunes enquêteurs étudiants en Art dans leurs recherches est agréable. Les incursions fantastiques dans le cadre réaliste méritent également que l'on s'intéresse à ce roman, qui pourrait plaire à des adolescents, même si certains dialogues ou certains termes employés par les personnages m'ont semblé gentiment désuets.

Je remercie Babelio et les Éditions Bayard pour cette lecture !


Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Quatre Soeurs, tome 1 : Enid (BD)

Jusqu'à présent, j'ignorais jusqu'à l'existence des sœurs Verdelaine, même si leur histoire était déjà narrée par Malika Ferrdjoukh et publiée à l'Ecole des loisirs et ici, j'ai pris un réel plaisir (pas seulement pour mes lecteurs en médiathèque, qu'ils soient petits ou grands d'ailleurs mais avant tout pour moi) à les découvrir.



Qui sont-elles ? Ce sont cinq orphelines qui vivent seules suite au décès tragique de leurs parents dans un accident de voiture il y a près de deux ans. Où résident-elles ? Dans une sorte de manoir appelé Vill'Hervé que leur grand-père a rebâti de ses mains suite à son retour de la Grande guerre. Comment s'appellent-elles ? Enid, la plus jeune (ce tome lui est d'ailleurs consacré puisqu'il porte son nom même si le lecteur fait également connaissance avec ses quatre autre sœurs), Bettina, Geneviève, Hortense et Charlie.

Dans ce premier tome, le lecteur apprend à les connaître, découvre leurs caractères respectifs (même si certaines apparaissent plus effacées que les autres) et font également connaissance avec une autre jeune fille qui va venir partager leur vie le temps de ses vacances suite à un drame survenu dans sa famille : cette mystérieuse inconnue s'appelle Colombe et autant dire qu'avec ss airs de Miss-Parfaite (et il faut dire qu'elle n'en n'a pas que les airs), elle attise la jalousie de Bettina qui est bien décidée à se venger d'elle ? Mais se venger de quoi au juste ? Ne cherchez pas, lorsqu'on est une ado, on trouve toujours un bon prétexte. Quant à Enid (oui, revenons un peu à notre sujet principal), cette jeune fille de neuf ans et demi, elle est bien décidée à retrouver la trace de sa chauve-souris domestique dont elle n'a plus eu de nouvelles depuis un terrible orage et à découvrir qui est le fantôme dont elle entend la complainte dès que le vent se lève...



Un premier tome très prometteur qui m'a beaucoup touché, fait rire par moments et je suis ravie d'apprendre que la médiathèque possède les deux suivants mais un peu déçue de savoir que dans mes prochains achats pour cette dernière, il va falloir que je n'oublie pas dans mon budget prévisionnel d'acquisitions, de combler le vide de cette saga (au moins, cela me permet de faire un peu le point sur "mes" collections). Un ouvrage magnifiquement illustré par Cati Baur et que je ne peux que vous recommander !
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Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary..

Parfois 600 pages, c'est trop court ! C'est le cas pour ce formidable roman que nous offre Malika Ferdjoukh, déjà auteur (entre autre) du sublime "Quatre soeurs".



Le cadre de ce nouveau récit est le New York de l'après-guerre et le monde du music-hall.



Jocelyn, un jeune français est accepté in extremis dans une pension pour jeune fille en raison d'un providentiel pot d'asperges et d'un don pour le piano.



Venu poursuivre ses études musicales, il va s'immerger dans la vie des pensionnaires ainsi que de leur voisine excentrique.



Ce n'est donc pas un portrait que nous offre l'auteur mais plutôt l'observation d'un microcosme qui fourmille, se croise, se lie et parfois se sépare.



Les jeunes filles, tout comme Jocelyn, sont venus à New York pour réussir, atteindre leur rêve, briller et être reconnues.



Elles n'y font que survivre. Et pourtant elles restent. Comme ci ce qu'elles y avaient trouvé avait au final plus de valeur que toutes leurs chimères. A moins qu'elles n'aient pas encore assez touché le fond pour espérer refaire surface et accepter une autre vie, plus calme, moins trépignante.



Il y a les propriétaires de la pension qui sont décrites comme des "dragons". Elles vivent dans un autre temps mais semblent toutefois se nourrir aussi de la fraîcheur et de la jeunesse de leurs pensionnaires.



Ensuite vous trouverez Chic qui va de casting en casting espérant être repérée. Page, qui se croit amoureuse d'un critique de théâtre. Manhattan, qui cherche à obtenir un face à face avec un célèbre acteur. Dido, militante qui fonce sans peur ni crainte. Charity au grand coeur...



Et surtout Hadley, qui est au centre de ce premier volume, hantée par son passé.



Elles sont toutes au bord de la survie avec pour seul cavalier le désir et la soif d'aller jusqu'au bout, de toucher le mirage. Avec souvent comme lot de consolation leur fraternité.



Alors quand le seul et unique téléphone se met à sonner, tous les coeurs battent la chamade...



Un terrible roman tant les personnages, écorchés mais jamais longtemps désespérés, nous émeuvent.



Même si l'époque peut paraître lointaine aux lecteurs contemporains, le tissage de la vie avec ses noeuds et ses surprises nous emporte. Laissons-nous entraîner !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Portrait au couteau

Portrait au couteau est un roman original car comme son titre le laisse entendre il y a un crime mais aussi une bonne touche de fantastique.



On suit d'abord la vie de Marie Legay une danseuse de l'opéra en 1910 qui pour améliorer le quotidien pose pour un peintre, Odilon Voret. Elle n'aime vraiment pas cette activité car le peintre n'est pas franchement sympathique et lui fait peur. D'ailleurs elle le surnomme l'ogre. Marie se force car ce n'est que deux heures par semaine et elle a vraiment besoin de cet argent.

Marie est une jeune fille insouciante dont j'ai aimé suivre les pas et à laquelle je me suis vite attachée. Malheureusement la jeune fille est assassinée.



Un siècle plus tard, une autre jeune fille , Flavie, pose elle aussi pour des étudiants en art. Elle a sur la poitrine de drôles de cicatrices qui font penser à des coups de couteau exactement comme sur l'un des tableaux au musée d'Orsay "le cœur déchiré" qui représente une jeune fille assassinée.

Flavie le modèle et descendante du peintre Odilon va s'associer à Antonin et Elisabeth, deux étudiants pour découvrir la vérité.



Pas facile de résoudre un crime qui s'est passé 100 ans plus tôt.



C'est un roman à l'écriture agréable qui se lit d'une traite.

J'ai préféré la première partie.



Je remercie Babelio et les éditions Bayard pour ce partenariat apprécié.



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Quatre soeurs, tome 2 : Hortense (BD)

Lorsque je disais dans ma critique du premier tome qu'il y a avait, parmi les cinq sœurs Verdelaine, certaines d'entre elles qui me paraissaient effacées, je faisait allusion à Hortense et l'explication nous est donné dans ce second tome qui lui est consacré. Voilà, il se trouve qu'Hortense a le trac lorsqu'elle doit parler en public, ce qui explique le fait qu'elle soit toujours plongée dans ses bouquins ou à écrire dans son journal intime mais le fait est que lorsqu'elle y parvient et que l'occasion lui est donné, non pas de parler d'elle mais d'incarner un personnage devant toute une assemblée, eh bien c'est tout simplement magique. Qui aurait pu penser que cette jeune fille, de onze ans à peine, très réservée et toujours vêtue d'un manteau gris marine depuis la mort de ses parents, avait un tel talent caché en elle ?



Ici, une nouvelle fois, nous faisons la connaissance d'un nouveau personnage en plus des cinq sœurs : il s'agit de Mugette, la petite voisine qui doit avoir à peu près l'âge d'Hortense et qui est apparemment gravement malade même si le lecteur ignore de quoi elle souffre jusque dans les dernières pages. Alors que Muguette et Hortense sympathisent, si l'une doit veiller à ce que son état de santé ne s'aggrave pas, l'autre doit sérieusement travailler son trac. C'est ainsi qu'elle va prendre des cours de théâtre et si son prof y est pour beaucoup dans sa transformation, autant dire que Muguette ne sera pas aussi oisive dans cette métamorphose et qu'elle aura elle aussi son rôle à jouer dans toute cette histoire. Quant à Bettina, l'une des sœurs aînées d'Hortense, elle croit qu'elle est en train de tomber amoureuse mais c'est trop la honte : vous pourriez, vous, tomber amoureux (se) d'un mec qui a un pif énorme et des oreilles de chou-fleurs ? Sérieux, c'est trop la honte - du moins, ça l'est pour Bettina qui se rendra compte que non seulement il n'y a pas que les apparences qui comptent -surtout si ce n'est que pour se faire bien voir auprès de ses copines- mai qu'en plus, si l'être en question est vraiment adorable et que l'on est accro de lui, il n'y a pas de raison de se cacher !



Quant aux autres sœurs, eh bien si vous voulez vraiment savoir ce qui leur arrive dans ce second tome, je ne peux que vous recommander de le lire avant que je ne vous raconte toute l'histoire.

Un graphisme très bien travaillé avec des couleurs vives (j'adore) et un scénario vraiment très émouvant. Un second tome réellement à la hauteur du précédent et il me tarde de découvrir la suite ! Si je ne connaissais pas les romans d'origine, autant dire que l'association Cati Bauer / Malika Ferdjoukh est, selon moi, une véritable réussite !
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Les joues roses

Le papa de Julius a la tête dans les étoiles, toujours rivé à son ordinateur, il laisse son fils gérer le quotidien.

Julius, fée du logis révise ses maths en comparant les prix au kilo lorsqu’il fait les courses, ou en préparant les ingrédients pour une tarte tatin, ou une soupe à la citrouille. Il conjugue les verbes balayer, repasser, cuisiner… au passé, présent et futur.

Pourtant il aimerait bien ne plus materner son papa dans le futur. Il aimerait tant que son papa si distrait, à la tête pleine du vide l’univers, rejoigne parfois le sol de la planète Terre.

Son amie Elsa, la bricoleuse-mécanicienne a la solution. Il faut trouver la pièce manquante dans le moteur de cette famille qui ne tourne pas rond…



Un roman drôle, une écriture fluide et pleine de belles surprises. Les comparaisons sont enfantines, juteuses et ingénieuses. Un vrai régal, à lire dès 8/9 ans.

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