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Critiques de Malika Ferdjoukh (1318)
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L'assassin de papa

J'aime bien découvrir tout ce qui se passe à la médiathèque, et, en particulier, aller fouiner du côté rayon jeunesse à la découverte de nouvelles lectures originales. Pour être tout à fait honnête, je n'ai pas vraiment le profil. Mais j'ai bien 10 ans + et c'est la mention qui figure au dos du roman L'assassin de papa, de Malika Ferdjoukh, une autrice que je connais déjà et que j'apprécie beaucoup. C'est pourquoi rien ne s'oppose à ce que j'emprunte le roman. Il faut savoir prendre des risques !



Valentin, onze ans, et son père sont sans domicile fixe. L'hiver, Mona, la concierge partage avec eux sa mini-loge place de la Muette. L'été, ils squattent une péniche rouillée amarrée près du pont de Grenelle. le père de Valentin n'a qu'une hantise : qu'il soit conduit avec des clochards, à l'hospice de Nanterre, et se trouve séparé de Valentin. Quant au jeune garçon, il rêve d'une maison "avec un radiateur", il souhaite plus que tout apprendre à lire, mais craint l'école et les maîtres. Père et fils subsistent tant bien que mal "sous les radars", jusqu'au jour où ils surprennent le tueur en série qui attaque les femmes du quartier.... Ils vont devoir affronter leurs peurs.



J'aime beaucoup la collection Souris Noire, qui propose des polars destinés aux jeunes lecteurs à partir de 10 ans. Les enquêteurs sont des enfants confrontés à des situations difficiles qui s'en sortent grâce au courage, à la ténacité dont ils font preuve - c'est bien le cas de Valentin.

Aucun temps mort : les cent pages de ce roman se lisent vite, on retrouve avec plaisir la plume de Malika Ferdjoukh un style nerveux, un texte dont l'humour n'est pas absent. L'autrice sait dépeindre les difficultés quotidiennes, mais fait la part belle à la solidarité, l'entraide.

Une lecture jeunesse optimiste, un texte qu'on a envie de faire connaître et de partager.

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Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary..

New York, 1948. Jocelyn Brouillard, fraichement arrivé de « Paree » franchit le seuil de la bien nommée Pension Giboulée, sous un ballet de feuilles mortes en plein été indien. Le jeune homme, dix-sept ans à peine, a remporté une bourse afin d'étudier la musicologie dans la grande ville américaine. L'ami lui ayant indiqué cette adresse ignorait manifestement qu'il s'agissait d'une résidence pour jeunes femmes et son prénom prononcé à l'américaine favorisa le quiproquo. Quelle surprise pour les pensionnaires et les gérantes de voir ce français poser ses valises dans leur maison ! Mais, par un heureux hasard, la stupéfaction se changea en satisfaction grâce à ses talents de pianiste, à un bocal d'asperges et à un coup de bluff.

La directrice Artemisia Merle surnommée par les résidentes Le dragon, charmée par Jocelyn accepte de l'héberger dans un petit studio à l'écart des filles. Très vite, Manhatan, Hadley, Page, Chic, Etchika et Ursula virevoltent autour de lui à un train d'enfer. La joyeuse mélodie de New-York résonne en lui, la grandeur des gratte-ciel lui donne le vertige, la rumeur de la ville s'insinue partout, les lumières clignotent de toute part, ça bouge, ça tangue, ça chante, ça danse. Jocelyn est ébloui.

Lui qui vient de quitter un pays que la guerre a asphyxié, il respire ici une bouffée d'oxygène incroyable, une farandole de couleurs s'offre à son regard, il découvre chaque jour des choses nouvelles, si modernes, si fantaisistes, si gaies, il écoute de nouveaux rythmes musicaux, contemple le tournoiement des danseuses, entend les apprentis comédiens réciter leur texte...

L'émerveillement passé, l'enthousiasme de Jocelyn s'amoindrira ; la jeunesse frivole et ambitieuse cache bien des désillusions et des renoncements, des passés lourds, des secrets enfouis. La guerre froide est en marche, la ségrégation raciale perdure... et derrière les façades lumineuses des théâtres de Broadway se trouvent des quartiers où la misère règne.

Toutes les filles de la pension sont venues de l'Amérique profonde tenter leur chance à New York, elles veulent devenir danseuses, chanteuses ou comédiennes, elles veulent voir leur nom en haut de l'affiche, briller, être des stars. Mais The American Dream n'est-il pas qu'un mirage ? Existe-t-il vraiment ? Peut-être, pour une poignée d'élus...

Mêlant judicieusement la fiction et la réalité d'une époque, l'auteure nous amène avec elle dans cette histoire, ou plutôt dans les histoires de ces filles et de ces garçons qui rêvent de gloire. Nous suivons la trame des existences et la progression des personnages, évoluons avec eux dans les décors cliquants et dans leur intimité, tentons de percer à jour leur passé, rions aux éclats en écoutant les répliques qui fusent à tout va... Spectateurs de leurs émois amoureux, de leurs colères, de leurs revendications, de leur tristesse, de leurs égarements, de leurs instants joyeux, ils nous touchent.

Quant à la Pension Giboulée, c'est leur endroit. Un abri qui les protège de la tempête. Ensemble, ils y forment une communauté persévérante et battante. Ils s'épaulent, s'encouragent, se racontent, s'aiment. Un cocon nécessaire pour ne pas flancher.

Un roman choral épatant d'humour, d'amour et de combats où quête du bonheur rime avec paillettes. Les dialogues sont savoureux, l'atmosphère envoutante, la petite musique renversante, les personnages émouvants, les robes acidulées, Grace Kelly ravissante, Woody Allen étonnant, Sarah Vaughan époustouflante, la ville tentaculaire, Broadway étincelant, l'espoir dans toutes les têtes, l'amour dans tous les coeurs, les désillusions à chaque coin de rues... Un coup de coeur, forcément. Et je parie « un dîner avec Cary Grant » que vous aimerez ce roman aussi!
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Griffes

Seriez-vous tenté par un petit voyage en diligence dans le Northumberland, tout au nord de l'Angleterre, à l'époque de la reine Victoria ? Vous arrivez au petit village de Morgan's moor. Une des voyageuses prétend avoir eu une vision au cours de laquelle un juge, le juge Apley serait assassiné à coup de griffes - et elle désigne, à son arrivée, le coupable : un commerçant sans histoire nommé Horton Palance. le crime a bien été commis. Et Horton Palance, un mois plus tard, sera condamné et exécuté...



Trois ans plus tard, Vienna Apley, la soeur du juge est assassinée à coup de griffes, dans sa chambre hermétiquement close. le superintendant Tanybwlch, un Gallois bon teint, et son adjoint Pitchum Daybright vont devoir mener une enquête des plus épineuses. L'aide de la fille de l'aubergiste, la jeune et jolie Flannery Cheviot, sera la bienvenue, surtout que dans le village, tout le monde se connaît, tout le monde vit sous le regard des autres. Et qu'un "meurtrier à la griffe" rôde, à l'affut de nouvelles victimes....

C'est toujours avec beaucoup de plaisir que je découvre un nouveau roman de Malika Ferdjoukh. S'agit-il d'un roman policier ? d'un roman gothique ? d'un roman d'amour ? Un peu de tout cela certainement, un roman qui fait de nombreuses allusions à Jane Austen et à Dickens, un roman à l'écriture impeccable. Comment décrire ce style propre à Malika Ferdjoukh, qui mêle descriptions d'une précision méticuleuse et dialogues pleins d'humour ? L'autrice sait camper des personnages forts, et déroule, ligne après ligne, une très belle histoire d'amour et de vengeance, tordue à souhait.



Griffes est un très beau roman de 450 pages, qui nous tient en haleine, au rythme de la diligence ! Griffes fait partie de la collection M de l'Ecole des Loisirs, destinée plus particulièrement aux adolescents de 13 ans et plus, mais plaira au lectorat adulte, sans aucun doute. Si l'on peut deviner assez rapidement le coupable, il nous reste à déterminer le mobile... Mais rien n'est aussi simple que l'on pourrait le croire, tout n'est qu'apparences.... et à ce jeu là Malika Ferdjoukh excelle.

Ce voyage ne vous laissera pas certainement pas indifférent, vous aurez longtemps à l'esprit le froid et la lueur bien particulière d'un village du nord de l'Angleterre, alors que le dégel s'installe, ainsi que la belle illustration de François Roca, le visage de la jeune femme, illuminé par la lampe à huile, qui se trouve sur la couverture du roman.
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Portrait au couteau

J’aime beaucoup cette auteure, je l’ai découverte avec ses « Quatre sœurs ». Aussi quand on m’a proposé ce roman dans le cadre d’une Masse critique, je me suis précipitée pour le retenir et j’ai été d’autant plus heureuse quand je l’ai reçu.



J’ai retrouvé la verve de l’auteure pour raconter cette intrigue qui se déroule dans deux temporalités différentes. Marie Legay vit à Paris en 1910 et, pour payer ses cours de danse à l’Opéra, elle pose pour un peintre qu’elle trouve particulièrement sinistre. Elle ne sortira pas indemne de son atelier.

21ème siècle : Antonin est étudiant en Arts, et dans l’atelier où il apprend à dessiner les corps, il est fasciné par une jeune fille qui ressemble étrangement au portrait qu’il a vu au musée d’Orsay. Il décide d’en savoir plus.



L’intrigue oscille entre enquête policière, fantastique et quête amoureuse. Le rythme est rapide, les personnages attachants et les dialogues savoureux. Certes, ce roman s’adresse à de jeunes lecteurs mais un peu de légèreté en ce temps difficiles, fait du bien. Laissez-vous tenter !



Challenge Multi-défis 2002

Challenge Plumes féminines 2022

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La fiancée du fantôme

Quel plaisir de retrouver la plume de Malika Ferdjoukh dans ce petit roman fantastique de la collection Animax l'Ecole des loisirs, destiné aux enfants qui savent lire tout seuls.



Dans un passé lointain....

Nous sommes en automne, la famille March quitte Londres pour venir s'installer à Forest Lodge, en Ecosse. La famille est composée d'Horace, neuf ans, de sa cousine Olivia, de son père et de son grand-père. La gouvernante Miss Noah les accompagne. Les domestiques : madame Cook, la cuisinière et son mari Johnnie dit "Vieux Tonneau" mettent en garde les nouveaux arrivants : ce cliquetis est la preuve que le fantôme de Lord Aloysius Mac Bligh de Forest Lodge vient de se manifester !



Les jeunes lecteurs et lectrices aimeront certainement découvrir l'histoire d'une maison hantée. Bruits inexpliqués et respirations inquiétantes ne manqueront pas de les surprendre ; ils se se laisseront guider par Horace, qui en parcourant sa nouvelle demeure, et en visitant le cimetière va découvrir des secrets bien cachés.



Des lecteurs plus âgés apprécieront les courtes citations de Shakespeare qui introduisent les chapitres.... et ne manqueront pas de se souvenir du roman d'Oscar Wilde : le fantôme de Canterville.



La fin de l'histoire peut dérouter, mais en terre d'Ecosse, on sait depuis toujours de quoi les fantômes amoureux et déterminés sont capables !



A noter : Les illustrations d'Edith sont craquantes et s'accordent parfaitement avec le texte. J'ai aimé le nez retroussé caractéristique de tous ces visages sympathiques !



Une belle lecture !
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Quatre Soeurs, tome 1 : Enid (BD)

J'ai beaucoup aimé de ce premier opus des quatre soeurs de Malika Ferdjoukh et Cati Baur.

J'ai été séduite par le charme du graphisme (d'inspiration vintage), des couleurs, des décors, de l'atmosphère à la fois réaliste et mystérieuse, regarder simplement les vignettes est un plaisir en lui même avant de lire l'histoire.

On se retrouve dans une ancienne et belle maison, type victorienne, isolée, en bord de mer, dans les landes où la tempête fait rage.

Quatre soeurs ou cinq et leurs chats, aux caractères bien trempés vivent dans ce décor de charme.

Cette première partie se concentre sur la plus jeune d'entre elles, Enid.

On suit sa vie quotidienne avec ses soeurs, les amis ainsi que leurs petites aventures, leurs disputes, leurs joies, leurs peurs et leurs angoisses aussi, la vie tout court et pas toujours facile.

Leurs parents font quelques rares apparitions, tout comme leur étrange tante, c'est à découvrir, des bruits étranges proviennent d'on ne sait où, est-ce la tempête ? Des êtres d'un autre monde ?

Cette BD toute en douceur, émouvante, poétique, empreinte d'humour, d'actions, de mystère aussi, fera la joie des amateurs du genre et de tous les âges, elle vous fera passer un bon moment de lecture très visuelle.
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Quatre soeurs, tome 3 : Bettina (BD)

Elles s'appellent Enid, Hortense, Bettina, Geneviève et Charlie, elles vivent ensemble sous la responsabilité de l'aînée depuis la mort de leurs parents dans un accident survenu il y a deux ans.

Elles, ce sont les cinq soeurs Verdelaine.

Alors, pourquoi un tel titre ?

Parce que chacune d'elle a quatre soeurs, et les quatre tomes de cette adaptation du célèbre roman de Malika Ferdjoukh les met chacune à leur tour à l'honneur, qu'elles aient 9 ou 23 ans.

Les dessins frais et joyeusement colorés montrent ce qu'est la vie de ces jeunes filles aux caractères affirmés.

Toutes les étapes habituelles que traversent les adolescentes sont racontées : le manque de confiance en soi pour l'une, les premiers émois pour une autre, le désir d'indépendance, l'amitié entre filles, les disputes entre soeurs, mais les cinq soeurs nous révèlent aussi leurs failles, leurs chagrins et leurs erreurs de parcours, qui tous les feront grandir.

Ces quatre volumes sont à la fois légers comme des bulles de savon mais peuvent aussi être profonds comme peut l'être la peine engendrée par un chagrin d'amour ou la mort d'un proche.

Une très jolie série, drôle et émouvante, sur le lien unissant des soeurs.
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Quatre soeurs - Intégrale

Cinq soeurs unies, vivant ensemble après la mort de leurs parents : Charlie l'aînée, 23 ans, qui porte la maisonnée à bout de bras, Geneviève, 15 ans, pragmatique, Bettina, 13 ans, l'Ado avec un grand A, Hortense, 12 ans, amoureuse des livres, et Enid, 9 ans, fantasque et rêveuse.

Cinq soeurs, toutes différentes

Les quatre tomes des aventures des soeurs Verdelaine sont réunis dans cette jolie intégrale, au rythme des saisons, au rythme de leur vie à la Vil'Hervé.



La vie de cinq nanas à des âges différents, avec leurs incertitudes, leurs préoccupations et aspirations. Des rencontres, des amours,des rêves,de l'émotion aussi.



Malika Ferdjoukh a une plume vive et légère. C'est drôle, c'est réaliste, surtout fantaisiste et poétique. On s'attache avec plaisir à ces soeurs et à leur monde. J'ai passé un très joli moment de lecture.
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Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary..

Pour entrer dans l'univers de Broadway Limited j'aimerais vous informer de l'origine de ce titre car il vous fera immédiatement comprendre l'atmosphère du roman, Broadway Limited était le train qui reliait Chicago à Pennsylvania Station au centre de New York c'est ici que se déversait le flot de jeunes gens désireux de percer dans le domaine du showbiz: danse, chant, musique ou théâtre. Et ce temps d'après-guerre où tout le monde veut vivre et se donner une chance de réaliser ses rêves est un point de départ merveilleux pour un roman.

Le personnage principal, Jocelyn, se retrouve donc dans une pension où il n'aurait, en temps normal, pas dû y mettre un pied; Giboulée cette pension pour jeunes filles abritent six pensionnaires avec pour chacune d'elle le rêve de monter sur les planches et de connaître la gloire. Le petit français va découvrir un monde qu'il n'aurait jamais pu imaginer fait de liberté et de possible, le récit alterne sur chaque personnage racontant un petit bout de leur histoire passée et leur déconvenues présentes mais aussi les amours naissants et les amitiés qui se renforcent, les occasions saisies à la volées ou envolées.



C'est un véritable tourbillon que ce New York en effervescence, les références cinématographiques et musicales de cette époque sont énormément présentes et m'ont poussées à faire quelques recherches complémentaires pour m'imprégner davantage de l'atmosphère du roman, j'ai à ce sujet beaucoup aimé "l'intrusion" d'un personnage encore enfant, un certain Allan Konigsberg autrement dit Woody Allen. L'ambiance joyeuse entraîne les protagonistes à toute allure vers leur destin, les secrets de chacun se dévoilent tout doucement et promettent un prochain opus riche en révélations. L'histoire de Hadley m'a le plus émue, c'est un personnage fort du récit et je souhaite vraiment en savoir plus sur ce que le destin lui réserve.



Un roman ensorcelant qui emmène le lecteur dans cette période où Broadway brillait de mille feux.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Robin au fond des bois (ou) Robin dans les ..

Mercredi, c'est médiathèque - rayon jeunesse. Et une belle surprise, m'attendait là, sur le présentoir : un roman de Malika Ferdjoukh : Robin dans les bois, Edition spéciale polar. Je ne connaissais pas la collection Voyage en page, proposée par Gallimard Jeunesse SNCF. Mais, bien volontiers, je me suis installée sur la banquette.... et les pages ont commencé à défiler....

Robin et son petit frère surnommé Petit Jules doivent prendre le train pour se rendre chez leur grand-mère Mamie Dom et passer le week-end avec elle, tandis que leurs parents s'acquitteront d'une corvée : la visite chez l'oncle Jean-Luc.

Tout a été préparé avec soin par le père de Robin, écrivain pour enfants, qui, outre l'écriture, a une vraie passion pour la cuisine des légumes. Ce jour-là, son éditeur lui demande un roman qui fait peur... Et le voisin, M. Brogden, cherche son chien Fest-Noz qui a disparu....

Voilà Robin et Petit Jules en route pour la gare. Mais Robin n'est pas tranquille : Brendan Strekfus, un élève de sa classe - un méchant, un vrai sale type, capable de tout, selon lui - a été pris en train de voler à la boulangerie... Robin était là, malheureusement, il a tout vu. Brendan l'a menacé : "Je vais te tuer....." Dans le train, les deux garçons remarquent que Brendan se trouve dans un autre compartiment. Paniqués, ils descendent du train à la gare suivante, et s'enfuient... Une course-poursuite s'engage, sur un vélo volé, à travers bois.... Jusqu'à ce que Robin et Petit Jules fassent une découverte bien plus épouvantable encore.... Comment échapper au danger ?



La collection Voyage en page propose des romans jeunesse qui permettent de s'évader, le temps d'un voyage en train. Le texte de Robin dans les bois est assez court : 78 pages. L'ouvrage comprend également une biographie de Malika Ferdjoukh et des Jeux de voyage, sur le thème du roman. A noter : le roman et les jeux ont été illustrés par Nicolas Thers, qui met bien en valeur le texte.



On retrouve le style particulier de Malika Ferdjoukh, son humour, son goût du fantastique et du suspens dans ce petit récit qui ressemble à s'y méprendre à un conte : deux enfants perdus dans la forêt... poursuivis par un ennemi impitoyable. Mais, bien sûr, il s'agit avant tout d'un roman jeunesse et il ne s'agit pas de mettre en danger trop longtemps des héros si sympathiques....

La chute du roman est réussie, ... le père de Robin et Petit Jules a trouvé, semble-t-il, un bon sujet de roman.... Quant aux méchants.... mais de quel méchant parle-t-on, au final ?



Un roman jeunesse pour les enfants de dix ans environ, qui n'ont pas peur d'avoir peur, qui aiment lire et dévorer page après page....











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Portrait au couteau

Ce livre m'a procuré une lecture très agréable.

Il relève à la fois du genre fantastique et du policier.

Trois jeunes gens, ou quatre avec la victime , sont les protagonistes d'une histoire intrigante.

Un meurtre, un tableau sont au centre de l'histoire de ce roman quelque peu historique, avec certains allers-retours passé/ présent.

Il y a longtemps, une jeune danseuse, nommée Marie posait pour un peintre parisien et fut sauvagement assassinée, peu de temps après la séance de peinture avec le célèbre peintre surnommé l'ogre.

De nos jours, deux étudiants en art et une jeune fille nommée Flavie, servant de modèle dans la même école que les deux jeunes gens, font une enquête sur ce crime commis un siècle plus tôt. Il est à noter qu' un lien ténue existe entre la jeune fille assassinée et le modèle actuel.

Au cours de l'enquête des phénomènes mystérieux et surnaturels se produisent, un appel lointain, un cri surgit du passé, une voix qu'il faut écouter et entendre pour comprendre le mobile du crime et découvrir qui a assassiné Marie, la jeune ballerine, tuée en 1910.

On voyage alors dans un Paris moderne mais parsemé d'une certaine vision romanesque.

L'ésotérisme, les visions surnaturelles, les actes guidés, les fantômes nous emportent dans une virée au coeur du fantastique.

Les tableaux pourraient-ils prendre vie, aspirer les âmes et faire en sorte qu'elles puissent se rencontrer à travers les âges ?

Certains passages courts ne sont pas sans rappeler les contes fantastiques de Gautier, un simple et bref clin d'oeil de l'auteure seulement car le style des deux écrivains, Gautier/ Ferdjoukh ne sauraient se confondre.

La couverture est à la fois jolie et effrayante, elle représente bien le sujet de l'histoire, le titre en relief également, il est très agréable au toucher.

Une histoire qui se laisse lire, agréable et un brin cosy.

Pour la jeunesse et tous les autres lecteurs.

Je remercie l'équipe de Babelio ainsi que les éditions Bayard qui m'ont permis de découvrir ce livre sympathique.





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Portrait au couteau

Un roman fantastique en partie historique, sur fond de thriller avec une amourette (voire deux) en prime, non dénué d’humour.

Nous allons effectivement faire des sauts dans le temps en 1910 puis un siècle plus tard, dans un Paris des artistes, dans les ateliers de peintres et au musée d’Orsay.



J’ai beaucoup apprécié la première partie historique qui nous projette en 1910. L’auteure a su retranscrire l’atmosphère de l’époque par des descriptions simples mais efficaces et a adapté la langue. Le personnage de Marie est touchant et j’avais hâte ensuite de savoir le pourquoi-du-comment de ce qui lui arrive.

La suite du roman m’a moins convaincue. J’en apprécie l’intrigue mais plusieurs incohérences m’ont gênées.

/

J’ai trouvé les personnages un peu lourds avec leurs joutes de jeux de mots et plaisanteries. Le côté amourette comporte trop de mièvrerie à mon goût et tout est trop téléphoné.



Au final un roman original avec une intrigue qui se développe à deux époques différentes mais un mélange des genres qui n’a pas permis de travailler les détails et me laissent un petit goût d’inachevé, malgré une langue soignée.

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Quatre soeurs - Intégrale

En premier lieu (et comme souvent), j’ai flashé sur la couverture de ce livre. Les couleurs, la symétrie, la maison ancienne…Ensuite c’est le titre qui m’a parlé : Quatre sœurs. Une histoire de famille, spécialement de sœurs, ça m’intéresse. M’entendant moi-même très bien avec mes frères et sœurs, je trouvais cela amusant de mettre en scène la vie, le quotidien de ces cinq sœurs (oui, en réalité elles sont bien cinq et non pas quatre).



Ce roman est découpé en quatre parties, une pour chacune des plus jeunes sœurs : Enid, Hortense, Bettina et Geneviève. La plus âgée, Charlie, s’occupe de tout dans la maison, veille sur les autres, elle n’a donc pas de partie à elle, même si elle reste un personnage capital dans le livre. Le fait de voir l’évolution de ces jeunes filles sans leurs parents, décédés dans un accident de voiture depuis peu, du point de vue de quatre sœurs différentes est très intéressant. En effet, on aborde les choses d’une autre façon à chaque fois, en fonction de l’âge et du caractère de chacune des sœurs Verdelaine. Le livre commence avec la plus jeune, Enid, 9 ans, pour qui on s’attache très rapidement. J'ai aimé suivre ses aventures de petite fille qui deviennent de vraies expédition et ses discussions avec le Gnome de la Chasse d’Eau. S’ensuivent ensuite toutes sortes d’histoires d’amour, d’amitié, mais aussi des galères, des chagrins, de la poisse, des visites, des incertitudes et beaucoup d’humour.



L’auteur fait preuve d’originalité dans son écriture qui rend la vie des sœurs Verdelaine très réaliste, comme si elles habitaient tout près, dans leur maison de la Vill’Hervé, au bord de la falaise. Les jeux de mots, les expressions enfantines donnent une certaine légèreté, une insouciance au roman qui part pourtant d’une situation tragique : la mort des parents.



J’ai beaucoup ri, je me suis retrouvée un peu dans chacune des sœurs Verdelaine, j’ai aimé les suivre dans leur chemin, les voir grandir et changer. On est complètement intégré dans l’univers des sœurs, on connait leurs habitudes, leurs « codes » (‘Branle baaaaaaaas’ lorsque la Tante Lucrèce, leur tutrice légale, débarque) on assiste à leurs engueulades, on compatit pendant les pannes de chaudière…bref, on embarque dans leur monde et il y a ce petit pincement au cœur lorsque l’on referme le livre.



La dernière partie, l’Eté, axée sur Geneviève est peut-être celle que j'ai le moins aimé parce que ça s’éloignait un peu de ce à quoi l’auteur nous avait habitué. En effet durant les vacances, les sœurs sont séparées (certaines sont à Paris chez les cousins, d’autres sont à la campagne avec des amies…) et je n'ai pas retrouvé la petite routine de la Vill’Hervé qui m’a tant charmée.

Je n’ai, à part cela, rien à reprocher à ce roman, très facile et agréable à lire et qui peut plaire à un large public. Un très bon moment plein de malice.

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Portrait au couteau

Malika Ferdjoukh ne m'est pas inconnue. L'année dernière j'ai lu deux de ses romans jeunesse : La bobine d'Alfred, et le Club de la pluie dans le train de la peur et, à cette époque j'avais visionné une des vidéos publiées sur Babelio. J'avais bien aimé l'autrice, sa façon simple de s'exprimer, son amour de la littérature jeunesse, alors qu'elle participait à une rencontre d'auteurs jeunesse à l'IUFM de Besançon.



Je remercie Masse Critique de Babelio et les éditions Bayard de m'avoir adressé Portrait au Couteau, pour en faire la critique.



Marie, jeune ballerine de seize ans à l'Opéra, est également modèle du peintre Odilon Voret. Ces séances de pose lui permettent de payer ses leçons de danse et de subsister tant bien que mal : nous sommes en 1910, dans le Paris de la Belle-Epoque. Marie redoute ces séances de deux heures, pendant lesquelles elle doit rester immobile, face à un Odilon Voret aux allures effrayantes. Alors que débute le roman, Marie se rend chez le peintre, et sans qu'elle le sache, il s'agit de sa toute dernière séance. Au moment de quitter l'immeuble, Marie est attaquée par un inconnu. Poignardée à cinq reprises, la petite ballerine s'effondre.

Un peu plus d'un siècle plus tard…. Antonin et d'Elisabeth, étudiants en art observent attentivement Flavie, modèle qui pose pour leur classe de dessin. Flavie porte cinq cicatrices étranges au niveau du coeur… Au musée d'Orsay, Antonin retrouve par hasard Flavie quelques jours plus tard alors que le modèle examine une toile d'Odilon Voret intitulée le coeur déchiré : « Un corps de femme jeté au sol, une lame blanche enfoncée dans le coeur ». Une toile exécutée au couteau, « à la fois avec rugosité et délicatesse, âpreté et beauté ». Une jeune femme poignardée.

La vérité, c'est Antonin, son frère Jasper, Elisabeth et Flavie qui vont se charger de la découvrir. Le musée d'Orsay, les archives de la police, la Bilipo, la bibliothèque des archives policières leur fourniront des renseignements précieux. Mais il ne s'agit pas d'une enquête ordinaire : un médium partagera des éléments troublants avec Elisabeth tandis qu' Antonin se croit victime d'hallucinations lorsqu'il se trouve, bien malgré lui, forcé à prendre un pinceau et à modifier un tableau qui prend alors des allures de preuve à charge.

De quelle arme parle-t-on ? Impossible que Marie guide l'enquête !

De nouveau, nous avançons dans l'avenir. Au terme du roman, Antonin, Elisabeth, Jasper et Flavie dévoilent le nom d'un meurtrier du temps jadis, et rendent ainsi hommage à une petite ballerine désormais en paix qui virevoltera à jamais dans leur mémoire.



L'histoire de Marie m'a beaucoup touchée, et j'ai été sensible aux dimensions fantastiques de l'enquête. J'ai aimé retrouver l'écriture de Malika Ferdjoukh, ses références littéraires et cinématographiques et la place centrale accordée à l'art, peinture et danse.

Un beau roman jeunesse, qui plaira certainement à tous.









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Le Club de la Pluie au pensionnat des mystères

Le club de la Pluie ou une initiation aux romans policiers… (un peu comme Le club des cinq, en son temps). Lors de l’arrivée de la jeuneRose Dupin, à l’internat des Pierres-Noires, le mystère est déjà là : des petits papiers pour un message au secours. Dans la seconde enquête, c’est Nadget qui raconte son point de vue. Des enquêtes policières toutes simples mais demandant des efforts de réflexion et de déduction. Très bien pour des enfants, à partir de 8 ans… juste un peu plus difficile de retenir les noms de tous les personnages lors de l’écoute audio, je pense poursuivre avec la version papier pour fiston. Ça me donne envie de relire Malika Ferdjoukh que j’appréciais beaucoup plus jeune.
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Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary..

Nous sommes en 1948, trois ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et le jeune Français Jocelyn Brouillard a obtenu une bourse pour aller étudier la musique à New York.

Il débarque à la Pension Giboulée pour y prendre ses quartiers, mais c'est sans compter sur la méprise qu'il y a eu à l'origine : personne à cette pension de jeunes filles ne s'attendait à voir débarquer un jeune homme, car personne n'avait vraiment prêté attention à cette subtilité du langage Français.

Qu'a cela ne tienne, grâce à son talent de musicien, Jocelyn va s'attirer les bonnes grâces de Mrs Merle, la propriétaire de la pension, qui va faire une exception pour lui.



Le personnage de Jocelyn permet au lecteur de découvrir avec lui la vie trépidante du New York de cette époque, à travers les personnalités fraîches, folles et enthousiastes des pensionnaires de la Pension Giboulée, des jeunes filles qui cherchent toutes à percer dans le milieu artistique New -Yorkais

Le pauvre Jocelyn est parfois un peu perdu au milieu de ce tourbillon de froufrous et de personnalités toutes plus attachantes les unes que les autres : "Vous vous demandez dans quel maison vous êtes tombé, pas vrai ?", ainsi que dans cette grande ville qu'il découvre : "Il ne connaissait pas non plus les autobus à étage. Il faillit dégringoler dans un virage en gravissant le colimaçon. Les filles, déjà en haut, se moquèrent de lui. Sur la plateforme le vent filait, suave et joyeux, et l'Empire State, le Chrysler Building, tous les gratte-ciel courraient dans le bleu mutin du matin. Son premier, à New York.", mais il sen sort plutôt bien et se fait rapidement des amis.

Il est parti pour apprendre la musique, c'est à mon avis bien plus qu'il va trouver à New York, tel un conquérant il va non seulement y découvrir des styles musicaux nouveaux, des amitiés fortes, peut-être même l'amour, mais surtout quelque chose d'inédit qui est en train de se construire et changera la face du monde : "Il se sentait la peau de Christophe Colomb et d'Amerigo Vespucci. L'impression d'être dans le courant, en plein milieu, de vivre l'inédit du monde; et cet inédit ne pouvait se produire qu'ici, à New York, il en avait maintenant la certitude.".

L'auteur aurait pu se contenter du personnage de Jocelyn pour raconter son histoire, mais c'est une oeuvre beaucoup plus approfondie qu'elle livre, car elle ne se limite pas à un seul personnage mais également à toutes les jeunes filles de la Pension Giboulée : à la pauvre Chic qui n'en peut plus de devoir absorber des produits insipides pour des publicités, à Manhattan qui cache un lourd secret, et surtout à la mystérieuse Hadley qui ne danse plus alors qu'elle a dansé autrefois avec Fred Astaire et qui elle aussi cache un lourd secret, elle est d'ailleurs à mes yeux la plus attachante de toutes les jeunes filles de la Pension.

Plus que le personnage de Jocelyn, c'est celui de Hadley qui m'a le plus émue, pour qui j'ai le plus vibré, même si j'ai eu très rapidement un soupçon sur le secret qu'elle cache.

Pour un roman s'adressant à la jeunesse, c'est un joli pavé de plus de cinq cent pages qu'a écrit Malika Ferdjoukh, et ce n'est surtout que le premier tome d'une nouvelle série.

Non seulement l'histoire est bien bâtie, mais c'est aussi bien écrit, c'est un véritable "page turner" et j'ai été frustrée d'arriver à la fin tant je voulais lire et connaître la suite.

C'est très vivant, très bien documenté, les personnages croisent ainsi quelques futurs grands noms de la scène cinématographique, comme la jeune Grace Kelly ou un Woody Allen adolescent, c'est aussi très vivant car j'ai eu l'impression de retrouver New York telle que j'ai pu la découvrir il y a quelques temps, surtout d'avoir un peu le même regard émerveillé que Jocelyn sur cette ville et ses immenses gratte-ciels emblématiques.

Cela m'a également permis de découvrir une auteur : Malika Ferdjoukh, et j'ai été littéralement emballée par son histoire, à tel point que je suis bien décidée à découvrir maintenant les autres œuvres de celle-ci qui finalement plairont autant aux plus jeunes qu'aux plus âgé(e)s.



C'est fou, c'est théâtral, c'est vivant, c'est enthousiasmant, c'est la ville de tous les possibles, "Broadway Limited - Un dîner avec Cary Grant" de Malika Ferdjoukh est un roman à l'image de New York, cette ville qui ne dort jamais, et est un coup de cœur que je vous invite à découvrir de toute urgence.
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Chaque soir à 11 heures

"Jusqu'à un certain jour de mes onze ans, tout le monde m'appelait Wilhelmina. Pas facile à écrire, pas facile à prononcer, pas facile à porter. Seule une fille mentalement robuste peut espérer se tirer indemne d'un tel prénom. Ce n'est pas mon cas. Robuste, je ne le suis pas" C'est par ces quelques lignes que débute Chaque soir à 11 heures, de Malika Ferdkjoukh.



Wilhelmina, c'est maintenant Willa, seize ans, elle vit à Paris, est en première S dans un lycée privé chic dans lequel elle cotoie Fran et Iago, garçon dont toutes les filles rêvent, Iago qui l'a choisie dès la rentrée. Au cours de la soirée d'anniversaire de Fran, Willa fait la connaissance d'Edern.... Que se passe-t-il chaque soir à onze heures dans la maison d'Edern et de sa famille, une maison délabrée cachée dans un jardin de Montmartre ?



Si vous pensez avoir mis votre marque-page dans une bleuette insipide, bien comme il faut, vous êtes loin du compte : ce n'est qu'un trompe l'oeil. La vie d'une lycéenne plutôt ordinaire est sur le point de basculer - et sa vie est même en danger.



J'ai beaucoup aimé Chaque soir à onze heures et son atmosphère inquiétante. Malika Ferdjoujkh s'emploie comme personne à brouiller les cartes et à nous conduire là où elle le souhaite, dans un style impeccable. Les dialogues à l'humour caustique - juste ce qu'il faut - m'ont bien fait rire. Et Willa nous a concocté une superbe bande son, lorsqu'elle reprend au saxophone les classiques de Charly Parker.



Un roman jeunesse qui fait la part belle à l'émotion, à tous les amours, naissants ou vieillissants, à l'art...Un roman dans lequel on ne sait plus très bien qui est l'enfant et qui est le parent, un roman qui dessine à petits traits la frontière entre le monde des ados et celui des adultes.

Et je ne pense pas me tromper en écrivant que Malika Ferdjoukh a beaucoup aimé Jane Eyre, qui a inspiré quelques images fortes, et aussi le nom de famille de Willa.



Un très beau moment de lecture.











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La fiancée du fantôme

***

Quand Horace arrive à Forest Lodge, sa nouvelle maison, il ne comptait pas y rencontrer un fantôme... Et pourtant, c'est bien celui de Lord Aloysius Mac Bligh. Mais le plus étrange n'est pas cette apparition, mais bien son histoire et celle de sa cousine Olivia...

Un roman qui se veut mystérieux mais dont le rythme le semble trop rapide pour qu'on s'y plonge. Une lecture facile cependant et adaptée à de jeunes lecteurs.
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Les quatre soeurs : 4 saisons (BD)

Je ne suis pas habituée à lire des bandes-dessinées mais celle-ci est l'une de mes préférées ! Je ne me lasserai jamais de ces quatre -ou plutôt cinq ! - soeurs qui nous entraînent dans leur univers et nous ensorcellent par leurs divers récits !



Parmi ces cinq soeurs, même si quatre seulement prennent la parole régulièrement, il y a tout d'abord Enid, la benjamine, âgée de huit ans et demi, certainement la plus rêveuse, toujours au côté de ses deux chats, adorable petite fille que tout lecteur sensible apprécie, bien évidemment !

Hortense, onze ans et demi, la plus intelligente, un peu "garçon manqué", qui ne se soucie que de ses lectures et mène une vie paisible au milieu de ses soeurs.

Bettina, quatorze ans, la plus peste à mon goût, dotée d'une silhouette parfaite, qui multiplie les petits amis !

Geneviève, seize ans, celle que je préfère, simple, sage, mais en même temps élégante, futile et généreuse.

Enfin, Charlie, l'aînée, la plus mystérieuse de toutes, dont on ne connaît que très peu de détails, hormis le fait qu'elle est en couple avec Basile, qui devient très vite le "cuisinier/pâtissier" de ces dames !

Dans cette petite société apparaissent également les parents décédés, la tante détestée et les amis sympathiques de chacune d'entre elles.



J'adore le style de Malika Ferdjoukh, qui parvient à ravir son lecteur dans cette magnifique BD ; bref, avant de clore ma critique, je n'ai vraiment plus qu'un seul conseil à vous donner : lisez Quatre Soeurs et vous vous régalerez !



A lire !!
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Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary..

Un soir d’automne 1948, Jocelyn Brouillard, jeune Parisien de 17 ans débarque à New York dans la pension Giboulée. Cette pension, dirigée par deux sœurs d’un âge certain, n’accueille que des jeunes filles. La cousine Jocelyne (cousin Jocelyn en américain) attendue se révèle être le cousin Jocelyn. Va-t-il pouvoir résider dans cette pension ? Mais oui, il doit son salut grâce à une soupe aux asperges préparée par sa maman. Miss Artemisia, une des sœurs, aux allures de dragon, règne sur la pension et rien n’est tenté pour la contrarier et ne pas avoir sa soupe aux asperges le jour J tient de la provocation. Jocelyn pourra rester et faire connaissance avec toutes les filles de la pension ainsi qu’avec New-York. Il pourra s’inscrire dans une école de musique et progresser dans son art, le piano.

Un livre de jeunesse rempli de vie, délicieusement bavard et non dénué d’humour. Les personnages sont très attachants et Miss Artemisia, évidemment, est une ourse au cœur d’or. Cette histoire nous permet de découvrir le monde artistique (le cinéma, le théâtre, le music-hall, le jazz,…) et traîner dans les coulisses de ce milieu m’a beaucoup plu. L’autrice distille de nombreuses références artistiques à travers cette histoire somme toute assez classique.

Un livre joyeux, plein de jeunesse, d’enthousiasme, de désillusions aussi qui m’a bien plu et qui m’a donné envie de lire la suite. Un peu de douceur et de joie entre deux lectures plus denses… Belle lecture !

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