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Critiques de Malika Ferdjoukh (1319)
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Sombres citrouilles (BD)

Après "la bobine d'Alfred" sorti en 2018, notre duo d'auteur se retrouve pour nous narrer une histoire à faire peur.

Toujours issu d'un roman de Malika Ferdjoukh, Nicolas Pitz nous adapte graphiquement le superbe huis-clos "Sombres citrouilles".

Voilà donc un beau thriller ayant pour base un portrait de famille avec tous ses secrets associés.



Le scénario de Malika Ferdjoukh pour "Sombres citrouilles” :



Je n'ai hélas pas lu le roman jeunesse éponyme de Malika Ferdjoukh (honte à moi !) mais cette adaptation BD m'en dit long sur son talent d'écriture.

Cet huis-clos est vraiment bien construit, et le dénouement surprenant est très bien amené.

Malika Ferdjoukh use d'artifice de narration particulier en alternant les voix off des adolescents par exemple, et les dialogues parfois ne sont pas suivis afin de montrer que la famille existe mais que personne prend vraiment le temps de s'écouter, de tendre l'oreille...

Mais l'inconnu retrouvé mort dans le potager va faire changer ces habitudes et ainsi révéler à l'ensemble des protagonistes certaines révélations nébuleuses sur des membres présents ou absents...

Le découpage est ingénieux pour bien maintenir le lecteur éveillé, alternant des pleines pages (parfois doubles), des gaufriers standards, des cases sans bordures, des dépassements de bulles sur d'autre case, des bulles rectangulaires pour la narration voix off et d'autres plus arrondies pour les dialogues etc...

C'est une histoire parfaitement adaptée pour le mois d'octobre et pour les jeunes pré-adolescents.



Le dessin de Nicolas Pitz pour "Sombres citrouilles” :



Le dessin de Nicolas Pitz répond bien à la cible de lecture choisie : la jeunesse.

Le trait tantôt épais, parfois léger, dans un style semi-réaliste, est surtout très expressif.

Les teintes de dominantes de couleurs pour déterminer les ambiances sont bien choisies (gris à tendance sépia pour les actes rétro, des couleurs orangés, bruns pour l'automne etc.…).

Les scènes nocturnes ont beaucoup de charmes, donnant un côté jeune et un peu psychédélique avec ces légers traits flashy sur fond noir...

Les nombreuses pleines pages sont superbement détaillées pour un grand plaisir visuel !

A l'inverse, les petites cases des gaufriers ont un arrière-plan sommaire et pointe vers l'essentiel.

Les mises en scène sont bien variées avec des successions de vues parfois surprenante changeant du tout au tout (exemple : passé d'un plan complet pleine page en plongée à un gros plan pleine page en contre plongée.)

Ces alternances graphiques, avec les perspectives maitrisées, évoquent un superbe dynamisme et tiennent le lecteur en haleine.



En bref, le dessin est beau et maîtrisé et le scénario est structuré et efficace.

C'est une vraie délectation à la lecture.
Lien : https://www.7bd.fr/2020/01/s..
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Sombres citrouilles (BD)

Une fois n'est pas coutume j'ai failli abandonner cette BD qui est très longue à démarrer. La première moitié est assez fouillis et ne m'a clairement pas convaincue au niveau scénario. La seconde partie en revanche est riche en révélations et l'intrigue se dénoue très rapidement et un peu trop aisément à mon goût. Une histoire agréable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Par contre, le travail graphique sur cette BD est vraiment très réussi, notamment les planches dans le noir où les dessins apparaissent en traits fins multicolores avec une technique de grattage sur pastel gras. Assez sublime. Les détails ont une joli fini même si je n'aime pas trop les visages, les expressions sont bien rendues notamment sur les regards dont les sous-entendus sont criants.

Bilan mitigé donc pour cette BD qui ne m'a pas forcément donné envie d'aller lire le roman originel. Cette version m'a suffit.
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Quatre soeurs, tome 3 : Bettina (BD)

C'était un véritable plaisir de retrouver les cinq sœurs après ma lecture du tome deux, Hortense (qui ne se concentrait pas tant que ça sur elle, d'ailleurs...) que j'avais moins apprécié que le premier tome, Enid.



Dans ce troisième volume, nous sommes au printemps et les cousin·e·s des soeurs Verdelaine arrivent à la Vill'Hervé pour les vacances. Harry et Désirée, qui sont plus jeunes qu'Enid, viennent de Paris pour passer du temps avec leurs cousines. Harry a emporté quelques locataires que personne ne souhaite voir... et un nouveau locataire, Tancrède, vient et va faire chavirer le cœur de Charlie, l'aînée. Bettina, quant à elle, ne pense qu'à Merlin et à le retrouver... et Hortense s'acharne à écrire à Muguette, qui ne lui répond étrangement pas.



Ce troisième tome est très bien réussi, puisque Cati Baur a réussi à retransmettre l'essentiel du roman de Malika Ferdjoukh grâce à son scénario simple mais efficace. Les lettres d'Hortense adressées à Muguette permettent d'en savoir un peu plus sur ce qui se passe même si, à mes yeux, cela "vole" un peu la vedette à Bettina, que je trouve un peu absente dans ce livre.



Comme toujours, les illustrations de Cati Baur sont très belles, et rendent la lecture très agréables. Et le travail de colorisation d'Elodie Balandras est très chouette et me fait apprécier d'autant plus l'ouvrage.



C'est une bande-dessinée très sympathique, avec son lot d'émotions, notamment vers la fin du livre. Il ne me reste plus qu'un seul ouvrage à (re)découvrir, puisque j'ai déjà lu tous les romans.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Le Club de la Pluie brave les tempêtes

Ambroise, Milo, Nadget et Rose vivent de drôles aventures dans leur internat des Pierres-Noires à Saint-Malo !



Leur première enquête, intitulée « Le fantôme des Pierres-Noires » est l’histoire de Jeanne Eyrmont, la filleule de la directrice qui débarque avec une grosse peur dans les veines. Elle croit voir des choses qui n’existent pas, mais est-ce quelqu’un qui essaie de lui faire peur ? De la lingerie aux goélands vert et rouge, le Club de la Pluie va bien tenter de savoir quelle est la solution de ce mystère…



La deuxième enquête est « Le mystère des chaussons rouges ». Un acteur nommé Jim Watson qui jouait dans la comédie musicale « Le magicien d’Oz » est chargé de veiller sur les chaussons rouges de la comédienne qui joue Dorothy. Ces souliers sont très précieux, car ils sont incrustés de rubis.

Hélas, les chaussons ont disparu, et avec Cléopâtre, la chienne de Jim Watson ! Et une nouvelle enquête pour le Club de la Pluie !



Ces histoires sont bien, elles sont réalistes. Pour la première histoire, il y a une preuve scientifique.



Ce qui est dommage pour le Club de la Pluie, c’est qu’ils ne peuvent pas emmener leur ami le singe : Rouletabille. Et oui, les pensionnats ne veulent pas de singe !

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Le Club de la Pluie brave les tempêtes

Deux petites aventures pour jeunes enfants avec pour cadre une pension et des événements étranges.



Dans la première histoire, il sera question de fantôme, de peur mais aussi de colorants. La seconde, que j'ai préféré évoque la disparition d'un chien et de souliers de luxe...



Des petites aventures gentillettes avec de nombreux personnages qui gravitent autour de chaque énigme.
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Les joues roses

Julius doit s'occuper de son papa car celui-ci n'a pas le temps de s'occuper de son fils: alors Julius fait tout. Mais voilà, pourquoi ne pas trouver une femme pour son père pour que Julius puisse enfin vivre sa vie de petit garçon.



Avec son amie Elsa, ils partiront à la recherche de cette femme, celle qui aura les joues roses pour son père...



Un texte très prenant, simple mais pas simplet. Julius est le narrateur et ses expressions et sa vision des choses est un pur bonheur. J'ai passé un très bon moment à le lire. Et même si ce texte parle d'amour (un thème qui n'est pas si facile que ça à aborder pour les enfants, qui sont souvent un peu gênés), mes élèves ont pris beaucoup de plaisir à l'entendre quand je l'ai lu en classe.



Malika Ferdjoukh trouve les mots justes pour le public qu'elle vise.

A partir de 8/9 ans en lecture autonome.
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Quatre soeurs, tome 3 : Bettina

Deux nouvelles terreurs débarquent à la Vill'Hervé : Harry et Désirée. La vie continue mais Bettina a toujours dans la tête son Merlin qu'elle essaye de reconquérir. Mais il y a aussi un nouvel hôte, Tancrède, qui loue la chambre pour finaliser ses dernières odeurs. Et ce dernier va laisser quelques traces avant de repartir...

Un troisième tome, qui malgré les réparties de Harry, est un peu triste. La vie n'est pas si simple, si logique qu'on le voudrait. Je ne voudrais pas trop en dire mais j'ai hâte de lire le dernier tome mais si ça signe la fin des sœurs Verdelaine...

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L'assassin de papa

Dans le rayon nouveautés de ma médiathèque, un petit livre jeunesse pas récent du tout trônait fièrement sur l'étagère, « L'assassin de papa ». Allez savoir pourquoi, j'ai de suite été attirée par ce titre...



... Et finalement, après l'avoir lu d'une traite cet après-midi, ce n'est pas du tout le type de récit que j'imaginais lire.

Je m'attendais clairement au meurtre du papa, il faut l'avouer. À une enquête policière, tout ça tout ça...

Et bien, non, pas du tout!

Il y a bien un assassin, oui. Mais c'est l'assassin de papa car ce dernier l'a vu, et il est l'un des seuls à savoir à quoi il ressemble, avec son fils. On suit le père et son petit garçon qui vivent l'été dans une péniche parisienne abandonnée qu'ils ont trouvé, et l'hiver - puisqu'il fait bien trop froid - ils sont logés chez une amie. Ils font ce qu'ils peuvent pour survivre et ne pas être séparés, mendient, trouvent de la nourriture ici et là. Tombent sur des gens sympathiques qui essaient de les aider sans les mettre mal à l'aise sur leur situation. Et heureusement qu'il y en a, des personnes gentilles. Ça se voit que c'est un roman jeunesse pour le coup car c'est facilité ici, mais ça donne clairement de l'espoir. Il s'agit donc plutôt d'un récit tranche de vie selon moi, avec une pointe de noirceur certes, il n'y a pas vraiment de ''gros frissons'' (serait-ce mes yeux d'adultes? Cependant, des meurtres sont quand même cités). Il y a un certain message quant au jeune garçon qui s'affirme et souhaite ''voler de ses propres ailes'', si je puis dire. Un livre, aussi, touchant sur la relation père/fils, dont leur vie est loin, très très loin d'être facile. Ça fait réfléchir. Et... Je vous laisse découvrir comment toute cette histoire se termine. Je me rends compte qu'il n'y a pas grand chose à dire sur ce titre, vu comme il est court, pour éviter de divulgâcher l'histoire.



En bref : un petit livre jeunesse facile et rapide à lire, qui peut apporter certaines réflexions, néanmoins pas ce à quoi je m'attendais. Ce titre, malheureusement, ne restera pas gravé dans ma mémoire très longtemps - même si je suis ravie de l'avoir lu et contente d'avoir découvert une autrice, Malika Ferdjoukh. Je n'hésiterai pas à relire cette dernière !



[Il ne s'agit que de mon ressenti personnel ; n'hésitez pas à lire ce titre avant de le donner à vos enfants afin de voir si ce ''suspense'' est adapté à leurs sensibilités. Dès 10 ans d'après la maison d'édition.]
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Portrait au couteau

De même que quand il fait chaud les boissons citronnées ont une saveur de libre légèreté certains livres apportent une fraicheur en été. C'est le cas de Portrait au couteau où Malika Ferdjoukh nous donne gentiment une histoire où ce qui fait art (si on fait la liaison) ne fait pas tare. Le contenu de l'histoire donne plus que ce que promet la qualité de la couverture, qui peut être outrance au talent pictural, et qui incline certains à penser que ce livre est destiné à un public adolescent. Choix contestable de déterminer un public précis à chaque livre, et de présenter une couverture pour cibler.

Une lecture au goût de bonbon acidulé s'associe à la distraction mais peut aussi induire qu'il y a plus à y trouver que des paroles emmiellées.



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Portrait au couteau

Portrait au couteau est le tableau d'un crime et de son enquête teintée de nuances fantastiques et surnaturelles, avec pour toile de fond, un voyage dans le temps.

Une oeuvre ne m'a pas réellement séduite, le ton n'étant pas assez sombre à mon goût, ni même prononcé. L'auteur est resté en surface, sans approfondir son sujet, telle une ébauche d'esquisse non aboutie. Avec une lecture attentive, tous les indices sont présents et conduisent naturellement le lecteur vers le coupable, comme un tableau qui donne à voir tous les détails.

Malika Ferdjoukh glisse çà et là des références culturelles, à la fois littéraire et artistiques mais elles manquent, à mon sens, de profondeur. J'ai eu l'impression qu'elles étaient présentes pour mettre en avant une connaissance des classiques ou encore de l'époque contemporaine, comme pour gagner une légitimité ou séduire un public.



Portrait au couteau est un roman jeunesse qui plaira sûrement à son public, pour ma part je n'y ai pas trouvé satisfaction.
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Portrait au couteau

Une enquête qui valse sur deux siècles. Art et spiritisme. Une superbe balade dans un Paris 19e. Le secret d'une toile, un cri ! J'ai tout simplement beaucoup aimé. Un roman que l'on aimerait voir porter à l'écran. Tout y est réuni ! Merci à l'auteure de m'avoir fait découvrir l'existence de la Bibliothèque des littératures policières (BiLiPo) de Paris, unique établissement en France (et en Europe) entièrement dédié aux littératures policières et d’espionnage. Lieu que je promets d'aller découvrir dès que possible.

Un très bon roman.

Astrid Shriqui Garain



opération Masse critique Babelio/ Editions Bayard.

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Sombres citrouilles (BD)

Une histoire familiale très très confuse au départ avec une alternance de pages entre de nombreux membres de la famille... Edith, Gil, Dimitri, Annette, Violette, Colin, Hermès, Rose, Madeleine... Qui est qui? Besoin de l'aide d'un arbre généalogique ! C'est dommage car d'un coup tout s'éclaire et l'intrigue est intéressante.
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Quatre Soeurs, tome 1 : Enid (BD)

Les dessins m'ont moyennement plu car je les ai trouvés un peu sombres, un peu brouillons ; pas mauvais, mais ne correspondant pas à l'image que je m'étais faite de la série Les Quatre Sœurs.



Cependant j'ai aimé retrouver les sœurs Verdelaine et la fantaisie de l'histoire crée par Malika Ferdjoukh et j'aurai plaisir à lire les trois autres tomes de la série...
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Quatre Soeurs, tome 1 : Enid (BD)

Premier tome d'une série qui en compte quatre, nous suivons le quotidien et les aventures de cinq soeurs (comme le titre ne le dit pas) orphelines dans une grande maison à flanc de falaise.

C'est tendre, c'est tout mignon avec des personnages bien cadrés dans des schémas hyper classiques (et quasi interchangeables avec d'autres issus d'une tonne de livres du même acabit) qui vivent des aventures qu'on a déjà lues cent fois (dans une tonne de livres du même acabit).

Bon, cette BD est adaptée d'un livre destiné à la jeunesse et j'ai sans doute dépassé de beaucoup l'âge du public cible mais j'ai l'impression qu'en la matière, c'est souvent la même soupe qui est resservie...

Côté dessin, c'est vif et nerveux mais je n'accroche pas trop à ce style que je trouve brouillon et inégal.

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Le Club de la Pluie et les forbans de la nuit

Troisième tome des aventures du club de la pluie, avec ces héros attachants et si proche pour moi des héros du club des cinq de mon enfance. L'intrigue est ici plus moderne, les aventures plus palpitantes et plus balnéaire ! Une histoire à Saint-Malo : voici de quoi emporter l'ouvrage en vacances cet été.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary..

Je remercie les éditions de l'École des loisirs et Coline pour cet envoi !



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J'ai tout de suite été très attirée par ce roman, sans même savoir de quoi il parlait – il a suffi que je sache que l'intrigue se déroulait dans le New York de 1948 pour que je sois prise d'une envie irrépressible de le lire. J'ai donc pu le recevoir, et même si ma lecture n'a pas été extrêmement rapide pour diverses raisons – et en aucun cas par ennui –, il s'agit d'une excellente découverte que je recommande très, très vivement.



Le personnage principal reste Jocelyn, un jeune Français qui arrive à New York sans y connaître personne, n'ayant que l'adresse d'une pension qui se révèle être exclusivement féminine, mais dans laquelle il arrive à se faire héberger. Cependant, assez rapidement, l'intrigue se divise en plusieurs histoires plus ou moins secondaires, et on suit toutes les jeunes filles qui logent également à la pension, rêvant toutes de célébrité et de reconnaissance. Les thématiques sont très diversifiées, les rebondissements multiples... L'auteure glisse d'autres parts de très nombreuses références culturelles caractéristiques de cette époque, et aborde certains sujets plus sombres de cette période, comme la chasse aux sorcières communistes, la guerre froide, ou le rejet des immigrés...



Ce roman a une atmosphère extrêmement particulière... Irréelle, profonde, veloutée – oui, je parle d'un livre comme d'un yaourt, tout va bien. Tout semble harmonieux, mélodieux – les titres des chapitres sont d'ailleurs des chansons, et les personnages ne vivent d'ailleurs que pour la musique et les musicals de Broadway. Le tout est vraiment envoûtant et entouré d'un charme assez unique.



Les personnages sont évidemment la grande force de cette histoire, apportant chacun quelque chose à un univers déjà très riche. Le seul reproche que je pourrais faire à Broadway Limited est le grand nombre de personnages, qui m'a perdue dans un premier temps — d'autant plus que toutes les jeunes filles sont affublées de surnoms qu'on peut aisément confondre, comme Chic, Page, Dido ou Manhattan. On les suit chacune plus ou moins équitablement, plus ou moins fréquemment, mais toujours avec le même intérêt. Certains sont drôles, d'autres touchants ou encore mystérieux.



J'ai trouvé Broadway Limited très riche, sans toutefois être trop complexe, même s'il m'est arrivé, comme je l'ai déjà dit, de suivre un personnage pendant plusieurs pages sans avoir la moindre idée de qui il s'agissait. Mais ça c'est arrangé plutôt vite, n'ayez crainte. Ça doit venir de moi.

On apprend beaucoup, on découvre avec délices ces destins qui s'entrecroisent, on se passionne pour cette époque, captivé par l'écriture tout en fluidité de l'auteure.



En bref, un roman qui m'a passionnée d'un bout à l'autre et dont j'attends la suite avec impatience ! Une histoire terriblement prenante, ensorcelante même, qui a frôlé le coup de cœur.

Note attribuée : 9,5/10
Lien : http://mademoisellebouquine...
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Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary..

Wow ! Quelle fresque magnifique que ce nouveau roman de Malika Ferdjoukh ! Nous sommes transportés dès les premières pages dans ce New York d’après-guerre et, un peu à la manière de Jocelyn, complètement émerveillés par ces rencontres avec des filles pétillantes et étonnantes, qui vont nous réserver des aventures sentimentales et artistiques trépidantes. Si, au début, nous sommes un peu perdus parmi toutes ces filles aux drôles de surnoms, on s’attache très vite à chacune d’entre elles et, surtout, à notre petit français qui découvre une foultitude de choses bizarres et étonnantes. C’était d’ailleurs très intéressant de découvrir que ce qui nous semble aujourd’hui totalement normal et acquis (manger des corn flakes) ne l’était pas du tout il y a soixante ans. D’ailleurs, il faut souligner le grand travail de Malika Ferdjoukh sur les références, les personnages réels, les pièces, les films, les musiciens…car on rencontre de très nombreuses célébrités dans ce roman. Mélangés avec des personnages de fiction, on finit même par se demander ce qui est vrai dans l’histoire et ce qui ne l’est pas. De quoi aiguiser notre curiosité et nous pousser à visionner les films cités ou à se renseigner sur des acteurs aujourd’hui devenus légendaires. Mais ce qui fonctionne assurément dans ce Broadway Limited, ce sont bien sûr les histoires de chacun des personnages. L’écriture de Malika Ferdjoukh est superbe, très souvent drôle et insouciante, à l’image des jeunes filles de la pension Giboulée. On touche du doigt ce fameux « rêve américain », où tout semble possible. Il y a pourtant aussi de la gravité, des secrets, de la tristesse pour certaines, mais le roman parvient à ne pas tomber dans le pathos ou la mièvrerie. En réalité, on vibre à chaque instant, on a envie de danser, de se laisser emporter par le tourbillon des sentiments et des espoirs de chacune, et, surtout, on regrette qu’il n’y ait que 600 pages, car on voudrait suivre Jocelyn et les filles jusqu’au bout du monde… Heureusement, il y aura une suite !!!
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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Quatre Soeurs, tome 1 : Enid

C'est l'automne ; les nuages bas et gris sont remplis d'eau, le vent agite les arbres faisant valser les feuilles au-dessus d'Enid, la plus jeune des soeurs Verdelaine. En petite dernière de la fratrie, on pourrait croire qu' il est difficile pour elle de s'imposer mais elle a tout à fait sa place parmi ses quatre soeurs : la discrète et rêveuse Hortense, la coquette et bavarde Bettina, la sérieuse et ordonnée Geneviève et l'adulte responsable de la famille Charlie, aidée dans cette tâche par Basile son compagnon. Cette dernière a pris en charge tout ce petit monde – fonction qu'elle partage avec Tante Lucrèce – , depuis la mort brutale de leurs parents dans un accident de voiture deux ans auparavant.

Les soeurs habitent dans une grande bâtisse la Vill'Hervé, pleine de charme, de grincements en tout genre et de courants d'air, à la chaudière capricieuse, à l'escalier tordu et aux portes qui claquent, située à flanc de falaise, dominant la mer, souvent déchaînée. Quant aux parents disparus, Fred et Lucie, leur présence fantomatique est d'un grand soutien pour les filles, devant lesquelles ils apparaissent de temps à autre.

Enid est une petite fille bien dans sa peau, gourmande de gâteaux, joueuse, aimant les animaux – ses deux chats Ingrid et Roberto, son écureuil Blitz et sa chauve-souris Swift – courageuse et aventurière.

Une violente tempête éclate une nuit à la Vill'Hervé. Enid est terrifiée, non par peur des grondements mais parce qu'elle pense à Blitz et Swift qui sont restés dehors par ce vilain temps... Ses craintes se justifient le lendemain ; la chauve-souris est introuvable. De plus, le vieux sycomore devant la demeure a été déraciné et est désormais « planté » dans le puit !

Depuis cette tempête, le hurlement d'un fantôme retentit chaque nuit... Mais d'où peut venir ce cri affreux ? Et qui est vraiment Colombe, cette jeune fille au nom d'oiseau qui va passer quelques jours à la maison ? Enid s'interroge.

On passe vraiment un très bon moment de lecture en compagnie de ces cinq soeurs : les personnages sont extrêment attachants, le récit est mené tambour battant, les dialogues sont savoureux, les illustrations sont belles et drôles. Il y a de l' aventure, de l'humour, des tracasseries enfantines et adolescentes, de la débrouille, des taquineries, de la complicité, de l'amour, de la tristesse aussi. J'ai adoré ! À suivre, le tome 2.


Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Quatre soeurs, tome 2 : Hortense (BD)

Nom : VERDELAINE

Prénom : Hortense

âge : 11 ans à l'état civil et selon les épreuves, parfois 100 ans !

Signes distinctifs : monstrueusement inspirée par les pages des romans, l'odeur du papier, le griffonnement des pensées à l'encre, complexée (un peu!) et timide (beaucoup!).

« J'ai été surprise que la jeune première de la pièce s'appelle Hortense, comme moi.

J'ignore si Zoltan Lermontov l'a fait exprès. En tout cas, elle et moi, on ne se ressemble pas. Elle me fait l'effet d'une pimbêche, d'une pétasse.

Bon, malgré tout, à la troisième lecture, j'ai commencé à la saisir. Et à la septième j'avais très envie d'être elle. Alors j'ai bossé ma scène. »

Hortense, forte de sa détermination a être une nouvelle Hortense, un bel oiseau fièrement sorti de sa coquille et prêt à embrasser le monde hors des pages, suit le conseil de la jeune et spontanée voisine Muguette, celle-là même qui « étant enfant remplissait sa baignoire de pain pour nourrir les canards en plastique ». Son petit courage sous le bras, Hortense s'inscrit à des cours de théâtre pour déclamer son envie d'exubérance, d'amoureux, de hanches, de poitrines et de folie douce.

Et tandis que la pauvre Hortense s'arrange tant bien que mal avec ses crampes d'estomac et ses aventures fous-rires avec Muguette la frondeuse, sa sœur Bettina, peste rousse populaire devant le grand dieu look et membre élite du DBB (Denise, Bettina et Béhoteguy ou la division bête et bouchée selon la jeune Enid!) s'arrange, elle, avec ses convictions et se laisse prendre à un jeu difficile de l'amour avec Merlin, le « Cyrano » livreur des produits surgelés.

Loin d'être aux yeux des autres le prince charmant, son sens de la réparti, son charme et son sourire auront fait oublier son nez et ses oreilles énormes.

Finalement,« Lermontov donnait à Hortense le rôle d'Hortense. Les sauterelles sont aussitôt reparties Rock and Roll.

- Merci Monsieur

Magnez-vous les fesses, Verdelaine ! Nous n'avons que quelques semaines ! Foncez !

Et j'ai foncé...directement aux toilettes.



: La suite des aventures des soeurs Verdelaine est tout simplement drôle, croustillante et tellement vraie sur le ton de l'impertinence, de l'arrogance de l'âge adolescent.

C'est un vrai passage qui parle à chacun! Une transformation qui s'amorce, physiquement, sentimentalement, intellectuellement.

En effet, une voie qu'empreinte Hortense, à laquelle est consacrée ce tome (mais pas que!), qui trouve en la voisine Muguette, jeune ado' malade mais bouillonnante d'audace, un modèle de spontanéité et une véritable amie complice.

Bettina, le piment de l'histoire (il faut l'avouer!), -rien à voir avec la chevelure écarlate (quoi que, cette petite est une véritable diablesse à ses heures!)- l'anti-thèse de Hortense, sa pauvre soeur souffre-douleur, est aussi prête pour des grandes leçons de vie.

L'amour est dans les yeux de celui regarde et à ce jeu-là, Bettina y ajouterait bien une paire de lunettes noires afin de ne pas être reconnue.

Le brave et charmant Merlin, patient, astucieux et magicien à ses heures pour séduire sa dame, nous offrira des pures scènes de fous-rires dans lesquels nombres d'entre les lectrices qui les liront se retrouveront peut-être (c'est quasiment sûr!).

Ne dit-on pas que lorsque l'on est jeune, on est insouciant, piquant, bête, parfois cruel et le pauvre Merlin ne sera pas épargné par la distribution et les caquetages. Entre petite honte et bouffée d'amour surprise, Bettina verra ses tâches de rousseur se couvrir d'un joli voile pivoine, à son grand damne ou son plus grand bonheur.

Les illustrations de Cati Baur sont un vrai régal. Elle capte cette ambiance particulière, des postures, des décors qui nous placent entièrement dans cet univers crédible de filles, ces portraits d'adolescentes restitués par la série et la verve pétillante de Malika Ferdjoukh. Cela sent le vécu par le texte et l'image. Elle personnalise à la sauce Hortense le tome de passages de journal intime entre les petits et grands évènements à la Vill'Hervé

C'est fin, tendre, juste, un brin nostalgique, parfois délicieusement hystérique (suivez l'affaire Mycroft!) et drôle!

A quand la suite?

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Les joues roses

Ce livre est vraiment pas mal même si il reste un roman jeunesse.

J'admire beaucoup le calme et la patiente mais aussi la maturité dont fait preuve Julius, le héros de l'histoire.

Je ne me souviens pas m'être ennuyée pendant sa lecture, c'est un livre très divertissant. A lire pour les plus jeunes, à partir de 9 ans.
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