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Citations de Maram al-Masri (212)


Mes rêves s’humilient trop
7.
  
  
  
  
Je voudrais un arbre qui chante
et un oiseau qui fait un pacte avec le vent
Et une mer qui déplie son journal à chaque aube
et un passeport valable pour tous les aéroports.


// Saadiah Mufareh Koweït (1967 -)

/Traduit de l’arabe par Maram al-Masri
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Je demande
Le droit d'asile
Dans ton cœur
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J'ai une bouche deux lèvres
des dents
une langue
et de la salive

Tu as une bouche deux lèvres
des dents
une langue
et de la salive

Que manque-t-il pour un baiser
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Je viderai mes tiroirs
de toi
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J'ai beaucoup de temps
pour la tristesse
beaucoup de temps
pour les souvenirs
Mais je suis venue à toi
comme le fleuve va à la mer
laissant derrière lui son enfance
et perdant la douceur de ses eaux
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Maram al-Masri
Extrait

« En ce matin nordique
le soleil essuie ses vitres
de la poussière de la nuit
en écartant les nuages épais
Il lâche ses cheveux
qui tombent avec douceur
sur les épaules de la ville noyées de brume
comme un châle de dentelle
tissé par les femmes de l’usine
et les grands-mères »
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Ma belle histoire de Mariem Derwich

Je ne voudrais n'être que ce corps tournoyant, ma main en la tienne et ta paume que je dessine en moi, que je remplis de petits grains de sable, ceux de la mémoire, ceux qui s'endormaient au soleil sur tes chevilles là-bas, quand tout l'horizon entra en mes yeux. Au bord d'une île, au bout du monde, dans le dernier soleil avant la mer....
Je ne voudrais n'être que la brume de tes yeux soudain enfouis en les miens, aquarelle étrange et douce qui raconte un homme dans toute sa vulnérabilité.
Je ne voudrais n'être que ma tête sur ta poitrine, quand tu murmurais tes vies et que je m'accrochais à ton odeur de peur de m'envoler, de disparaître de tant de bonheur et de tant de peurs aussi, quand quelque chose lâchait en moi, se dénouait, redevenait humain et non plus pierres et déserts.
N'être, naître, renaître... vivre.
Et toi en bord de moi, en morceau de moi, en particule unique, en mots sur mon âme.
Tu es ma diagonale de l'absence et de l'amour et je respire ainsi, pointillé arc-bouté à une mémoire.
Tu es ma diagonale de l'absence et de l'amour, et du désir et de mon monde devenu duel : ta peau, ma peau. Tes yeux, mes yeux. Ton coeur et mon battement infini.
Ma diagonale amoureuse...
Et, soudain, je ferme les yeux sur un sourire de toi si beau, si émerveillé, si amoureux, si étonné...quand tu redécouvrais la puissance de la vague.
Ma diagonale amoureuse...
À jamais ancrée en moi, à jamais tatouée sur mes mots...
Et alors un Je t'aime devient l'essentiel.
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elle avait faim il était son festin
elle était nue il était son vêtement
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Sur les frontières
la guerre est passée
elle a planté des tombes

Ici, les coquelicots
sont les gouttes de sang de la terre blessée
(... )
p 37
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Il me semble
qu'il y a un deuil quelque part
Je suis en noir
même si ce n'est pas chez moi

Il me semble
qu'il y a la fête quelque part
Je suis heureuse
même si ce n'est pas chez moi
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Autour de la bouche de la ville
près de la commissure de ses lèvres
apparaissent de nouvelles rides

Le temps
pose ses lèvres
sur le cou des nouveau-nés
enfonce ses crocs
et ses griffes sur le visage de la vie

Personne n'échappe à sa brutalité
il passe sur tout
il demeure en tout

Il déambule dans les ruelles
déguisé en jeune
entre ses dents et sur son menton
les restes de son festin

Le temps
recherché mort ou vif
s'enfuit de toute prison
et comme les héros des dessins animés
ne meurt jamais.
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En ce matin nordique
le soleil essuie ses vitres de la poussière de la nuit

en écartant les nuages épais

Il lâche ses cheveux qui tombent avec douceur

sur les épaules de la ville noyées de brume

comme un châle de dentelle

tissé par les femmes de l'usine
et les grands-mères
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Maram al-Masri
Que mon absence ne t'attriste
Non plus que mon départ
Mes trahisons
Mon abandon
De toutes tes senteurs
Je suis le parfum
Le reflet de tes eaux me reconnaît
La verdeur de tes herbes me reconnaît
Et dans l'écho de mes pas
La terre
danse

(" Le retour de Wallada")
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Elle va nue, la liberté,
Sur les montagnes de Syrie
Dans les camps de réfugiés.
Ses pieds s'enfoncent dans la boue
Et ses mains gercent de froid et de souffrance.
Mais elle avance.
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Mes rêves s’humilient trop
11.
  
  
  
  
Je voudrais simplement un cadre simple et beau pour un tableau naïf
que j’ai dessiné avec un crayon et que j’ai colorié avec des crayons
pour l’offrir à une amie lointaine.


// Saadiah Mufareh Koweït (1967 -)

/Traduit de l’arabe par Maram al-Masri
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Mes rêves s’humilient trop
9.
  
  
  
  
Je voudrais un simple oreiller
et des rêves qui font marcher ces évènements
selon mon scénario préparé à l’avance..


// Saadiah Mufareh Koweït (1967 -)

/Traduit de l’arabe par Maram al-Masri
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Mes rêves s’humilient trop
6.
  
  
  
  
Je voudrais une autre boule de terre que je cacherais dans ma poitrine
chaque fois que j’ai envie de sortir de la maison sans mon voile.


// Saadiah Mufareh Koweït (1967 -)

/Traduit de l’arabe par Maram al-Masri
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Mes rêves s’humilient trop
5.
  
  
  
  
Je voudrais une planète Terre que je dessinerais sans plan
selon le paysage de mon visage
Et je tracerais ses rivières et ses mers
selon le chemin de ma larme.


// Saadiah Mufareh Koweït (1967 -)

/Traduit de l’arabe par Maram al-Masri
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Mes rêves s’humilient trop
4.
  
  
  
  
Je voudrais chanter sans être obligé de composer des paroles
de créer une mélodie ou d’élever la voix.


// Saadiah Mufareh Koweït (1967 -)

/Traduit de l’arabe par Maram al-Masri
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Mes rêves s’humilient trop
2.
  
  
  
  
Je voudrais crier tous mes cris
sans attendre quelque question.


// Saadiah Mufareh Koweït (1967 -)

/Traduit de l’arabe par Maram al-Masri
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