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Citations de Maram al-Masri (212)


Maram al-Masri
Je me fonds dans toutes les femmes
m'efface pour devenir chacune d'elles

Je vois mon regard dans celle-ci
mon sourire sur les lèvres de celle-là
mes larmes dans leurs yeux
et dans leur corps circule mon âme

elles me ressemblent et je leur ressemble
je me reconnais en elles
en elles

je m'accomplis

et me divise
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Tu n'aurais pas dû
me prendre par la main
pour la laisser
rêver de te toucher

Tu n'aurais pas dû
effleurer mes lèvres
pour les laisser
brûler sous tes baisers

Tu n'aurais pas dû
rester silencieux
pour que je ne cesse
d'espérer
p 81


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Elle :
Maman, c’est quoi la liberté ?
Sa mère :
Quelque chose de très cher.
Elle :
Alors, nous, on ne peut pas l’acheter ?
Sa mère :
C’est pour cela qu’ils la font payer
de notre vie.
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Maram al-Masri
Corps de femme
Fragile avec lequel s’affrontent l’eau et le vent

Chaque soir,

Les oiseaux et les ours rêvent de mains caressantes,

Les chats s’étendent pour lécher leur fourrure

Sans se préoccuper des yeux que Dieu disperse au plafond et sur les murs,

Ni se préoccuper des bavardages,

Ni des juges, ni des prisons de l’amour,

Ni des mandibules des mites qui dévorent les vêtements du désir,

Se satisfaisant de leur être,

Dans la quiétude de leur corps,

Ils respirent avec jouissance le matin.


(Traductions François Durazzo)
.
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1

Sur le mur d'une école
le mot liberté a été écrit avec de la craie blanche
par les petites mains d'écoliers.

Sur le mur de l'Histoire
la liberté a écrit leurs noms
avec du sang.
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je l’ai caché dans mes bras
les ai croisés autour de son cou
je baisse la tête
soumise
serrant les dents
livrée
à la main qui va me gifler
avec laquelle j’attiserai
le feu de ma haine
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Je t'ai laissé "Je t'aime"
Sous l'oreiller
Pour te protéger des cauchemars
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Sur la côte, le cœur confesse



extrait 5

Jour après jour augmente ma conviction
et j’en consolide les fortifications
Par où vais-je fuir de ma certitude
qui se dresse autour de moi comme une barrière d’herbe,
     de jasmin
     et de chèvrefeuille ?
Jour après jour augmente ma conviction
S’il vous plaît, pour l’amour de Dieu,
renforcez ma certitude.


//Rouada Al-Hadj (19 ? -)

/ Traduit de l’arabe par Maram al-Masri
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Mais pourquoi est-ce qu’on ment aux enfants ?...



Mais pourquoi est-ce qu’on ment aux enfants ?

Ce sont des mensonges de jasmin blanc et vert

qui parfument les chemins épineux

ce sont des colombes qui portent les enfants

sur les ailes de la tendresse

et la magie des verbes

vers les pays de joie et de paix
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Il était occupé
à faire bouger ses dix doigts
pour me convaincre que l'amour est un fruit naturel
de l'arbre de la vie
et qu'il était content
d'être venu au monde
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Les visages des enfants sont
les sourires du coeur
ils ont goût de Nutella
Leurs joues
sont des fraises des bois
Leur bouches
sont des lotus sacrés
Leurs mains sont des brins de violette
Et leurs rêves sont la soie de la vie

Sacha, Luna, Patricia, Emilie, Lucie
Guillaume, Sinan, Mathieu, Ryan, Samer
Fatima, Sarah
Shéhérazade
Syrine
Firouzeh
Qu'importe le nom qu'ils portent
Qu'importe leur couleur
Qu'importe leur religion
Ils sont
l'étreinte du ciel et de la terre.
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J'avais envie
que tes lèvres effleurent
mon cou,
pour fermer les yeux
et savourer
la magie de cet
instant
défendu.
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Je tisse
avec le fil du temps
l’histoire du rêve et la mémoire de l’attente
maille
mot
mot
maille
je fais patienter la douleur du manque
et l’avidité du corps
j’écoute le récit de mes gazelles et de mes oiseaux
je n’entends pas les tempêtes souffler à l’extérieur
je ne vois pas la neige endormie
dans mon lit

Moi
qui offre
mes entrailles au printemps
et qui fait naître
de mes doigts
l’arc-en-ciel


Signe 13
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Mes rêves s’humilient trop
19.
  
  
  
  
Je voudrais un jour court, très court
qui suffirait pour écrire un poème
que j’écrirais comme j’en aurais envie
sans hâte, sans retouche ni brouillon.


// Saadiah Mufareh Koweït (1967 -)

/Traduit de l’arabe par Maram al-Masri
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Mes rêves s’humilient trop
1.
  
  
  
  
Je voudrais simplement deux ailes
sinon mon âme va cesser de vouloir voler.


// Saadiah Mufareh Koweït (1967 -)

/Traduit de l’arabe par Maram al-Masri
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Assise dans son jardin



La femme contemple une coccinelle
Qui exhibe ses frêles ailes.
Elle tend les bouts de doigts, sa fébrilité heurte
l’insecte
Qui vacille un moment
Puis tombe sur une feuille salutaire.
La fragilité de l’instant se mue en souvenir fugace
Reconstituer l’histoire
Trouver un sens à chaque chose qui vit
L’insondable de la beauté
Dans cette couleur rouge sang
Dans cette chute exquise.
Du coup, la femme assise dans son jardin
Se souvient de tous les délices de son monde enfoui.


// Nassira Belloula
/ Traduction: Maram al-Masri
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Maram al-Masri
Ma bouche
est chanson d’Ishtar
et contes de Shéhérazade
ma bouche
est le gémissement silencieux d’une plainte
ma bouche
est une fontaine coulant de plaisir
le cantique
du cœur
et de la chair
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La poussière
Une voyageuse comme moi
Une immigrante comme moi
Qui, malgré tout, ne s’enracine nulle part
Sans patrie
Elle vient de tous les horizons
Portée sous les aisselles du vent
Le vent la ramasse avec son balai
Avec sa chevelure épaisse
Ou avec ses mains
Il la sème là où personne ne la soupçonne
Il la sème même dans le tiroir secret
Du cœur
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...
je vous livre ce que j'ai vu
et ce que j'ai rêvé
ce qu'ils ont souffert
et ce que j'ai souffert
...

(p 81)
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Si more un altru amore,
a donna si rinchjina è l'allibra
in l'armadiu-ricordi
pienu
di l'acelli di i so sonnii
imbalsamati.
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