AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Marcel Pagnol (1559)


Maudit soit l'oppresseur qui vient avec un fouet et qui nous méprise parce qu'il nous opprime.
Commenter  J’apprécie          20
À ce nom, si clairement "obscurantiste", mon père fronça un sourcil laïque, et demanda:
- Ils sont très calotins, dans le pays?
- Un peu, dit le paysan.
- Vous allez à la messe, le dimanche?
- Ça dépend... Quand nous avons la sécheresse, moi je n'y vais pas, jusqu'à tant qu'il pleuve. Le bon Dieu a besoin qu'on lui fasse comprendre.
Commenter  J’apprécie          20
Des idées et du ciment, ça vous mène loin...
Commenter  J’apprécie          20
A notre époque, le mépris des proverbes, c'est le commencement de la fortune.
Commenter  J’apprécie          20
Quand on a peur de quelqu'un, on croit facilement le mal qu'on dit de lui.
Commenter  J’apprécie          20
Je le sais bien qu'il ne veut pas se tuer ! Mais avec toutes ses singeries, il se tuera un jour sans le faire exprès ! Quand il a fait semblant de manger des clous l'autre jour sur la place, il en a tout de même avalé cinq ou six !
Commenter  J’apprécie          20
Le mâle repoussé traite généralement de «salope» la femme qui, précisément, refuse de l'être.
Commenter  J’apprécie          20
L'honneur, c'est comme les allumettes: ça ne sert qu'une fois.
Commenter  J’apprécie          20
Marcel Pagnol
Elles sont merveilleuses. N'avez-vous pas remarqué? Quand elles s'assoient sur le sable, elles dessinent des coeurs avec leurs petites fesses. Quelle prouesse!
A propos des starlettes du Festival de Cannes 1955.
Commenter  J’apprécie          20
Marcel Pagnol
L'ambition, c'est la richesse des pauvres.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne pus y distinguer rien d'autre qu'une petite forêt d'oliviers et d'amandiers, qui mariaient leurs branches folles au-dessus de broussailles enchevêtrées : mais cette forêt vierge en miniature, je l'avais vue dans tous mes rêves, et, suivi de Paul, je m'élançai en criant de bonheur.
Commenter  J’apprécie          10
Vous devez vous demander, cher voisin, pourquoi I'intellectuel que je suis a résolu de s'installer ici ?

Ça oui, dit Ugolin, en secouant la tête, je me le demande !

Eh bien, voilà : après avoir beauvoup travaillé - parle du travail de l'esprit - après avoir longuement médité et PHILOSOPHE, je suis arrivé la concusion irréfutable que le seul bonheur possible c'est d'être un homme de la Nature. J'ai besoin d'air, j'ai besoin d'espace pour que ma pensée se cristallise. Je ne mintéresse plus qu'à ce qui est vrai, sincère, pur, large, en un seul mot, l'AUTHENTIQUE, et je suis venu ici pour cultiver l'AUTHENTIQUE. Jespère que vous me comprenez ?

Oui, dit Ugolin. Évidemment.
Commenter  J’apprécie          10
Nous sortîmes du village : alors commença la féérie et je sentis naître un amour qui devait durer toute ma vie. Un immense paysage en demi-cercle montait devant jusqu'au ciel : de noires pinèdes, séparées par des vallons, allaient mourir comme des vagues au pied de trois sommets rocheux.
Commenter  J’apprécie          10
« D’accord, d’accord, dit le Papet en souriant. Tu me plais, Galinette. Fais comme tu voudras. Je ne te demande qu’une chose : en choisissant la femme, pense aux enfants.

— Qu’est-ce que tu veux dire ?

— Je veux dire ne te laisse pas escagasser par une jolie figure. Ce qu’il nous faut, c’est des hanches larges, des jambes longues, et de beaux gros tétés. Choisis-la comme une jument poulinière.

— Mais si en plus, elle a la jolie figure ?

— Si c’est en plus, dit le Papet, ça ne me dérangera pas ; au contraire. Ça sera la Belle Soubeyrane, et j’aurai plaisir à la regarder.  »
Commenter  J’apprécie          10
« (…) et tout à coup en levant la tête, il découvrit avec surprise l’écriteau. Il le lut à haute voix, lentement, comme s’il le déchiffrait avec peine.

« Cabrioleur, Antention ! » parut exciter sa curiosité, et il fronça le sourcil. « Vous fatigez pas à sercher l’arjent. Elle est pas ici. »

Il fit un sourire ironique, et dit : « Menteur ! »

Il continua : « Elle est à la banque !  » (…)

« Alors, il joua d’abord l’inquiétude, et s’écria : « Il n’est pas bête, celui-là ! Et à laquelle, de banque ?  »

Il lut : « Au milieu d’Aubagne, à côté de la jeandarmerie. »

Alors, terrorisé par cette évocation des gendarmes, le « cabrioleur » fit un pas en arrière, la bouche ouverte, et bondit vers la porte, pour une fuite éperdue. Mais il s’arrêta sur le seuil, éclata de rire, se frotta les mains
joyeusement, et s’écria :

« C’est pas tout d’être voleur ; il faut aussi
être malin ! Et malin, ça veut dire Ugolin !  »
Commenter  J’apprécie          10
Fanny : Tu sais où vous allez ?
Le chauffeur : Vers l’Ouest. Nous mettons le cap sur l’Ouest, vers les Amériques.
Fanny : Oui mais pour quel port ?
Le chauffeur : (Catégorique) Ça, je l’ignore.
Fanny : Tu le sais, mais tu ne veux pas me le dire.
Le chauffeur : (Avec un immense désespoir) Madame Fanny, si je sais où nous allons, que le Bon Dieu m’écrase à l’instant, et me fasse perdre la vue. Plutôt que de vous mentir, je préférerais recommencer toute la guerre !
Fanny : Surtout que tu ne l’as pas faite.
Le chauffeur : Non, je ne l’ai pas faite, j’avais treize ans. Mais c’est une façon de parler (Avec une véhémence farouche) Madame Fanny, sur la tombe de mes parents sur tout ce que j’ai de plus cher au monde, je vous JURE que je ne sais pas où nous allons. Vous me croyez ?
Fanny : Oui, je te crois.
Le chauffeur : Eh bien vous avez tort. Nous allons à Palavas les Flots, chez un ami de Césariot.
Fanny : Alors, pourquoi mens-tu ?
Le chauffeur : Pour rien, pour le plaisir.
Fanny : Et tu n’as pas honte de faire des faux serments sur la tombe de tes parents ?
Le chauffeur : Eh peuchère, ils sont morts, qu’est-ce qu’il peut leur arriver de pire ?
Commenter  J’apprécie          10
Fanny : Dis-moi ton secret, et je te jure devant Dieu que personne ne le saura jamais ! ….

Marius : Fanny, je ne veux pas rester derrière ce comptoir toute ma vie à rattraper la dernière goutte ou à calculer le quatrième tiers pendant que les bateaux m’appellent sur la mer.

Fanny : (elle pousse un soupir. Elle est presque rassurée.)
Ah bon ! C’est Piquoiseau qui t’a monté la tête ?

Marius : Non…. Il y a longtemps que cette envie m’a pris…. Bien avant qu’il vienne…. J’avais peut-être dix-sept ans… et un matin là, devant le bar, un grand voilier s’est amarré…. C’était un trois-mâts franc qui apportait du bois des Antilles, du bois noir dehors et doré dedans, qui sentait le camphre et le poivre. Il arrivait d’un archipel qui s’appelait les Iles Sous le Vent…. J’ai bavardé avec les hommes de l’équipage quand ils venaient s’asseoir ici ; ils m’ont parlé de leur pays, ils m’ont fait boire du rhum de là-bas, du rhum qui était très doux et très poivré. Et puis un soir, ils sont partis. Je suis allé sur la jetée, j’ai regardé le beau trois-mâts qui s’en allait…. Il est parti contre le soleil il est allé aux Iles Sous le Vent…. Et c’est ce jour-là que ça m’a pris.
Commenter  J’apprécie          10
Fanny : Alors ce sont ces îles que tu veux connaître ?

Marius : les Iles Sous le Vent ? J’aimerais mieux ne jamais y aller pour qu’elles restent comme je les ai faites. Mais j’ai envie d’ailleurs, voilà ce qu’il faut dire. C’est une chose bête, une idée qui ne s’explique pas. J’ai envie d’ailleurs.

Fanny : Et c’est pour cette envie que tu veux me quitter ?

Marius : Ne dis pas que « je veux », parce que ce n’est pas moi qui commande…. Lorsque je vais sur la jetée, et que je regarde le bout du ciel, je suis déjà de l’autre coté. Si je vois un bateau sur la mer, je le sens qui me tire comme avec une corde. Ça me serre les cotes, je ne sais plus où je suis…. Toi, quand nous sommes montés sur le Pont Transbordeur, tu n’osais pas regarder en bas…. Tu avais le vertige, il te semblait que tu allais tomber. Eh bien moi, quand je vois un bateau qui s’en va, je tombe vers lui….
Commenter  J’apprécie          10
A quoi bon? Il m'arrive le malheur le plus ridicule. Ne pas atteindre son but, c'est grave, c'est une grande déception. Mais attendre un but tout à fait opposé, et réussir, pour ainsi dire, à l'envers, c'est la preuve la plus éclatante que l'on est un véritable idiot.
Commenter  J’apprécie          10
La critique a un flair incomparable pour découvrir, préparer, et perfectionner les ratés.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Marcel Pagnol Voir plus

Quiz Voir plus

L'univers de Pagnol

Quel est le nom de la mère de Marcel Pagnol?

Marie
Augustine
Rose
Il n'a pas de mère

9 questions
126 lecteurs ont répondu
Thème : Marcel PagnolCréer un quiz sur cet auteur

{* *}