Marie Kuhlmann

Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, je vous emmène en Alsace, mais à l’époque où elle était sous domination allemande.



Marie Zurcher s’est battue avec acharnement pour que son projet de mine d’extraction de cristaux de potasse voit le jour, et maintenant, la mine fonctionne ; elle est dirigée par Kurt Friedrich, un Allemand. Bien sûr, la mine procure de nombreux emplois à la population locale, mais y descendre, c’est parfois déchoir ; c’est en tout cas l’opinion de nombreux vignerons et artisans du coin. Mais, il faut bien nourrir sa famille, et quand la vigne ne suffit plus, on se résigne !



Lucien Mosmann est menuisier, mais sa société fait faillite et c’est la mort dans l’âme qu’il va décider de se faire embaucher à la mine, lui qui avait juré encore la veille qu’il n’y mettrait jamais les pieds ! Sa fille, Blanche, âgée d’à peine seize ans, décide de lui venir en aide et arrive à se faire embaucher dans les bureaux !



Ah, la pauvre Blanche, elle a eu beaucoup de chance d’émouvoir Amélie Zurcher et Kurt Friedrich, mais les débuts sous la coupe d’une cheffe hautaine et méchante vont être vraiment difficiles. Mais Blanche est courageuse et jamais elle ne se plaindra, jusqu’au jour où elle sera repérée par Kurt qui va la prendre sous son aile.



Bref, nous avons un magnifique roman, sur l’amour dans toutes ses dimensions : pour un être humain, pour sa région, pour son métier… Nous allons suivre le destin de Blanche qui va gravir les échelons, le destin de l’Alsace qui va connaître la guerre et la population devra choisir son camp, France ou Allemagne…



À lire confortablement installé(e) à côté d’une mine… de crayon, en grignotant du raisin accompagné d’un verre de Muscat. Bonne lecture !





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Frena est cachée. Son père l'avait prévenu : un jour ils risquent de venir et de nous emmener ta mère et moi. Alors tu iras chez les voisins, nous nous ne reviendront sûrement pas. Frena à 10 ans, elle entend les pas de l'homme de l'autre côté de la porte. Schweizer sait qu'elle est là, pourtant il ne dit rien. C'est qu'il en a marre de traquer les Anabaptistes, Schweizer. Il va changer radicalement et dorénavant va les aider. Le fait d'avoir envoyé les parents de Frena, à une mort certaine, le fait réfléchir et culpabiliser.

Nous sommes à la fin du 17 ème siècle, pourchassés un peu partout les Anabaptistes trouvent refuge en Alsace. Là, les plus radicaux vont prôner des règles encore plus strictes et fonder la communauté des Amish qui émigreront plus tard vers les Etats-Unis.

Un livre mi- terroir mi historique qui pourtant démarrait bien, l'histoire de Frena et de Schweizer évoqué au début est passionnante. J'ai trouvé, par la suite, trop de longueurs et de détails pour maintenir mon engouement.

A la bibliothèque, j'ai emprunté : Toujours plus haut de Marie Kuhlmann.

Bien que née dans une banlieue ouvrière parisienne, la petite Aurélie est issue d'une famille alsacienne ayant émigré en 1870. Abandonnée à dix ans par sa mère, elle est élevée par un père peu présent, mécanicien, très investi dans la construction des premiers aéroplanes que veut mettre au point l'entrepreneur et industriel Edouard Nieuport.

Après l'école, la petite fille retrouve son père dans l'atelier de mécanique ; un jour, Nieuport lui confie un petit travail de rangement dans les bureaux.

Ces missions quotidiennes l'empêchent de ruminer le sentiment d'abandon qu'elle ressent depuis le départ de sa mère.

Car la douleur est toujours là, tapie au fond d'elle-même. Aurélie peut suivre alors l'aventure des fous volants, tels Louis Blériot ou Santos-Dumont.

Avec eux, elle rêve, toujours plus haut, d'exploits et d'aventures...

Toujours plus haut est un joli roman qui se déroule au temps des premiers pas de l’aéronautique, ce qui m'a captivé. Je ne suis pas du tout calé sur cette période et cela m'a énormément intéressé.

J'ai découvert les premiers pas de l'aéronautique, les exploits des pionniers tels que Louis Blériot, Georges Legagneux, Santos-Dumont, Edouard Nieuport. Je vous avoue qu'à part Louis Blériot, je ne connaissais pas les autres pionniers. J'ai vraiment appris des choses.

Et j'ai aimé apprendre ceci à partir des yeux d'Aurélie. J'ai suivi leurs exploits à travers elle, ses émois, ses états d’âme...

C'est un personnage que je n'oublierais pas de sitôt. Elle a 10 ans quand sa maman part avec un autre homme, sans elle. Alors, l'enfant découvre son père et surtout son univers, les aéroplanes, les hommes qui les pilotent.. J'ai beaucoup aimé la suivre de 1906 à 1914, alors que la première guerre mondiale se profile...

C'est la première fois que je lis un roman de Marie Kuhlmann, et si j'ai l'occasion je la relirais avec plaisir.

Toujours plus haut est un bon roman que je note quatre étoiles.

Dans les années 1900, Aurélie a dix ans lorsque sa mère quitte le foyer.

Elle se retrouve seule avec son père qui ne s'est pratiquement jamais occupé d'elle.

Il travaille en face, chez Nieuport , industriel qui fabrique entre autre les premiers avions.

Aurélie est tout de suite appréciée de la famille Nieuport et grandira dans l'ambiance de l'atelier.

A l'histoire romanesque se mêle un reportage journalistique sur les débuts de l'aviation.

J'ai moyennement apprécié la partie romancée, pas toujours vraisemblable.

Par exemple, à la mort d'Edouard Nieuport, il paraît peu probable qu'une gamine de treize ans entraîne les ouvriers à ne pas interrompre l'activité.

De plus l'écriture est très simple et donne un sentiment de déjà vu, de déjà lu.

La partie aviation est plus complète et documentée, mais vu que je suis peu intéressée par le sujet, ce livre est donc pour moi plutôt moyen et je l'ai lu rapidement avec hâte d 'en finir.

Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine ! En 1939, Blanche dirige les oeuvres sociales des mines de Potasse d'Alsace. Les Allemands occupent la région et l'annexent au IIIe Reich. En utilisant la propagande, ils veulent faire croire que c'est le choix des villes occupées. Ils obligent Blanche à loger Kurt Friedrich. Ce dernier avait été expulsé de l'Alsace, comme ses compatriotes allemands, après la Première guerre et tous les deux n'ont jamais cessé de s'aimer. Alors que Blanche est surveillée par la Gestapo, mais aussi rejetée par la population locale, elle monte un réseau de passeurs.





Lors des premières pages, j'étais un peu perdue. J'ai relu plusieurs fois, l'avant-propos afin de situer les personnages qui étaient nombreux. J'ai compris à la fin du livre que c'était le deuxième tome d'une saga. Sincèrement, je n'ai été gênée que durant quelques pages.





J'ai adoré ce livre qui décrit ce qu'ont subi les Alsaciens pendant la guerre. Ils étaient obligés de renier tout ce qui était français. Les hommes étaient obligés de s'enrôler auprès des Allemands, sans possibilités de fuir, sinon leur famille serait déportée. Marie Kuhlmann dépeint très bien la tragédie des malgré-nous, ces Français qui étaient dans l'armée allemande, contre leur gré. Comment vivre ensuite quand on doit se battre contre sa patrie et tuer ses compatriotes ?





La méfiance est des deux côtés. Certains Allemands ont aidé la Résistance. Bien entendu, ils ne pouvaient pas le faire savoir, pour ne pas alerter les nazis. Aussi, ils subissaient la haine des habitants.





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Un condensé de l'histoire Alsacienne pendant la guerre 39/40 permettant de se faire une idée de ce qu'on vécu les Alsaciens à ce moment là et comment ils ont réagis.

Roman historique bien documenté sur la révolte paysanne en Alsace au XIV° siécle. Dommage que l'énigme amoureuse soit peu crédible, le traitement des situations vécues par l'héroïne peu cohérent et que l'écriture manque de fluidité.

Les romans régionaux ont la plupart du temps 2 particularités : une écriture insipide et des lecteurs locaux.

En ce qui concerne le Puits Amélie, de Marie Kuhlmann, je ne vous dirai pas que son écriture est exceptionnelle. Il se laisse lire.

En revanche, il serait dommage de n'en réserver la lecture qu'aux seuls alsaciens, voire haut-rhinois.

A travers le destin de plusieurs personnages qui évoluent autour de la petite commune de Wittelsheim, et notamment d'une jeune femme, on découvre l'ouverture et le développement des mines de potasse, pendant le période de l'Annexion. Les villageois, qui pouvaient vivre de leurs récoltes, et notamment de leurs vignes, le peuvent de moins en moins, certains vignerons servant d'intermédiaires avec de gros fabricants, privant les petits de ventes. C'est contre leur gré que les hommes vont se vendre à la mine.

On sent, grâce à ce livre, le destin pas si connu, des alsaciens et mosellans, allemands depuis 1871, qui ne parlaient quasiment que l'allemand et le dialecte en 1914. Ils ne pouvaient occuper de postes à responsabilité, ceux-ci étant réservés aux allemands (bien qu'ils aient la nationalité). Restaient en Alsace les plus pauvres et les moins instruits, bien souvent. Les autres ayant gagné la France en 1871.

En 1914, c'est logiquement que les hommes ont combattu du côté des allemands et en 1918, ce sont cette fois les français qui ont occupé les postes de pouvoir, méprisant vis à vis des autochtones qui ne parlaient pas leur langue.

C'est une histoire riche et bouleversante que celle de l'Alsace (et de la Moselle, qui n'est pas évoquée ici).

Certes, on peut reprocher un style simple, mais les faits sont à connaître, et pour cela, je recommande la lecture (facile) de ce livre.

superbe roman qui retrace bien ce qu'on pu vivre certains Alsaciens pendant la dernière guerre

Ce roman -saga se déroule durant la Deuxième Guerre Mondiale, à partir de l'année 1940, en Alsace, plus précisément sur un site d'extraction de la potasse.

L'intrusion de troupes du IIIème Reich, dans une région qui était encore allemande au début du siècle, sème le trouble dans la population, partagée entre pro-allemands et pro-français.

Le personnage principal est une femme de caractère, encore jeune et attirante, veuve et dirigeante des oeuvres sociales au sein de la mine. Blanche Mosmann incarne parfaitement la dualité du peuple alsacien : elle aime et finira par épouser un Allemand, envoyé par le Reich pour diriger le puits Amélie , mais parallèlement, elle aide des personnes menacées à passer clandestinement en Suisse (cf. le titre "Passeurs d'ombre").

Même si le foisonnement de personnages secondaires (pas toujours immédiatement identifiables) ralentit un peu la lecture, ce livre bien documenté nous aide à comprendre la spécificité de cette région frontalière qu'est l'Alsace.

J'ai dévoré ce roman! Je pensais attendre qu'il sorte en format poche, mais quand je l'ai vu à la bibliothèque je n'ai pas résisté!



On suit Frena et Elias, Anabaptistes, persécutés dans leur pays d'origine, la Suisse. Ils fuient en Alsace, là où on les tolèrent....



On suit également, Schweizer, un chasseur d'Anabaptiste un peu particulier.... Son chemin croisera celui d'Elias et de Frena en particulier, tout au long de ce récit.



Roman historique très intéressant, je m'intéresse particulièrement aux amish et autres mouvements anabaptistes. J'ai donc été ravie, par contre, je ne sais pas si ce roman serait aussi intéressant pour une personne qui ne connait pas du tout le sujet...

« Tu ne te conformeras point à ce monde qui t’entoure. »



Roman historique qui raconte les débuts et l’origine du mouvement amish.



C’est au sein de la communauté anabaptiste (prône le baptême des adultes croyants et non des enfants) que tout commence. Cette communauté est pacifiste (refuse d’utiliser des armes, refuse la vengeance) et les membres refusent d’exercer une fonction publique. Ils sont persécutés et pourchassés depuis le XVIe siècle. À la fin du XVIIe siècle, une soixantaine de familles de la région de Berne viennent s’établir dans la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines en Alsace sous la conduite du patriarche Jacob Amann. Ce dernier exige plus de rigueur et de discipline de la part des anabaptistes …



Il est toujours intéressant d’apprendre l’origine et l’histoire de différents mouvements. Mais dans ce livre je trouve que tout est très, peut être trop romancé. L’information n’est pas claire et ce n’est qu'en faisant des recherches que j’ai mieux compris d'où venait les Amish. Si ce livre n’a que la qualité de vous titiller la curiosité allez-y ! mais si vous voulez avoir plus d’informations, faites vos recherches ….

J'ai beaucoup aimé ce roman et le personnage de Blanche tiraillée entre sa famille alsacienne et son amour pour son chef allemand. Ce récit nous aide à mieux comprendre la situation de l'Alsace et de ses habitants au cours des conflits , les nombreux déchirements, même au sein des familles, suite à des choix presque imposés par les événements

"Vivre ensemble ou mourir" se déroule durant la Guerre des Paysans en Alsace, en 1525; ce mouvement de révolte populaire, mi social, mi religieux, toucha de grandes parties du Saint-Empire. le livre mêle personnages historiques et héros de fiction.





L'intrigue amoureuse entre Rosa Bianca, la révoltée, et Wolf, l'agent de la Régence autrichienne, me semble artificiellement plaquée aux faits historiques. Je comprends l'attrait d'une histoire à la Romeo et Juliette, et surtout celui d'une héroïne déterminée et courageuse, mais là c'est un peu fort.





L'auteur commence par confier de grandes responsabilités à l'héroïne, restreint son rôle, puis par un artifice, elle la met en situation de subir un supplice public. Difficile d'avoir un grande figure féminine contre la vérité historique. Par contre les tourments psychologiques et moraux des personnages sont biens décrits.





La description des événements me parait tout à fait vraisemblable et bien rendue. Une révolte populaire bien préparée surprend les autorités; les paysans et la régence recherchent le soutien des villes hésitantes. Tandis que les Autrichiens temporisent dans l'attente de renforts, les révoltés provoquent des troubles urbains, réquisitionnent les biens de leurs adversaires afin d'engager des mercenaires. Après cette période finalement peu violente, le duc de Lorraine, craignant la contagion, écrase le mouvement dans le sang mais se retire aussitôt pour ne pas trop avantager les Autrichiens. Ceux-ci répriment violemment ce qui reste du mouvement.





L'histoire personnelle des héros est habillement mêlée à ces intrigues diplomatiques et politiques. Et si ils s'en sortent, ce n'est pas sans quelques dégâts.

Je tiens tout d’abord à remercier "Babelio" et les éditions "Presses de la Cité" de m’avoir envoyé ce livre dans le cadre de l’opération "masse critique".

J’ai choisi ce livre, car je m’intéresse beaucoup à l’histoire des amish, malheureusement je n’ai pas réussi à me plonger dans ce livre, soit il y a trop de détails sur certaines choses "inutiles" soit il n’y en a pas assez. J’ai également eu beaucoup de mal à suivre les différents personnages, je me suis plusieurs fois posé la question : mais qui est cette personne déjà ? On passe trop vite d’une famille au chasseur d’Anabaptiste, pas le temps de "vivre" un peu leur histoire.

Roman historique qui remplit parfaitement son office : renseigner le lecteur le plus exactement possible sur un fait du passé, et maintenir son intérêt grâce à une intrigue romanesque.

Je ne connaissais les Amish que grâce au film Witness et quelques reportages lus.





Marie Kuhlmann, écrivaine spécialiste de l'histoire alsacienne, s'est documentée sur les anabaptistes, secte protestante à l'origine des Amish.

Originaires de Suisse, ils fuient les persécutions des luthériens. Ils s'établissent en Alsace et là certains d'entre eux, seront à la recherche d'une plus grande pureté. Ils deviendront les Amish du nom de Jacob Amann leur prédicateur.

La partie romancée suit une famille particulière celle d'Elias et Frena Freiner.

On est plongée dans les difficultés de ces gens soumis aux persécutions et aux rudesses de la vie rurale.

S'ajoutent pour eux les rigueurs qu'ils s'imposent à eux mêmes, par exemple : qu'un de leurs enfants épouse une anabaptiste non Amish, ils se coupent définitivement de lui et ne le reverront jamais.

Ce qui me passionnent sur ce sujet c'est de voir que toute religion entraîne l’intolérance.

Les protestants persécutés en pays catholiques ont été d horribles persécuteurs dans les pays protestants.



Sinon le roman se lit très facilement mais n'est pas d'un grand intérêt littéraire, ce n'est pas son but on passe un agréable moment de lecture et on apprend beaucoup de choses sur cette sombre période d'intolérance religieuse.






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Je tiens tout d'abord à remercier Babélio et les éditions Presses de la cité pour l’envoi de ce livre dans le cadre de l’opération Masse critique. Bien que n’étant pas fan de romans historiques, j’avais notamment choisi cet ouvrage pour sa jolie couverture et le thème des amish, étant curieuse d’en savoir plus sur cette communauté. Le livre de Marie KULHMANN est très bien documenté, mais les références historiques très détaillées m’ont un peu lassées. N’étant pas très calée en histoire, j’ai parfois eu du mal à comprendre le contexte historique. La lecture de ce livre reste toutefois plutôt agréable et je pense qu’il peut plaire aux amateurs de romans historiques.

Ma seule référence aux Amish était un film des années 80, « Witness », dont j’avais de minces souvenirs. Ce livre m’attirait depuis un moment, c’est pour cela que mon choix s’est porté vers lui quand je l’ai vu sur la liste de « Masse critique ». Je voulais en connaître un peu plus sur cette communauté Amish. Avec son roman, Marie Kuhlmann, nous fait remonter aux origines du mouvement qui prit naissance, au XVIIe siècle, en Alsace.

Dans la vallée de Sainte-Marie-aux-Mines, en Alsace, vit une communauté anabaptiste suisse. Schweizer, un ancien militaire, qui travaille pour le comité aux affaires anabaptistes, arrête un prédicateur et sa femme, omettant sciemment l’arrestation de leur fille, Frena. Schweizer se remettant difficilement de leur fin tragique, n’aura de cesse de venir en aide à Frena. La petite recueillie par la famille Greiber finira par épouser Elias, l’un de leur fils. Ils quitteront la Suisse pour s’établir en Alsace, où les persécutions contre eux seront moindres. Dans la communauté, ils feront la connaissance de Jacob Amann, un chef religieux anabaptiste, qui prône un retour à des valeurs plus drastiques. Elias et Frena le suivront dans sa démarche même quand Hanspeter, leur fils, choisira d’épouser une protestante, le vouant à l’excommunication.

Cette histoire basée sur des faits réels n’en reste pas moins un roman qui se parcourt comme une balade au fil de l’eau. Marie Kulhmann nous ouvre les portes d’un monde pas si connu avec des personnages attachants pour nous faire découvrir les us et coutumes de ce mouvement basé sur la pratique stricte des écrits de l’Evangile. Une parfaite réussite si l’on veut allier le plaisir à la connaissance. J’ai lu ce livre dans le cadre de Masse critique et je remercie Babelio et Terres de France Presse de la Cité pour cette lecture.

Florent Schoebel est envoyé en mission officieuse à Guebwiller. En pleine terreur blanche où les partisans de Napoléon se dénoncent les uns les autres, il doit faire l'espion. C'est alors que la ville se trouve face à un fait divers étrange : une jeune ouvrière est trouvée inanimée devant le baraquement d'un manufacturier en flammes. Accident ou acte criminel ?

Voilà bien une période de l'histoire que je ne goute guerre. En effet si j'adore les polars historiques, j'ai longtemps boudé ceux qui parler de la période napoléonienne et post Napoléon. Mais ici, l'auteur m'a faite totalement changer d'avis et elle m'a avec cette histoire totalement conquise. Et en plus j'ai découvert un monde qui m'était totalement étranger, celui des indienneurs, les imprimeurs sur étoffes...

Ancienne journaliste de la presse féminine et d'origine alsacienne, Marie Kuhlmann nous offre ici un polar historique efficace, porté par un héros étonnant Florent Schoebel. Une auteure à suivre sans conteste. A suivre et à faire découvrir


Lien : https://collectifpolar.com/

Le commentaire de Danielle:

Roland Heinrich et sa compagne Yvonne ne s'entendent pas, et pour cause, elle a un amant... À la suite d'une énième dispute, Yvonne quitte le foyer familial sous les yeux de sa petite Aurelie.

Aurélie aura du mal à oublier le dernier regard de sa mère avant qu'elle ne franchisse définitivement la porte de la maison.

Roland était un père absent qui va devoir apprendre à connaître sa fille Aurélie et qui va devoir s'en occuper.À moins que ce soit l'inverse.

Aurelie est une enfant très attachante et qui va se démener auprès de son père ainsi qu'auprès d'Edouard Nieuport, qui est l'employeur de son père, pour effectuer certaines tâches qui feront d'elle plus tard, une excellente secrétaire. Edouard Nieuport est aussi l'inventeur de L'Araignée ce prototype qui va voler, qui est une merveille de légèreté, de précision et de maniabilité.

Nous volerons et côtoierons les premiers fous volants : Louis Blériot, Santos-Dumont et les frères Wright, chercheurs, ingénieurs, concepteurs, constructeurs et pilotes, avec le fil espoir de voler, toujours plus haut et toujours plus loin.

L'histoire est magnifique. L'autrice connaît parfaitement le sujet, qu'elle maîtrise d'une superbe plume. Les personnages sont attachants et on soutient la petite Aurélie dans cette histoire qui est plus qu'attachante.



Vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment de lecture et je ne peux que vous recommander chaudement de découvrir ce magnifique roman de Marie Kuhlman qui fût pour moi une très belle découverte.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...