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Critiques de Marie Nimier (282)
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Le Palais des orties

Tous les habitants du Palais des orties, chat et chien y compris tombent sous le charme de Fred, jeune woofeuse venue aider Nora, Simon et leurs enfants , contre le gîte et le couvert.

Rien de glamour, rien de branché dans cette campagne triste où Simon a repris l'exploitation familiale mais l'a orientée vers la culture de cette plante que tout le monde rejette: l'ortie.

Mais ce que Marie Nimier peint, dans ce récit rétrospectif , est surtout l'histoire d'une passion amoureuse entre deux femmes.

Avec beaucoup de délicatesse, d'empathie, elle nous fait partager la vie de cette famille que Fred va bouleverser , sans nous livrer pour autant tous les secrets de ces personnages qui nous deviennent vite familiers.

Un roman où l'autrice semble se libérer des carcans où on la sentait parfois enfermée dans ses précédents ouvrages. Une lecture réconfortante et brûlante à la fois.
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Au bonheur des lapins

Après avoir lu ‘La plage’ le dernier roman de Marie Nimier, je retrouve l’auteur dans cet album pour enfant. Voici Pablo le peintre qui va se couper du persil frais pour déguster son taboulé. Stupeur ! Un lapin lui a tout mangé et en plus il a creusé un terrier dans son jardin. La colère monte. Il va tenter de s’en débarrasser par tous les moyens. S’ensuit des quiproquos amusants. Et qu’en pense le lapin ? Eh bien, on n’a qu’à lui demander. Et on verra que son avis est bien différent un peu comme ceux des parents et des ados. Pour ce faire, il faut fermer l’album, le retourner, et voici que de l’autre côté on a la version du mangeur de persil. Ah moins d’être tombé sur cette version en premier. Pas d’inquiétude, la cohabitation finira bien comme on peut le voir dans la page centrale, identique aux deux histoires. Les dessins, aux couleurs douces, sont simples et parlants.
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La plage

Sur la plage, presque abandonnée, l’inconnue arrive pour se ressourcer, se retrouver. Là, elle a vécu de beaux instants avec un ami, là ils se sont aimés. Ce qu’il s’est passé avant et après, on ne le saura pas ; pourquoi elle repousse la rencontre avec son père, on ne le saura pas ; où est cette plage, en dehors d’un paysage superbe et ensoleillé, on ne le saura pas non plus.

Mais une ombre plane sur cette inconnue, qui doit se reconstruire pour affronter ses lendemains. Alors qu’elle aborde Sa plage, elle y découvre un père et sa fille, couple bancal, étrange et déroutant, qu’elle observe puis approche et avec qui elle va vivre quelques jours.

Dans « La plage », Marie Nimier nous parle de rencontre, improbable, sensuelle, fascinante, de solitude, seule ou à plusieurs qu’importe, de paysages et de confrontations qui soignent les plaies du cœur et de l’âme. L’inconnue, le colosse et la petite sont perdus sur cette plage, êtres de chair, mais sans nom, ils sont comme éthérés, ils ne sont ni toi ni moi, ambigus, interchangeables, semblables et si différents. Les sensations, les couleurs, les odeurs, sont prégnants, la sensualité, les élans des corps, dans la chaleur et les moiteurs d’un été, les blessures, les difficultés de l’enfance, un zeste de cruauté enfantine aussi parfois, sont palpables dans les mots et les belles phrases de l’auteur, la nature est présente et captivante, et pourtant… Si l’inconnue est allée au bout de sa recherche, pour ma part, je ressors de cette lecture avec une sensation de manque, comme devant un roman inachevé, malgré la beauté et la sensualité de ces lignes et de certaines situations. C’est joliment écrit, mais je m’y suis ennuyée. Je suis sans doute passée à côté !

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La Reine du silence

Marie Nimier est la fille de l'écrivain Roger Nimier (dont je n'ai jamais rien lu, je vous avoue.) Au travers de ces pages, elle part à la quête de sa relation avec lui, des bribes de souvenirs qui lui restent, des traces qu'il a laissées la concernant, des éléments minimes à partir desquels elle tente de retrouver ce qu'à été son père. Un livre du souvenir de cette relation père/fille et de la reconstruction de cette histoire vraiment passionnant. Marie Nimier a le sens du détail, du retour en arrière, des mises en parallèle comme, un peu, le ferait une personne sur le divan.



Il y a des passages terribles.



Petite fille, elle vient lui apporter un repas (vous savez, comme le font tous les enfants avec leur dînette). Timidement, elle dépose l'assiette avec un œuf au plat en plastique sur le bureau. Mais non, il ne fait pas semblant de manger comme le ferait un papa. Non, elle dérange, elle doit sortir. Plus tard...

P72: "Je retrouve l'assiette en plastique dans sa corbeille en papier, parmi les brouillons et les bouteilles de bière. L’œuf au plat est resté sur la table. Il a servi de cendrier. Un mégot est planté à angle droit dans le jaune, creusant un cratère dans le plastique calciné."



Ou encore, une lettre manuscrite que son père a écrit à l'un de ses amis qui se termine ainsi, annonçant la naissance de sa fille: "Au fait, Nadine a eu une fille hier. J'ai été immédiatement la noyer dans la Seine pour ne plus en entendre parler. A bientôt, j'espère." (P143)Ainsi a-t-elle mis en acte ces quelques mots quand 25 ans plus tard, elle se jette dans la Seine ne pouvant expliquer les raison de cette tentative de suicide?





La reine du silence? "Que pourrait bien dire la Reine du silence sans y perdre son titre, et l'affection de son papa? Ou encore: Comment, à la fois parler et ne pas parler?" (P171)



La Reine du silence a écrit et j'ai beaucoup aimé son texte!
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Petite soeur

Un livre de la rentrée 2022, qui me tendait les bras. J’avais envie de bienveillance, de simplicité, de sentiments bien exprimés et Marie Nimier m’a apporté tout ça et un peu plus. Au-delà du deuil du frère, jadis si proche, si fusionnel, il y a la relation avec les parents, la grand-mère et aussi le nouvel univers pour se remettre à écrire. La petite sœur écrivaine est soutenue par la grand-mère, par un nouvel ami farfelu pour tirer les fils des souvenirs d’enfance si beaux et si tordus. J’étais très étonnée de me prendre au suspense d’une histoire de chat introuvable et convoquée par l’autrice à savoir si cet animal va apparaître, où, quand, comment et c’est drôle de se poser la question. Et pour quelle raison cette rupture avec le frère depuis 7 ans ? Mais là c’est moins drôle. C’est très visuel, doux, mélancolique et régénérant, c’est court juste comme il faut.
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Petite soeur

COUP DE COEUR



" Etre sœur et frère, c'est écrire avec la même encre sur des papiers différents."



Alice, la trentaine, cherche un lieu pour écrire, pour consigner les souvenirs liés à son enfance avec son frère Mika récemment disparu, elle est encouragée dans ce projet par sa grand-mère Georgia " Pour évoquer, dit souvent Georgia, il faut être ailleurs, séparé de l'objet dont on parle."



Elle répond à une annonce et s'installe pour neuf semaines loin de chez elle dans un appartement qu'elle doit garder pendant le séjour du propriétaire en Inde, elle doit s'occuper de Vanessa, une plante carnivore, et de Virgile, le chat. Après quelques heures de travail alimentaire le matin, elle s'attèle à l'écriture l'après-midi. Elle se plonge dans ses souvenirs en ne voulant retenir que les beaux moments de leur enfance.



Alice a treize mois de plus que Mika mais elle est devenue sa petite sœur. En effet car alors que pour Mika tout semblait facile, Alice s'est vite heurtée à des difficultés d'apprentissage, son frère l'a aidée à écrire, à faire du vélo. Petite, elle avait besoin de son soutien, de sa protection.



Inséparables et complices ils ont eu une relation magique et ont vécu une enfance joyeuse, s'épaulant l'un l'autre car, pourtant très sûr de lui, Mika était perdu sans sa "grande petite sœur rêveuse", il avait besoin de sa reconnaissance, besoin qu'elle le rassure sur la place qu'il occupait dans sa vie " Il voulait être le seul à m'infliger ces petites tortures censées me faire grandir. Le seul à manier l'aiguillon."



La grande sœur était devenue la petite sans que personne dans la famille n'y trouve jamais à redire. " avant sa naissance, j'étais transparente, sa venue m'a donné des couleurs... On dit que les aînés ouvrent le chemin pour les suivants. En ce qui me concerne, j'ai ouvert le chemin sans doute, mais ensuite je suis restée sur le pas de la porte. Je me demande même si je n'y suis pas toujours un peu."



" Nous étions uniques l'un pour l'autre, c'est cette idée qui me revient souvent quand je pense à cette époque de ma vie. Uniques, au pluriel. Singuliers.... Nous sommes liés, parfois ligotés "



Qu'est-il arrivé pour qu'elle n'ait pas revu Mika depuis sept ans après avoir quitté leur table sans se retourner lors d'un dîner au restaurant ? Qu'est-il arrivé pour qu'elle ait refusé d'assister a son enterrement ?



Ce roman raconte l'introspection d'Alice sur la relation qu'elle a eue avec son frère pendant leur enfance.

Alice est une jeune femme qu'on a envie de prendre dans ses bras tellement elle est émouvante, elle qui a pensé toute son enfance qu'elle ne serait rien sans son frère, qu'elle lui était redevable, un frère dont on découvre au fil des pages le véritable caractère. Une relation fusionnelle et toxique sous les yeux de parents au comportement assez insaisissable, des artistes centrés sur eux-mêmes.

Ce roman raconte non le deuil d'un frère mais le deuil d'une relation d'enfance. " Mon petit frère me manque, oui, pas le Mika adulte". Ce deuil va pouvoir se faire progressivement par les souvenirs et l'écriture avec le soutien des deux figures lumineuses. Georgia, grand-mère très clairvoyante qui accompagne de loin l'écriture d'Alice, et Tiago, un jeune homme délicat à qui Marie Nimier attribue une pratique bien surprenante : le "courir-peindre" associé aux "running-crabouillages".

Une histoire très forte, un roman subtil, délicat, source de multiples émotions et merveilleusement bien écrit.








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Le Palais des orties

Le palais des orties de Marie Nimier

Paru chez Gallimard



Premières phrases : » Il faut imaginer une campagne modeste, légèrement défigurée, sans exagération. Au fond de la vallée, notre vallée, s’élèvent des bâtiments entourés d’orties. »



Elle est arrivée à la ferme le 28 mars, avec un jour d’avance. La date est importante car il y aura un avant et un après. La vie ne sera plus jamais la même, les orties pousseront, et les corneilles tourneront toujours dans le ciel, mais les habitants du palais des orties, confirmeront, il y avait la vie avant Fred, il y aura le chemin après.

Frederica est une adepte du woofing, contre le gite et le couvert, elle travaille et aide aux corvées de la ferme. Mais elle va offrir tellement plus, tellement autre chose que ce pour quoi elle est venue.

Les cœurs seront bouleversés, les corps seront chauffés et tendus par une sensualité que l’on ne peut cacher… et tout comme les orties… qui s’y frotte s’y pique.



Une histoire d’amour, belle, sincère et forte, portée par des mots simples qui font écho à la vie simple des gens du cru. Marie Nimier nous entraine dans le palais des orties où l’arrivée des beaux jours réveille les corps et les désirs.



Emma aime

-Une écriture qui colle au récit

- la passion amoureuse

-Gouter à la soupe d’orties


Lien : https://www.instagram.com/le..
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Le Palais des orties

Bluette champêtre mais cependant agréable à lire. J'ai passé un bon moment avec cette famille au sein du Palais des orties. L'histoire d'amour est sympathique avec de beaux moments d'écriture. J'ai le sentiment que le roman a manqué de profondeur notamment quant à la description des personnages. J'aurais aimé en savoir plus sur leur histoire personnelle. Cependant l'ensemble se tient, agréablement. C'est frais, gai et positif.
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La nouvelle pornographie

Un éditeur qui veut réinventer la pornographie littéraire, une jeune écrivaine qui accepte la commande pour raisons financières, une colocataire. Une base qui pourrait faire penser que ce roman est une comédie légère mais pas du tout. Il aurait pu être sous-titré "ou comment écrire (et vivre) les fantasmes". C'est un roman-réflexion, sombre, à la lisière de la folie tellement les pensées de la narratrice se (nous) bousculent. Toutes les pages, toutes les phrases, étaient-elles utiles dans ce livre pourtant pas très gros, je n'en suis pas si sûre... mais pour certains paragraphes, le questionnement, la voix singulière de Marie Nimier, c'est une lecture qui mérite un œil (et trois étoiles).
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Je suis un homme

Ça m’apprendra de choisir un livre pour sa couverture!

Grosse déception, j’avais adoré la reine du silence, mais je n’ai rien retrouvé de tel dans ce roman. Marie Nimier pense arriver à se mettre dans la peau d’un homme pour écrire ce livre, cependant les passages les plus crédibles sont ceux où elle prend la place d’une femme. Le narrateur est détestable mais ça n’amène pas grand chose.

Le personnage principal va essayer de prendre l’ascenseur social, de coucher avec une camarade de classe de son enfance, d’aimer, de créer une entreprise, de se faire aimer et de se faire respecter. Il n’arrivera à rien de tout ça, constat d’échec. Il lui faudra un événement déclencheur pour changer, alors qu’il est trop tard.

Une fois le livre terminé il ne reste rien, enfin si, une interrogation, quel est le sens de tout ça?
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La Reine du silence

Un livre très émouvant et élégant à la fois. Marie Nimier est une femme qui a déjà une expérience de la vie, lorsqu'elle part en écrivain à la recherche de son écrivain de père. L'enfant intelligente et sensible qu'elle était, est devenue capable d'énoncer la nature paradoxale de cette formule: "Qu'en dit la Reine du silence?" Ce silence s'entrouve alors de façon particulière. le roman fait place à la quête littéraire d'un éternel jeune homme, qui l'a laissée un jour parce qu'il aimait la vitesse, l'alcool fort, les belles voitures et les belles femmes intelligentes.Cet homme qui la vouait au silence,mais qui l'interrogeait sur ce qu'elle avait à dire. C'est aussi pour cela peut-être qu'elle est devenue, à son tour, écrivain.
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Petite soeur

Quand son frère Mika meurt, Alice s’installe dans une ville inconnue pour écrire. Histoire d’un amour frère-sœur fusionnel, histoire d’une déchirure, histoire de l’écriture d’une relation heureuse et douloureuse. Un texte court et intense, joyeux et fantasque, qui laisse longtemps échapper le drame pour mieux le rattraper. Histoire d’une libération.
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Petite soeur

Dans Petite Sœur, Marie Nimier nous emmène avec elle, entre introspection de son passé avec son frère, à la fois chéri et tyran, et en même temps son présent d'écrivaine en quête d'inspiration.

Elle tombe sur l'annonce d'un homme qui cherche quelqu'un pour garder sa maison au bord d'un fleuve, pendant une durée indéterminée. Ayant besoin de changer d'air après la mort de son frère, elle répond à l'annonce et embarque pour l'inconnu.

Un beau roman sur la relation complexe entre frère et sœur, quand l'un éclipse totalement l'autre, à titre d'amour.
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La girafe

J'ai fait connaissance avec Marie Nimier par le biais d'une chanson écrite pour Art Mengo (un jour comme les autres). J'avais apprécié son style à la fois direct et subtil, ambiance feutrée pour une histoire sordide. Pas de rimes riches, juste un lent mouvement comme celui d'une mer calme.

Tombé du ciel comme monsieur Jacques, ce roman est passé du rayon de la librairie à ma table de chevet. Une histoire d'amour comme je les aime quand elle sont si bien dîtes. J'adore le style. Il faudra que je prenne le temps de lire d'autres ouvrages de cette auteure. Qu'on me prête sept vies comme les chats que j'aime tant pour y parvenir.
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Le Palais des orties

C'est en regardant La Grande Librairie que j'ai été attirée par ce roman de Marie Nimier.

Le titre d'abord. Le palais des orties. Je le trouvais piquant.

Marie Nimier nous entraine dans la vie de cultivateurs d'orties qui essayent tout pour s'en sortir.

La famille qui manque de bras va être amenée à demander de l'aide à une woofeuse Frederica. Jeune, belle, solaire, insolente.

Fred va alors bouleverser toute l'organisation de l'entreprise et de la famille. Elle va générer des sentiments inconnus. Nous allons assister à des transformations dans l'attitude des protagonistes.

J'ai beaucoup apprécié la faculté de Marie Nimier de décrire les personnes, les paysages, la rudesse de la vie rurale. Elle sait emporter le lecteur là où se passe son Roman.

J'ai été un peu plus sur la réserve concernant l'histoire en elle-même. Un peu basique, un peu dans l'air du temps. Une fin prévisible.

Pas sûre d'en garder une trace d'ici quelques mois;

C'est malgré tout un roman qui se lit bien.
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Les confidences

Des anonymes viennent faire leurs confidences à Marie, qui les recueille les yeux bandés, dans un appartement vide.

Quelle drôle d'idée. Mais visiblement, à moins que cela soit une fiction, cela fonctionne, les gens se confient. Le résultat est cette suite de témoignages, de courts récits, disparates et plus ou moins intéressants, dont j'ai tout oublié dès la dernière page tournée...Je n'ai pas été émue ni intéressée. Rendez-vous manqué.
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Les confidences

Marie Nimier a tenté une expérience peu commune : pendant quelques jours, dans un local prêté par une mairie, les yeux bandés, elle a recueilli les confidences de personnes inscrites au préalable pour participer à cette « expérience ».

Des confidences, des confessions, des aveux, des retours en arrière sur des évènements, actes, pensées, mensonges, omissions… Il y a, dans ce qu’ont confié ces anonymes, une part de surprise lorsque nous, lecteurs, découvrons chaque sujet jusque-là enfoui, tu, caché, et qui trouve enfin dans cette aventure intime le moment d’être partagé. Une première fois en face-à-face, une seconde fois en publication, Marie Nimier n’ayant pas caché ses intentions d’en tirer un ouvrage. Parfois c’est énorme, lourd, angoissant ; parfois le « secret » nous est insignifiant.



De ces rencontres à l’aveugle, Marie Nimier a-t-elle restitué ce qu’elle avait entendu, compris, interprété ? Car c’est là un des intérêts de ce livre, qu’on ne peut qualifier ni de roman, ni de biographie, ni de témoignage. Car dans ces 48 « rapports » pour lesquels elle ne prenait pas de notes sur le moment, quelle est la part de ce qu’y apporte l’auteure, ne serait-ce que par ce qu’elle en a immédiatement retenu, et de ce qu’elle a bien voulu comprendre ? Pour moi il s’agit d’un recueil de nouvelles où toutes similitudes avec des personnages ou des faits ayant déjà existé ne sont pas fortuites. Bien que la fin soit surprenante - Marie Nimier imagine des rapprochements avec le manque de son père, qui m’ont semblé décalés par rapport au reste du livre - et malgré les digressions sur un philodendron pour lesquels je n’ai pas compris le symbolisme (si symbolisme il y avait), j’ai beaucoup aimé ce livre.


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Je suis un homme

Il est très difficile d’apprécier un livre dans lequel il est impossible de s’identifier à un des protagonistes. Et plus encore si le narrateur et personnage principal est un froid manipulateur cynique désabusé.



Bon, c’est pas mauvais ou mal écrit, non. Mais il ne se passe pas grand chose et j’ai déjà oublié la moitié.



Et il est beau! Bof.
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Au bonheur des lapins

L’album que je vous présente aujourd’hui fait partie de ma bibliothèque depuis quelques mois, mais je voulais attendre le printemps pour vous le faire découvrir. C’est un ouvrage vraiment drôle, décalé et doux à la fois.



Sa particularité réside dans le fait qu’il possède deux premières de couverture. Donc pas de quatrième de couverture. Eh oui, car on a droit à deux histoires en une ! Si on tient le livre dans un sens, on a le point de vue d’un lapin sur le récit. Si on le tient dans l’autre sens, on a le point de vue d’un garçon ! Et quelle histoire ! Si on en croit le garçon, un infâme lapin s’est introduit dans son magnifique jardin et a décidé de tout détruire. Il prévoit donc un plan d’attaque, et truffe son jardin de pièges à lapin afin d’éradiquer cette vermine ! Mais le lapin, lui, n’a pas le même point de vue. Il est ravi de toutes les douceurs laissées à son intention dans cet endroit paradisiaque et est heureux de se faire un nouvel ami. Mais comment se finit cette histoire alors ? En une magnifique double page qui peut se lire dans les deux sens et qui clôture aussi bien le point de vue du garçon que celui du lapin.



Je ne savais pas s’il y avait un sens préférentiel pour commencer à lire cet album, mais j’ai débuté au hasard par le récit du lapin. Et finalement, même si on peut commencer dans le sens que l’on veut, je préconise effectivement de commencer par l’histoire du lapin. Si on commence par le récit du petit garçon, on comprend tout de suite l’amalgame du côté du lapin ensuite. Alors que si on commence par le point de vue du lapin, on est pris un moment dans sa vision et on croit à la gentillesse du garçon. C’est donc un tantinet plus comique.



Pour la suite de la critique, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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La plage

Jeudi soir sur La grande Librairie, Marie Nimier présentait son roman. Je me suis empressé d'acheter celui-ci.

Trois personnages habitent ce roman : l'inconnue, le colosse et la petite. Un monde comme dans un rêve ; une ile, la mer, du sable et une grotte. Des liens vont se créer entre les 3 personnages. J'ai beaucoup aimé, et comme l'auteure le conseillait, je vais le relire pour revivre ces instants magiques.
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