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Critiques de Marion Zimmer Bradley (778)
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Les Dames du Lac, tome 1

Une très bonne lecture sur la légende d'avalon et du roi Arthur. L'ecriture est fluide, les aventures passionnantes, je me suis laissé porter à cette époque. Je suis fan, c'est ma 2e lecture de cette trilogie et toujours autant de plaisir avec ce premier tome
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Les Dames du Lac - Intégrale

Composée des Dames du Lac et des Brumes d’Avalon, cette intégrale nous présente la vaste épopée que représente la légende du Roi Arthur en en ravivant la force féminine.



En donnant voix aux femmes qui ont toujours gravité dans l’ombre des chevaliers de la Table Ronde, Marion Zimmer Bradley centre l’intérêt sur les amours – heureuses et / ou malheureuses – sans pour autant diminuer l’importance des intrigues complexes, exploitant ainsi les différentes manipulations politiques en jeu ainsi que les dissentions religieuses. Cet ouvrage nous relate en effet l’histoire d’un temps révolu, ou sur le point de l’être : les doutes d’un peuple partagé, honorant d’un côté la Grande Déesse et l’île sacrée d’Avalon, tombant de l’autre dans la dévotion d’un Dieu unique régnant sur le monde; les questionnements apportés face aux conflits engendrés par les différentes visions d’une foi tendant vers un même but sont alors passionnant à suivre.



Ceci dit, je dois avouer que j’attendais autre chose de cette lecture, qui n’a pas su me convaincre tout à fait. Si ce n’est la présence d’Avalon, ses mystères et ses rituels païens qui m’ont transportée, le côté fantastique de la légende – sorcellerie, dragon, etc. – sert surtout de toile de fond.

Roman choral, son rythme reste très inégal malgré le fil rouge tissé par Morgane : ainsi Les Dames du Lac parvient à être entraînant et nous accueille dans son univers avec facilité malgré quelques longueurs, quand Les Brumes d’Avalon surprend avec, en début de texte, des chapitres se succédant sans que la cohérence soit bien lisible. Quand aux évènements relatés, il y a du très bon comme du moins bon, et cette impression m’a accompagnée tout au long de ma lecture. Je ne m’étendrai pas plus avant sur le traitement décevant de certains personnages, notamment celui de Guenièvre.



Loin du romantisme que j’escomptais y trouver, Les Dames du Lac se pose en fresque historique, revisitant la légende de manière parfois maladroite. On notera cependant le travail aussi osé que conséquent de la romancière, qui a su pérenniser une atmosphère de mystère dont j’ai aimé m’imprégner.
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Darkover : The Children of Kings

Ce roman fait partie de ceux écrits par Deborah J. Ross après le décès de Marion Zimmer Bradley, avec l'aide des notes de MBZ (selon ses dires) et inclus dans le cycle officiel de la saga La Romance de Ténébreuse.



Planète Ténébreuse, quelques années après The Alton Gift : Gereth, héritier des Elhayin et de la couronne, est un jeune homme qui étouffe au sein des Comyn. Il n'a aucune liberté, pris en étau entre d'un côté la surveillance de ses pairs se méfiant de celui qui a été manipulé dans une tentative de coup d'État, et de l'autre la flagornerie des courtisans espérant tirer profit de lui. Il envie son cousin, héritier de la Régence — qui détient le vrai pouvoir — et qui a déjà fait ses preuves.



Alors même qu'il sait que la couronne ne possède plus aucun pouvoir depuis longtemps, Gareth est impulsif et rêve d'aventures. Il a peu de laran — le pouvoir psychique des Comyn — et se sent inutile, avec un destin tracé d'avance. Il décide, avec l'accord passif de sa grand-mère, de s'enfuir pour découvrir les Villes Sèches, territoire attirant par son exotisme mais habité par les ennemis des Domaines. Se faisant passer pour un marchand, il rejoint une caravane se dirigeant vers la ville frontière de Carthon. Là, il entend des rumeurs suggérant que des blasters auraient tué dans le désert. Pourtant, les Terriens sont partis, et avec eux leurs armes interdites sur Ténébreuse. Gareth joue alors les espions et enquête, en compagnie de Rahelle, la fière fille du riche marchand à qui appartient la caravane.



Ce roman est l'occasion de revenir dans les Villes Sèches, après La Chaîne Brisée. Les villes, les déserts, les us et coutumes : tout est fortement inspiré par notre Moyen-Orient médiéval et très agréable à découvrir. Dans ce contexte, Gareth n'évite pas les erreurs et les incompréhensions et se met dans des situations inextricables. le choc culturel est palpable, tout comme la fascination du héros pour ce monde différent du sien.



Filatures, surveillance, camouflage, infiltration : on est dans un pur roman d'aventures. Certes, les romans de Deborah J. Ross sont moins politiques que ceux de Marion Zimmer Bradley, et la touche romantique est plus marquée que dans le cycle original. Il n'en reste pas une lecture parfaite pour la détente, à destination de tous les amoureux de la Romance de Ténébreuse.


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Les Dames du Lac, tome 1

beaucoup d'écrivains ont réinventé cette légende du Roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde. L'auteur s'est rangé résolument du côté des femmes, quelles soient reines, fées, prêtresses ou princesses. Elles vont mettre toute en oeuvre afin de sauvegarder leurs croyances face à la montée d'une nouvelle croyance monothéisme asservissant les femmes. Ce déséquilibre va entraîner les hommes également dans le chaos, sûrs de leurs bons droits. Un récit shakespearien où tout le monde y perd un peu de son âme. Magistral!
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La Romance de Ténébreuse : Reine des orages

Excellente re-re, voire re-lecture de ce second tome de la Romance de Ténébreuse, une saga que j’ai particulièrement aimée et, du coup, j’ai envie de m’y replonger !



Le premier était axé SF avec le crash d’un vaisseau spatial sur Ténébreuse mais celui-ci est résolument fantasy. Les tomes n’ont pas de lien entre eux si ce n’est la continuité des événements et des familles sur la planète.



Les manipulations génétiques destinées à faire perdurer le “laran”, un pouvoir qui se matérialise différemment selon les individus, en ont fait un phénomène parfois incontrôlable et mortel pour les femmes qui donnent naissance à des filles qui le possèdent et aux enfants à l’arrivée de leur adolescence !



Dorylis, fille du seigneur d’Aldaran, possède celui d'ordonner aux orages mais ne sait pas le contrôler et constitue un danger pour tous. Renata est une “léronis” et vient lui apprendre à contrôler ce pouvoir avant son adolescence. Cet exil volontaire va lui permettre d’échapper à la guerre que se livre les différentes familles régnantes pour le pouvoir !



Les femmes sont omniprésentes dans les romans de Marion Zimmer Bradley, mêmes si leurs conditions sont revenues à notre Moyen Âge et elles vont petit à petit se défaire de la prédominance et de la tutelle des hommes, mais bien plus tard dans les volumes.



Je suis une inconditionnelle de cet univers et des idées développées par l’autrice mais j’admets tout à fait qu’il soit possible de ne pas trouver les personnages attachants malgré tout, les tomes étant très différents les uns des autres, je pense que tout le monde peut y trouver son compte !



Challenge Féminin 2022/2023

Challenge Multi Défis 2022

Challenge Plume Féminie 2022

Challenge Mauvais Genre 2022

Lecture Thématique décembre 2022 : Littérature étrangère (hors Union européenne)
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Troie ou la trahison des dieux

Waouh !



Me voilà de retour à Troie et franchement le voyage valait la peine. Car de peine il y a eu, pas le nombre de pages, elles se lisent bien, juste le nombre de personnages qui donne un peu le tournis quand on ne s’accroche pas au début de la lecture. Et là, c’est fascinant, l’auteure nous fait découvrir un monde pas si éloigné du nôtre finalement mais qui a ses propres règles liées aux nombreux Dieux, Déesses, Temples et Prêtresses.



Ce roman, c’est l’histoire de Cassandre, la mal-aimée. De ses parents d’abord pour qui sa parole est trop brutale, trop réaliste, de son frère jumeau ensuite qui lui ne pense qu’à sa gloire et qui, sur un coup de foudre malheureux, va faire basculer l’Histoire. Avec ce récit, on oscille toujours entre légende et réalité, entre héros et dieux, et c’est un peu magique car alors, on peut rêver. Rêver que les Dieux se mêlent aux humains, que les dieux ne soient que des humains avec leurs défauts et leurs qualités du coup.



Pour revenir à Troie, ici le cheval si connu a peu d’importance et c’est assez logique car la chute de cette superbe cité même si l’orgueil des Princes a eu son importance est surtout liée à un terrible tremblement de terre qui a tout fait basculé.



J’ai adoré :-)
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La Maison d'entre les mondes

Découverte non prévue de l’univers de Marion Zimmer Bradley mais pas par un de ses plus grands succès.

J’ai beaucoup aimé le principe même de l’histoire, la fantasy qui y est apporté et comment c’est amené.



Cependant, je ne saurais pas exactement dire quoi ou pourquoi, mais j’ai eu l’impression que quelque chose manquait à l’histoire.

Peut être un manque de contexte, on débarque dans un monde où il faut croire sans sourciller que les beaux Alfar sont la bonté même alors que les petit et poilu irighis sont des bêtes horribles (bon ils le sont je ne remets pas ça en question).



Je pense tout de même m’intéresser à la série « les dames du lac » pour me forger un avis plus complet sur cette auteure







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Les Dames du Lac, tome 1

J'ai enfin lu ce classique de la fantasy et j'ai beaucoup aimé



A travers le destin de personnages épiques, l'autrice nous offre une belle épopée où l'opposition entre l'ancienne religion druidique et le Christianisme est au centre du récit.

J'ai parfois eu du mal avec le retournement trop soudain et abrupte de certains personnages pour compatir mais dans l'ensemble, la lecture s'est révélée très addictive.

L'écriture fluide et moderne de l'autrice permet à tout type de lecteurs de découvrir ou redécouvrir la légende la plus célèbre du Moyen-Age.

Une modernité qui s'exprime dans l'interprétation des personnages féminins, véritables moteurs de ce récit. L'autrice a même osé suggérer un plan à trois qui m'a fait éclater de rire tant le symbole était parfait.

La dualité Avalon / Christianisme est bien représentée et l'autrice ne se prive pas pour fustiger au passage la religion catholique et les chaînes qu'elle pose sur les femmes.

Une excellente lecture que je conseille à toutes celles et tous ceux qui souhaitent découvrir cette lecture ou ont envie de la redécouvrir.
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Les Dames du Lac - Intégrale

et bien, qu’elle épopée ! je n’ai pas pu lâcher ce livre. j’aime le point de vu de cette réécriture. j’ai aimé tous les personnages ( bons et mauvais), ils sont profondément humains et j’ai aimé.

je m’attendais tout de même à rencontrer un peu plus le petit peuple, à connaître un peu plus Merlin…

mais je suis tout de même ravie de ma lecture, elle m’a fait voyager en terre sacrée et c’est ce que je voulais :)
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La Romance de Ténébreuse : La planète aux vents..

Série Ténébreuse



Un vaisseau spatial s'écrase sur une planète bien à l'écart des routes spatiales.



C'est une peu une transposition des anciennes histoires de naufrage. On a tout d'abord le conflit entre les spatiaux qui veulent réparer le vaisseau et les colons qui veulent s'établir sur la planète. Et puis, la planète se dévoile peu à peu, y compris ses effets sur les humains à certaines périodes.



Un histoire bien racontée, mais sans grande surprise. On y prend tout de même plaisir, car l'auteure est vraiment une bonne conteuse.



Finalement, j'ai beaucoup aimé, surtout quand on dévoile le paquet d'expertise et d'objets que l'on prend pour acquis dans notre civilisation.
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La princesse de la nuit

Histoire merveilleuse inspirée de La Flûte enchantée et d'une légende orientale sur la création du monde.

Tamino, fils de l'empereur d'Occident, après la dure traversée du Pays Changeant, gagne le royaume de la Reine de la Nuit. Celle-ci lui donne une mission : délivrer sa fille Pamela que le grand Mage, son père, a enlevée. Il sera accompagné d'un Hasting ( mi-homme mi-oiseau ) le fameux Papageno et disposera d'une flûte magique.

On comprend vite que deux mondes se déchirent : d'un côté la nuit, l'ombre, l'ignorance et la servilité ; de l'autre le soleil, la lumière, la sagesse et la vérité. Pamela devra choisir entre sa mère et son père.

Les deux jeunes gens pour se marier doivent subir les épreuves des quatre éléments : Terre, Air, Eau, Feu destinées à tester leurs qualités : courage, endurance, humilité, connaissance de soi et confiance en l'autre seront nécessaires pour vaincre. Et l'amour bien sûr !

Le roman contient tous les éléments du conte merveilleux et se lit facilement.

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Les Dames du Lac, tome 1

Les dames du lac avec Le palanquin des larmes, sont les deux livres qui m'ont donné envie de lire plus. J'ignore - et je n'ai pas cherché à savoir) si ce sont de "bons" livres, en tout cas, pour moi ils furent un déclencheur :) et cela se perpétue aujourd'hui avec mon goût pour les romans historiques ou ceux qui nous transportent ailleurs, mais finalement en nous, profondément.. !

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Les Dames du Lac, tome 1

Eh bien, c'était laborieux de finir ce livre ! Je vais encore passer pour un ovni à côté de toutes ces chroniques élogieuses, mais je n'ai vraiment pas aimé cette lecture. Je suis passée complètement à côté, frôlant moult fois l'abandon.



L'histoire aborde la légende arthurienne mais cette fois-ci, du point de vue des femmes emblématiques : Viviane la dame du Lac et mère de Lancelot, Morgane la fée, Guenièvre, et enfin, Ygerne la mère d'Arthur et de Morgane. J'étais plutôt emballée au départ de redécouvrir la légende, le début me semblait prometteur avec la prophétie entre Ygerne et Uther Pendragon visant à les réunir pour donner naissance au futur Roi Arthur. Ce dernier est destiné à sauver le pays de l'invasion des Saxons et apaiser les affrontements entre chrétiens et païens. Parallèlement, on suit Morgane qui va être initiée aux mystères de la Déesse et aux rites païens par le biais de sa tante Viviane.

Mais de fil en aiguille, on se rend compte que l'histoire de ces femmes ne tourne qu'autour de leurs amours, du mariage, et des enfants. Ce n'est pas forcément ma vision du féminisme. J'ai également eu un gros problème concernant l'écriture, qui me sortait à chaque fois de ma lecture, c'était froid, détaché, on suit les événements sans être réellement dedans. Je ne saurais l'expliquer, mais on est spectateur d'une série d'évènements, qui se déroulent d'une rapidité déconcertante. Les années passaient en un éclair sans que j'ai pu ressentir la moindre émotion ou attachement. C'était d'une monotonie affligeante avec des descriptions à n’en plus finir, aucune saveur ne ressortait du texte. J’ai failli abandonner un nombre incalculable de fois.



Les personnages ne furent guère attachants, Guenièvre est détestable même si elle symbolise cette guerre de religion qui fait rage entre chrétien et païen, je ne pouvais plus supporter son intolérance et ce côté indécis. Le triangle amoureux entre elle, Lancelot et Arthur aurait pu être tellement intéressant, mais c'est là aussi retombé comme un soufflé. La fin m'a d'ailleurs laissé dubitative. Viviane ne brille pas non plus, c'est une manipulatrice hors pair qui dirige la vie des autres au nom de la Déesse, du moins c'est comme ça que je l'ai ressenti. Ygerne apparait seulement comme la mère d'Arthur et une femme transie d'amour pour son époux, et elle finira sa vie complètement effacée du récit, alors qu'elle détenait un rôle majeur dans cette légende ! Morgane sort un peu du lot, mais c'était trop sous exploité pour que je puisse réellement l'apprécier. Quant aux personnages secondaires masculins, ils étaient trop mis au second plan pour apporter quelque chose au récit.



Je voulais également faire un aparté, au cours de ma lecture j'ai appris que Marion Zimmer Bradley avait été accusée de pédophilie et d'inceste. Je suis capable de discerner l'artiste de l'œuvre mais quand j'ai eu connaissance de ces accusations, ça a été la douche froide. Non seulement, aborder l'inceste dans son livre (Arthur et Morgane) et se dire féministe alors qu'on est accusée de telles abominations, je trouve ça assez hypocrite en prime d'être culotté. Bref, ça n'avait rien à voir avec le livre en soi, mais étant donné le sujet abordé dans le livre, j'avais besoin de le souligner.



Pour conclure cette chronique déjà bien assez longue, je n'ai vraiment pas accroché. Je n'arrive pas à comprendre ce qui a valu un tel succès à cette saga, mais comme toujours, c'est une histoire de goût. En tout cas, ça ne l'a pas fait avec moi et sans surprise, je ne lirais pas les autres tomes.
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La Romance de Ténébreuse : La belle fauconnière

La Romance de Ténébreuse est une série que j'avais noté mais, comme j'avais envie de terminer ‘La Ballade de Pern' avant, elle dormait dans mon pense-bête. C'était sans compter Srafina qui m'a lancé le défi de lire ‘La belle fauconnière'.



Je me suis ennuyée dès les premières pages. Je n'ai pas du tout accroché à l'écriture (j'ai pourtant déjà lu d'autres livres de Marion Zimmer Bradley), à l'histoire, aux personnages, …



J'avoue avoir un peu lu en diagonale… et finalement j'ai abandonné au trois quart du roman. D'après plusieurs avis, c'est le meilleur de toute la série. Je me demande donc si cette série me plaira au final ?



Je retenterai probablement un autre titre avant de me prononcer.







Challenge mauvais genres 2022

Challenge plumes féminines 2022

Challenge multi-auteures SFFF 2022
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Les Dames du Lac, tome 1

Ce livre, c'est ma madeleine de Proust. Je le relis et mon adolescence me revient par bouffées nostalgiques. Une belle relecture qui conserve son charme malgré le temps qui passe. J'ai retrouvé avec plaisir Vivianne, Morgane, Merlin, Arthur, Lancelot et tous les autres. Ils prennent de belles couleurs sous la plume de Marion Zimmer-Bradley, un régal !
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La Colline du dernier adieu

J'entame le cycle de la ré-écriture de la légende arthurienne par Marion Zimmer Bradley avec un récit qui se situe des siècles avant la naissance du Roi Arthur.

Rome a envahi l'ïle de Mona et massacré les druides et prêtresses de ce sanctuaire et généré un fort sentiment anti-romain auprès de la population celte. Le soulèvement conduit par la reine celte Bouddhica à la suite de cette tuerie est évoqué.

Pour apaiser les conflits et l'incendie qui menace de la balayer, Rome a accepté que les survivants de l'ancienne religion païenne soient accueillis au Sanctuaire de la Forêt de Vernemeton et placés sous la protection de l'armée romaine.

Le récit se concentre sur l'apprentissage du rôle de prêtresse par la novice Elane, promise à la Déesse Mère. Les mœurs et les rites du peuple celte sont bien représentés. Les rites d'initiation et de confirmation sont bien décrits.

Dans le camp romain, nous rencontrons Gaius, un guerrier promis à un bel avenir au sein de l'armée romaine. Sa rencontre fortuite avec Elane et la dissimulation de son identité lui ouvre les portes d'un monde dont il revendique l'héritage par sa mère, celte. Mais l'ambition de son père romain le place dans une situation conflictuelle entre son amour pour la jeune Elane et son devoir envers sa famille.

En toile de fond, les enfants nés du viol des prêtresses lors de la chute de l'ile de Mona n'ont de cesse de voir l'envahisseur romain repoussé hors de leur territoire et leur nation détruite.

Entre complots, rites celtes et amours maudits, l'autrice brosse un portrait difficile de cette époque.

Le récit finit par en pâtir. Tiraillé entre deux mondes, le comportement de Gaius devient erratique. Le revirement des personnages est mal introduit et nuit à l 'attrait du récit.

J'ai trouvé les personnages secondaires très caricaturaux. La famille de Elane est certes malmenée mais je n'ai pas compris l'attitude de sa sœur, entre autre, qui se débat et se noie, tout comme Elane, dans des amours compliqués.

Dans ce récit, l'autrice met surtout en évidence la chute des dernières tribus celtes mais aussi l'effritement des fondations de l'empire romain.

Elle tente une tragédie shakespearienne mais j'ai trouvé que les personnages manquaient de profondeur pour compatir réellement à la cruauté de leur destin.

L'attrait principal de ce roman réside dans la genèse de la mythique Ile d'Avalon et de ses non moins mystérieuses Dames du Lac.

J'ai prévu de lire toute sa saga celte et arthurienne.

J'espère donc que la suite sera meilleure.

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La Romance de Ténébreuse : La belle fauconnière

Romilly est destinée à devenir une épouse, une dame servant son seigneur et sa maison, mais parce qu'elle a le don de communiquer avec oiseaux et chevaux, et de les apprivoiser, elle préfère fuguer et s'émanciper, quitte à se faire passer pour un garçon. J'ai toujours aimé la plume de cet auteur avec laquelle j'ai découvert une certaine littérature, il y a fort, fort longtemps. Il m'en reste une tendresse pour ses écrits qui ne me rend pas forcément objective. J'ai bien sûr adoré ce récit, même si le schéma narratif n'échappe pas à quelques facilités. Un bon moment de lecture qui m'a replongé dans ma jeunesse (ça n'a pas de prix !).
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Darkover : Hastur Lord

(lu en VO, anglais très accessible)



Ce roman fait partie de ceux écrits par Deborah J. Ross, d’après les notes de Marion Zimmer Bradley, et est inclus dans le canon de la saga.



Une dizaine d’années après Les Casseurs de Monde, Regis Hastur est toujours l’héritier de son sévère grand-père Danvan, Régent de Ténébreuse. Il reçoit un message secret de Lew, le sénateur de la planète au sein de l’Empire terrien : le système politique est maintenant aux mains des extrémistes qui vont transformer l’empire en fédération, et qui veulent forcer les planètes comme Ténébreuse à s’ouvrir au commerce avec les Terriens. Regis et Lew craignent non seulement la mise en danger de la culture de Ténébreuse (le lecteur va pointer un système très inégalitaire, avec les Comyn dirigeant la planète, et le reste de la population, présumée sans laran, condamnée à être paysan ou artisan) mais aussi la destruction de son écologie fragile déjà abîmée par les Casseurs de Monde. Regis et Lew savent que certains de leurs pairs Comyn sont attirés par les richesses et la liberté terrienne.



En parallèle, le régent Danvan met la pression sur son petit-fils pour qu’il se marie. Or tout le monde sait que Regis est en couple avec son écuyer Danilo, même s’il essaie de rester discret. La société des Comyn ne rejette pas l’homosexualité, mais s’attend à ce que les héritiers des Domaines assurent la succession et surtout transmettent le laran. Regis estime avoir déjà fait son devoir en ayant nommé son neveu comme héritier, et en ayant engendré des enfants nedestro (illégitime) avec des femmes de sa caste désireuses de porter un enfant d’un Hastur.



Mais sur son lit de mort, Danvan avoue à Regis qu’il a un demi-frère plus âgé nedestro, dont l’existence avait été cachée car né emmasca (ni homme ni femme, et stérile). Regis s’empresse de chercher des traces de ce demi-frère, Rinaldo, et découvre qu’il a été envoyé encore bébé au monastère de Nevarsin, ce lieu reculé de Ténébreuse où les moines perpétuent la religion christoforo, héritière du catholicisme dans sa version la plus rigoureuse. Regis appelle près de lui Rinaldo et le fait reconnaître par l’ensemble des Comyn. Mais les ennemis de Regis, désireux d’avoir un pion entre les mains, vont s’allier avec Rinaldo pour prendre le pouvoir, sans s’apercevoir que ce nouveau venu est avant tout un fanatique religieux.



Les prémisses de départ de ce roman sont intéressantes, et auraient pu offrir une des histoires les plus dramatiques du cycle : la prise de pouvoir par un fanatique qui pense sauver les âmes mais vire au despotisme, les enjeux de pouvoirs dans l’ombre, avec des Comyn affaiblis, des familles attirées par les richesses de la Terre et une Fédération aux aguets.



Mais ce livre est affreusement bavard. C’est long. Le lecteur passe un temps fou avec les tergiversations de Regis, son regret d’être l’héritier et de ne pas choisir sa vie, sa volonté de ménager ceux qu’il aime, et ses doutes incessants. Chaque action traîne en longueur, parce que l’auteure prend un plaisir pervers à donner au lecteur tous les états d’âme de son héros. C’est d’autant plus dommage qu’elle est capable d’écrire des histoires palpitantes tout en exposant avec art les motivations de ses protagonistes. Mais ici, chaque élément est le prétexte à des palabres sans fin.



De plus, l’écriture du personnage principal recèle quelques failles : Regis est un futur homme d’État qui clame que le devenir de Ténébreuse est sa principale mission, mais il cède au chantage de ses ennemis dès qu’ils menacent ses proches. Ah bon. Et il abandonne trop facilement sa capitale pendant dix jours, sans escorte, pour mettre à l’abri un proche. Un homme d’état, je vous dis !



Bref, malgré un fond intéressant sur les ravages du fanatisme religieux, ce roman est très loin des meilleurs du cycle.


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Les Dames du Lac, tome 2 : Les brumes d'Ava..

Les brumes d'Avalon est le tome 2 de la trilogie des dames du lac. Si vous avez vu mon avis sur ce premier tome, vous aurez remarqué que j'en étais sortie avec un avis plutôt mitigé. Mais comme je n'aime pas abandonner des sagas en cours de route, j'ai poursuivi ma lecture.



Malheureusement, ce deuxième tome est dans la même veine que le premier.



Là encore, je me suis pas mal ennuyée. Les légendes arthuriennes me plaisent beaucoup en règle générale mais j'ai du mal avec le traitement qu'en propose Marion Zimmer Bradley.



Toute l'histoire est racontée encore une fois du point de vue de Morgane, que je comprends encore moins et qui m'est de plus en plus antipathique. La reine Guenièvre m'a profondément agacée, davantage encore que dans le premier tome. J'avais envie de lui doute une baffe à cette mégère ! Lancelot est pitoyable et le roi Arthur lui même n'a pas beaucoup de charisme...



Quant à l'intrigue, elle est toujours aussi plate et sans surprises, sans mystères. Mais, plus que dans le premier tome, j'ai été gênée par les visions étranges des prêtresses qui tout à coup n'étaient plus des visions mais la réalité, comme si la prêtresse avait soudainement voyagé dans le temps et dans l'espace. J'avais du mal à comprendre ce qui relevait de la vision et ce qui était bien réel



C'est fou, c'est une oeuvre qui paraissait magistrale sur le sujet (ou qui, du moins, était présentée comme telle) mais j'ai eu l'impression qu'elle a totalement gâché la légende du Roi Arthur.



Je suis désolée pour tous ceux qui ont vraiment adoré, mais ce n'est vraiment pas mon cas. Je vais quand même lire le tome 3, Le secret d'Avalon, mais je suis plus que sceptique concernant mon appréciation de celui-ci aussi...

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Le secret d'Avalon



Dernier tome de la trilogie des Dames du Lac, ce tome-ci se passe avant les deux autres, avant même la naissance d'Arthur. Il contient 3 histoires se déroulant à des époques différentes et retracent l'histoire de l'île d'Avalon.



Je vais être honnête, les deux premiers tomes, je les ai trouvés assez intéressants, mais très ennuyeux, très longs. Il n'y avait pas de surprise, pas de suspense, pas de rebondissement, à peine un peu d'action. J'espérais que celui-ci serait un peu mieux. Il a été pire.... Un calvaire de lire de livre ! Et pourtant, je me suis accrochée. Je déteste abandonner un livre, parce que je me dis toujours que plus loin, il sera peut-être mieux. Mais là, plus j'avançais et pire c'était. Je suis donc allée jusqu'au bout, mais les 60 dernières pages, je les ai lues dans les grandes lignes (moi qui déteste louper un mot parce que j'ai peur de manquer un truc essentiel...) parce que je n'en pouvais plus, je voulais juste finir ce bouquin, ne plus en entendre parler.



Je me suis complètement perdue dans les brumes autour d'Avalon. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à ces histoires. J'avais envie, pourtant. J'étais curieuse de tout savoir sur Avalon, sur le culte de la déesse, sur la façon de vivre des prêtresses. Mais en fait, on n'en parle quasiment pas. Et le peu qu'on aborde, c'est tellement complexe que j'avais du mal à bien suivre. On s'attarde plutôt sur les conflits entre les romains et les anglais. On assiste à la construction d'une nation, et en soi, c'est pas inintéressant. Mais la façon dont ça a été traité, j'ai trouvé ça tellement ennuyeux.



Je suis déçue, vraiment, parce que j'en attendais beaucoup et j'avais vraiment envie d'aimer cette lecture.

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Généalogie Arthurienne selon Marion Zimmer Bradley

Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

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