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Critiques de Martin Amis (173)
Réussir

D'abord, les points positifs: un livre structuré en douze chapitres, soit les douze mois de l'année. Dans chaque chapitre, chacun des deux héros exprime en alternance les ressentis divers de son vécu personnel, de leur vécu commun et table sans cesse sur l'avenir. Le passé a aussi sa place, à la fois dur et en même temps généreux, par exemple dans la personnalité du père qui adopte, enfant, l'un des deux principaux protagonistes.

Et le contenu: assez glauque, voire désastreux dans l'ensemble; à part le père, la mère étant inexistante, que des pauvres types ou filles. L'atrocité de leurs relations qu'elles soient professionnelles, sexuelles, incestueuses est décrite, semble-t-il, pour inspirer un profond dégoût au lecteur et, de ce point de vue, c'est réussi.

En cours de lecture et à la fin, c'est le malaise qui domine et le soulagement de quitter cette ambiance et ces deux vrais ratés de la vie.
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Lionel Asbo, l'état de l'Angleterre

Ce roman pas vraiment tendre ni pour son pays ni pour son époque. Lionel Asbo est un criminel ordinaire, qui vit dans une tour HLM de Londres, en compagnie des ses pittbulls et de son neveu, Desmond, qu'il a pris sous son aile à la mort de sa mère. En prison une nouvelle fois pour violence il gagne au loto une somme énorme. Il deviendra malgré ou à cause de ses actions une sorte de héros de la presse à scandale. Mais il a un compte à régler avec Des, car celui-ci a brièvement couché avec sa grand-mère lorsqu'il avait 15 ans (et elle 39) et s'il est une chose que ne supporte pas Lionel c'est bien que sa mère couche à droite et à gauche. La vengeance couvera jusqu'à la fin du roman... Le style est parfois assez inutilement ampoulé, mais chez Amis c'est un défaut récurrent.
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Poupées crevées

Sexe, drogue, alcool, voici les trois axes de divertissement pour un week-end à la campagne d'une bande jeunes dans les années 70. De la créativité dans les postures, quelquefois acrobatiques au-delà desquelles on peut détecter des cerveaux plutôt vides mais qu'importe, l'essentiel est que les corps s'expriment et ils ne s'en privent pas. Au moins, ce n'est pas niais comme une vulgaire roman érotique et les poupées sont bel et bien exposées et explosées.
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Le Dossier Rachel

C'est le premier roman de l'écrivain britannique Martin Amis que je lis et je n'ai pas été séduit. Vraiment pas. Le narrateur, Charles Highway est un jeune homme qui va avoir vingt ans et va prochainement intégrer la prestigieuse université d'Oxford. Il passe en revue quelques uns des épisodes de sa vie au cours des mois qui précèdent : les rencontres avec les filles y tiennent une place capitale et notamment avec l'une d'elles, Rachel, une jeune américaine issue d'un milieu huppé, qu'il s'emploie à séduire. Martin Amis utilise un style très "cash" et souvent très "trash" pour retracer cette vie adolescente à la première personne, celle d'un jeune homme égocentrique limite narcissique, obsédé limite obsessionnel, mais avec une culture au-delà de la moyenne (son père est directeur d'une revue économique). J'espérais que la rencontre avec Rachel allait faire évoluer quelque peu le regard de Charles sur la vie, la société et les femmes en particulier mais après deux cents pages (soit plus de la moitié du roman) j'ai le sentiment de relire toujours le même paragraphe et décidément, je n'accroche pas à cette histoire. le narrateur s'écrit soudain, page 165 : "Du calme, Qui a-t-il de si grand dans la folie ?". J'ai envie de lui répondre : "Charles, du calme, qui a-t-il d'intéressant dans ta logorrhée ?"

C'est avec un sentiment de frustration, comme à chaque fois que je n'arrive pas à rentrer dans l'univers d'un auteur, que je referme ce "Dossier Rachel".
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La zone d'intérêt

Alors,... certes, il y a du grotesque dans ce livre, mais du grotesque qui ne m'a pas fait sourire du tout ; car les "caricatures" n'en sont pas hélas, et les personnages ne jouent pas dans un vaudeville, ils vivent! ils vivent nuits et brouillards!



Simplement pour montrer froidement le pire de l'humain dans la bêtise, la vanité, la cruauté, ce livre en est une démonstration monstrueuse, cauchemardesque, impitoyable. Ce livre est glaçant! La pseudo "histoire 'amour" passe un peu au second plan, au milieu de l'horreur, mais reste aussi très plausible dans un tel système aux valeurs perverties. les Monty python sont de très joyeux lurons à côté de Amis! Et lire la postface "ce qui s'est fait".
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La zone d'intérêt

Ce roman subversif raconte l'histoire de trois personnages dans un camp de concentration pendant la Seconde Guerre Mondiale. Deux de ces personnages sont allemands, l'un est le commandant du camp, l'autre, je n'ai pas vraiment compris qui il était, et le troisième est un prisonnier juif affecté aux chambres à gaz. Les trois personnages prennent la parole chacun à leur tour pour raconter leur quotidien, leur guerre, leur vie, leurs amours.



Le ressenti que j'en ai est que l'auteur a voulu provoquer, c'est certain, mais c'est franchement raté. Oui, son roman est choquant, provocant, mais il manque cruellement de construction, d'organisation, voire d'humour.

Je me suis sentie parfois complètement perdue dans les différentes intrigues, des personnages arrivent puis repartent sans que l'on comprenne de qui il s'agit et qu'est-ce qu'ils sont venus faire là.

Même avec les personnages principaux, je n'ai pas toujours compris qui ils étaient, de quel côté, prisonnier ou geôlier, "gentil" ou "méchant".

L'auteur s'est amusé (avec l'aide du traducteur, certainement) à laisser ici et là des mots en allemand. Au début on essaie de deviner, puis de guerre lasse, on laisse tomber. A quoi bon ? si l'auteur a décidé de nous embrouiller, il a parfaitement réussi.

J'ai persisté dans ma lecture jusqu'à la fin pour voir comment serait traitée la défaite allemande, et pour voir si, au final, tout ce qui était obscur allait trouver une explication. Eh bien non.

Dans les derniers chapitres expliquant ce qu'étaient devenus certains personnages récurrents, je me suis même surprise à découvrir des noms de personnages dont je n'avais aucun souvenir.



Certains aspects purement historiques sont assez bien traités, et cela peut être intéressant de les découvrir du côté allemand comme la défaite allemande, ou la gestion interne des camps de concentration.

Mais l'ensemble laisse vraiment un goût amer.
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La zone d'intérêt

La Zone d’intérêt plante le charnier absolu au cœur d’une sorte de vaudeville.
Lien : http://www.lesoir.be/983831/..
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La zone d'intérêt

Plus calme, moins survolté que d'habitude, l'auteur de La Flèche du temps interroge une nouvelle fois le mystère de la Shoah de manière profonde et satirique.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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D'autres gens

Je remercie chaleureusement les éditions le Livre de Poche ainsi que Mme Garnier, de m'avoir proposé et envoyé ce roman.



Si dans un premier temps j'ai été attirée par ce livre grâce à sa couverture magnifiquement colorée, j'ai bien sûr aussi été intriguée par le résumé qui en dit long sur ce que cette lecture nous réserve, et à la fin de celle-ci on se rend bien compte que la couverture est totalement en adéquation avec l'histoire, je pense qu'aucune autre couverture n'aurait mieux correspondu.



Dès le premier chapitre, nous rencontrons une femme, Marie Lagneau, un nom et prénom d'emprunt qu'elle utilise lorsque les gens lui pose la question. Marie est une jeune femme parmi tant d'autres, son problème ne se voit pas, on la prend pour une fille simple d'esprit, mais ce n'est pas le cas, elle est amnésique et a tout oublié de sa vie d'avant. Après s'être réveillée dans une salle blanche et s'être enfuie, elle redécouvre le monde extérieur, les gens qu'elle essaye de catégoriser, et tout ce qui l'entoure,s'en suit une aventure faite de rencontres multiples.



D'autres gens est le premier roman que je lis de cet auteur, loin d'être déçue je suis plutôt satisfaite par cette découverte hors du commun, pourquoi hors du commun? Tout simplement parce que c'est bien la première fois que je rencontre ce style d'écriture aussi accrocheur et grâce auquel Martin Amis, plonge ses lecteurs au coeur de l'amnésie de Marie, à tel point qu'on a l'impression aussi de redécouvrir certains choses avec le personnage principal. Tout ou presque est détaillé, ainsi on sent que l'auteur a fait en sorte que les lecteurs ne perdent pas une miette de cette aventure plutôt originale.



Je me suis beaucoup attachée à Marie, une jeune femme fragile, qui redécouvre le monde avec des yeux d'enfant, sans méchanceté aucune, j'ai même eu du mal à croire certaines révélations sur son passé troublant. Malgré qu'elle soit perçut comme une "simple d'esprit" par certaines personnes qu'elle croise au cours du récit, elle n'en reste pas moins une jeune femme qui met tout en oeuvre pour rechercher son identité d'avant tant bien que mal. Mais ce qui m'a beaucoup plus aussi c'est le fait que Marie aime la lecture, un détail qui apporte du charme pour un lecteur ^-^. Le seul défaut que j'ai trouvé est le grand nombre de personnages que rencontre Marie tout au long de cette avanture trop peu développés à mon goût.



Une lecture très agréable, grâce à laquelle j'ai passé un excellent moment. Un sujet très bien exploité qui nous plonge dans l'amnésie la plus totale, une quête d'identité prenante, un bon cocktail pour passer un bon moment.
Lien : http://benebooksblog.blogspo..
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La zone d'intérêt

Un livre qui, d'évidence, ne plaira pas à tout le monde et en laissera d'autres perplexes. Amis installe dans le décor d'un camp de concentration une espèce de pièce de théâtre qui oscille entre marivaudage et absurde. Le camp est une entreprise et c'est sous ce jour qu'on voit son fonctionnement. Mais, derrière l'apparente indifférence, la dénonciation du nazisme est bien là, distillée mais forte
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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La zone d'intérêt

La Zone d'intérêt [...], récit semé d'incidents sur la vie asexuelle d'Hitler et Eva Braun et de descriptions grotesques des frasques de SS emplis de bière et de haine, raconte une histoire d'amour à l'ombre des crématoires.
Lien : http://www.lepoint.fr/cultur..
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Money, Money

4ème de couverture :

Nom : John Self / Âge : 35 ans / Profession : réalisateur de films publicitaires

Hobbies : alcool, fast-food, pornographie / Ambition : s'enrichir

Un individu au caractère ignoble qu'on finit pourtant par apprécier. Il incarne la figure de l'hédoniste arrogant, ignorant, égoïste. Sa vie n'est qu'argent, alcool, tabac, drogue, sexe et nourriture. Victime consentante de la conspiration du Fric et du Sexe, il oppose à la corruption la seule arme dont il dispose : la dérision.



Ma critique :

John Self est un horrible personnage qui boit 24h/24, qui se comporte assez mal, qui ne respecte pas grand-chose une fois saoul et qui fait un éloge des fast-foods chaque jour. Mais pourtant on s’attache à ce personnage paumé, plein de bonne volonté dans la vie mais qui ne se comporte jamais comme il le faudrait. Et c’est ça qui est drôle, il est pathétique mais on a envie qu’il s’en sorte. Je n’avais jamais lu de Martin Amis et j’ai beaucoup aimé sa manière d’écrire ainsi que le fait qu’il s’intègre lui-même au récit comme un personnage extérieur.

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La Flèche du temps

Quelle étonnante lecture… vraiment perturbante. Ce livre est particulièrement original, il faut le savoir avant de le commencer. Il exige du lecteur une gymnastique du cerveau très exigeante…



Je tiens à remercier Reka de m’avoir permis de découvrir cet ouvrage, car sans elle il ne me serait certainement jamais venu à l’esprit d’ouvrir un livre avec une thématique pareille. Et pourtant…



L’histoire de Tom Friendly est particulière. Premier acte posé dans ce livre : sa résurection. Oui… enfin… sa mort, mais à l’envers. C’est le point de départ de tout le récit. Pendant 234 pages, Martin Amis nous relate la vie de Tod Friendy, à travers les yeux de sa conscience. Conscience qui se rend bien compte que quelque chose ne « tourne pas rond » dans cette histoire… mais qui n’a aucune prise sur le courant des évènements.
Lien : http://ouliloula.wordpress.c..
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La Flèche du temps

L'histoire résumé comme ça, fait penser à celle de Benjamin Button mais c'est très différent ici; Tod ne va pas en rajeunissant comme Button, il vit sa vie à l'endroit comme tout le monde, mais c'est sa conscience qui l'a vit à l'envers et ne connait pas encore le pourquoi et le comment; la conscience ne comprend pas trop non plus, le sens de la vie, avec ces aliments qu'on fait remonter dans la bouche pour les ressortir intacte dans l'assiette; ou ses conversations avec les femmes qui se commencent par au revoir et finissent par un bonjour;



Le roman à donc une construction très particulière à laquelle il faut s'habituer; d'autant que c'est cette conscience qui nous raconte la vie et les états d'âmes de Tod, comme elle peut, avec sa manière de comprendre ou pas, les choses;



Le début du roman est assez déconcertant, et les 80 premières pages ne sont pas les plus intéressantes; on comprend que les défauts de Tod viennent d'un lointain passé, mais on met du temps à atteindre cette période de sa vie; les 150 pages suivantes sont bien plus prenantes; je me suis habituée au style et j'apprécie beaucoup plus d'en apprendre plus sur Tod et ses démons;



Au final, un roman intéressant surtout par sa construction très originale; merci encore à Babelio pour l'envoie de ce roman!
Lien : http://leschoixdetrillianabo..
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Train de nuit

Un grand cru. Noir de noir. Un vrai-faux polar dont l’amertume et le sordide suintent de chaque personnage. « On continue tous à marcher, non ? Et on continue à persévérer, à tenir bon, à dormir, à se réveiller, à se mettre à croupetons sur les chiottes, à croupetons dans les voitures, et au volant, droit devant, on continue à supporter le choc… ».



L’inspecteur Mike Hooligan, « femme de police », mène l’enquête. Sa seule qualité : son incapacité à débrouiller l’affaire. C’est, du moins, l’opinion de la victime… Une énigme qui bascule du monde rationnel au domaine du spirituel. Un mobile un peu tordu, comme les humains finalement ; à saisir entre les lignes. Méfions-nous des gens heureux et désespérément intelligent !



Bien documenté sur les matières sociologiques en rapport avec son sujet, sans illusions sur l’âme humaine et, à l’instar de l’inspecteur Hooligan « parce que si on me prive de mon intelligence, si on m’enlève mon intelligence, alors il ne me reste vraiment plus grand chose. », une foi dans la capacité humaine à maîtriser un art, une technique singulière, à développer une mémoire de l’existence, et surtout, dans la vertu de l’imaginaire. A défaut d’un art de vivre. Mais Martin Amis sait écrire, c’est déjà pas mal.



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La zone d'intérêt

L'esprit Charlie à Auschwitz



Martin Amis tente ici le "pourquoi", ça ne reste toutefois qu'un "comment" à travers 3 voix principales : le veule responsable du KZ ; le directeur de l'usine associée au camp, "neveu de", fat et néanmoins trop intelligent pour encore y croire ; et puis le chef des Sonderkommandos, dont la seule ambition au jour le jour est celle de ne pas mourir. Une chronique de l'intérieur avec ses jeux de pouvoir misérables.



Un livre qui a fait polémique puisque Gallimard y a vu une daube sans nuances et a refusé de le publier, tout comme l'éditeur historique de Martin Amis en Allemagne

Il m'a semblé que le trait était juste, mesuré, et on sait que c'est un sujet qui tient à coeur l'auteur.



L'esprit caustique aurait donc du mal à passer ? Il faut du pathos pour parler des kz ? Ou bien faudrait-il pour notre tranquillité d'esprit qu'il n'y ait que des très méchants facilement identifiables ? On voit bien aujourd'hui avec la problématique des migrants que le danger ne vient pas des méchants mais des veules, des peureux, des lâches...



Et je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle entre Hannah, la belle aryenne (sauf les yeux, hein !) et la Jasmine de Bagdad Cafe, elles viennent toutes deux de Rosenheim !



ps à lire la critique de Joyce Carol Oates dans le New Yorker

https://www.newyorker.com/magazine/2014/09/29/death-factory
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L'Information

Où l’on suit ces deux écrivains dans une Angleterre de la fin du XXème siècle qui semble à la fois proche de nous mais qui s’éloigne déjà très vite. Deux amis ayant partagé leurs années d’études à Oxford. Le premier, Gwyn Barry, gallois, a épousé une femme riche et belle avec laquelle il présente tous les dehors du couple parfait. Le second, le narrateur, Richard Tull, se vit comme un écrivain talentueux et incompris. Lorsque Gwyn se décide sur le tard à écrire et rencontre immédiatement un succès immense et international que Richard, dont la carrière littéraire ne s’est jamais envolée et n’a fait que décliner, et qui en est réduit à des piges alimentaires et des petits jobs dans des revues fauchées, une jalousie dévorante se fait jour, poussant Richard à essayer tous les moyens de détruire son « ami ».

Le décès récent de Martin Amis (en mai 2023) ayant attiré mon attention sur cet écrivain que je ne connaissais pas, j’ai donc lu ce livre pour me faire une idée. Ce n’est semble-t-il pas son meilleur ni son plus connu.

Je pensais tomber sur une sorte de David Lodge, très anglais avec cet humour britannique, ce qu’il est un peu par moment. Mais en réalité, je suis tombé sur un récit long, très long, plutôt décousu où l’on change de contexte sans avertissement d’un paragraphe à l’autre et où sont surtout dépeints des sentiments de jalousie, d’aigreur et de méchanceté. On ne ressent aucune bienveillance de l’auteur vis-à-vis de ses personnages.

Assez dérangeants aussi sont les petites intrigues annexes dont on suit la mise en place et qui disparaissent de la narration sans avoir déboucher sur rien (ainsi des leçons de conduite de la femme de Gwyn ou des tentatives de manipulation d’un jury littéraire supposé attribuer un prix).

Au final, quelques passages assez drôle mais un livre globalement ennuyeux et manquant de cohérence.

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L'Information

Le roman est riche, la description du milieu littéraire sans concession, les personnages forts et complexes...mais il a plusieurs fois failli me tomber des mains. Je suis arrivé à la fin avec un certain soulagement, content d'avoir découvert l'auteur mais j'en resterai là.
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L'Information

La première critique déposé ici sur ce roman ne sera qu'un quart de critique puisque ce livre m'est définitivement tombé des mains à la page 132.

Le récit du début des divagations d'un écrivain méconnu et jaloux de la réussite de ses collègues m'a laissé froid. Ne trouvant ni queue ni tête à ce roman je préfère en ignorer le corps (à supposer qu'il y en ait un). La citation notée ci-contre a été la goutte d'eau de trop: quand le xième degré de l'ironie est assaisonné d'une dosette de mépris, ça me fait comme un coupe-faim
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La zone d'intérêt

Comment détricoter un roman sur les camps de la mort alors que la littérature abonde sur le sujet?

Le vaudeville de Martin Amis soulève le problème du Mal durant la seconde guerre mondiale.

Si le roman présente " le pas économique des esclaves des nazis" la vie quotidienne des bourreaux me sidère.

L'horreur côtoie la banalité d'une vie de responsable de camp.

Thomsen, l'officier SS, cherche à séduire la femme du commandant Doll tandis que les " pièces" travaillent sans relâche ne représentant que des pantins comme le Sonderkonmondo Szmul qui doit tuer pour survivre.

Cette vision horrifique a été délicatement filmé dans le film de Léslo Nemes "Le fils de Saul" en 2015. Les images étaient floutées pour ne pas heurter la sensibilité de spectateurs.

J'ai refermé le livre les dents serrées avec une vision de mort malsaine.

Un roman sardonique qui a fait couler beaucoup d'encre.
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