Matt Wesolowski

Un peu trop léger à mon goût...



Pourtant cela commençait plutôt bien : une disparition d'enfant. Alfie, petit garçon de 7 ans, disparaît dans la forêt de Wentshire en 1988. Il dormait dans la voiture de son père. Un drôle de bruit, un arrêt, quelques minutes d'absence du père et on ne reverra plus jamais l'enfant.



Cette forêt est entourée de folklore, des mythes et des légendes.



Scott King, podcaster, ressort cette histoire. La façon est donc tout aussi originale de la raconter. Oui mais c'est du déjà-lu, du réchauffé, des clichés...



La première partie est lente. L'auteur pose son cadre et prend son temps... Un peu trop ? Peut-être... Parce qu'après il va vite expédier le déroulement de l'histoire et ses rebondissements qui s'avèrent faciles et fades.



Je ne sais pas si je continuerai à lire la série... Un peu trop déçue...

Une lecture originale, que j'ai dégustée sur une plage à l'autre bout de la planète...



Commençons par le plus important, j'ai aimé cette lecture. Le récit est pour le moins original dans sa construction. Un cold case reprit par une émission radio, J'ai bien aimé cette nouveauté et les nombreuses perspectives qu'elle a fournie à l'auteur de nous mener en bateau... Ce qu'il a fait bien évidemment. Alors oui, il existe des invraisemblances, qui, en ce qui me concerne, ne m'ont pas interdit d'apprécier le roman.

Cette simplicité dans l'intrigue endort un peu notre vigilance et permet à l'auteur d'utiliser des ficelles qui ne sont pas nouvelles mais qui restent redoutablement efficaces. L'histoire a fait le job et j'ai passé un bon moment. de plus, j'ai entendu dire que si ce premier opus avait des imperfections, les suivants s'améliorent de tome en tome... Je suis curieux de lire la suite du coup !

*tudum x6 tudum x3*

Cette série va crescendo. Si le premier tome m'avait plu malgré quelques bémols, le deuxième prenait plus d'ampleur et de corps, augurant un troisième tome encore plus dense. C'est le cas, j'ai adoré ce texte totalement addictif.



Cette fois, pas de groupe d'adolescents paumés, mais la disparition d'un petit garçon dans une grande forêt mystérieuse un soir de Noël. Son père le cherche en vain comme s'il avait été emporté dans les profondeurs les plus noires. Une voyante soulignera cette sensation d'un cryptique "à la cour des rois". Six épisodes plus tard, la résolution (il en aura fallut à peine 4 à Eva, la DGSE a encore frappé). Six épisodes pour comprendre que les êtres les plus démoniaques ne sont pas toujours ceux qu'on croit, pas toujours ce qu'ils semblent être.



Pour moi, la force de cette série réside à la fois dans sa construction qui crée une grande fluidité et dans l'ambiance toujours à la limite du fantastique, voire du gothique. Là encore, ces grands arbres, la nuit, le tapotement incessant du bois, les stigmates, la médium, tout ce qu'il faut pour plaire à une amatrice d'ésotérisme. Cette fois, s'ajoute un sujet social et psychologique qui m'a sûrement plus touchée (je n'en dis pas plus par peur de spoiler...), j'ai donc été la première à terminer cette LC et c'est assez rare pour le souligner !



Si vous avez aimé les deux tomes précédents, foncez sur celui-ci ! Si vous ne connaissez pas encore la série... foncez sur celui-ci ! Parce qu'avec @b.a.books @manonlit_et_vadrouilleaussi @point.a.laligne @eva_tuvastabimerlesyeux @booksandmartini nous attendons le tome 4 de pieds fermes ! Et que nous ne manquerons pas de vous redire de découvrir le podcast de Scott King.

Après avoir succombé aux 2 premiers tomes de Six Versions, je ne pouvais que me précipiter sur Le disparu du Wentshire.



C’est avec joie (et appréhension: ce tome sera-t-il à la hauteur ?) que j’ai retrouvé Scott King et son podcast, bien connu désormais, dans lequel six personnes différentes partagent leur regard sur une affaire classée sans suite.



Un petit garçon, Alfie, a disparu au cœur de la forêt du Wentshire alors que son père s’arrêtait au bord de la route vérifier le moteur. Des années plus tard et après maintes recherches, toujours aucune trace du garçon.



Thriller psychologique parfois aux frontières du fantastique on se laisse facilement trimballer au gré des pages, avide d’en savoir plus. Le sujet traité ici m’a particulièrement touché, les mécanismes psychologiques sont particulièrement bien décrits, implacables. Je ne peux en dire plus mais vous recommande chaudement cette lecture !

Commençons par souligner le format original de ce livre ! Cela change un peu, tout au long du livre nous avons une série d'entretiens et entre chaque apparition d'un personnage on nous raconte une histoire qui a un lien avec ce personnage. Dans ce livre on joue avec les nerfs, on veut toujours en savoir plus et passer rapidement au témoin suivant, ce qui nous oblige à lire ce roman à toute allure. Il y a deux autres romans "six versions", il est évident que je les pose dans ma Pal.

Ce récit sort vraiment du lot, sa singularité, c'est qu'il retranscrit un podcast autour d'un cold case. Une étrange affaire jamais élucidée, la disparition d'un ado dans les montagnes et la découverte de son corps un an après.



Le principe du podcast, c'est de donner la parole aux protagonistes de l'affaire vingt ans après les faits, six personnes d'où son titre "Six versions".



Le roman est assez court. Les passages parlent des relations à l'époque entre les adolescents, leurs excès, leurs mal-être, leurs places dans le groupe...



Six versions, plus ou moins déformées avec le temps mais qui révèlent des personnalités différentes. L'ambiance est sombre et riche psychologiquement.



L'auteur nous propose par cette forme originale un vrai roman à suspense et la fin est étonnante et déroutante.

Me voilà à nouveau à avoir récidivé en ayant acheté le nouvel opus de la saga de Six versions "le disparu du Wentshire"



Encore une super histoire avec cet enfant Alfie, disparu mystérieusement en pleine nuit aux abords de la forêt de Wentshire, alors qu'il dormait dans la voiture et que son père Sorrel avait dû s'arrêter car il avait entendu un drôle de bruit au niveau du moteur.



Malgré de nombreuses recherches, il s'avère que l'enfant n'a jamais été retrouvé.



Disparition volontaire ? Enlèvement?



30 ans plus tard, alors qu'il n'avait pas pensé à se pencher sur cette affaire non élucidée, Scott King, animateur de la célèbre émission de podcast, va recevoir un curieux courrier. L'expéditeur lui signifie avoir de nouveaux éléments à révéler.



* Toujours dans la même lignée que les deux précédents tomes, son concept original de podcast, avec six témoins, six versions ne s'étouffe pas. L'auteur a encore réussi son effet de surprise avec cette fois une bonne pointe de fantastique.



Ce polar psychologique nous emmènera dans la forêt du Wentshire qui est connue pour ses phénomènes paranormaux, située entre l'Angleterre et le Pays de Galle.



Entre légendes et manipulations, nous aussi nous aurons le cerveau à l'envers.



Merci à ma copine Noémie de m'avoir accompagné encore dans cette folle lecture.



D'ailleurs en farfouillant un peu, j'ai pu voir que le tome 4 sortira aux alentours du 15 février 2024. J'ai vraiment trop hâte.

Je vous fais aujourd'hui mon retour sur le troisième livre que j'ai lu de Matt Wesolowski. Il y a trois tomes dans la saga des six versions et même si les histoires n'ont aucun lien entre elles, nous suivons Scott King personnage récurrent dans chaque livre et je pense que c'est important de les lire dans l'ordre pour voir son évolution.

Encore une fois j'ai passé un excellent moment avec ce livre. Mener l'enquête sous forme de podcast, entendre six versions, six témoignages et essayer de deviner, j'adore. C'est du génie.

Des trois livres lus, c'est celui-ci que j'ai un peu moins préféré car j'ai trouvé quelques longueurs et j'ai compris un élément capital du scénario mais ça n'a gâché en rien ma lecture et cela a créé un assez gros retournement de situation.

J'aime énormément le personnage de Scott King depuis le début, mais j'ai par contre ici détesté Sorel Marsden, le père d'Alfie l'enfant disparu. C'est toujours très bien écrit, fluide et avec une part de fantastique bien dosée et frissonnant.

Encore une très belle réussite pour l'auteur. Merci à ma copine Céline pour cette superbe LC. J'ai déjà hâte de retrouver Scott King et de découvrir une nouvelle affaire.

La structure qui m'avait plu dans le premier tome a définitivement fini par me lasser...l'intrigue m'a moins entraînée, le plot twist est moins "impressionnant" que dans le premier opus. Je ne suis pas sûre que je me laisse tenter par un tome 3, dommage, cette série me paraissait prometteuse mais la mécanique est déjà trop familière à mon goût.

*tudum tudum ×6 ×2*

Deuxième épisode, toujours six lectrices, plus aucune discipline. C'est ça de fréquenter des adolescents littéraires, ça donne envie de dire fuck aux règles établies. @b.a.books @point.a.laligne @booksandmartini @eva_tuvastabimerlesyeux @manonlit_et_vadrouilleaussi et moi-même avons mis du khôl noir sur nos yeux et absolument pas d'ordre à nos cheveux pour partir à la rencontre d'Arla Macleod qui a massacré toute sa famille à coups de marteau. Où comment pousser la crise d'ado à son paroxysme.



En six épisodes de podcasts et autant de témoignages, on en apprend plus sur la meurtrière et comme dans le tome précédent, sur une petite communauté humaine, avec ses amitiés toxiques, ses histoires d'A qui finissent mal, ses manipulations et ses séductions. On en apprend aussi un peu plus sur des jeux interdits, qui servent à se faire peur, qui sont fortement ésotériques. On en arrive alors à la partie de l'histoire que j'ai le plus aimé : les enfants aux yeux noirs. Pas de khôl pour eux non plus, mais bien des pupilles comme des gouffres abyssaux. Des visions ? Un trouble psychique grave ? Ou de véritables fantômes ? En tout cas ces êtres mystérieux m'ont totalement accrochée à cette lecture.



Le procédé ressemble beaucoup au tome précédent, trop diront certaines. Pour ma part, j'ai préféré celui-ci, sans trop savoir pourquoi. Peut-être la présence d'une rock star en filigrane et de l'influence exercée bien malgré elle sur des jeunes en mal de repères. Sûrement l'effet de masse et ce besoin d'en être ou non. Entre aveuglement et émancipation. Faire le choix de la liberté ou de l'appartenance à un groupe. La fin me laisse moins sur ma faim, même si je la trouve un peu rapide. Je n'aurais pas dit non à un épisode supplémentaire qui pose vraiment les choses et ne me laisse pas avec un léger goût de bâclé dans la bouche.



Évidemment, rendez-vous est pris en octobre pour le tudum tudum x6 x3. On ne change pas une équipe qui gagne même si elle lève les yeux au ciel de temps en temps et traine parfois son seum en MP. Des ados quoi.

Ce premier tome intitulé "Les orphelins du Mont Scarclaw" prend la forme d'un podcast. Son créateur va interviewer différentes personnes au sujet d'un décès survenu vingt ans plus tôt sur le mont Scarclaw. J'utilise le terme décès car on ne sait pas s'il s'agit d'un accident ou d'un meurtre. Ces dialogues entre le podcasteur et les protagonistes doivent permettre au lecteur de se forger sa propre idée. Je me suis rapidement cru devant un show américain où l'on intercale de nombreuses interviews à la reconstitution d'un événement marquant. Le problème est que je n'aime pas du tout ce genre d'émissions.



L'idée de @mattjwesolowski est forte et change des classiques du thriller. C'est une approche innovante qui m'attirait. En revanche, de part cette construction, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. J'ai lu la moitié du livre, avec de nombreux efforts et je me suis arrêté à bout de souffle, par manque de plaisir dans ma lecture. Quelle déception ! Je me faisais pourtant une joie de lire quelque chose de différent...

Que s’est-il passé cette soirée d’août, il y a vingt ans, au cœur de la montagne écossaise, pour que le jeune Tom Jeffries disparaisse ? Pourquoi son corps ne fut-il retrouvé que l’été suivant, malgré les recherches intensives de la police lors du signalement de sa disparition ?



C’est dans le Podcast - six versions - suivi par des milliers de spectateurs que Scott King, son créateur, propose à ses auditeurs de revenir sur cette mort inexpliquée, qui reste encore mystérieuse pour tout le monde. A chaque épisode, un invité qui se souvient des jours, mois, précédent le drame et tentera de donner sa version. Six versions, donc, mais aucune vérité, si ce n’est l’intime conviction de chacun. Sans preuve. Sans aveu.



J’ai adoré le format de ce roman : vent de fraîcheur sur le polar avec ce récit sous forme de podcast à lire. C’est bien mené et on sort des codes. Je reste, cependant, assez dubitative concernant certains éléments du récit, notamment le dénouement… qui n’est, finalement, qu’une version de l’histoire et ne peut donc pas être prise pour argent comptant !



Entre hyperréalisme et éléments fantastiques inexpliqués, Matt Wesolowski innove et entraîne ses lecteurs dans une enquête par micros interposés, dont les éléments sont dévoilés au grand jour, épisode après épisode. Un point de vue à la fois.

*Tudum tudum*

Un soir d'août en Ecosse, Tom Jeffries disparaît. Le petit groupe d'adolescents part se coucher et au matin, aucune trace de leur camarade. Que s'est-il passé cette nuit-là ? Un accident ? Une mauvaise rencontre ? Un règlement de compte ? Son corps ne reapparaitra que bien plus tard ne livrant pas tous ses secrets. Les amis de Tom cachent-ils une partie de la vérité ? Qui est cette mystérieuse créature qui hanterait la forêt ? Un rôdeur ou une légende colportée de fêtes en débauches ? Sexe, alcool et marijuana, les dessous de la jeunesse écossaise, c'est une ENQUETE EXCLUSIVE. (Il faut imaginer la voix de Bernard de la Villardière, c'est pour une variante par rapport à Christophe Hondelatte).



Ici, il est bien question d'émissions et de faits divers. Scott King anime un podcast, Six Versions. Et autant d'épisodes pour que l'auditeur se fasse son intime conviction sur un cold case. Et il faut dire que c'est malin. Six épisodes en six chapitres, cela apporte une grande fluidité à cette lecture qui devient vite addictive. Comme on aime bien les challenges littéraires et les calendriers de l'avent, @b.a.books

@manonlit_et_vadrouilleaussi @eva_tuvastabimerlesyeux @point.a.laligne @booksandmartini et moi-même avons (presque) tenu la lecture d'un épisode par jour (le mensonge fait aussi partie du concept).



L'entrée en matière est intrigante, on ne sait pas trop où on met les pieds. Ce succéderont les chapitres présentant la découverte du corps et les témoignages de proches de l'enquête. Les Coureurs se révèlent plus complexes au fil des pages, comme pour tous les groupes sociaux, les liens se font, se défont, ne sont pas connus de tous. Ce petit groupe d'ados soudés cachent bien des secrets. Ceux qui nous paraissent sympathiques de prime abord se montrent manipulateurs. Les suiveurs ne le sont peut-être pas tant que ça. Et au milieu, le personnage d'Anyu que j'aime tout particulièrement. Fine observatrice de ce qui se joue.

La fin me laisse justement un peu sur ma faim. Pas celle que j'attendais, loin de là. Mais pour autant pas décevante au point de me faire arrêter la série. Parce qu'un podcast, ça implique de la récurrence. On repart à 6 pour la suite

Grande fan de podcast et de true crime, j’ai été très séduite par cette formule littéraire que je n’avais pas encore rencontrée dans mes lectures.

En soi, l’histoire n’est pas bien originale ni palpitante, mais j’ai aimé les références au monde « sombre » d’internet qu’on peut rencontrer quand on est un adolescent en quête de soi.



J’ai dans ma pile à lire les tomes précédent et suivant, je les remonte dans ma liste!

Un soir d’aout 1996, au coeur du Mont Scarclaw en Ecosse disparait Tom Jeffries, 15 ans. Son corps est retrouvé dans les marécages l’été suivant. Accident ou crime, impossible de le dire. Vingt ans plus tard, Scott King revient sur cette affaire via son podcast Six versions et donne la parole aux différents protagonistes de l’histoire.



L’événement se déroule lors d’un camp de vacances pour adolescents. Sont présents sur les lieux, deux accompagnateurs, cinq adolescents et autour d’eux gravite un homme déficient mental. Chacun d’entre eux a été interrogé par la police au moment des faits, certains ont été suspectés, d’autres ont subi la vindicte populaire, mais si crime il y a eu, aucun coupable n’a été désigné.



Dans un premier temps la forme narrative peut surprendre car l’histoire est réellement écrite comme si l’on suivait le podcast de Scott King. C’est donc six versions des événements qui se sont déroulés vingt ans plus tôt que l’on découvre. L’auteur a l’intelligence de ne pas faire de redondances et d’apporter des éléments nouveaux à l’intrigue à chaque protagoniste. Il fait ainsi progressivement monter le suspense au fur et à mesure des pages jusqu’à faire des noeuds à notre petit cerveau d’enquêteur en herbe.



Ainsi on découvre des adolescents, pas si sages, en pleine crise d’adolescence et en rebelion contre les adultes. Ce groupe qui semblait sans aspérité est en fait bien plus trouble qu’il n’y parait. Drogue, harcèlement, alcool, mensonges, telle est la réalité de leur petite escapade.



A cela s’ajoute une petite dose de fantastique. Chacun raconte que le Mont Scarclaw serait hanté par une créature fantasmagorique. Selon les protagonistes, elle prend le nom de La Bête ou de Nanna Varech. Une créature qui emporte avec elle les randonneurs perdus dans les marais.

Alors mort, accident ou force surnaturelle…



J’ai découvert cette nouvelle série (puisqu’il y a à ce jour quatre tomes) grâce à la masse critique de Babelio, et ce fut une très agréable surprise, tant dans la forme que dans le fond.



Et vous avez vous lu Six versions? Comment sont les tomes suivants? Est-ce de la même qualité?


Lien : https://alombredeslivresblog..

Encore une fois un tome excellent qui ne laisse aucun répit ! En bref, un énorme coup de cœur !



Scott King revient sur la tuerie MacLeod : Arla, la fille ainée a tué toute sa famille à coups de marteau et a avoué les meurtres. Une question subsiste cependant : pourquoi ? En interrogeant différentes personnes Scott espère bien le découvrir…



Encore une fois j’ai été bluffée par le travail de Matt Wesolowski. Dès les premières pages il m’a embarqué dans ce nouveau podcast qui m’a captivée du début à la fin ! Alors oui on sait dès le départ qui a tué la famille MacLeod mais ce n’est pas du tout l’intérêt de ce roman. On suit Scott qui cherche pourquoi Arla, d’un coup, s’est mis en tête de tuer sa famille. Les différents témoignages dressent un portrait de plus en plus précis d’Arla et, bien qu’il serait logique de la détester pour ce qu’elle a fait, on se prend d’affection pour elle, on veut comprendre. Jusqu’au bout l’auteur nous tient en haleine et frappe fort avec sa révélation finale : chapeau !



La psychologie des personnages est énormément travaillée. On entre dans la tête de chacun d’entre eux grâce aux questions pointues de Scott à chaque épisode et j’ai trouvé ça terriblement passionnant ! On se rend compte que tout le monde peut avoir une influence bonne ou mauvaise sur quelqu’un même en très peu de temps que ce soit dans la vraie vie que sur les réseaux sociaux !



Le style de l’auteur est très oral, j’ai vraiment eu l’impression d’écouter un podcast alors que j’étais en train de lire simplement le roman. Il y a très peu de descriptions et pourtant le peu présent permet de nous situer parfaitement dans le roman, de bien visualiser les choses. On a le temps de faire notre propre avis sur l’histoire, de mener l’enquête nous-même : c’est terriblement immersif ! J’adore et j’en veux encore !



En bref, ce fut encore une superbe lecture, j’adore l’originalité de cette série qui est très sombre, qui touche à ce que l’humain a de pire en lui avec brio ! J'ai l'impression qu'à chaque tome, on plonge un peu plus dans la noirceur et j’ai d’ores et déjà hâte de lire les suivants !

D'abord septique, j'ai finalement bien accroché à cette présentation différente pour une enquête policière.



20 ans après les faits, un journaliste revient sur une affaire de disparition non élucidée sous la forme d'un podcast. En six épisodes, il donne la parole à différents protagonistes. A travers leur témoignage, on assemble peu à peu les pièces du puzzle.



J'avoue avoir mis un peu de temps à me laisser happer par le récit, sûrement déstabilisée par ce format atypique. Au final, je pense me laisser tenter par le tome 2.

J'ai été très attirée par l'originalité du texte : raconter un cold case sous forme de postcas.

Vingt ans auparavant, un groupe de cinq jeunes sous la surveillance de deux adultes campent dans un endroit appartenant à un notable de la ville. Hélas l'un d'entre eux disparaît. Il ne sera retrouvé que l'année suivante par le fils du propriétaire.

L'histoire commence bien, un journaliste interroge les protagonistes les uns après les autres sous forme de postcast. C'est pourquoi le livre s'intitule "six versions", il questionne six personnes.

J'ai bien aimé les trois premières interviews, mais ensuite, nous partons dans un délire fantastique et les deux derniers "chapitres", ne sont plus à la hauteur, comme si le narrateur ne savait pas vraiment comment terminer son récit.

Bref, décevant !

Scott King est célèbre pour son podcast Six Versions. Dans ce premier tome, il revient sur la disparition et la mort de Tom Jeffries.



J'ai déjà lu plusieurs livres où les podcasts étaient utilisés dans la résolution de cas "classés". Et c'est d'ailleurs ce qui m'a attiré dans ce roman. Je suis assez fan de cette manière de procéder.



Ici, le livre est séparé en plusieurs parties. Il y a l'année 2017 du point de vue d'Harry Saint Clément Ramsay, l'un des trois garçons à avoir découvert le corps de Tom. Il mène une sorte de pélerinage dans lequel s'insère ses souvenirs de cette nuit-là.



Et, il y a les podscats. Six versions. Six personnes qui ont connu Tom Jeffries, certains d'entre eux présents avec lui la nuit de sa disparition, qui permettent de faire un portrait du jeune homme, de jouer les detectives entre souvenirs contradictoires et révélations.



Pour être honnête, il m'a fallu un moment pour me mettre réellement dedans, puis, au bout d'une trentaine de pages, je n'avais plus envie de lâcher. Et tout est retombé à la fin.



La révélation, même si je ne l'ai pas vu venir en grande partie, est lâché comme une bombe. Spoiler(cliquez pour révéler)



J'ai été déçue de ne pas suivre Scott King autrement que dans les podcast. J'avoue ne pas avoir réellement trouvé d'interêt à suivre Harry en 2017 et j'aurai préféré que ce soit Scott dans ces chapitres avec ses recherches pour l'émission... Il reste aussi beaucoup de questions sans réponses de mon point de vue.



Cela reste tout de même une bonne lecture et un format sympa à lire. Cela change des autres romans policiers. Je me laisserai peut-être convaincre par le second tome.



" C'était, je vous l'assure, Scott King pour Six Versions. Vous avez écouté notre sixième et dernier épisode. Adieu.

Ce thriller d’un genre un peu particulier est le tome 1 de cette série que j’ai découverte avec le tome 3 « Le disparu du Wentshire »

*****

Je vous l’ai déjà dit, j’adore le concept de ce livre. Il permet vraiment de créer une attente dans le récit et les différentes informations qui nous sont données, à l’instar d’une addiction.

L’histoire est présentée comme un podcast avec six épisodes. Chacun d’entre eux met en avant un protagoniste lié à l’affaire qui est traitée. Chaque protagoniste apporte son propre rythme et son approche distincts. Cela nous permet de découvrir l’histoire sous plusieurs angles de vues, à travers plusieurs versions, celles des personnes interrogées et liées à l’affaire.

Si J’ai été emballée par ma lecture du tome 3, je l’ai été un peu moins cette fois. La faute à une intrigue qui m’a un peu moins accrochée.

Alors d’accord, cette histoire est intéressante : la disparition d’un ado qui a su s’intégrer dans une bande déjà existante voire de s’y s’imposer en tant que leader et dont la présence (quelque peu écrasante) va créer des tensions et aura des conséquences parfois très peu perceptibles. Suffisantes cependant pour que ce personnage soit retrouvé mort. Meurtre ou accident ? Scott King aura pour mission d’éclaircir ce mystère. Alors, oui, il y parviendra mais le chemin emprunté pour y parvenir m’a, quelques fois, paru long. Les informations sont divulguées un peu lentement à mon gout. J’avais le sentiment de tourner en rond et de ne pas apprendre grand-chose … jusqu’aux révélations finales que j’avais en partie anticipée. Argh !

Cette lecture en demi -teinte ne me détournera pas toutefois du tome 2 que je vais lire imminent sous peu.