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Citations de Maud Mayeras (203)


Pour oublier son rire, j'ai tenté de comprendre ceux qui avaient cherché à l'effacer. Pour oublier son visage, j'en ai cherché d'autres plus abîmés. Pour oublier la douceur de sa peau, je me suis entourée de corps froids. Et pour oublier son odeur, j'ai choisi la puanteur de la mort.
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Perdre un enfant est une maladie que l'on a peur de contracter., c'est une contagion dont on évite soigneusement les infectés.On change de trottoir, on les fuit à toutes jambes.
De ces gens -là , je suis la peste et le choléra. Je suis leur Faucheuse, leur cancer, leur .22 Long Rifle.
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“Silence. Something about silence makes me sick.” « Le silence. Il y a quelque chose à propos du silence qui me rend malade. » Fistful of Steel, Rage Against the Machine
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Pour oublier son rire, j'ai tenté de comprendre ceux qui avaient cherché à l'effacer. Pour oublier son visage, j'en ai cherché d'autres plus abîmés. Pour oublier la douceur de sa peau, je me suis entourée de corps froids. Et, pour oublier son odeur, j'ai choisi la puanteur de la mort.
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L’armée, c’est l’endroit où on confie des armes à tous les fous qui n’ont pas encore été enfermés.
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Il est 15h30 et, à l’extérieur, le soleil fait déjà grésiller mon crâne. La Superduke m’attend, rutilante. Je baisse la visière. Problème de serrage, trois tentatives avant que le moteur ne se décide à démarrer, puis il se met enfin à vibrer entre mes cuisses.
Je monte le son au maximum et chasse quelques graviers en quittant le trottoir. Une trentaine de bornes et j’atteindrai le trou du cul du monde. Sa gare, ses quais, la voie numéro 11, et le corps sagement endormi près des rails.
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Je n'aime pas le thé. Ce goût d'eau qui vous promet la lune et l'Orient, qui vous brûle la langue et vous donne mauvaise haleine. Vous le savez, ce n'est que de l'eau . Et pourtant, vous y revenez chaque fois, vous fermez les yeux, jusqu'à ce que les épices assèchent votre langue et que votre gorge se mette à réclamer plus de promesses. Le thé est une blague.
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Exceptionnel. Absolument diabolique.
un livre qui ne laissera personne indifférent.
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Entre les carreaux bleu fade, une esquisse vaguement travaillée au stylo-bille. Une femme, nue, le sexe grossièrement dessiné. Et son visage, constellé de taches diverses comme autant d'ecchymoses. Sous le dessin, maladroitement inscrit :

EmMatOmES
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Les uniformes avaient changé, le gris avait laissé place au vert, et l'on s'était demandé si le Mal n'avait pas simplement changé de costume.
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Le noir est alors total. Sous les draps, nous devinons la silhouette endormie de Maman. Contre le mur, nous savons la tranche inégale des ouvrages et, malgré l'obscurité, nous savons ce qui est écrit au bas de chaque tranche : en lettres d'or, J. M. Sur chacun des trente-quatre livres.
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Peut-être est-ce là l'antre des monstres.
En tout cas, c'est là que nous allons.
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Dès le premier jour, Lucie avait su qu'il n'y aurait qu'un seul moyen pour faire taire Henry. La toute première fois, lorsqu'elle l'avait posé dans son berceau pour oser se reposer un peu et qu'il avait braillé instantanément, elle avait compris. Un long moment, elle avait observé cet enfant, ses gencives hurlantes et ses minuscules yeux noirs qui, lorsqu'ils n'étaient pas clos, ne la lâchaient jamais....
...Elle cédait vite, ne sentant même plus les larmes user ses cernes. Et elle l'attrapait pour le coller contre son cœur prêt à exploser. Elle le serrait, parfois peut-être un peu trop fort, mais enfin il se calmait. Le silence reparaissait, néant en suspens, instant hésitant de calme avant la tempête...
Lucie, abattue par la fatigue, ne se nourrissait plus que de l'odeur de son fils, enfouissant son nez dans la courbe rebondie d'une épaule souvent nue. Henry, lui, n'en finissait pas de dévorer sa mère pressant son sein entre ses lèvres arrondies, la suçant jusqu'à la moelle.
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Le chien veillait l'homme. L'homme veillait la femme. La femme était morte.
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Le chien veillait l'homme. L'homme veillait la femme. La femme était morte.
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Il faut que je la voie. je veux contempler sa déchéance, la regarder danser au milieu des fous, rire en la regardant crever à petit feu. Peut-être alors serai-je enfin soulagée.
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Ma mère a toujours voulu un garçon. Un petit gars solide capable de l'aider à la maison. Capable de supporter ses coups sans broncher. Un petit gars sur qui elle aurait pu compter.Mais au lieu de ça, elle m'a eue, moi.
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Aleph dit que les humains ont construit des bateaux, des voitures et des trains pour conquérir le monde, puis des fusées pour conquérir l'univers . Il dit que les humains ont soif de pouvoir mais ne savent rien maîtriser. Que ce sont des gamins qui n'ont jamais vraiment grandi et qu'ils jouent à des jeux d'enfants avec leurs outils d'adultes, dangereux et meurtriers.
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Une fois seule, Rousseau plonge la tête entre ses mains. Elle se dit que le monde n’est fait que de cela, de monstres qui grouillent, qui hurlent, qui geignent, qui tuent, qui forniquent pour enfanter de nouveaux monstres. Elle se dit que c’est sans fin. Et que sous l’horreur, il y aura toujours pire.
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Autre pièce, autres cages, plus petites celles-ci. Ici, l'odeur est particulière, cuivrée, comme celle du sang. C'est ici. Pas le moindre doute. C'est ici qu'on avait enfermé le chien qui a contaminé toute la clinique. Deuxième cage à gauche. Il n'a pas tenu bien longtemps. J'aperçois le sang séché sur les parois d'acier. Vu d'ici, cela ressemble à des taches de rouille. Mais si on regarde de plus près, c'est comme si un ballon rempli de sang avait explosé à l'intérieur de la cage.
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