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Citations de Maurice Druon (1310)


- Bah ! pendu pour pendu, autant que ce soit pour quelque chose ! Puisque vous êtes banquier, vous êtes voleur, et le recel n'est point pour vous effrayer, je ne détourne jamais les gens de leur état.
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- Ma cousine, je suis venu vous délivrer...
Blanche poussa un cri, et Robert pensa qu'elle allait tomber en pâmoison. Il avait laissé sa phrase en suspens.
- ...un message, acheva-t-il.
Il prit plaisir à voir s'affaisser les épaules des deux femmes, et à entendre deux soupirs de déception.
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Univers des vieillards, réduit d'abord à un village puis à un parc ou un coin de jardin, puis à un seuil, puis à une chambre défendue par un escalier qu'ils ne descendront plus. La mort, inexorablement, les repousse jusqu'à ce qu'ils n'occupent plus qu'une surface limitée aux strictes dimensions du tombeau.
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Aussi puissant que Balzac.
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Qu'est-ce donc que le bonheur, ma fille, sinon de convenir à notre destinée ?
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Le temps n'est qu'une convention, une espèce d'alphabet pour aveugles sur lequel nos doigts en tâtonnant ne découvrent qu'un signe après l'autre.
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Il est des déchéances dont le spectacle inspire la pitié, d'autres qui provoquent la moquerie de la foule ou qui soulèvent le dégoût.
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Les insatisfactions de l’amour sont, immédiatement après la mort et la faim, le troisième problème dans l'ordre des préoccupations humaines.
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Chaque homme aussi porte son rayon de poésie. Mais de là à être Goethe, il y a la différence de l'écume d'une bassine de lessive à l'écume de la mer.
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Vous (les hommes) avez fini par n'accorder le titre de grandes amours qu'aux passions dévorantes qui ravagent ceux qui les éprouvent, et les conduit à l'inaction, au désarroi, aux renoncements, aux formes diverses de l'aliénation. Vous appliquez à l'amour tous les termes du feu; vous parlez des sentiments qui couvent, vous parlez d'étincelle, de flambée, d'embrasement, et vous parlez de cendres.
Or l'amour n'est pas seulement une flamme, c'est une forge. Aimer, c'est brûler, certes; c'est se consumer l'un l'autre, pour bâtir ensemble.
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Et mieux vaut être fossoyeur excellent, donc fossoyeur heureux, que sculpteur maladroit ou ministre incapable.
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Les reines portaient le deuil en blanc.Blanche la guimpe de toile fine qui enserrait le cou, emprisonnait le menton jusqu'à la lèvre, et ne laissait apparaître que le centre du visage , blanc le voile qui couvrait le front et les sourcils , blanche la robe fermée aux poignets et tombant jusqu'aux pieds. C'était la tenue presque monacale que venait de revêtir, à vingt-trois ans et sans doute pour le reste de sa vie, Clémence de Hongrie, veuve de Louis X.Nul désormais ne verrait plus ses admirables cheveux d'or, ni l'ovale parfait des joues, ni cet éclat, cette splendeur tranquille qui avait rendu célèbre sa beauté. La reine Clémence avait déjà pris l'aspect de son tombeau.
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Mais la mort se moque des énigmes. Les énigmes, c'est elle qui les pose.
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La vie, après tout, c'est la meilleure école qui soit.
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Une foule debout depuis cinq heures pour voir passer une calèche royale est plus joyeuse quel le prince assis qui la salue.

page 21
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Celui qui accepte les Destins est guidé; celui qui les refuse est traîné.
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Or rien ne se perd plus vite qu'une chasse. On se croit à cent toises des chiens et des autres veneurs qu'on entend; et l'instant d'après on se trouve dans un silence total, une solitude absolue, au milieu d'une cathédrale d'arbres, sans savoir où s'est évanouie cette meute qui criait si fort, ni quelle fée, quel sortilège a effacé vos compagnons.
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Les consuls avaient fait afficher sur panonceaux de sévères ordonnances : « Il est fait défense aux femmes publiques et maquerelles de demeurer dans les bonnes rues, de se parer des mêmes atours que les femmes honnêtes, de porter voile en public et de toucher de la main le pain et les fruits dans les boutiques sous peine d’être obligées d’acheter les marchandises qu’elles ont tâtées. Les courtisanes mariées seront expulsées de la ville et déférées aux juges si elles viennent à y rentrer. » Mais, en dépit des ordonnances, les courtisanes se paraient des plus beaux tissus, achetaient les plus beaux fruits, racolaient dans les rues nobles, et se mariaient sans peine tant elles étaient prospères et recherchées. Elles regardaient avec assurance les femmes dites honnêtes mais qui ne se conduisaient guère mieux, à cette seule différence que le sort leur avait fourni des amants de plus haut rang.
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Le bonheur dispensé à la petite mesure, et toujours enveloppé des haillons du mensonge, devient vite une torture.
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A ce conseil auquel avaient participé deux rois, un ex-empereur, un vice-roi et plusieurs dignitaires, deux grands seigneurs à la fois de guerre et d’Église venaient d’être condamnés à mourir par le feu. Mais pas un instant, on n’avait eu le sentiment qu’il fut question de vies et de chairs humaines ; il ne s’était agi que de principes.
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