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Critiques de Maurice Renard (116)
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Les mains d'Orlac

Un pianiste virtuose, Stéphen Orlac, a un accident qui nécessite la greffe des deux mains, le chirurgien de renom lui mettra celles d’un criminel tout juste guillotiné. Peu de temps après d’horribles crimes sont commis, dit comme ça, ça sonne comme un roman de Guy de Maupassant, et c’est vrai qu’il y a de nombreuses ressemblances avec La main, notamment pour le juste mélange entre fantastique et réalité. Mon édition des Moutons électriques propose une excellente préface qui permet de mieux comprendre d’où sort l’auteur et ce qui l’a inspiré pour ce drôle de roman. Egalement une postface très intéressante sur le roman merveilleux-scientifique et son action sur l’intelligence du progrès.



Le roman se découpe en deux parties, la première va jusqu’à l’intervention et la seconde est sur les crimes, si la première partie semble longue et inutilement descriptive, je trouve que la partie sur les crimes rattrape le tout pour offrir un roman qui mériterait plus de considération. L’ambiance surnaturelle n’est pas immédiate et demandera de la patience, aussi le langage soutenu ne conviendra pas forcément à un public jeunesse.

J’ai plutôt accroché au personnage d’Orlac, mais les autres, même le génial chirurgien, m’ont semblé fade et peu construit par rapport à notre protagoniste manchot. Je n’ai pas été spécialement fan de l’écriture, c’est assez typique du début du XXe siècle dans la façon de faire évoluer personnage et intrigue, on a un bon début, une bonne fin mais au milieu ça laisse à désirer, du moins c’est mon point de vue. Le sujet est original et j’aime bien la façon qu’à l’auteur d’instiller l’angoisse chez son personnage comme chez le lecteur.



Selon moi si livre mériterait d’être plus connu, même si ce n’est pas un coup de cœur le roman garde quand même ses qualités, un personnage fort, une vision fantastique du futur pas si éloignée de la réalité et une bonne fin.

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Les mains d'Orlac

VOolume : 8h05 – Lu par Loïc Richard



Lors d’un accident de train le pianiste Stephen Orlac perd ses mains. Un chirurgien controversé pour sa modernité débridée lui en greffe de nouvelles. Puis la vie du couple Orlac se transforme en enfer : crimes qui lui sont imputés, apparitions fantomatiques, des objets qui disparaissent alors qu’ils sont soigneusement enfermés...



Un roman déjà lu souvent, pour avoir eu en cadeau il y a pas mal d’années le Bouquin Romans et Contes de Maurice Renard. Une histoire que j’aime beaucoup qui fleurte avec le scientifique, l’ésotérisme et le charlatanisme, façon début 20ème siècle avec un petit côté désuet qui préserve le mystère.



J’ai choisi cette écoute car Loïc Richard m’avait fait apprécier un roman difficile et que je pensais qu’il ne pourrait que donner vie à cette histoire et ce fut le cas ! Sa voix et ses intonations donnent vie à des personnalités distinctes et font apparaître des petits détails qui pourraient passer inaperçus en lecture classique.



Je suis toujours aussi fan de ses narrations !



#LesMainsdOrlac #NetGalleyFrance

Challenge Multi-Défis 2022

Challenge Mauvais Genre 2022

Challenge 20ème siècle 2022
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Les mains d'Orlac

J’ai beaucoup aimé cette découverte.



Je ne connaissais ni ce titre, ni cet auteur, qui est pourtant, très connu.



Il y a seulement, un moment, où je me suis dit, oh mais c’est un peu vieillot tout de même comme histoire. Mais je n’avais pas lu le résumé jusqu’au bout et que c’est bien noté que le roman a été écrit en 1920. Le temps que j’assimile tout ça, je me dit que cet homme était un génie. Il a beau avoir été écrit il y a plus de 100 ans maintenant, il reste tout de même très intéressant et touche un certain pan de la médecine que j’ai eu beaucoup de plaisir de découvrir.



Je vais essayer de trouver d’autres œuvres de cet auteur, j’ai vraiment passé un bon moment d’écoute.



Si vous avez aimé le docteur Jeckyll et monsieur Hyde, je suis certaine que vous aimerez ce roman.



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Les mains d'Orlac

De temps en temps, j’apprécie de me plonger dans un roman policier du XIX ou du début du XXème siècle, à des époques où la résolution d’une enquête devait tout à la méthodologie, au raisonnement, voire à l’intuition ; s’il y a, en plus, une ambiance un peu ésotérique, cela m’attire encore plus…

Quand j’ai vu que NetGalley proposait Les Mains d’Orlac de Maurice Renard, livre paru en 1920, considéré comme un classique de la littérature fantastique, je n’ai pas hésité et choisi la version audio lue par Loïc Richard pour les éditions VOolume…



Un pianiste virtuose est victime d'un grave accident de chemin de fer…

Un célèbre chirurgien à la réputation sulfureuse, le soigne et surtout sauve ses mains en pratiquant sur lui plusieurs opérations délicates… Non seulement, malgré un entrainement acharné, il ne retrouve pas la dextérité qui l’avait rendu célèbre au piano, mais il est aussi tourmenté par de terribles hallucinations et, peu à peu, s'enfonce dans la dépression…

Depuis l’accident, sa jolie et tendre épouse est en proie à d’étranges visions et, très vite, des phénomènes étranges et mêmes des crimes se multiplient dans l’entourage du couple.

La quatrième de couverture annonce un livre singulier, au confluent du fantastique, de la science-fiction et du roman policier.



C’était prometteur d’autant plus que ce roman se situe alors que les méthodes scientifiques d’investigation n’en sont qu’à leurs balbutiements : empreintes digitales, médecine légale, etc…

De plus, Maurice Renard a enrichi son intrigue d’apparitions surnaturelles et de spiritisme et concocté un dénouement original…

Pour celles et ceux, dont je fais partie, qui aiment bien retrouver des influences et des références, il y a matière, croyez-moi, mais je ne dirai rien pour ne pas trop divulgacher.



MAIS, car il y a un mais…

C’est désespérément long et détaillé, notamment sur la vie que même ce couple, au demeurant fort sympathique et attachant… Mais cela n’apporte pas vraiment une valeur ajoutée à l’ensemble.

L’entrée en matière est poussive et traine vraiment trop en longueur avec un réel déséquilibre avant que n’interviennent les meurtres…



Je savais que la tonalité générale risquait d’être un peu surannée, je m’y attendais. De plus, la voix du narrateur amplifie à dessein cette impression et, sur un roman mieux construit, élagué, cela aurait pu être une réussite…



Une déception !



#LesMainsdOrlac #NetGalleyFrance


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Les mains d'Orlac

Les mains d’Orlac raconte l’histoire de Stephen Orlac un célèbre pianiste dont la vie va basculer lorsqu’il est victime d’un accident de train. Gravement atteint à la tête et aux mains, il va subir plusieurs opérations. Suite à cela, des phénomènes étranges vont se multiplier autour du pianiste et de sa femme.



Les résumés officiels révèlent une très grande partie de l’histoire, il ne faut surtout pas les lire au risque de se « gâcher » 75% du roman. En revanche, le résumé proposé par VOolume, éditeur du livre audio adapté de l’oeuvre est très bien. Je conseille de ne pas aller plus loin dans les recherches sur ce livre et de s’en tenir à ce court résumé.



Le début m’a beaucoup plu, j’ai de suite été embarquée dans cette ambiance sombre et angoissante. Cependant, au milieu du roman j’ai ressenti de nombreuses longueurs et beaucoup d’ennui. J’ai parfois hésité à abandonner ma lecture mais j’ai persévéré et je suis contente de l’avoir fait !



La fin est assez rapide mais très efficace, les révélations m’ont très agréablement surprise ainsi que les réflexions qu’elles amenaient.



Je suis assez mitigée sur ce livre que j’aurais pu adorer en raison de son originalité et de la fin, mais qui m’a déçue par ses longueurs.

La version audio était bien adaptée au style et m’a sans doute permis de m’accrocher jusqu’à la fin de ce récit.



Entre classique, fantastique et policier, je suis contente d’avoir pu découvrir les Mains d’Orlac malgré tout.



#NetGalleyFrance
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Le péril bleu

Le commentaire de Cathy :



Deuxième roman que je lis de cet auteur et je vous l'avoue bien que cette histoire a été écrite il y a plus de cent ans elle n'a pas pris une ride.

Maurice Renard fait preuve d'une grande imagination, il nous fait découvrir un petit coin de campagne où la nuit des objets disparaissent, ce qui aurait pu passer pour une farce prend une tout autre tournure lorsque ce sont des personnes qui sont enlevées à leur tour.

Les habitants du coin pensent que " les ", créatures du folklore local, pourraient être les responsables.

La première fois que j'avais lu cet auteur, il m'avait fallu un petit temps pour m'habituer à sa plume, cette fois-ci, je n'ai pas rencontré le moindre souci.

Je me suis laissé prendre par l'intrigue, les retournements de situation se succèdent, le récit devient de plus en plus angoissant au fil des pages.

Difficile de croire que cette histoire a été écrite depuis si longtemps, elle me paraît au contraire tout à fait d'actualité.

La plume de l'auteur m'a bien plu, je viens de passer un bon moment de lecture.
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Le docteur Lerne, sous-dieu

Nicolas, Nicolas, Nicolas... Dois-je te dire que ton oncle le docteur Lerne est complètement fou? Je pense que tu le sais déjà, étant donné toutes les choses que tu as vues ou subis. Je t'avoue que j'ai eu beaucoup de mal, ton écriture est assez ancienne pour moi et j'ai eu des difficultés à comprendre parfois. Du coup il m'a été difficile de rentrer entièrement dans ton histoire, c'est vraiment dommage car l'aspect glauque, suspens voir surréaliste avait tout pour me plaire. Pour en revenir à ton oncle, cet homme est très mystérieux, il est difficile de le cerner et ce jusqu'à la fin de l'histoire. Il fait des expériences chirurgicales et c'est juste fou! Tout y passe, les plantes, les animaux etc.. En effet son plan est diabolique, son caractère est désarçonnant, mais vraiment ! Puis, à la fin tu comprends mieux qui est cet oncle, son véritable visage et je le sais, ça t'as fait beaucoup de chagrin. Mais Nicolas, je me demande sincèrement si tu arriveras à vivre une vie normale après toutes ces horreurs. J'ai un énorme doute là-dessus car qui le pourrait? Voilà Nicolas, c'est ton histoire à toi, malheureusement elle ne m'a pas convaincue, mais ce n'est pas grave car je pense qu'elle plaira à d'autres. Il faut se faire son propre avis et pour ça tu en sais quelque chose hein?.
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Le péril bleu

Un grand merci à Babelio et aux éditions Archipoche pour l’envoi de ce livre dans le cadre de l’opération masse critique de la rentrée, sans qui je n’aurais sans doute jamais eu l’occasion de lire Maurice Renard puisque je n’avais pas entendu parler de cet auteur auparavant !



Publié en 1911, ce roman semble assez peu lu de nos jours et pourtant, les sujets qu’il aborde sont tout à fait actuels et n’ont depuis jamais cessé d’être traités en littérature, sous différentes formes.



L’histoire commence à la manière d’une simple enquête dans la campagne montagneuse, lorsque des pillages divers et variés surviennent dans plusieurs villages. En toute logique, chacun cherche à débusquer les coupables de ces vols absurdes afin de mettre fin à cette farce grotesque. Peu à peu, un climat étrange, de méfiance va s’installer chez les habitants alors que les choses dérobées sont toujours plus nombreuses et que l'affaire reste irrésolue. Irrésolu, cela ne peut rester ainsi pour nos personnages qui vont sans relâche chercher à comprendre ce qu’ils ne parviennent ni à voir ni à expliquer, d’autant plus quand les objets volés laissent place à des êtres vivants qui se font vraisemblablement enlever.



Tout ce petit monde bourgeois s’affaire, chacun y va de sa théorie de la plus terre-à-terre à la plus abracadabrante, du scientifique très investi au petit enquêteur improvisé. Maurice Renard traite ses personnages avec beaucoup d’ironie, non sans un certain humour qui m’a quelque peu rappelée la manière satirique donc Barjavel fait preuve vis-à-vis de l’humain dans ses oeuvres.

Les disparitions se poursuivent, s'accélèrent, la terreur se répand. De l’enquête, on glisse progressivement vers une autre dimension : Quel Homme est capable de ces actes ? Si on ne parle pas d’Homme, alors de qui ? De quoi ? Pourquoi ? Comment ? Faut-il y chercher une explication rationnelle, scientifique, spirituelle ?



Si la première moitié de l’intrigue a pour moi un peu trop trainé en longueur et m’a lassée sur la fin (j’avais hâte que l’histoire avance), la seconde moitié accélère significativement la résolution du mystère et nous offre des perspectives très intéressantes (dont je ne donnerai pas les détails pour ne pas en gâcher le plaisir !), jusqu'à un dénouement passionnant. Les réponses qui nous sont données sont assez fascinantes et n’ont selon moi pas pris une ride, car intemporelles et empreintes d’une certaine poésie. La touche d’humour est aussi présente jusqu’au bout et contribue à nous faire sourire.



Ce livre a plus de cent ans et pourtant, il me semble avant-gardiste tant la thématique de la peur de l’inconnu, de l’invisible, de la présence des « autres » nous parle toujours, avec ici un vrai charme désuet lié justement à sa date de parution. Certains concepts sont même vraiment surprenants et modernes pour l’époque, originaux et symboliques à la fois, j’ai totalement oublié au fil de ma lecture que ce livre n’était pas plus récent.



En resurgissant tant de temps après, Maurice Renard nous rappelle que la question de notre place dans l’univers nous fascine autant qu’elle nous effraie, et cela depuis toujours. L’auteur nous dit d’ailleurs: « Regardez. Puis réfléchissez. Puis rêvez. Cela n’est pas impossible ». Cette phrase résume à mon sens parfaitement bien ce roman !
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Le péril bleu

Je remercie les éditions Archipoche et Babelio de m'avoir permise de lire cette réédition du roman : le péril bleu de Maurice Renard qui a été écrit il y a plus de 100ans.

Maurice Renard est un des précurseurs de la science fiction en France.

C'est avec beaucoup d'empressement que le narrateur, un historien accepte l'offre de l'homme illustre de 1912 , Jean Le Tellier, directeur de l'observatoire. De faire le récit de ce que l'on nomme Le Péril Bleu. Le Tellier lui apporte tous les documents référencés en sa possession : lettres, journaux, croquis,notes... Qu'il a conservé de l'année 1912. Il souhaite qu'il raconte ce qui c'est passé durant cette année effroyable et mystérieuse.

Dans L'Ain , la région du Bugey, les habitants de la région sont confrontés à des incidents inexpliqués. Des objets de toutes sortes disparaissent des outils simplement un de chaque sorte et même Le coq de l'église, des animaux, des plantes ainsi que des branches d'arbres coupées.

Devant l'incompréhension les anciennes croyances rurales reviennent . La rumeur enfle mettant en cause les Savants, des extraterrestres qui seraient à l'origine du désordre ambiant.

La peur s'installe avec la disparition de personnes dont plusieurs membres de la famille Le Tellier.

Les investigations policières sont menées par des enquêteurs venus de Paris où la méthode d'un adepte de Sherlock Holmes sont tournées en dérision.

Il est très intéressant de voir la réaction de la population face à un problème qu'elle ne maîtrise pas et pense avoir affaire à la malédiction des Savants.

Le récit du narrateur est bien structuré, plaisant à lire avec ses côtés invraisemblables et d'un style désuet- (1913)- La chronologie des évènements aux références bien détaillées et les sources fournies par Le Tellier respectées.

L'intrigue mystérieuse garde toute notre attention jusqu'à la fin surprenante.

Maurice Renard m'a agréablement surprise, C'est un livre que l'on ne lâche pas avant la fin .j'en recommande la lecture.

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Le péril bleu

Je remercie les éditions ArchiPoche pour l’envoi du Roman « Le Péril bleu » de Maurice Renard dans le cadre de l’opération masse critique de septembre 2021.



Nous voici devant un roman d’un des pères de la science-fiction, écrit il y a plus de 100 ans. Ce fut un vrai plaisir de parcourir cet ouvrage avec son écriture riche et fournie de l’époque.



Le théâtre des évènements se situe en France, dans l’Ain et plus particulièrement dans le Bugey, entre Belley et Seyssel.



Notre personnage principal est l’illustre astronome Le Tellier. Il exerce à Paris, mais ayant eu vent d’évènements étranges, il revient sur sa terre natale, au château de Mirastrel au cœur du Bugey.



Evènements des plus bizarres : des disparitions mystérieuses se produisent : tout d’abord des choses, puis des outils, des végétaux, des animaux et maintenant des humains. Pas de trace, pas d’indice, rien. Monsieur Le Tellier est touché en plein cœur lorsque c’est 3 personnes de sa famille dont sa fille elle-même qui disparaissent à leur tour.



L’enquête piétine et bien vite, on accuse les sarvants d’être à l’origine de tout cela. Les sarvants, mot tiré du folklore local, êtres probablement extra-terrestres, utiliseraient la voie des airs pour exercer leurs méfaits : un ballon ? un dirigeable ? Toutes les hypothèses vont bon train. Mais, Monsieur Le Tellier s’est saisi de l’enquête et la met en œuvre scrupuleusement.



Maurice Renard nous décrit les étapes de son enquête avec subtilité et patiente, une première partie où il raconte les évènements et une deuxième partie qui dévoile petit à petit la nature du mystère.



A noter, une pointe d’humour avec la présence d’un personnage truculent Tiburce, adepte de Sherlock Holmes.



Ce roman dénonce les expérimentations sur le vivant, les parcs animaliers de toute sorte, etc. des sujets toujours d’actualité à ce jour.

La nature des sarvants est extrêmement surprenante et tout à fait moderne. Les réactions populaires et politiciennes sont décrites avec finesse.

Jusqu’à une fin extrêmement bien jouée, où tout s’imbrique où tout se démêle.



J’ai eu un vrai plaisir à découvrir cet ouvrage, je vous le recommande chaudement.

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Le Papillon de la mort

Les textes de Maurice Renard (1875-1939), abordent des thèmes relativement classiques de la littérature fantastique, la Mort personnifiée, les immortels, les objets maudits, etc..



Mais l'auteur de "Docteur Lerne, sous-dieu" et "Les mains d'Orlac", avait sa propre approche du genre, y mêlant parfois des traits d'humour (comme dans le roman "Le péril bleu") ou des références à peine masquée à la sexualité, chose assez audacieuse pour son temps.



Paru en 1985, dans la mythique collection "noire" des éditions Néo, et préfacée par Stéphane Bourgoin (période "pré-mytho" !) ce recueil donne une bonne idée du talent de Maurice Renard.
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Le péril bleu

L’auteur de ce roman de science-fiction est né en 1875. Après des études de droit, il se destinait au barreau. Mais il n’était pas très motivé et écrivait des nouvelles avec un certain succès. Il s’est alors mis plus sérieusement à l’écriture et a rédigé des romans dont certains ont été adaptés au cinéma.

« Le péril bleu » est son troisième titre. A l’époque on le compare aux écrits de H.G. Wells, une très bonne référence. Le récit tombe dans l’oubli, est réédité en 1955 (avec des passages tronqués) puis d’autres fois. Les éditions de l’Archipel viennent de le remettre au goût du jour dans leur collection Archipoche. Ce format convient bien à ce texte, facile à transporter avec soi, car comme il est addictif, on n’a pas envie de le lâcher.

Mais qu’en est-il d’une histoire datant de 1910 ? Comment a-t-elle vieilli ?

Nous sommes dans le Jura, plus précisément dans le Bugey. Depuis quelque temps, des événements bizarres surviennent et déstabilisent la population. Objets volés, plantes ou branches coupées, animaux disparus, jamais deux fois les mêmes, jamais deux fois aux mêmes endroits. Des farceurs ? Les « Sarvants » (sorte de trolls dans le folklore local) ? Des travailleurs qui ne sont pas du coin ? Chacun y va de sa supposition et les spéculations sont très nombreuses. Des tours de garde sont organisés mais impossible de coincer les malotrus, ils semblent se glisser chaque fois où on ne les attend pas. D’ailleurs de quels moyens disposent-ils ? Il est surprenant de ne pas les voir agir avec une grande échelle lorsqu’ils vont voler une girouette haut placée sur un toit….. Et puis, un jour, ce sont des êtres humains qu’on ne retrouve pas. Là, c’est la panique. Kidnapping, disparition volontaire, accident ? On accuse, on suppute, on enquête, on suppose et surtout on a peur. D’autant plus que les derniers disparus sont des gens de la bonne société, liés à un grand astronome, Monsieur Le Tellier. Et si demain, c’était ma famille ?

Au début, on reste dans le Bugey, les superstitions ont bon dos, et tout le monde pense que l’affaire va se régler d’elle-même. Puis la situation évolue, l’angoisse va crescendo. Il faut en parler à Paris. Les gens de la capitale regardent ça de loin, ne sont pas décidés à se bouger. Les habitants du Bugey aimeraient qu’on les écoute, qu’on prenne en considération leurs demandes…

L’histoire se partage entre une enquête policière (ah, la petite moquerie de l’adepte de Sherlock Holmes, que c’est drôle), texte fantastique bien dosé et réflexions sur les liens de l’homme avec la science, son sentiment de supériorité sur le monde du vivant et sur les choix de vie de chaque personne (est-il possible de s’opposer aux volontés de sa famille ?).

Si les méthodes d’investigation sont désuètes, le texte en lui-même se lit bien sans le sentiment de se trouver face à un vocabulaire de « vieux » ou des remarques totalement dépassées. Au contraire, c’est intéressant d’observer les réactions des hommes et des femmes de cette époque face à des phénomènes qu’ils ne peuvent ni expliquer, ni maîtriser. Rien n’a vraiment changé…

Je n’avais jamais entendu parler de Maurice Renard et ce recueil a été une très belle découverte. C’est de la science-fiction comme je l’aime avec un univers réel d’hommes et de femmes ordinaires et quelques faits qui les dépassent, car totalement irrationnels. L’écriture fluide, les rebondissements réguliers maintiennent l’attention du lecteur qui aura des explications et des révélations dans la dernière partie de cet opus.


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Le péril bleu

J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce livre qui commence avec des évènements qu'on classerait facilement entre la farce de carabins et le vandalisme pur et simple, et qui vont se révéler bien différents. La construction est solide, les personnages savoureux, il y a de l'humour et des coups de griffe, une réflexion sur notre propension à "collectionner" le vivant fort bien amenée. Le roman, écrit en 1912, est tombé dans le domaine public et se trouve facilement et gratuitement en numérique, ne vous en privez pas !
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Le docteur Lerne, sous-dieu

Le commentaire de Cathy :



Maurice Renard est un auteur que je n'avais jamais lu, la première parution de ce roman date de 1908, malgré le temps qui a passé l'histoire n'a pas pris une ride. Nicolas décide de rendre visite à son oncle qu'il n'a pas vu depuis déjà quatre ans. Arrivé dans les Ardennes, le jeune homme comprend très vite qu'il se passe des choses étranges dans le domaine.

Que se passe-t-il dans la serre ?

Qui est cette jeune femme hébergée par son oncle ?

Nicolas était loin de se douter des découvertes qu'il allait faire.

Quelle histoire nous propose l'auteur, la thématique du savant fou est parfaitement traitée.

Une atmosphère assez particulière s'installe très rapidement, au fil des pages nous découvrons, souvent avec stupeur, les "œuvres" que le docteur Lerne est en train de créer.

J'ai aimé ce récit fantastique, il m'a fallu un temps d'adaptation aux tournures de phrase de l'auteur, c'est une histoire très bien construite, j'ai eu des frissons à plusieurs moments pendant ma lecture.
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Le docteur Lerne, sous-dieu

« Lîle du docteur Moreau » est un roman que je tiens en très haute estime. Je trouve que le roman de Wells, tout en étant un divertissement parfait, parvient à traiter son propos de façon riche et pertinente. Ce roman a d’ailleurs eu une portée considérable, on peut presque le considérer comme un roman matrice tant il a inspiré de nombreux auteurs. J’avais envie, depuis longtemps, de lire certaines variations sur le classique de Wells. Alors quand j’ai vu que « le docteur Lerne, sous-dieu » était proposé dans la masse critique de mars, je l’ai bien entendu coché et j’ai eu la chance de le recevoir (longtemps après, il s’est fait désirer le coquinou). Si le roman de Maurice Renard ne se hisse pas totalement au niveau de son illustre modèle devenu classique intemporel, son auteur n’a pas à rougir de la comparaison. « Le docteur Lerne, sous-dieu » est un excellent roman riche et passionnant.



« Le docteur Lerne » ne se contente pas d’être un simple décalque de « l’île du docteur Moreau ». Si l’argument du savant fou et des expériences d’hybridation humain-animal est le même et qu’on retrouve bien sûr certains motifs communs, le traitement est très différent, Renard proposant un récit qui a une vraie personnalité. Maurice Renard se réclamait du merveilleux scientifique, genre qu’il a même théorisé dans un manifeste en 1909. Et c’est vrai que ce terme est tout à fait approprié à son roman. Le roman de Wells était un heureux mélange de science-fiction et d’aventures. Le roman de Maurice Renard est quant à lui une synthèse entre science-fiction et conte de fées. Si le surnaturel est rationnalisé, l’ambiance rappelle vraiment celle d’un conte de fées. Cette atmosphère féérique, parfois quasi-gothique, est le fruit de l’écriture de Renard. C’est le style de l’auteur, les mots qu’il choisit, la façon de dépeindre des lieux qui créent cette remarquable ambiance. Le savant fou, tout en étant un archétype très réussi de ce personnage classique de science-fiction, est ainsi régulièrement surnommé « l’enchanteur ». Les expériences de Lerne sont qualifiées de « circéennes », ce terme les apparentant ainsi à la sorcellerie. Un labyrinthe entoure la demeure de Lerne. Les descriptions, notamment celles des intérieurs, lorsque l’auteur compare par exemple des meubles à des animaux, participent pleinement de cette atmosphère fantasmagorique, tonalité qui m’a fait parfois penser à l’ambiance de « la belle et la bête » de Cocteau. Si certains éléments du dénouement ne surprennent pas un lecteur d’aujourd’hui (surtout quand ce lecteur a lu on sait ce qui arrivera à un moment ou un autre du récit) mais ce manque de surprise ne gâche absolument pas le plaisir de lecture tant l’auteur parvient là aussi à déployer une vraie singularité. La toute fin du roman est absolument saisissante. Cette description d’un est à la fois poétique et macabre.



Le style de Maurice Renard est vraiment une découverte enthousiasmante. J’avais déjà l’envie de lire d’autres variations sur « l’île du docteur Moreau » (d’ailleurs « l’autre île du docteur Moreau » d’Aldiss est déjà dans ma PAL) mais j’ai également très envie de lire d’autres œuvres de Renard ainsi que de m’intéresser de plus près à ce courant du « merveilleux scientifique ». Je remercie donc chaleureusement Babelio et les éditions Okno pour cette superbe découverte.



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Le docteur Lerne, sous-dieu

Une petite partie vintage de docteur Maboul, ça vous dirait ?

Après avoir gentiment passé ses dimanches à bouturer du géranium et à multiplier les greffons pour inventer de nouvelles plantes vivaces, le docteur Lerne se retranche dans son château avec quelques assistants allemands pour croiser les espèces végétales, animales et humaines. Précurseur du salé-sucré et des mélanges improbables, le toubib ne s’embarrasse pas trop des questions d’éthique.

Nicolas, son neveu, va venir musarder d’un peu trop près la serre expérimentale ainsi que la compagne expérimentée de ce bon docteur qui va faire de lui son cobaye pour ses expériences. Sa volonté d’accélérer l’évolution naturelle des espèces aurait du mal à obtenir l’agrément des hautes autorités de santé. Pas certain que le sermon d’Hippocrate encourage la transplantation d’un cerveau humain sur un clébard ou un taureau et vice-versa. L’échangisme a ses limites.

Vive la vivisection ! scande le syndicat autonome des savants fous et enragés de la pipette des romans de l’époque, Frankenstein, Jekyll et Moreau en tête de cortège.

Ce n’est pas un hasard si Maurice Renard a dédicacé son premier roman publié en 1908 à H.G Wells. Son scientifique illuminé n’a pas été seulement inspiré par le docteur Moreau et ses vacances studieuses dans les îles. Il pousse plus loin la folie en projetant son esprit dans des corps animés. Il va ainsi squatter le corps de son neveu pendant que ce dernier besogne sa protégée. Il érotise la science-fiction le Maurice. Mauvais esprit, sors de ce corps !

Narrée par le neveu, l’intrigue est construite comme un roman policier. Les scènes sont parfois extravagantes, mais sans tomber dans le grotesque. Outre, les réflexions classiques sur le rôle de la science, le progrès, la manie de certains à se prendre pour Dieu et autres marottes de cet auteur biberonné à Poe, Maurice Renard s’amuse à flirter finement avec le voyeurisme. Les personnages passent leur temps à s’épier, les yeux dans les trous de la serrure, à se fuir et à se tromper. Pas vu, pas pris, épris.

Deuxième incursion savoureuse dans le monde « merveilleux-scientifique» de Maurice Renard, après « l’Homme truqué », grâce à une opération à cœur ouvert Masse Critique, concept qui aurait certainement inspiré ce théoricien autant que romancier qui extrapolât beaucoup autour du genre fantastique.

La prose de l’auteur fait son âge mais réveille des humeurs et rêveries adolescentes. Roman populaire au dénouement original et peu prévisible, il ne manque que des illustrations de l'époque pour faire démarrer la machine à explorer le temps de Wells.

Merci aux éditions OKNO et à Darwin !

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Le docteur Lerne, sous-dieu

Passé une dédicace o combien légitime, et pleine d’humilité, à l’attention d’H.G. Wells, Maurice Renard déroule un récit qui démontre, si besoin était, que l’imaginaire fantastique n’est pas la propriété exclusive des Anglais. Quoique l’île de Moreau surpasse en horreur Fonval, le domaine où sévit le docteur Lerne. Toutefois, au vu d’un épisode du roman avec une automobile agitée, on peut se demander si, à son tour, Stephen King n’a pas lu l’histoire de ce sous-dieu quand on songe à Christine… ?



Tout commence par une séance de spiritisme, avenue Victor-Hugo à Paris ; clin d’œil évident à l’auteur des Misérables qui s’adonna lui aussi à cette pratique, dans l’espoir, peut-être, de parler avec sa fille Léopoldine, morte noyée. C’est donc de l’au-delà que nous parvient le récit du Docteur Lerne ; le bien nommé. Car on parle là d’un sous-dieu aux allures d’Hydre infernale, obsédé par les âmes, qu’il meurtrit volontiers. Cela dit sans aller plus loin, au risque de gâcher la lecture des uns et des autres…



L’histoire nous est ensuite racontée par Nicolas Vermont, neveu du docteur Lerne, un docteur Moreau français, « dieu malfaiteur dont le travail dépasse les cauchemars d’un fou ». Étrange oncle, pourtant, songe son neveu en le retrouvant après quinze ans d’absence, et qui n’a plus rien à voir avec celui de jadis. Dans le domaine perverti de son enfance, parmi les expériences terribles de son oncle, Nicolas découvre cependant une exquise et enivrante créature qui vit sous l’emprise de Lerne : Emma.



Emma, « au corps insidieux et récréatif » pour le narrateur, est un « poison parfumé, lourd de luxure et de jalousie, senteur de la Nature aux dessins ténébreux », et que Nicolas à l’interdiction de séduire, ce qu’il fera pourtant.

À travers ce personnage féminin commandé par un désir bestial – qui avoue avec gourmandise avoir « subi des possessions pareilles à des assassinats » –, le roman de Maurice Renard exhale ainsi une tension érotique forte, comme en réponse à la mort qui y règne ; éternel combat entre Éros et Thanatos. De son côté, Lerne, « semblait avoir compris qu’Emma ne l’aimerait jamais, et le professeur prenait mal son parti de la déception », ce qui est un euphémisme. Car « la science de Lerne était presque illimitée », donc son pouvoir de nuisance aussi, aidé par un sentiment de toute-puissance beaucoup plus explicite que dans L’Île du docteur Moreau, de Wells.



Sans atteindre les abîmes terrifiants et oppressants de son modèle, Le docteur Lerne est une grande surprise qui interroge le pouvoir de la science sans limite morale, avec intelligence et sans jamais sombrer dans le cours magistral. Dommage que le roman soit si méconnu.



Notons enfin l’esprit revanchard qui anime l’auteur, car ses méchants sont Allemands. Nous sommes au tout début du XXe siècle et la tension monte inexorablement vers 1914-1918…



(Remerciements aux éditions Okno pour cette découverte et, bien sûr, à Babelio)





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Le docteur Lerne, sous-dieu

Plus qu'enchantée par cette lecture, j'ai fait là une très belle découverte. J'avoue avoir été dans un premier temps plus que déstabilisée par ma lecture de par le langage utilisé. Un langage très soutenu, du début 20ème siècle, et ce langage soutenu ne vous permet pas une lecture fluide et rapide dans un premier temps. Mais une fois les 50 premières pages lues, une fois que l'on s'est habitué au langage, on est alors totalement immergé dans l'histoire et je peux vous dire que vous ne lâcherez plus, alors, votre lecture.

Totalement captivée, oui je l'ai été. Et cela jusqu'au bout du roman. Plus les révélations tombaient, plus je me suis sentie captivée. Quelle histoire glaçante !! Elle commence par un prologue original. Et ensuite vient l'histoire de ce Nicolas Vermont, et vous ne serez pas au bout de vos surprise de tout ce qui va vous être révélé.

Le Docteur Lerne, un savant fou qui veut rivaliser avec Dieu, et qui veut, lui aussi, être créateur. Vous imaginez donc jusqu'où la folie peut aller.

L'auteur s'est inspiré des progrès de la médecine et des greffes, lorsque l'on replace l'écriture du roman, soit en 1908.

L'écriture est, comme je vous lai dit plus haut, soutenue. Un langage du début du siècle, roman écrit en 1908. Il faut un petit temps d'adaptation pour s'approprier l'écriture et être à l'aise.

Un roman fantastique que vous ne pourrez pas lâcher tellement les révélations seront captivantes mais également angoissantes.

Chronique en ligne :
Lien : https://shereadsabook.blogsp..
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Le docteur Lerne, sous-dieu

Que cela fait bizarre de relire un livre lu après tant année !

J'avais gardé en mêmoire une histoire de médecin un peu excentrique, fou qui expérimente la greffe.

J'avais ressenti, à l'époque, des émotions similaires, lors de ma lecture du livre de Mary Shelley, Frankenstein.

Aujourd'hui, même si j'ai beaucoup plus de recul sur la lecture, j'ai apprécié, de relire ce récit et de me plonger de nouveau dans l'univers fantastique créé par Maurice Renard.

C'est un classique à lire et à relire sans restriction.
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Le docteur Lerne, sous-dieu

Ce roman fût une excellente découverte pour moi !



Au début du récit, j’ai eu peur de ne pas accrocher à la plume de l’auteur qui fait ‘ancien français’, mais au final absolument pas, j’ai même trouvé que la lecture était très fluide. Par moments, oui, j’ai pu être « gênée » par le style, mais au final cela rajouter un charme au récit.



La trame de l’histoire est originale et hyper intéressante ! Même si l’on sait ce qui va se passer grosso-modo, je peux vous assurer que vous n’êtes pas au bout de vos surprises vous aussi ! Jusqu’à la dernière page, nous allons être surpris et pris dans une ambiance étrange voire horrifique ! Dès fois, je lisais un chapitre avant d’aller dormir, et bien… je ne dormais pas sereine, sereine 🙂



Et en même temps, avec les progrès qu’il y a dans la science, ce roman peut avoir l’air d’un roman d’anticipation. Et je ne sais pas, si c’est plus ça qui m’a horrifiée ou les actes en eux-mêmes ou les deux !



L’ambiance de ce roman reste mystérieuse jusqu’à la fin. Je l’ai lu rapidement, je voulais savoir comment ça allait se terminer pour Nicolas.



Nicolas est très intriguant. On s’attache à lui, certes, mais il a un je-ne-sais-quoi qui fait que je suis restée en alerte tout le roman pour ses actes. Sa curiosité va le pousser à faire certaines choses que je n’aurais pas eu le courage de faire, et ce qu’il va vivre… Vous n’êtes vraiment pas prêts !



Si vous aimez ce genre de roman un peu glauque, un peu anticipateur et que vous n’avez pas peur d’une plume ancienne, foncez !!
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