Michel Plessix

Le jugement a été rendu: vingt de prison pour avoir voler une voiture et commis d'autres dégâts. Crapaud se retrouve donc en prison pour son plus grand malheur. Mais la fille du geôlier se prend d'affection pour lui et va l'aider à se sauver. Déguisé en blanchisseuse, Crapaud prend le chemin de la liberté et tente de rejoindre son manoir.

Mais il n'est pas au bout de ses peines. Durant son absence, d'autres animaux ont investi sa demeure. Quel sera l'issue de ces aventures? Réussira-t-il à reprendre le contrôle de la situation?

La suite et fin dans le tome 4.

Dans ce tome 3, Rat et ses amis Taupe et Crapaud ont pu trouvé un logement. Grâce aux histoires que Crapaud déclame sur la place des Conteurs. Ils peuvent ainsi subvenir à leurs besoins. Accoutumés à leur nouveau mode de vie méditerranéen, ils songent cependant à leur logis dans les Bois sauvages.

Mais la rencontre avec une mendiante va bouleverser leurs projets une fois de plus. Elle leur raconte que là où elle vivait il y aurait un trésor. A ce seul mot, Crapaud est déjà parti à sa recherche.

Rat et Taupe parviendront-ils à retrouver Crapaud avant qu'il ne fasse plus de dégâts? Est-ce que ce trésor existe-t-il vraiment?



Vite, je retourne à ma lecture du quatrième tome pour découvrir la fin de leurs aventures.

Depuis le temps que je voulais me lancer dans la lecture de ces BD. Mille fois je les ai regardées dans les librairies et reposées...

Mais pourquoi ?!!! Finalement, je les ai emprunté à la bibliothèque et quel régal pour les yeux !

Le vent dans les saules s'est emparé de moi,

Les dessins de Michel Plessix m'ont envoutée, émerveillée !

Chaque planche est une merveille où la nature est mise en avant au fil des saisons. La faune et la flore sont très bien représentées et les compositions des vignettes sont habilement et agréablement découpées.

Les personnages sont d'adorables créatures avec leurs qualités et leurs défauts.

Taupe, Rat, Crapaud, Blaireau mais aussi Loutre, lapin et j'en passe et les liens qui les unissent sont riches d'enseignement !

C'est une belle ode à l'amitié qui se dégage de cette histoire, j'ai surtout pris en plaisir immense à rentrer dans ce décor de papier si joliment dessiné !






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Un tome 2 très riche en rebondissements. Une première partie tout en douceurs hivernales, bien au chaud dans le terrier de Blaireau.

La seconde partie, où Blaireau tient parole et tente avec Rat et Taupe de sortir Crapaud de sa folie automobile qui, selon les augures du sage Blaireau pourrait bien mal finir.

Les graphismes conservent ce charme désuet et ses couleurs un brin passées mais tellement raccords avec les saisons qui défilent. L'aventure se fait plus trépidante dans ce tome et la chute de ce tome ouvre sur une suite d'autant plus palpitante qu'elle est dramatique.

Une histoire qui vaut le coup d'être lue. Petit moment que j'ai particulièrement retenu la diatribe de Blaireau à l'encontre des voitures, avec un fond de vérité assez tragique. Je vais me jeter sur le suivant de ce pas et vous conseille cette série.

Une chouette BD pour enfants qui n'est pas s'en rappeler les milles et une nuits. Le désert, des fourmis, une chèvre qui parle et un petit garçon qui cherche son bonheur. Belles leçons de vie en perspective !

Crapaud a réussi à s'échapper de la prison. Déguisé en blanchisseuse, il rejoint le Bois sauvage où ses amis lui apprennent que son château est occupé par une bande de belettes, furets et hermines.

Ils montent un plan pour récupérer sa demeure. Blaireau connaît un passage secret souterrain qui les mènera directement dans la cuisine. A quatre réussiront-ils à reprendre le château face à toute cette bande?



Le Vent dans les Saules est une bande dessinée en quatre tomes, Michel Plessix l'a adapté du roman de Kenneth Grahame.

J'ai apprécié découvrir les péripéties de ces animaux qui ont chacun un caractère différent ce qui enrichit pleinement la lecture. Les illustrations, les couleurs et la mise en page sont très agréables à regarder.

Quand les lapereaux de la famille Passiflore apprennent de la bouche de leur père qu’ils ont eu un aïeul pirate, ils tombent des nues. Un pirate surnommé « L’impitoyable Cycliste des 7 mers » qui, après une fructueuse carrière à bord de « La carotte indomptable », s’est installé tout près de leur maison actuelle pour finir ses jours paisiblement et enterrer le trésor amassé en écumant les mers du globe. Fascinés par cette histoire de trésor, les enfants se rendent du coté de la rivière où pourrait être enfoui le précieux coffre. Mais en chemin ils vont rencontrer Fétide Durian, un putois trop gentil pour être honnête…



Ah, les Passiflore ! Un univers animalier proche de celui de Béatrix Potter qui ravira petits et grands. Depuis près de trente ans, ils s’animent sous le crayon de Loïc Jouannigot, d’abord dans des albums pour enfants et depuis peu en BD. Pour cette nouvelle aventure, Michel Plessix est au scénario, autant vous dire que c’est un gage supplémentaire de qualité (du moins pour moi). Le récit est sans temps mort, les événements s’enchaînent avec fluidité et il y a ce zeste de frisson qui permet de se faire (un peu) peur.



Coté dessin, c’est bien entendu somptueux, avec des aquarelles de toute beauté et un art de manier la lumière qui force l’admiration.



La chasse au trésor, c’est un grand classique qui fonctionne à tous les coups et cet album ne fera pas exception à la règle. Et puis franchement, comment résister au charme des Passiflore ?




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Souvenez-vous, nous avions laissé Rat, Taupe et Crapaud embarqués sur un bateau pour une destination inconnue. Nous les retrouvons dans ce deuxième tome, arrivés en terres étrangères. Ils n'ont aucun moyen de repartir chez eux dans le Bois sauvage.

Contraints de rester sur place et ils doivent trouver du travail leur permettant d'acheter un billet pour leur retour. Ils seront plus ou moins aidés grâce à des habitants généreux.



Des illustrations colorées, poétiques, des passages humoristiques, du suspens, j'ai hâte de découvrir les aventures de cette bande dans le prochain tome.

En ouvrant cette BD sur la première page, je savais déjà que j’allais être émerveillée par l’univers de Kenneth Grahame que Plessix a su adapter avec génie pour en faire un chef d’œuvre. Les dessins sont d’une rare beauté, un régal renouvelé à chaque page. Grâce à Jérôme, qui me l’a fait découvrir par-delà l’océan, j’ai eu la chance inestimable de pouvoir en lire l’intégrale, les quatre tomes regroupés dans un même album, je jubilais !



Comment ne pas s’attacher à cette galerie de personnages à quatre pattes hauts en couleurs ? Impossible ! D’abord Taupe, le maladroit, débordant d’un enthousiasme frôlant la naïveté et d’une émotivité attachante. À peine sorti de son terrier par une belle journée printanière qu’il se retrouve avec Rat à canoter sur la rivière. Ah ha ce Rat !!! Qu’il m’a arraché des fous rires celui-là ! Paresseux comme pas un, bougon comme deux, rêveur au centuple et grand poète parmi les hommes, enfin... les bêtes... On le retrouve songeur, balayant l’air de grandes tirades à rimes, tout à fait le genre de personnage qui me charme. D’autres mammifères encore coloreront cette histoire, Loutre, Blaireau, la famille Hérisson mais je m’arrête là car il me tarde de vous parler de mon grand favori, le richissime Crapaud alias « baron Tétard » ! J’ai toujours eu un faible pour les batraciens, allez savoir pourquoi (^^). Délicieusement vaniteux et excessivement colérique, rusé et si pourri d’orgueil qu’on lui ferait bien subir le châtiment de la poêle à frire, une petite gousse d’ail en sus. Mon intrépide « bestiole verte bondissante et galopante » s’était prise d’une nouvelle lubie, que je vous laisse découvrir et qui lui causera bien des soucis...



Cet album est porteur de riches réflexions sur la course effrénée du monde qui nous entoure et des réactions imprévisibles des hommes : « Tantôt ils vous caressent, tantôt ils vous jettent des pierres, allez comprendre pourquoi... ». Les animaux sont en relation constante avec leur environnement, ils ont du flair, de l’instinct. La nature est évoquée avec sensibilité, à cet effet la vallée de la Tamise est au premier plan de cette somptueuse histoire animalière qui allie aventure et mysticisme.



Le Vent dans les saules (titre original : The Wind in the Willows) est un roman publié en 1908 par le romancier écossais Kenneth Grahame. En France, le roman est paru pour la première fois en 1935.



Un immense merci à toi Jérôme de m'avoir fait découvrir ce grand homme, Monsieur Plessix :-*








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Sans avoir lu "Le vent dans les saules", ni la BD ni le roman jeunesse qui en était la source d'inspiration, j'ai quand même apprécié cette lecture, qui est une série "suite" de la précédente, mais dans une histoire à part.

Bienvenue dans le quotidien d'une bande de potes, Rat, Crapaud et Taupe. Crapaud décide sur un coup de tête de partir à l'aventure, et ses amis veulent aller le récupérer...

Les dessins sont absolument délicieux, poétiques et foisonnants, fourmillant de détails, les personnages sont hyper attachants, tout ceci est à la fois d'un suranné charmant et plein de modernité dans les clins d'œil...

Une jolie découverte !

Après leur périple dans le désert, Rat, Taupe et Crapaud retrouvent la ville et leur ami Blaireau. Grâce à lui, le trajet de retour vers le Bois Sauvage est enfin envisageable. Mais les choses ne sont pas si simples et un saucisson va entrer dans la danse, provoquant une course poursuite aussi folle que trépidante.



Voila c’est fini. Dix-huit ans après avoir entamé l’adaptation du roman Le vent dans les saules de Kenneth Grahame, Michel Plessix met un point final à l’aventure en clôturant ce second cycle avec maestria. Dix-huit ans pour neuf albums en tout, il aura fallu se montrer patient. Mais Plessix est sans doute l’un des derniers artisans de la BD actuelle : une semaine pour tomber une planche, dix à douze mois pour dessiner un album de trente-deux pages et quatre à cinq mois supplémentaires pour la couleur. Le résultat est là, c’est juste somptueux, découpé au millimètre, bourré de détails et toujours fort drôle. L’écriture des récitatifs et les dialogues sont très travaillés et le ton reste étonnamment léger.



Ce dernier tome est beaucoup plus mouvementé que les quatre précédents et fonctionne avec les mêmes ressorts que la conclusion du premier cycle à savoir un maximum d’humour et d’action. Ce second cycle sous forme de récit de voyage et d’ode à la culture maghrébine aura vraiment été un enchantement graphique : le travail sur la lumière, la minutie des décors et des costumes, tout est parfaitement ciselé.



Je ne suis pas objectif parce que je suis un fan absolu de Plessix mais il faut reconnaître que cette ambiance exotique à souhait, cette délicatesse du trait, cet éloge permanent de l’amitié et de la franche camaraderie rendent l’ensemble irrésistible. De la BD jeunesse réellement tout public comme on en fait plus. A lire, à relire et à faire lire sans modération.


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Un second tome très exotique où nos compagnons à poils et à peau se retrouvent dans une ville portuaire africaine. Entre rencontres décevantes et triomphe inattendu, on prend plaisir à savourer les couleurs chaudes des décors toujours aussi détaillés, l'hospitalité des habitants, leur ruse aussi. Mais maintenant qu'ils sont là, comment vont-ils trouver le moyen de retraverser la mer pour rentrer chez eux ?

J'aime toujours autant le personnage de Rat, dont les rêves de début de tome m'ont beaucoup fait rire, l'espièglerie de Taupe et le caractère sans gêne de Crapaud. Une suite bienvenue aux pérégrinations des trois compères.

Un jour de printemps, Taupe sort de sa maison et découvre la nature qui l'entoure. Avec ses amis, il décide de l'explorer...Une autre vie commence pour lui !



Ce tome en version intégrale comprend les trois premiers tomes de la série éponyme. Il vous faudra donc acquérir le quatrième tome séparément pour lire toute l'histoire...



A travers l'histoire de ces personnages l'auteur nous parle de la vie, du bonheur, de l'amitié, et de la joie de partager avec ses amis, les choses simples de la vie...



Un pur moment de poésie, d'humour et d'humanité qui fait du bien et qui est devenu un classique de la littérature jeunesse mais peut se lire à tous les âges.

La BD est adaptée du roman de Kenneth Grahame...

Une très belle suite au roman de Kenneth GRAHAME, Le vent dans les saules (que je n'ai toujours pas lu cela dit en passant). Mais cette BD librement inspirée des personnages me donne furieusement envie de le lire.

On suit Rat, un rêveur contraint bien malgré lui de suivre encore une fois son ami Crapaud, accompagné du fidèle Taupe dans un voyage périlleux et bien mystérieux au sortir de ce premier tome.

On a presque l'impression de lire un roman tant les superbes illustrations pastels aux tons pittoresques sont là pour soutenir le texte onirique empreint de poésie, des jolies descriptions et des atmosphères posées tout en délicatesse dans le phrasé. Une BD classé en jeunesse mais qui s'adresse clairement à un public plus adulte car les thèmes de la nostalgie, des rêves d'enfant non accomplis ou du moins en partie, de l'exaltation et de l'appréhension face à de nouveaux projets parleront clairement davantage à un public plus âgé, tout comme le style dont le vocabulaire et l'agencement des phrases sera je pense trop complexe pour un jeune public.

C'est une magnifique invitation au voyage non dénuée d'humour léger que cette BD qui donne envie de découvrir le roman originel et la suites des aventures des trois compères.

C’est frais, léger, bucolique, on y parle d’amitié, d’entraide. On suit les aventures de ces petits amis de la forêt avec bonheur. Les dessins sont superbes. Un vrai petit plaisir tout simple, qui plaira à tous, aux petits comme aux grands !

J’ai également acheté le livre écrit par Kenneth Grahanne dont est tiré cette BD pour enfant. Je vous dirai ce que j’en pense une prochaine fois.

"Tchaahou!"

Taupe, en homme de ménage, fait son nettoyage de printemps et éternue à tout va. Pourquoi ne pas profiter du beau temps et faire un pique-nique gargantuesque avec Rat?

"Bandes de goinfres!! Vous auriez-pu m'inviter!" colère Loutre.

Michel Plessix, dessinateur BD de talent (son tome 3 a reçu en 2000 à Angoulème le prix Alpha-Art du public), reprend dans ce premier tome de Le vent dans les saules, le scénario du roman éponyme de Kenneth Grahame.

C'est un univers à la Disney, empreint de poésie, que ce Bois sauvage là, une ode à la nature exaltée par des couleurs douces.

Outre les bêtises de Taupe qui se prend les pieds dans les cordages ou fait chavirer la barque, le petit lecteur ravi, suivra leur rencontre avec le "sieur Baron Crapaud", tour à tour soupe au lait et enthousiaste, dont le "manoir Tétard est luxueux" mais dont la conduite est des plus dangereuses, surtout face aux progrés des automobiles.

"Chauffards! Bandits! Chenapans!Progressistes!".....Bonjour l'humour!

D'après le roman de Kenneth Grahame.



Voilà la quatrième et dernière BD adaptée du célèbre roman de littérature jeunesse paru en 1908 en langue anglaise et en 1935 en France.

Ce tome correspond aux derniers chapitres du roman, jusqu'à l'épilogue.



Nous avions laissé Crapaud au fond de l'eau et pensions qu'il s'était noyé...

Pas du tout ! Il en ressort prêt à s'amender, à s'améliorer, bref à oublier ses projets les plus fous.

Mais est-il pour autant capable de sagesse ?

Il est encore une fois mis à l'épreuve quand il découvre que son château a été envahi par une foule de belettes, fouines, hermines du Bois-Sauvage. C'est un sacré foutoir chez lui ! De plus, tous ces fêtards ont décidé de se servir directement dans les caves et placards du château. Les réserves ont été pillées.

Crapaud est prêt à tout pour récupérer son château et son droit de propriété ! La bagarre est inévitable...



Voilà un dernier volume plein d'humour et de dynamisme car il est presque totalement consacré à l'action avec un grand A. Le lecteur y retrouve cependant l'ensemble des personnages.

Les valeurs d'amitié et de respect qui régissent la série, sont toujours mises au premier plan...



Et la série se termine en beauté !



L'auteur nous parle finalement, avec beaucoup de poésie et d'humour, des choses simples qui font le bonheur de tous les jours, si on prend le temps de les regarder ce que parfois nous oublions de faire... Il nous parle de la vie tout simplement !



C'est une série que j'ai trouvé vraiment superbe avec des dessins remarquables, riches en détails qu'on ne finit pas de découvrir...



Au risque de me répéter...elle est à partager en famille à s'offrir et à offrir, absolument !
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D'après le roman de Kenneth Grahame.

Voici la troisième BD de la série, adaptée du célèbre roman de littérature jeunesse paru en 1908 en langue anglaise et en 1935 en France.

Ce volume correspond aux chapitres VII à IX du roman.



Vous vous demandiez comment le monde pouvait continuer de tourner sans Crapaud désormais emprisonné ?

Vous pensiez que condamné à 20 ans de prison ferme, pour avoir volé une voiture, tout était fini pour lui ?

C'était sans compter sur ses fidèles amis et surtout sur ses charmes naturels, son intelligence exceptionnelle et sa GRANDE générosité...



Pendant que Rat et Taupe goûtent leur tranquillité enfin retrouvée, Crapaud se morfond dans sa cellule.

Mais, la fille du geôlier le prend en pitié et demande à son père de s'occuper personnellement de lui. Elle va inventer un stratagème pour le faire évader...le déguiser en blanchisseuse. Crapaud va-t-il y perdre sa dignité ?

La route est fort longue pour rentrer au château quand on est ainsi ridiculement affublé et quelle surprise à l'arrivée quand Crapaud découvre que durant son absence, celui-ci a été squatté !



J'ai vraiment lu la série dans un souffle tout en passant beaucoup de temps sur les différents chapitres, tant j'aime ces tableaux champêtres emplis de poésie où l'humour est omniprésent à chaque page. Les hommes en prennent pour leur grade et les personnages humains ou pas sont tous fortement attachants... Et en plus ce qui ajoute à notre plaisir, c'est que ce tome débute par quelques pages absolument magiques, dans lesquelles le lecteur apprend à écouter la nature...



Une belle suite !
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Crapaud est en prison. Pendant ce temps Rat et Taupe partent à la recherche du petit Loutron et font une rencontre assez magique à l'heure bleue. Les trois quarts restants du tome font état de l'échappée belle de Crapaud. Les premiers personnages humains de l'histoire apparaissent et aident tant bien que mal notre sautillant ami à prendre la poudre d'escampette, en train et à cheval pour finir à l'eau, son élément.

Le rythme s'accèlère et l'action se resserre autour du personnage gaffeur et tonitruant du batracien captif. Les expressions des personnages sont très réussies tout comme certains jeux de mots et insinuations qui font de cette série, une BD destinée aux adultes plus qu'aux enfants.

En terminant les dernières bulles de ce tome, une seule envie connaître le dénouement des aventures de la petite bande des bois.

Le vent dans les saules est une histoire qui ravira les petits et les grands. Un moment d'enfance et de poésie dans notre dur monde d'adlute !

Nous avons plaisir de suivre les péripéties de ses petits animaux attachants. Rat, l'ami fidèle et sage au charme so british. Taupe naïf, émotif et sincère. Loutre le papa bagarreur. Blaireau, bourru mais paternel. Et bien sur Crapaud. Le prétentieux, l'orgeuilleux, l'égoïste Crapaud baron Tétard. Du haut de sa fortune s'occroit le droit de céder à toutes ses lubies les plus folles et dangeureuses dans son incompétence. Crapaud par qui toutes les aventures arrivent.

L'histoire est riche en rebondissements cocasses où Crapaud est le plus souvent ridicule. Le genre de mésaventure qui font rire les petits aux éclats quand on leur raconte l'histoire le soir. Mais elle est également racontée de manière très poétique (parfois même avec quelques rimes!). A l'image de la rivière au bord de laquelle vivent nos amis : eau calme et turbulences!

Le dessin de Plessix sait parfaitement donner le ton. Précis et extrêmement détaillé. Les couleurs pastel se marient à la narration avec efficacité pour retransmettre douceur de vivre de la campagne et poésie de ce livre.