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Critiques de Michel Rostain (128)
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Le fils

J'ai laissé passer le temps pour écrire quelques mots sur ce récit autobiographique qui m'a beaucoup touchée. Un fils meurt et ses parents inventent une nouvelle manière pour continuer à l'aimer, continuer à vivre dans son souvenir, heureux. C'est affreusement triste et bouleversant d'amour et de joie malgré tout. Un livre sur les deuils qui semblent impossibles. A lire !
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Le fils



J’ai retrouvé ce récit dans ma bibliothèque, complètement vierge de lecture, j’avais dû le glisser là à l’époque, puis l’oubli et la machine de la vie avait fait le reste. J’ai finalement mis la main dessus durant le premier confinement en dépoussiérant les rayons de mes lectures antérieures achevées ou inachevées.

Le corps s'en va ... et l'âme reste aurait-on envie de dire suite à la découverte de ces lignes racontant la vie post mortem d'un fils unique décédé d'une méningite à l'âge de vingt et un ans.

Son esprit plane au-dessus de la lande bretonne à l'image d'un drone druidique capable de déceler le moindre sentiment, renonciation, lutte pour continuer à vivre sans lui chez des parents contraints entre matérialisme et spiritualité, bien des choses qu'il était incapable de mesurer de son vivant parce que le feu de la vie empêchait la contemplation et que tout allait trop vite.

Face à la mort, la réalité n’a point tué la fiction. Belle allégorie que ce voyage au pays de feu et de glace se réveillant en 2010 pour ralentir les aiguilles du temps, un peu comme aujourd’hui en ces moments de crise sanitaire

Le sommet du volcan au nom imprononçable exhumait les cendres du fils de Michel Rostain et j’ignorais qu’elles étaient la cause d’une immobilisation à Shangaï lors de mon premier voyage d’affaire en Chine.

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Le fils

Émouvant, tout simplement.
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Le fils

Un roman sur un sujet difficile, la mort d'un enfant

Une écriture pas du tout pathos, mais plutôt originale, puisque c'est le fils, mort, qui raconte comment son père se débrouille pour continuer de vivre après cette épreuve. Il y a même des passages un peu drôle.

Bravo à l'auteur !
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Le fils

Formidable ode à la mémoire de ce fils disparu. Un récit comme on voudrait pouvoir le faire - quand touchée aussi par la disparition brutale d'un fils - avec cette transcription de notre comparable douleur, il nous " allège " un peu de son poids, par l'embellie de la vie rompue mais qui se perpétue...
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Le fils

Le Fils est le premier roman de Michel Rostain, un metteur en scènes d'opéra qui a dirigé la Scène Nationale de Quimper de 1995 à 2008. C'est pendant cette période qu'il a perdu son fils âgé d'une vingtaine d'années, expérience à l'origine de ce roman sur le deuil des parents face à la disparition de leur enfant adulte.



Le onzième jour après ma mort, Papa est allé porter ma couette à la teinturerie. Monter la rue du Couédic, les bras chargés de ma literie, le nez dedans. Il se dit qu'il renifle mon odeur. En fait, ça pue, je ne les avais jamais fait laver ces draps ni cette couette. Ça ne le choque plus. Au contraire : subsiste encore quelque chose de moi dans les replis blancs qu'il porte à la teinturerie comme on porterait le saint sacrement. Papa pleure le nez dans le coton. Il profite. Il sniffe encore un coup la couette, et il pousse enfin la porte du magasin.



Papa ne peut plus traîner. Condoléances, etc. Le teinturier – re-condoléances, etc. – débarrasse papa de la couette. Papa aurait voulu que ça dure, une file d'attente, une livraison, une tempête, juste que ça dure le temps de respirer encore un peu plus des bribes de mon odeur. Papa se dépouille, il perd, il perd.





Cet extrait, en quatrième de couverture, résume bien le style et le ton de l'ensemble du roman : c'est tendre, émouvant et plein de détails du quotidien qui apportent du « réel » au récit et montrent à quel point ce roman est auto-biographique. Auto-biographique pour l'auteur, car le narrateur a la particularité d'être mort : Michel Rostain a en effet fait le choix – dangereux mais réussi ici – de faire parler le fils décédé. C'est le même procédé que celui qu'avait utilisé Philippe Besson dans Un garçon d'Italie, mais l'effet ici m'a beaucoup plus convaincu.



Au fil des cent soixante-dix pages du roman, Michel Rostain nous raconte les derniers jours du fils, ses dernières heures, et les mois de deuil qui ont suivi l'événement tragique. Difficile de ne pas être touché par ce récit simple et plein de tendresse. La vraie réussite de ce roman, c'est son sens de la nuance : le texte est en effet réaliste et poignant sans être oppressant. Il finit même sur une note optimiste, presque d'enthousiasme, comme pour donner raison aux paroles maintes répétées par le père : « Vive la vie ! ».



« Vive la vie ! » résume d'ailleurs parfaitement ce roman, qui constitue un très beau témoignage sur la vie de deux parents frappés par le drame et qui continuent à vivre, car « on peut vivre avec ça ».
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Le fils

Un roman poignant sur la perte d'un enfant. Le récit du chemin du père raconté par le fils...

C'est une lecture extrêmement émouvante et personnelle sans faire étalage de la douleur... On y pleure, on y sourit, on y respire
Lien : http://www.agoaye.com/mes-le..
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Le fils

Une écriture sensible qui fait mouche



Commençons par l'évidence : ce livre m'a fait pleurer. Pas un peu. Pas non plus en sur-dramatisant la mort de l'enfant, déjà bien assez triste sans artifices. L'écriture de Michel Rostain est sensible, aux sens français et anglais du terme : on y trouve à la fois une richesse de sentiments et de sensations à fleur de peau, et une distanciation jamais plus cruelle que nécessaire, jamais cynique.



Difficile de mettre une note à ce type de récit : que du positif pour le style et pour le message apaisant qu'il délivre. Mais une hésitation, ou pour tout dire un questionnement personnel, quant aux motivations profondes qui m'ont fait acheter et aussitôt dévorer ce livre, dont je ne sors ni totalement indemne ni profondément bouleversé ; j'ai davantage l'impression d'une empreinte, douce, laissée dans ma mémoire en vue de jours plus sombres.
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Le fils

La perte d'un enfant, un sujet bien douloureux et difficile à traiter. Ce père a choisi la voie de l'écriture pour exorciser son chagrin. Il décrit la douleur, la culpabilité, et utilise un mode de narration assez original puisque c'est le fils disparu qui raconte...... Du coup j'ai éprouvé quelques difficultés à ressentir de l'empathie..... La construction du roman est un peu brouillon, avec quelques longueurs. Avis très mitigé......
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Le fils

L'auteur a perdu son fils de 20 ans, Lion, mort en deux jours d'une méningite foudroyante. Il conte dans ce livre, vu par les yeux de son fils après sa mort, les derniers jours de celui-ci, tous les détails qui auraient pu lui faire penser que son fils allait mourir, les regrets aussi de n'avoir pas profité de chaque instant avec lui, au lieu d'aller faire les courses au supermarché. On passe ensuite à la période de deuil et au message final d'espoir qui est que l'on peut, malgré tout, vivre avec ça.

Au delà du thème qui est très personnel, on peut reprocher à ce livre son style télégraphique sans grande recherche et son absence de descriptions et d'anecdotes en dehors de tout ce qui touche au décès du fils. Je ne suis pas sûre que le fait de faire parler le fils apporte beaucoup au récit, ce d'autant que la mère apparaît très absente dans les pensées de son fils; cette construction paraît ainsi artificielle. En outre, les réactions des parents et des proches m'ont parues beaucoup trop théâtrales, à tel point que cela en devient agaçant, au lieu d'être touchant. Enfin, le dernier chapitre est comme un condensé de tout ce qui n'a pas pu être placé avant, des anecdotes en relation avec le fils sans véritable lien entre elles. Par rapport aux Vies imaginaires d'Eugène, par exemple, je trouve qu'il y a finalement peu de matière originale pour en faire un roman intéressant. L'impression générale est que l`auteur cherche surtout à faire passer un message d'espoir, non à faire une oeuvre littéraire.

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Le fils

Je n'ai qu'une chose à dire de ce roman ... il faut le lire.
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Jules, etc.

« D’un geste précis du bras droit, le torero de quatre-vingts ans resserre ensuite son tempo. Il ramène l’étoffe contre lui et l’arrête net. Le taureau fait un brusque demi-tour. Il s’immobilise à deux mètre … ».



Et voilà, le décor planté, un livre sur un sujet à polémiques, la tauromachie. Je viens (et je vis) du sud-ouest et j’ai grandi avec les férias, l’auteur à choisi Nimes comme décor à cette histoire mais le combat reste le même, la corrida est un sujet qui divise !



Michel Rostain est un fervent défenseur des traditions et il nous livre là un livre sur la religion, la tauromachie … et la transmission des valeurs, qu’elles soient religieuses ou familiales mais qui sont toujours très personnelles et souvent secrètes ! Sans être une afficionada, c’est un art que je connais et donc rien ne m’a déroutée ni dérangée dans ce livre et je suis très vite rentrée dans l’histoire (Ceci dit, je doute que tous les lecteurs ait le même ressenti que moi).



Le fil rouge en est « Généroso », une petite figurine, porte-bonheur en bronze représentant au taureau que les membres d’une même famille se transmettent les uns au autres. Nous découvrons Généroso en 1835 et l’histoire s’achève en 2014.



Cela se lit vite, le livre est agréable, l’écriture simple mais pas niaise, il y a de l’émotion … mais c’est aussi là que le livre pêche puisque ces émotions restent superficielles et les thèmes abordés filent les uns après les autres, comme si les frontières des secrets empêchaient le lecteur de rentrer davantage dans l’intimité de ces personnages.



Voilà un avis mitigé sur ce roman lu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je remercie Babelio et les éditions Kero pour cet envoi.
Lien : http://www.instantanesfutile..
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Le fils

Un récit tout en émotion. Et le fait que l'auteur fait parlé son fils rajoute à l'émotion. Une très bonne lecture
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Le fils

C'est l'histoire d'une mort. Une mort atroce, injuste, indicible. La mort de son enfant qui pourtant fait entendre sa voix, souvent pleine d'humour, et la souffrance de ses parents, à travers tout le roman. Un roman audacieux, tout autant qu'éprouvant.
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Le fils

Petit livre de 150 pages... Bien écrit. Traitant d'un sujet lourd, qu'est la mort d'un fils... Emouvant, touchant, parfois traversé de quelques passages quelque peu rocambolesques. Malgré le fait que ce soit un goncourt, d'un point de vue "histoire", je n'ai pas été totalement emballée par cet ouvrage... Mais je vous laisse juge :-)
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Le fils

En 2003, Michel Rostain perd son fils, Lion, d’une méningite foudroyante à l’âge de 21 ans.

Inspiré de ce fait réel, le roman fait parler le fils décédé qui regarde affectueusement son papa anéanti par le deuil. Il évoque les jours qui ont précédé la tragédie jusqu’aux obsèques.



Ce roman aurait pu prendre un style autobiographique sous forme de témoignage exhibant la souffrance d’un père. Cela aurait pu être complaisant, larmoyant, voyeur… Eh bien, non. L’auteur évite tous ces écueils en choisissant avant tout comme technique narrative la voix du fils.

Celui-ci évoque certes le chagrin de ses parents et le bouleversement que représente sa mort, mais c’est de manière pudique, directe, et souvent ironique.

Il parle également de la culpabilité du père qui va par exemple faire des courses alors que son fils vit ses derniers instants ou qui regrette de ne pas avoir fait ou dit telle chose…. Il évoque les souvenirs heureux, ceux qui le sont moins, ou ceux qui ne survivront pas au deuil...

Ce roman émeut en réalité parce qu’il évoque tout aussi bien des moments tendres que des moments absurdes comme les angoisses pathétiques du père ou l’épisode de l’enterrement et de la crémation, avec même quelques touches d’humour : « Je n'ai rien à dire : un mort ça ferme sa gueule. D'ailleurs, un mort, ça n'a pas de gueule ».

Ce roman touche finalement par la force de son style, percutant, rythmé et même saccadé, comme ci ces soubresauts rendaient mieux compte de la douleur que les mots eux-mêmes.

Par son style et en relatant, par la voix de son fils, la brutalité du deuil, l’auteur fait passer le message suivant : le seul remède à la souffrance, c’est de continuer à vivre.
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Le fils

déchirant, pas si optimiste que cela
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Le fils

Un très beau roman, passionnant, émouvant et poignant, avec un sujet difficile à aborder...la perte d'un enfant. Tout au long du livre, on retrouve un hymne à la vie malgré une histoire portée autour du deuil et de la mort. En lisant ce récit, on "découvre" comment vivre avec la disparition d'un être cher, la complexité des différents sentiments ressentis ("papa pleure chaque fois qu’il pense à moi. Papa n’est heureux que quand il pense à moi. Papa est donc heureux chaque fois qu’il pleure."),pourquoi à la fois du "bonheur" et de la tristesse. Ce livre est poignant. quand on voit l'amour entre les parents et leur fils... et puis aussi la culpabilité qui ronge principalement le père, lui qui se demande si son fils aurait laissé la maladie le tuer, pourquoi allait-il voir un psychologue, et si au lieu d'avoir pris son temps à la pharmacie il avait été la pour son fils...etc. Un livre qui met des mots sur des sentiments et des ressentis indicibles.... à lire!
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L'étoile et la vieille

Mon premier livre de Michel Rostain, très belle écriture et une jolie histoire sur l'apprentissage de la vieillesse par une star de l'accordéon. Une histoire touchante, quelque fois lourde où l'on se demande quand les péripéties vont s'enchaîner. Un avis mitigé sur ce livre que je recommande malgré tout pour la qualité de l'écriture.
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L'étoile et la vieille

C'est tout le talent de Michel Rostain de nous offrir, sur un même plateau, opéra, comédie et drame.
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