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Critiques de Michel Rostain (128)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le fils

Un très beau récit sur la perte d'un enfant qui ne tombe jamais dans le larmoyant.
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Le fils

Un inclassable sur la perte d’un enfant. Lequel est le narrateur.

Un récit brut, qui ne cache rien, et qui trouve un juste milieu entre poésie et réflexions autour de la perte d’un être tant aimé tout en évitant de tomber dans le larmoyant.

Ceci dit, j’ai eu vraiment du mal à m’y plonger justement à cause de ce qui en fait la force : c’est un récit extrêmement personnel et j’ai été gêné d’entrer à ce point dans l’intimité d’un couple.

À chacun de voir donc, en fonction de son ressenti et de son vécu.
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Le vieux

Un roman magnifique, simple à lire et pourtant très original. Décidément j’aime cet auteur - toujours à la frontière de la vie et de la fiction. Comme un roman d’initiation cette fois, roman d’initiation à la fin de vie, et pourtant sans une ombre de tristesse ni de mélo.
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Le fils

Le sujet est vraiment dur, le cheminement se fait pas à pas et l'auteur éclaire le lecteur sur une part souvent indicible... la lecture peut mettre mal à l'aise et donc je ne la conseillerai pas à tout le monde. Ce livre reste un très beau récit, au cœur de la Bretagne.
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Le fils

Le drame de la mort de son fils ...regrets et remords de ne pas avoir assez profité des derniers instants de vie de son fils ... mais très vite, il y a la volonté de continuer à vivre avec lui ... un roman qui n'est vraiment pas larmoyant ou désespéré ... à la fin du roman, nous n'avons pas de compassion pour les parents de Lion mais de l'amitié
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L'étoile et la vieille

Avec un titre aussi poétique, je me suis lancée dans la lecture de ce livre avec un intérêt non feint. Et ce fut une rencontre très agréable.



Odette est célèbre. Elle est une star de la chanson et de l’accordéon. Mais Odette est vieille et peut-être un peu démodée.

Le « metteur » ; comprenez le metteur en scène ; est un homme de type bobo parisien, plutôt connu dans son corps de métier et pleins d’a priori musicaux. Et pour cause, il met en scène des spectacles.

Ces deux personnages que tout oppose en apparence vont se rencontrer par le biais d’un producteur qui demande au « metteur » de produire Odette.



Ce roman est donc l’histoire de leur collaboration et toute la préparation du spectacle. Mais il y a un élément capital qui fait de ce récit ce qu’il est : excellent. Et cet élément, c’est la vieillesse alliée à la célébrité. J’ai adoré la façon dont l’auteur nous présente ce thème. Nous avons tout ici : la solitude de la fin de vie, l’égoïsme de la star, la peur de la mort, la passion musicale comme échappatoire. En 221 pages, tout y est et les messages sont forts. Odette est à la fois touchante et irritante. Mais qui lui jètera la première pierre ? Pas le jeunot qu’est le « metteur » en tout cas : fasciné tout autant qu’agacé par les caprices de sa star, il oscille sans cesse entre des émotions contradictoires.



Une histoire toute simple mais que j’ai beaucoup aimé et qui a un rythme assez soutenu, avec du suspense en prime. En effet, le lecteur attend avec impatience de savoir comment va se dérouler le spectacle, s’il aura lieu, etc. De plus, après le premier chapitre, Michel Rostain intervient dans son roman en expliquant qu’il ne faut pas prendre cette histoire comme une autobiographie mais comme un récit basé sur des faits réels. Et il nous raconte sa propre expérience. Une fois le chapitre clos, l’auteur reprend le fil de son récit ; mais le lecteur est avisé et a tous les éléments en main. J’ai trouvé ce tour de main génial et tout à fait approprié.



Je vous conseille vraiment ce livre. Court, prenant, plein de tendresse, d’humour et de fascination, ce roman est un condensé de leçons de vie.
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L'étoile et la vieille

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L'étoile et la vieille

Michel Rostain nous narre l’histoire d’un metteur en scène aux prises avec Odette, une idole vieillissante de l’ancienne génération et reine de l’accordéon, avec laquelle il travaille sur un nouveau spectacle.

On comprend vite alors à la lecture du roman qu’Odette ressemble étrangement à Yvette Horner et le metteur en scène à l’auteur, Michel Rostain. D’ailleurs au début du roman il laisse planer un doute sur d’éventuelles ressemblances avec des personnages existants.

L’étoile et la vieille nous embarque alors dans une course contre la montre avec un décompte des jours restants avant la première du spectacle. Odette arrivera-t-elle à assumer un show malgré son âge avancé ? Le metteur en scène arrivera –t- il à mener ce projet à bien malgré la santé fragile de la star ? N’est-il pas tout simplement tombé sous le charme d’Odette pour avoir accepter un tel projet?

Les personnages sont attachants, Odette pour son rôle d’ancienne gloire des années 50 et le metteur en scène dans son investissement total dans ce projet.

Ce court roman se lit très rapidement grâce un style très vif et sans fioriture, donnant un rythme qui colle bien au stress pouvant avoir lieu les jours avant une première.

Mais je suis arrivé à la fin du livre laborieusement avec une histoire qui ne m’a pas embarqué.

La répétition du prénom « Odette », trop présent, a fini comme une litanie dans ma tête.

La vieillesse est en ce moment un sujet très en vogue, et j’ai un énorme respect pour les séniors que nous sommes tous en devenir, mais je trouve - mis à part quelques passages très brefs - qu’il n’y a en fait pas grand-chose de nouveau à apprendre sauf bien sûr que même les étoiles vieillissent aussi.

Michel Rostain hésite cependant trop entre la réalité et la fiction, entre la tension d’un spectacle qui se prépare et la gestion d’une icône proche de la fin. J’ai fini par m’y perdre et ressentir une légère frustration à la fin du livre.

Finalement, il se confirme qu’il est toujours difficile d’écrire un second roman après un chef-d’œuvre comme son précédent livre, c’est pour cela que j’attends avec impatience le 3ème roman de cet auteur , qui reste tout de même un grand écrivain .

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Le fils

J'ai découvert ce livre par hasard. J'en ai lu un rapide extrait, au début, sans avoir pris la peine de lire la 4ème de couverture. Je ne connaissais pas le thème central du récit. Et donc, j'avais souris en imaginant ce père portant la couette de son fils au pressing, faisant un grand détour pour profiter au maximum de son odeur.

En fait, ce n'est pas un récit comique ou ironique. Malgré les traits d'humour de certaines descriptions, il s'agit du récit de la réalité du deuil d'un père. Il nous fait partager avec pudeur ses interrogations, ses regrets, son désarroi et, enfin, la piste vers sa reconstruction. En tant que mère, j'ai compris certains comportements, comme ce besoin de comprendre l'incompréhensible. Mais, surtout, les larmes ont coulé tout au long de ma lecture. C'est donc un livre poignant mais optimiste puisqu'on "peut vivre avec ça".
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Le fils

Magnifique défi - fort bien relevé - que celui de choisir le défunt pour narrateur. Belle intelligence de style qui donne encore plus de profondeur à l'écriture et évite au récit de sombrer dans le pathos. Bouleversante histoire autobiographique qui m'a profondément touchée.
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Le fils

tendrement drôle
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Le fils

Si vous me demandez comment je vais, comment pourrais-je vous répondre ? Si je vous disais que je ne vais pas bien, ce serait lancer un appel au secours […] Je ne vais pas mal et ne vais pas bien. Une autre fois, j’essaierai de vous parler de ce deuil plus complètement. »



Le 25 octobre 2003 arrive l’impensable. Le fils de Michel Rostain, Lion, décède à 21 ans d’une méningite foudroyante. On pourrait croire qu’avec un prénom pareil, il était destiné à être fort, et à surmonter n’importe quel obstacle. Il a pourtant fallu un microbe pour anéantir toute une famille.



Impossible douleur. Comment faire face à cela ? Son ami, Daniel Michel dira à Michel Rostain le soir même de la mort de son fils : « on peut vivre avec ça ». Et ce roman existe pour nous le montrer.



Huit ans après ce drame et à travers la voix de son fils, l’auteur nous raconte la douleur, la détresse, la culpabilité d’un papa, et aussi, en filigrane, d’une maman. Et avec le recul pris pour l’écriture de ce livre, on découvre également les moments de bonheur avant le drame, et les moments de grâce et de paix bien longtemps après la mort de Lion. Un beau message d’amour lancé à un fils trop vite disparu.



Certains passages sont ponctués d’humour (l’organisation des obsèques) comme pour nous rappeler que la légèreté de la vie peut survivre à un tel deuil. « On peut donc vivre avec ça. »



Un roman magnifique qui nous chamboule au même titre que les romans de Fournier (Où on va papa ? et Veuf). Il mérite grandement son prix Goncourt du premier roman 2011.

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Le fils

Un peu pesant ce roman à mon avis mais le sujet est difficile !
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Le fils

J'ai beaucoup aimé ce roman où l'auteur nous parle avec beaucoup de pudeur.de son fils disparu brutalement et beaucoup trop jeune

Tous ceux qui ont vécu un deuil se retrouveront dans les thématiques abordées.

Je regrette simplement qu'à mesure qu'on avance dans sa lecture, le fils narrateur (pour son père) s'efface de plus en plus et que le père reprenne la main. Quand ce dernier nous parle de ses amis ou d’évènements très personnels et plus universels, cela a du coup beaucoup moins d'intérêt pour le lecteur qui ne s'y retrouve plus
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Le fils

Remarquablement écrit et construit.

Excellente idée de faire parler le fils mort qui continue à vivre dans ces pages. Je l'ai lu d'une traite. C'est d'autant plus poignant quand on a connu Michel Rostain au théâtre de Cornouaille à Quimper.
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Le fils

Michel Rostain donne la parole à son fils mort pour évoquer le deuil douloureux qu'il a vécu et nous transmettre le message :l'amour dépassera la mort,"On peut vivre avec ça", on peut s'en sortir car il faut continuer à vivre malgré tout.

Il évoque le quotidien à assumer comme la couette, à nettoyer,encore toute imprégnée de l'odeur de Lion pour démontrer que la souffrance latente est prête à remonter,fulgurante,à chaque instant;

Pourquoi cette mort injuste et absurde?

A-t-il baissé la garde pour se laisser envahir par ce microbe?

Pourquoi mon fils consultait-il un psy?

A quoi renonce-t-on?

Comment peut-on faire des rêves érotiques en temps de deuil?

Alors,le père se culpabilise puis, à travers les mots de son fils, revit le drame.

Fièvre du fils.SAMU.Souvenirs de connivence antérieure.Vomissements du fils.Travail du père.Méningite diagnostiquée."Aide moi à t'aider!".Mort.

Que de douleur dans ce va et vient incessant,de panique et de colère.

Et se rajoutent des détails pratiques durs à assumer,le cercueil,l'incinération,le monument de marbre,les fleurs,la morgue,le crématorium, la cérémonie,et un flash back, et on mélange et on recommence.Les souvenirs sont-ils dans un bon ordre?Papa devient fou! Les démarches à la sécu.Les condoléances.Les pleurs,les pleurs,les pleurs...

Dernières volontés."Cendres blanches déversées sur un volcan noir" islandais.Photos. N'est-ce pas une tête de Lion,là qui émerge de l'eau du lac?

On se raccroche à ce qu'on peut, on se raccroche à des mirages, aux mots de détresse qu'il faut expulser sous peine de suivre l'autre dans la mort.

Il faut avoir du courage pour dire l'indicible.Michel Rostain, dont c'est le premier livre salué par le prix Goncourt des lycéens 2011, en a eu.Bravo!
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Le fils

Comment raconter ce très beau livre ? Tout est dans le texte de présentation ci-dessus. C'est le fils, décédé, qui raconte l'histoire de sa fin mais surtout qui regarde son père...

Le récit est touchant, émouvant mais, paradoxalement, l'écriture est légère et même parfois humoristique. C'est tendre, triste et drôle à la fois et, à mon avis, ce livre mérite amplement le prix Goncourt du premier roman qu'il a obtenu.

Nous assistons donc à la mort de Lion, raconté par lui-même, au désespoir de ses parents, puis au deuil et finalement au message de l'auteur : « On peut vivre avec ça. »

Un superbe livre mi roman-mi réalité.


Lien : http://lefantasio.fr
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Le fils

Ainsi commence ce récit relatant le lendemain, la semaine, l’année, enfin les cinq années qui ont suivi ce jour fatidique du dimanche 25 octobre 2003, à 16 h 17 quand Lion, le fils de l’auteur, est mort en salle de réanimation, à l’hôpital de Quimper, d’une méningite foudroyante.

Il se termine à la mi-avril 2010, lors de l’éruption du volcan islandais au nom imprononçable: Eyjafjallajökull qui projette des fumées à dix kilomètres d’altitude, les cendres du fils mêlées à ses cendres qui envahissent le monde.

«Ce qu’on voit en fait dans le ciel de ce printemps? Ce ne sont que mes cendres qui disparaissent un peu plus. Le reste, c’est de l’ordre du roman. Ce n’est pas rien.»

Entre ces deux moments, le fils décédé retrace la douleur du père et ses efforts pour vivre le deuil, l’enterrement et les mille histoires que ce dernier se raconte pour survivre et transformer l’absurdité de l’événement en apothéose mythique et familiale. Du sordide de la réalité corporelle de la mort il atteint ainsi l’apaisement des fictions fantastiques et merveilleuses, seules dignes d’apaiser sa souffrance et c’est ainsi que se termine ce livre, le 31 mai 2010.



Un beau livre, émouvant bien sûr mais sans trop puisque c'est le mort qui parle et un mort, c'est bien connu, n'éprouve plus rien et se contente d'énumérer les faits bruts qui, eux, peuvent s'avérer tour à tour dignes et drôles, juste ce qu'il faut.

Je plains le père et admire l'écrivain.

C'est lui qui a obtenu le Goncourt du premier Roman 2011 bien que ne faisant pas partie de la sélection préalablement annoncée par l’académie à voir ICI
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
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Le fils

Le fait, pour un parent, d’assister à la mort de son enfant plutôt que le contraire m’a toujours semblé une insulte suprême à l’ordre naturel de l’univers. Nous ne sommes pas programmés génétiquement pour survivre à nos descendants. Et pourtant, cette tragédie, certains n’ont pas le choix que de la vivre.

(Lire la suite...)
Lien : http://plaisirsdemodes.com/l..
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Le fils

Oeuvre très touchante. L'auteur a un style correct, qui lui permet surtout de provoquer des émotions chez le lecteur. Trop sensibles s'abstenir ...
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