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Critiques de Michel del Castillo (136)
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La guitare

Michel del Castillo – "La guitare" – Julliard, 1958 - réédition au Seuil collection Points, 1998 (ISBN 978-2020358248)



Intrigue : un nain difforme d’une laideur épouvantable, devenu méchant à force d’être rejeté par les autres, décide de se faire aimer en jouant de la guitare.



Je n’ai pas du tout apprécié ce récit qui a si mal vieilli et sent son intention scolaire à plein nez. Je n’aime pas non plus sa façon très convenue de parler de la guitare et de la musique.

Cet auteur (né en 1933) a tout de même connu une vie peu ordinaire, c’est le moins que l’on puisse dire, il faudra donc que je lui laisse une seconde chance en lisant un autre de ses romans.

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Le temps de Franco

livre pour ceux qui aiment aller au dela des légendes que tissent partisans et héritiers de partisans.

la terreur rouge valait bien la terreur noire et la république n'était qu'une façade pour révolutionnaires et contre révolutionnaires a l'intérieur de la révolution.

est on certain que l'auteur puisse se faire entendre aujourdhui?

la nuance et la modération dans l'analyse peuvent elles s'imposer?

le droit à l'oubli est il compatible avec le culte des mémoires?

del castillo sait poser ces questions.au lecteur d'apporter les réponses

au total un beau récit et une place à la méditation
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Les portes du sang

On tourne vite en rond sur le sujet central du livre : Clara del monte, femme sulblime et scandaleuse, espagnole, internée dans le camp de Rieucros.

L'auteur laisse entrevoir une intrigue qui n'apparaît jamais et la lecture devient fastidieuse.
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La nuit du décret

J'en avais entendu parlé

Trop parlé

J'y suis allé tout de même, me méfiant du livre à la "mode"

Et pas regretté !

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Tanguy

Michel des Castillo – Tanguy

Tanguy est un jeune garçon de neuf ans, il vit seul avec sa mère, elle est espagnole, milite chez les républicains contre les fascistes de Franco.

Son mari l'a abandonné quand elle a déclaré qu'elle était enceinte.

Recherchés par la police, la mère et l'enfant errent de ville en ville dans des conditions difficiles. Jusqu'au jour où ils sont séparés, et Tanguy est interné dans un camp de concentration en Allemagne avec les juifs.

De retour d'Allemagne Tanguy est pensionnaire dans ce qui ressemble plus à une maison de correction tout aussi dure que les camps allemands.

Michel des Castillo a transformé cette histoire très dure dans une langue et un style presque poétique, sans doute inspiré de sa propre histoire.

Tanguy ne rêve que d'une chose, vivre dans une maison avec un jardin, avoir un chien et des amis, aller à l'école .Quoi de plus normal pour un enfant de neuf ans.

Avec une jeunesse marquée par une série d'épreuves, Tanguy s'est forgé une âme. Sur un tard il rencontre son père un personnage lâche et peu recommandable.et il a tendu dire que sa mère qui l'avait dénoncé à la police, était vivante. Ne voulant plus entendre parler ni de l'un ni de l'autre, il se souvient des bons souvenirs de ceux qui l'ont accompagné.

Impressionné par son courage, le médecin de l'usine où il est ouvrier lui délivre une lettre de recommandation pour un de ses amis. il y a fort à parie qu'il en fera aune vie belle.

Reste à savoir de quoi est fait le talent de Michel del Castillo., celui qui voudrait le savoir devrait le lire.

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Tanguy

Elisabeth Badinter conseille la lecture de ce roman autobiographique de Michel del Castillo aux adolescents, il est à conseiller en fait à tous ceux qui souhaitent comprendre ce qu’est la résilience.

Subir la violence et la haine puis ne pas juger mais comprendre le monde pour y vivre, voilà la vie de Michel del Castillo,



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La guitare

On peut dire que ce court récit ne laisse personne indifférent ! Dans les critiques que j'ai pu lire, ou on déteste, ou on adore !

Alors oui, il a été publié pour la première fois en 1957, et non, je ne trouve pas qu'il a mal vieilli contrairement à certains de mes confrères babeliotes ;-) Les thèmes abordés sont bel et bien toujours d'actualité, que ce soit le "délit de sale gueule" même si aujourd'hui il se pose un peu différemment, que ce soit celui des croyances et des superstitions qui nous entravent (on a beau être en 2022, qui y échappe ?), que ce soit sur les nombreuses "défaillances" de l'humanité (eh bien non, l'homme n'est pas bon, c'est un fait) mais aussi cette réflexion sur l'art, messager de la parole profonde de l'âme humaine, métaphore de l'indicible, promesse d'une compréhension profonde.

Le style est incisif, voire même parfois agressif puisque le lecteur est parfois pris à parti assez violemment par le narrateur qui s'adresse directement à lui en le houspillant : j'aime bien ! Il peut être aussi poétique dans les phases descriptives (la Galice, la mer, la brume sur les plaines, la pluie froide et serrée, ...). Ce bouquin, ça doit être un régal à travailler en fac tant les interprétations sont multiples : le personnage du nain difforme bossu laid au possible peut être la métaphore de tant et tant de choses ! Et ses aspirations (être aimé via ce qu'il exprime par le truchement de la musique et de sa guitare) peut aussi être lu de façon plus universelle... Bref, c'est un récit, oui, mais ce peut être aussi conte ou fable où la morale est plurielle. Le plus drôle, c'est que dans la postface, l'auteur se moque joliment de tous ceux-là justement qui voudraient interpréter son récit : il l'a écrit comme ça, laissant courir les mots qui l'habitaient, et vaille que vaille, jusqu'à presque en avoir honte ;-)

Une belle découverte, oui, vraiment !
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Tanguy

Une bonne fiction, on avance vite dans le livre à mesure que Tanguy grandit et traverse moult rebondissement. Il y a une rigueur historique intéressante.

Les personnages sont complexes et bien écrit. C'était un plaisir de dévorer ce livre.

L'auteur et son personnage ne s'interdise rien, un regard tranchant sur le monde des adultes, de la religion, la liberté sous toute ses formes. Lisez- le il en vaut la peine.

Et il m'a donné envie de lire des fictions historiques.
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Le temps de Franco

Le livre commence par cette citation de Jorge Luis Borges :

"La vérité historique n'est pas... ce qui se passe ; c'est ce que nous pensons qui s'est passé."

Eh bien M. del Castillo a l'honnêteté d'avoir analysé d'autres biographies sur Franco. Il a la modestie qui convient face à la vérité de l'homme Franco. Il essaie d'être juste, aussi objectif que possible. C'est ce qui fait que j'ai aimé cette biographie. L'être Franco n'était sans doute pas tout à fait ce qu'il en pense, mais il s'en approche en tentant d'être objectif (mais l'est-on jamais complètement ?).

Non il ne le rend pas sympathique. Oui, il l'explique en grande partie. Certes Franco restera comme chacun un être plein de mystères. Cela n'atténue en rien l'antipathie que l'on peut avoir pour lui.

Personnellement, je ne suis pas d'accord avec la 4e de couverture lorsqu'il est dit "Ce témoignage hautement littéraire". 1. ce n'est pas un témoignage et 2. ce n'est pas une œuvre littéraire au sens absolu mais une biographie, ce qui n'enlève en rien la qualité d'écriture de l'auteur.

Et ce n'est pas non plus l'histoire de la guerre civile. C'est la biographie d'un homme. Ce qui fait ce qu'il est.

Ce n'est pas l'analyse d'un mythe, mais celle d'un homme. Ce qui me va. Cela enlève à Franco l'aura que certains lui ont collé sur la tête, les pour comme les contre.

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Le temps de Franco

Ce livre m'a vite mis mal à l'aise. Difficile d'exprimer ce qui me dérangeait. C'est un récit assez froid, sans complaisance ni admiration pour son personnage central, Francisco Franco, dictateur sordide, militaire dans l'âme, conservateur acharné de ce que l'Espagne avait de plus suranné. Michel del Castillo retrace minutieusement le parcours d'un homme, étalant ses qualités, surtout militaires sans minimiser l'obscure férocité de son fonctionnement politique.

A travers un récit de la guerre d'Espagne qui se veut objectif, l'auteur met en lumière les crimes des deux camps. il montre comment une population analphabète à 66% se trouve projetée dans une histoire qui la dépasse largement, perpétrant massacres et crimes de guerre.

En fait, c'est d'une part la détestation de la République de 1936 dont fait preuve del Castillo et son incapacité à comprendre la détresse sociale d'un peuple qui avait été tenu sous le joug d'un régime profondément inégalitaire qui m'a mis mal à l'aise. Je reste partagé. On apprend énormément de faits dans cet ouvrage. Il donne à réfléchir sur la sauvagerie dont toutes les parties ont fait preuve pendant le conflit. Il met en évidence les stratégies mortifères de certains leaders républicains. Mais tout se passe comme si les causes de cette violence n'existaient pas. Pire, pour l'auteur, la guerre est provoquée de manière presqu'inéluctable pas l'attitude du gouvernement de la République. Alors, s'il ne fait pas de Franco un héros, loin s'en faut, il le construit comme une nécessité historique. Les Républicains en deviennent presque les responsables d'une dictature qui a duré une génération. quand je vous disait que ce bouquin m'a mis mal à l'aise.
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La nuit du décret

Le rythme est assez lent, mais le récit très intéressant.

Santiago est un policier, et il va être muté à Huesca. En se renseignant sur son futur chef, il découvre un homme qui à la fois le terrifie et le fascine.

Ce roman nous plonge dans l’histoire de l’Espagne, et dans la conscience de cet homme.

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Tanguy

Roman largement autobiographique, très simple à lire, très émouvant.

Ce qui original, c'est le regard de l'enfant sur les atrocités qu'il va vivre. A travers toutes ses épreuves, et grâce à des êtres d’exception qui ont su être « bons », Tanguy garde foi en l’humanité.
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L'expulsion

Ce roman historique raconte plusieurs drames qui se déroulent en parallèle. Bien qu'ils aient été convertis au catholicisme, Philippe II d'Espagne décide en 1609 l'expulsion des morisques, descendants des habitants d'Al Andalus, royaumes musulmans qui dominèrent l'Espagne du VIIIe au XVe siècle. Ils sont considérés comme des "ennemis de l'intérieur" alliés des pirates barbaresques qui désolent les côtes de toute la Méditerranée. Leur dynamisme démographique est une menace pour l'équilibre numériques des populations du Royaume.

Ces 500000 femmes, hommes et enfants, agriculteurs pour la plupart, devront embarquer pour l'Afrique du Nord. Ceux qui partirent périrent pour la plupart pendant le voyage ou à leur arrivée en Afrique en ce début de XVIIe siècle.

Hassan-Ottavio est le fils d'un d'entre eux, Omar, iman clandestin de son village. Le duc de Gandie s'est attaché ce jeune homme après avoir perdu son propre fils à la guerre. Les grands d'Espagne s'opposèrent sans être entendus à cette épuration ethnique et Don Alvaro agit avec bonté avec ses paysans.

Ottavio reste finalement avec son "oncle" adoptif, déchiré entre sa fidélité aux siens qui l'encouragent à rester et son destin radieux. Il est finalement assassiné par son valet dont le père soldat était mort, sous les ordres de Don Alvaro, au siège de Bizerte.

Après les Maranes, juifs convertis, les Morisques musulmans convertis aussi seront impitoyablement poursuivis par la Sainte Inquisition pendant que les Indiens d'Amérique succombaient sous les armes et les virus des conquistadores. L'émigration forcée des protestants après l'édit de Nantes en 1685 sera une autre page dramatique de l'Ancien Régime.
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Goya - L'Energie du néant

Le récit de Michel del Castillo fourmille de détails précieux pour la compréhension du contexte historique. Son écriture est plaisante et la vie et l'œuvre de Goya passionnante ! J'ai apprécié cette plongée dans l'Espagne du XVIII ème siecle. Une personnalité haute en couleur et difficile à cerner recherchant la reconnaissance, la célébrité et l'argent. Je regrette que la relation avec son fils ne soit pas plus fouillée. L'auteur laisse entrevoir la théorie selon laquelle Goya serait finalement le premier artiste contemporain créant son propre style et choisissant ses sujets. Il ouvre la voie aux artistes modernes qui lui succéderont jusqu'aux artistes contemporains qui revendiquent cette héritage comme Dinos et Jake Chapman.
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Tanguy

Tout simplement bouleversant.
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Tanguy

Bouleversant, ce roman est un véritable témoignage sur la vie tragique d'un homme, qui nous la décrit, de son enfance jusqu'à la fin.
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Tanguy

Superbe livre qui nous donne une fameuse leçon de courage er de ténacité.
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La vie mentie

Trois ou quatre étoiles, j'hésite. Si c'eut été un auteur que je n'avais jamais lu, j'aurais probablement donné quatre, relativement séduit par les idées et l'entremêlement historique, le côté saga familial, poids du passé, la difficulté de comprendre une vie, une vérité... les choses changent, les regards changent... Seuls quelques piliers semblent être là. Toujours.

Mais, comme je connais et ait admiré del Castillo dans Tanguy et (sopratutto) dans La Guitare, je ne peux pas ne pas me sentir un peu déçu, car malgré tout il y a quelques facilités. Et c'est un rien convenu.

Bon, allez je mets quand même quatre étoiles, parce que ce type et ce livre, son livre, sont vraiment sincères et je ne peux qu'être empli de gratitude.

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Colette, une certaine France

J'ai beaucoup aimé les réflexions de Michel del Castillo et ce côté distant de notre pays pour mieux l'analyser, en saisir le charme et les puanteurs. Et là ma foi, Colette en prend un coup, mérité qui plus est. On ne lui épargne pas ses manipulations, son égocentrisme et je ne sais plus trop après ça si j'ai envie de reprendre du Colette ou me replonger dans Castillo. Je crois bien que j'irais vers le second. Le mythe chancelle et on compte les victimes autour d'elle, le talent, l'écriture vaut-il tant de dommages collatéraux. Pour ma part, je dirais non, absolument non et finalement je n 'arrive pas à séparer l’œuvre du créateur. Quand bien même celle-ci serait immense, qu'est-ce par rapport au reste, du vent,de la gloriole... un peu d'humilité que diable.
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Les louves de l'escurial

Del Castillo Michel

Les louves de l’Escurial

L’auteur nous fait vivre une période assez sombre de l’Espagne. Comme j’ai pu le lire, l’auteur est historien et romancier mais pratiquement tout est réel, c’est un vrai roman historique mais facile à lire car il nous fait revivre cette période.

Dans la plaine de Castille se dresse l’Escurial : palais, prison, forteresse royale.

L’la période de l’histoire reprise ici se situe dans les années 1790. À la mort de Charles III de Bourbon.

À partir de là va s’ouvrir un siècle de fureur, de sang. L’Espagne à cette époque est encore engoncée dans ses rêves impériaux et surtout moyenâgeux. On peut y voir le luxe des grandes familles qui n’ont cure de la misère terrible du peuple qui les entoure.

Règne encore une étiquette étriquée, mais que beaucoup font en sorte de ne pas vraiment la respecter.

Charles IV semble débonnaire et simplet, la reine Marie Louise aime et par-dessus tout Manuel Godoy qu’elle fera prince et même membre de la famille royale.

Nous avons alors le prince des Asturies le futur Ferdinand Vii, peureux et haineux tandis que son frère est un terrible bigot. Les pires débauches, les complots les plus terribles font leur apparition.

Les princesses se lancent dans des amours pratiquement illicites, et triviales d’ailleurs. Et le peuple meurt.

Mais bientôt on voit poindre la révolution française va-t-elle pouvoir changer cette vie double étriquée, régie par une étiquette serrée mais derrière, la débauche et la vie sans souci de certains et certaines.

Un très beau livre historique qui me semble retracer et faire comprendre assez bien cette vie d’un temps jadis remplie de codes, mais de codes bafoués. De cette supériorité d’une poignée et du mépris de la population souffrante



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