AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Mikaël Ollivier (357)


Je crois pourtant qu'il est des êtres dès la première enfance fascinés par le Verbe écrit, et très tôt doués d'une faculté de dédoublement qui fait qu'ils se regardent vivre.
Commenter  J’apprécie          30
- Alors, qu’est-ce que tu vas faire pour ton anniversaire ?
- Je sais pas.
- Papa t’a sûrement préparé une surprise ?
- Je sais pas.
On dit rien pendant un long moment.
Des fois, c’est comme si c’était pas ma maman. C’est parce que, en vrai, on se connaît pas bien. On se raconte les choses mais on les fait pas ensemble, c’est pour ça.
Commenter  J’apprécie          30
"tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé ..." p. 161
Commenter  J’apprécie          30
De toute façon, plus le grandissais, plus je comprenais de choses, et plus je trouvais que le monde des adultes était moche. Et, pourtant, je sentais que je m'en rapprochais tant mon monde à moi, mon enfance, ma faisait l'effet d'un entonnoir qui devenait de plus en plus étroit au fur et à mesure que j'avançais.
La vie quand elle avance, c'est des plus qui, à l'arrivée, font des moins.
Commenter  J’apprécie          30
«  - Ecoute, Martin, a poursuivi Papa, nous sommes aussi bouleversés que toi, mais …
Mais vous pensez qu’il l’a fait. Eh bien, pas moi, et je le prouverai … » p. 57-58
Commenter  J’apprécie          30
La nuit boréale était si différente de celle que je connaissais, ordinaire, qui ne semblait servir qu'à faciliter le sommeil. Ici, la nuit était vie, mouvements, couleurs en perpétuelle évolution, sans aube à venir. Cette nuit-là n'était pas l'envers du jour, son ombre. Elle était légitime, autonome et multiple.
Commenter  J’apprécie          30
"Le mal était fait, j'étais malheureux,"
"Nous sommes des frères. Des frères de sang."
Commenter  J’apprécie          30
"Il y a deux façons de vivre, Hugo. En se laissant porter sans se poser de questions par le temps qui passe, ou en essayant de comprendre qui on est et où l'on va. La deuxième solution est certainement la moins confortable, mais de loin la plus intéressante. La seule qui vaille, pour moi.
Commenter  J’apprécie          30
Depuis, je n'arrête plus de grimper aux arbres pour m'approcher du soleil... En cachette, pour ne pas entendre la phrase préférée de mon père :
- Camille! Descends de là tout de suite, tu vas te casser un bras !
Ou une jambe, ça dépend des jours.
Commenter  J’apprécie          30
Ma vie ressemble a une pataugeoire, à la piscine, d'où je regarde tous les autres s'amuser dans le grand bain.
Commenter  J’apprécie          30
Moi, ce que j'aime dans le réveil, c'est quand je me retourne pour me rendormir !
Commenter  J’apprécie          30
C'est tellement plein de trucs pour faire plaisir aux parents, l'école, que je me demande pourquoi c'est pas eux qui y vont.
Commenter  J’apprécie          31
"Est-ce que j'avais rêvé, est-ce que je m'était fait un film ou s'était-il vraiment passé quelque chose entre elle et moi ? En tout cas, il s'était bien passé quelque chose entre moi et elle"

Commenter  J’apprécie          30
Mais qu'est-ce qu'il leur prend à tous , même les oiseaux, maintenant que le printemps arrive, préfèrent jouer dans les bosquets plutôt que de manger mes miettes de pain ! C'est comme s'ils savaient , eux, ce que personne ne veut me dire à moi."

Commenter  J’apprécie          30
On est là parce qu'on est retenus, par le chagrin d'un vivant, quelqu'un d'inconsolable.
Commenter  J’apprécie          20
Aucun professeur de français, en nous présentant un nouveau livre, ne dit jamais :
« C’est l’histoire d’un homme qui… C’est l’aventure d’une jeune femme qui… Ce livre raconte la vie de… »
Commenter  J’apprécie          20
Je n'ai pas eu le temps de leur dire merci. Tu le feras ? Pour nous avoir adoptées, pour nous avoir élevées, aimées ...
Tu leur diras ? Et que tu les aimes aussi . Si la mort m'a appris une chose, c'est qu'il faut parler aux vivants.

(page 121)
Commenter  J’apprécie          20
Un film sans générique, c'est comme un livre sans couverture, ou une maison sans perron : on y rentre sans y avoir été invité.
Commenter  J’apprécie          20
Il est étrange d'être impatient quand on vient d'être tiré d'un sommeil artificiel de plus de trois mille ans.
Et pourtant c'est bien ce que ressent le garçon: une folle excitation.
Il voudrais déjà être en approche de la planète-refuge, la voir apparaître derrière le hublot.
Commenter  J’apprécie          20
Debout devant la baie vitrée qui offrait une vue imprenable sur le quartier des affaires de Londres, ses cheveux blonds noués en chignon se mariaient miraculeusement avec la lumière dorée du soir qui commençait à tomber. Il revisa son jugement : jolie était trop faible pour cette femme à la quarantaine rayonnante. Elle était belle. Hitchcockienne, même, du genre Eva Marie Saint ou mieux : Grace Kelly.
(page15-16)
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mikaël Ollivier (2746)Voir plus

Quiz Voir plus

Fréres de sang

Que fessaient la famille lors de l'arrestation de Brice ?

Ils lisaient
Ils regardaient la télé
Ils dînaient
Ils se promenaient

16 questions
445 lecteurs ont répondu
Thème : Frères de sang de Mikaël OllivierCréer un quiz sur cet auteur

{* *}