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Citations de Mikaël Ollivier (357)


Mon coeur s'est gonflé quand la voiture a descendu la côte au barrage de la Rance et que j'ai vu la mer si bleue, les voiles des bateaux, l'île de Cézembre tout au fond. Cette vision si familière refaisait de moi, instantanément, un enfant.
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"Et j'ai souri en pensant alors que les médecins n'y connaissaient rien, et que le seul régime qui marche, c'est l'amour."

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- A quoi ça sert, la mort ?
- Oui. J'ai peut-être une réponse. Une idée, toujours... La mort, ça sert à nous faire avancer.
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- Est-ce que tu l'aimes elle, ou est-ce que tu aimes l'amour ?
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Mélodie fronça un sourcil à la vue des sachets de chips émergeant du sachet en plastique.
– T’as plutôt un sac de sacs…
– Faut bien que je les porte, bafouilla-t-il, pris au dépourvu.
– Tu les portes déjà dans ton sac à dos, observa mélodie froidement. En plus, t’en as pris un autre pour la bouteille !
– Ben… oui ! Mais ils les donnent gratos, ajouta-t-il en se méprenant sur l’intention de la remarque.
– Tu rêves ta vie toi ! cingla Mélodie. Tu t’imagines que les gentils hypermarchés font des cadeaux aux braves hyperconsommateurs qui replissent leurs hypercaddies ? Les sacs sont gratuits… et tout le reste est plus cher !
Jérémy ouvrit la bouteille de Pepsbulles et la tendit à Mélodie en guise de calumet de la paix.
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Il est plus facile de savoir des choses, même si elles sont insupportables, que de les imaginer.
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Que l'amour soit chimique au départ, pourquoi pas ? Mais ce qui compte, au final, n'est-il pas ce que les gens en font ? (p.129)
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«Il entend des pas légers et retient sa respiration. La porte d'entrée s'ouvre ,et Mel apparaît enfin devant lui.»
Ce passage m'a ému car «Goran» retrouve enfin celle qu'il aime.
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On n'échappe pas aux souvenirs, à moins de devenir amnésique. On marche au présent, vers le futur, mais toujours en traînant derrière soi le boulet du passé, comme un bagnard.
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Sans me regarder, elle m'a dit:
-Tu sais, ton père avait un wagon de bonnes raisons de m'en vouloir... Je n'étais pas prête, trop jeune... L'instinct maternel, c'était vraiment pas mon truc!...
Elle a marqué une pause, puis a tourné son visage vers moi.
-Je n'ai jamais été une mère pour Antoine, et tu vois, pourtant, aujourd'hui, c'est bien un fils que je perds...
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Terre, planète bleue, où à chaque printemps le Soleil ramène les fleurs dans les sous-bois obscurs.
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Personne ne peut savoir ce que c'est que de pleurer dans les bras d'une mère s'il n'en a pas été privé toute sa vie.

p-221
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Un coup d’œil dans le rétro m’a montré que les flics s’accrochaient. Au feu rouge, là-bas, une voiture traversait l’avenue.
-Vas-y, Alan !
J’étais en sixième, à deux cent trente-six à l’heure. Si jamais d’autres voitures passaient, j’allais les prendre de plein fouet et on était morts ! J’ai retenu ma respiration, fermé les yeux…
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La liberté existe toujours. Il suffit d’en payer le prix
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Maman a continué sur le même ton, insistant sur Juliette, l'été, les vacances et, tout en confiant à une partie de mon cerveau la mission de me faire émettre suffisamment de oui, de non et d'onomatopées pour ne pas interrompre la conversation, je me suis demandé quand le fil s'était rompu entre ma mère et moi. A quel âge, après quel événement, avait-on toutes deux cessé d'être simplement une fille et une mère qui s'aiment pour devenir deux étrangères qui, au mieux ne se comprennent plus, au pire s'entre-déchirent ? Deux étrangères obligées de se fréquenter, de se parler, de prendre des nouvelles l'une de l'autre, de s'appeler le premier janvier et de reconnaître en l'autre ce qui leur fait horreur en elle-même.
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J'ai tellement peur, un jour, de me dire que je n'ai pas été à la hauteur, que j'ai fui, que j'ai délégué, que j'ai évité de me confronter pleinement à la maladie. Cette crainte, bien sûr, est liée à ce que je ne nomme même pas en pensée, qui, comme les gros mots à a télé américaine, est remplacé dans ma tête par un signal sonore, censure instinctive et plus forte que moi. Trois mots qui flottent au-dessus de ma vie, écueil inévitable que j’abhorre mais que je me surprends parfois, dans des moments d'abyssal abattement, à attendre quasi inconsciemment. Ma peur et ma honte. Trois mots : espérance de vie. La faible espérance de vie de mon enfant.
Je suis l'une des rares mères sur cette terre à savoir, d'avance, que, sauf accident, je survivrai à mon enfant.
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Tu n'existais pas, mais ton absence emplissait ma vie.
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◦« Le passé n’existait pas. Il disparaît à chaque instant. » P.229
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Je ne lis pas vite. Si on lit, c'est qu'on a le temps de lire, alors il faut savoir le prendre et le faire durer.
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d'une certains façon, la mort d'Alix a aussi contribué à la construction de ce présent. Elle en a été une brique. Une sale brique mais qu'il était impossible de supprimer une fois qu'elle était posée.Elle fait partie de l'édifice, de l'équilibre
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