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Laurent Besson (Autre)
EAN : 9791035206574
256 pages
Editions Thierry Magnier (16/08/2023)
3.66/5   38 notes
Résumé :
Dans la vie, Nino a aimé deux choses : le cinéma, et sa petite fille Laura. Les deux passionnément. Quand Nino disparaît, Laura prend la plume, pour écrire ce qui ne peut être dit. Pour écrire sa grand-mère, sa mère aussi, et leur histoire, à toutes les trois. Une histoire d'amour. D'amours magnifiques ou manquées... comme au cinéma. Par Mikaël Ollivier, l'auteur de Frères de Sang.
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Voici mon retour de lecture sur Premier rôle de Mikaël Ollivier, que j'ai eu la chance de découvrir en avant-première grâce aux éditons Thierry Magnier, que je remercie chaleureusement.
Dans la vie, Nino a aimé deux choses : le cinéma, et sa petite fille Laura.
Les deux passionnément.
Quand Nino disparaît, Laura prend la plume, pour écrire ce qui ne peut être dit.
Pour écrire sa grand-mère, sa mère aussi, et leur histoire, à toutes les trois. Une histoire d'amour.
D'amours magnifiques ou manquées.. comme au cinéma.
Premier rôle est un joli roman qui parle de l'amour d'une petite fille pour sa grand-mère, trop tôt disparue.
Laura est au lycée, c'est une jeune fille différente des autres de part sa passion pour le cinéma, et les films en tout genre. La raison en est simple, sa grand-mère Nino adorait littéralement le cinéma, c'était son grand amour (avec sa petite-fille, évidemment).
Laura a été bercée par le cinéma et elle a une culture cinématographique impressionnante pour son âge.
Nino est décédée alors Laura écrit.. un peu.. beaucoup..
Elle écrit sur son quotidien avec sa grand-mère, son quotidien sans sa grand-mère, sur sa mère et leur relation compliquée, sur le lycée, sur la COVID-19 qui a bouleversée notre quotidien à tous.
Laura est une jeune fille très attachante, dont j'ai adoré suivre les aventures.
Premier rôle est un roman tout simple, mais qui est très touchant.
Et c'est un bel hommage au cinéma, tout simplement :) Cela permet de revivre certaines scènes cultes, mais aussi de découvrir ou redécouvrir certains films.
J'ai adoré ce roman, que je vous invite à découvrir à sa sortie, et que je note cinq étoiles.
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Geneviève Tellier dite Nino est née en 1938 et est morte en 2021 en pleine pandémie de Covid-19. Avec son mari, elle a élevé sa fille, Eve puis une fois veuve, elle a compris son identité sexuelle et est tombée amoureuse de Mireille sans néanmoins qu'elle vive en couple. Sa fille Eve mène une vie bohème, s'enthousiasmant rapidement mais jamais longtemps, elle enchaîne notamment les aventures sentimentales et sexuelles. Lorsqu'elle donne naissance à une fille Emma, elle la confie à sa mère qui va l'élever et l'appeler Laura.

Ainsi, Laura a aujourd'hui dix-sept ans, elle vit avec Nino à Versailles, elle va au lycée Hoche où elle est amie avec Sonia, Guillaume, Apolline, Benoît, Marie-Bertille, Alix, Pierrick, Solène, Clovis et surtout Marie-des-Neiges, sa meilleure amie, dite aussi Marie-D., née dans une famille typiquement versaillaise. Durant le confinement, Eve, la mère de Laura, vient bousculer le quotidien et les rituels de Nino et sa petite fille, notamment leur passion pour le cinéma.

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Mikaël Ollivier est un auteur de romans et de nouvelles et scénariste français né le 22 mars 1968 à Versailles. Il raconte dans Celui qui n'aimait pas lire (éditions de la Martinière) qu'il détestait la lecture lorsqu'il fréquentait le collège et le lycée où il étudiait la musique. C'est d'abord le cinéma qui le passionne : en 1982, une rétrospective Alfred Hitchcock est pour lui un choc. Après le baccalauréat, il entre dans une école de cinéma et commence à travailler pour Canal +. Mikaël Ollivier publie des romans de science-fiction, des policiers, des récits intimistes, tant pour adultes que pour la jeunesse. Il est également scénariste pour le cinéma, la bande-dessinée et la télévision. - source : Wikipédia

Depuis 2001, Mikaël Ollivier a écrit un peu plus de soixante-dix romans. Il a commencé chez Thierry Magnier avec Premier de la classe en 2001, Tu sais quoi ? en 2002, Star-crossed lovers en 2002 depuis lors réédité, E-den en 2004, Sous le même signe en 2005, Hier encore, mon père était mort en 2006, Tout doit disparaître en 2007, Papa est à la maison en 2007, L'alibi en 2008, le monde dans la main en 2011, Tu ne sais rien de l'amour en 2016 ; il a aussi participé régulièrement à la collection Petite poche.
Il publie aussi chez J'ai lu à partir de 2003 avec Un secret de famille puis Frères de sang qui va recevoir de nombreux prix et être régulièrement réédité. Il a enfin publié aussi chez Gallimard La vie, en gros en 2005, maison d'édition qui vient de rééditer Star-crossed lovers dans sa collection Pôle fiction.

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Mikaël Ollivier est un auteur confirmé et nous suivons maintenant sa carrière depuis vingt ans. Il sort cette fois des sentiers battus pour s'aventurer dans un roman adolescent particulier et dérangeant.

Il met en scène l'écriture d'un texte par une jeune femme qui raconte a posteriori son confinement avec sa gran-mère âgée. L'héroïne a en effet été confiée dès sa naissance par sa mère à sa grand-mère, elle a grandi dans le monde du siècle dernier avec la passion du cinéma. Elle a fréquenté assidûment le cinéma avec sa grand-mère et regardé tous les films majeurs de l'histoire du cinéma, c'est l'occasion pour Mikaël Ollivier, féru de cinéma, de citer tous les grands réalisateurs dans de longues listes de plusieurs pages. le quotidien de l'héroïne est aussi l'occasion de citer de nombreuses scènes d'anthologie.

Cependant, dans une seconde partie, l'héroïne est confrontée à la fin de vie de sa grand-mère et à un choix cruel. Elle se débrouille seule et Mikaël Ollivier raconte ces derniers jours de la personne mourante crûment et frontalement. Il laisse le lecteur face à la violence du geste de l'héroïne. Enfin, comme dans un générique de fin, il conclut le roman par une liste d'acteurs de vingt pages.

A qui ce roman est-il destiné ? Mikaël Ollivier déconcerte par ce portrait de trois femmes originales et cette déclaration d'amour au cinéma.
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Je découvre l'écriture de Mikaël Ollivier avec ce roman que m'ont gentiment envoyé les éditions Thierry Magnier.
Merci à eux !

Moi-même cinéphile, j'ai adoré les citations, clins d'oeil et autres références au cinéma. La culture transmise par Nino à sa petite fille est un véritable bonheur à lire. Tout comme sa vision d'un art dont la raison d'être et l'économie sont fortement remises en question en ce moment.

Mais "Premier rôle", c'est aussi de beaux portraits de femmes. Portrait d'une adolescente qui s'essaye à l'écriture (puisque ce texte est présenté comme sa première tentative d'écriture), de sa grand-mère qui l'a élevée malgréson besoin d'indépendance, et de sa mère qui a préféré vivre loin de toute entrave familiale.

Trois femmes aux visions de la vie très différentes, qui en viennent à cohabiter pendant le premier confinement. Car le covid tient une place prépondérante dans la dramaturgie de l'histoire.


Un très joli roman sélectionné dans le cadre du Prix Vendredi. Je m'en vais à présent lire d'autres titres de cet auteur !
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J'ai gagné ce livre suite à une Masse Critique Babelio sur la littérature jeunesse. le thème du cinéma me parlant complètement, j'avais hâte de lire cette histoire qui réunissait une ado et sa grand-mère cinéphiles. Malheureusement je ne ressors pas de ma lecture enthousiaste...

Dans Premier rôle, nous suivons Laura, qui met par écrit les souvenirs qu'elle a de sa grand-mère Nino, qui l'a élevée comme sa fille quand la sienne est partie vivre sa vie lorsque Laura était un bébé. Tel un journal dans lequel elle se confie, Laura évoque la passion pour le cinéma qui animait Nino et qu'elle lui a inculqué, leurs ressentis sur différents films et acteurs... Comme elle le dit si bien : "Allez au cinéma, regarder un film, c'était comme manger, boire ou marcher. La chose la plus naturelle du monde. Je ne pouvais pas imaginer la vie autrement que rythmée par les films."
On découvre comment ces deux cinéphiles ont vécu le confinement avec un programme bien établi et cela m'a rappelé les bons moments du confinement, où je regardais beaucoup de films avec mes parents.
Puis le roman a pris une tournure que je n'ai pas du tout apprécié... Un chapitre m'a franchement écoeurée tellement c'était cru et limite irréel, me faisant voir les personnages de façon très négative.

À travers la relation entre Laura et Nino, Premier Rôle évoque, voire effleure, différents sujets tels que la passion du cinéma, la maternité, la découverte de soi, l'adolescence, les effets du COVID sur les jeunes et leur famille, l'homosexualité, la différence de classes sociales, la fin de vie, et le deuil.
La plume de Mikaël Ollivier est fluide et les pages se tournent toutes seules, empruntes d'une nostalgie douce amère, mais je ne peux pas dire que j'ai aimé cette lecture. J'ai trouvé la manière avec laquelle la dernière partie était tournée très dérangeante et gratuite. Ça m'a laissé une impression très désagréable de cette lecture.

C'était le premier roman que je gagnais grâce à la Masse Critique Babelio et cela avait mal commencé lorsque j'ai reçu un tapuscrit tout sauf agréable à lire contrairement au roman promis. Heureusement, j'ai fait remonter l'info à la maison d'édition Thierry Magnier qui m'a ensuite fait parvenir le roman dans sa forme finale. Merci à eux pour avoir rectifié la situation !
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Quel plaisir de retrouver la plume de Mikaël Olliver. Ce nouveau roman est un bel hommage à l'amour, au cinéma et à la vie.

Nino a deux passions : le 7ème art et sa petite-fille, Laura avec laquelle elle vit.
Lorsque Nino disparaît, Laura se retrouve confrontée à la difficulté de mettre des mots sur son chagrin. Elle décide alors de prendre la plume pour écrire et raconter ses souvenirs.

La douleur de l'absence, la tendresse des moments partagés et la beauté fragile de la vie sont autant de thèmes que l'auteur explore avec beaucoup de sincérité. Il aborde également avec une colère contenue la question de la fin de vie, soulevant ainsi des problématiques sociales et éthiques.
A travers les souvenirs de Laura, l'auteur nous fait réfléchir sur la manière dont le cinéma façonne nos vies ou influence sur les liens familiaux. Comme les chansons qui accompagnent nos vies, les films rythment la vie de Laura et de sa grand-mère ; on voit leurs yeux briller dès qu'elles en parlent. La complicité est d'autant plus accentuée qu'une partie de l'intrigue se déroule durant les périodes de confinement liées au Covid-19.

La plume de Mikael Olliver est empreinte de nostalgie, de tendresse et d'amour. Il sait rendre le lecteur addict, impossible de lâcher le livre.
On est en totale empathie avec les deux personnages, on retrouve nos émotions d'enfant, on rit et on pleure avec Laura.

Merci à Mass Critique, aux éditions Thierry Magnier pour cette découverte, même si je regrette, pour des raisons de confort, d'avoir lu ce récit en version tapuscrit et non livre.
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critiques presse (1)
Ricochet
25 octobre 2023
C'est fort, c'est dur, c'est vrai : merci à l'auteur d'avoir osé.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Pourtant, écrire, ce n'est pas mon truc. Les livres non plus, d'ailleurs. Enfin, c'est ce que je pensais, jusqu'à ce qu'un algorithme me suggère une autre phrase, d'un autre comique, Franz Kafka : "Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous." (p.11)
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Puis est venu le sujet de Netflix, auquel ma mère était abonnée, et dont Nino ne voulait pas entendre parler non plus. Elle a lancé Je suis chez moi ici, et chez moi, personne ne regardera jamais Netflix ! On ne choisit pas un film comme des yaourts dans un rayon. (p.46)
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Et puis, de lien en lien, je suis tombée sur "On ne devrait écrire des livres que pour y dire des choses qu'on n'oserait confier à personne".
J'ai relu la phrase : "On ne devrait écrire des livres que pour y dire des choses qu'on n'oserait confier à personne". Encore et encore : "On ne devrait écrire des livres que pour y dire des choses qu'on n'oserait confier à personne ; "On ne devrait écrire des livres que pour y dire des choses qu'on n'oserait confier à personne..."
Ça a infusé. Et j'ai fini par penser Tope-là, Emil !
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Un film sans générique, c'est comme un livre sans couverture, ou une maison sans perron : on y rentre sans y avoir été invité.
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