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Critiques de Monica Hesse (109)
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Une fille au manteau bleu

En 1943, à Amsterdam, Hanneke, une jeune femme de 17 ans, parcourt les rues de la ville à la recherche de marchandises au marché noir pour ses clients.



Un jour, une de ses clientes va lui demander une chose très particulière. Elle va mandater Hanneke de retrouver une jeune fille juive, Mirjam. Sa particularité, elle porte un manteau bleu.



Au début, Hanneke est réticente à cette demande. Puis, de fil en aiguille, elle se laisse porter par l'euphorie des recherches. Les choses ne vont pas s'avérer faciles.



Hanneke va-t-elle mener à bien sa mission et retrouver Mirjam?





Mon avis



Il s'agit d'un roman magnifique.



Pour un roman jeunesse, je trouve tout de même que certains passages sont extrêmement violents.



Ce roman est rempli de mystères, d'amour, d'amitié mais aussi de suspense.



Le personnage d'Hanneke a un caractère fort, elle est têtue et persévérante. Hanneke fonce tête baissée malgré les risques qui existent.



Cette histoire est vraiment touchante !



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Un nom sur la liste

Un roman bouleversant.

Fin de la seconde guerre mondiale, les camps de concentration sont libérés. Parmi les quelques survivants, Zofia une jeune polonaise juive de 18 ans. Fracassée par la déportation, la maltraitance, la perte des siens, la longue marche, le cerveau en miettes. Zofia trouve la force de sortir de l hopital car elle n a qu une idee en tête : retrouver son petit frere Abek qu elle n a pas revu depuis 3 ans à Birkenau. Elle lui a fait la promesse qu ils se reteouveraient à la fin de la guerre. Et c est cette promesse qui va guider ses pas.

Roman tres intéressant car il aborde le devenir des personnes déplacées, la reconstruction apres de tels traumatismes, la quête pour retrouver un proche survivant, l antisémitisme encore bien présent.

Extrêmement bien écrit et tres émouvant.
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Un nom sur la liste

Un roman qui sait aller plus loin que nombre de textes jeunesse sur le même thème : la description fine des séquelles de l'héroïne liées au traumatisme des camps.

Un roman qui progresse de manière non prévisible ; jusqu'au bout, le lecteur se fait surprendre.

Un texte marquant, qu'on n'est pas près d'oublier de sitôt.

Une intrigue construite, des personnages étoffés et un style maîtrisé.

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Un nom sur la liste

un livre sur la recherche d'un être cher qui a disparu...-

L'adolescente, Zofia, a été déportée et a perdu la mémoire, elle essaie de retrouver le fil de ses souvenirs tout en recherchant son frère Abek.... qui a été déporté comme elle lors de la seconde guerre mondiale.



Zofia et Abek, Abek et Zofia, de A à Z.

C'est le dernier être qui lui reste ... Alors elle le cherche... elle n'a pas le choix.



En quête d'identité, en quête du dernier être qui lui reste, elle part à la recherche de son frère. Pourtant, tous lui disant que sa quête est impossible. Une seule personne à retrouver, cela paraît mission impossible - tant il existe de disparitions et de désordre dans l'après-guerre - Mais Zofia, n'en a cure.



Elle continue son petit bonhomme de chemin, déterminée à retrouver son frère. Elle repart sur les traces de son passé: d'abord par un retour aux sources: l'habitation où elle a grandi.



Mais ses souvenirs lui échappent ... Sa mémoire lui joue des tours. Ses souvenirs épars cherchent peut-être à la protéger de ce qu'elle a vécu avec sa déportation dans un camp et ses proches disparus.





Elle est vivante, mais à quel prix ?

Un livre touchant, un témoignage historique sur ce qu'ont vécu des milliers de personnes pendant la guerre mondiale.



Un roman poignant - tant que j'ai eu du mal à résumer et écrire ce petit billet -



Zofia parviendra-t-elle à retrouver Abek et à retrouver sa mémoire aussi ? de A à Z... et à se retrouver elle-même peut-être...

un roman qui parle de l'Histoire;

un livre qui est à la fois une quête d'identité, et un livre sur la mémoire.





Challenge roman jeunesse 2023
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Une fille au manteau bleu

Roman agréable qui fait découvrir la vérité de l’Occupation à Amsterdam par les yeux de la jeunesse.

Ce roman a été présenté lors de la séance du club de lecture de la bibliothèque de Tubize du vendredi 6 octobre par Isabelle. Ce club de lecture avait pour thème la littérature pour ados.
Lien : https://clubdelecture.tubize..
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Un nom sur la liste

ZOFIA, 18 ans, a survécu à l'enfer des camps de concentration, elle est libre mais il est difficile d'entrevoir un avenir quand on a vu toute sa famille exterminée. Il ne lui reste que son petit frère Abek, qu'elle compte bien retrouver, malgré sa mémoire qui lui joue des tours...



♥️ J'ai beaucoup aimé ce roman riche en émotions. On parle de l'enfer des camps de concentration mais on ne pense pas forcément à ce que les Juifs survivants ont vécu à la fin de la guerre... être dans l'attente de savoir si leur famille a survécu également est horrible.

♥️ ZOFIA a de nombreux flashback et se rappelle de certains épisodes dramatiques qu'elle a vécus. C'est très émouvant, et tellement triste ! Mais je pense qu'il est très important d'en parler dans les romans ados, justement pour qu'on n'oublie pas ce épisode tragique de l'histoire.

♥️ j'ai vraiment été surprise par la fin, ce qui m'a fait encore plus apprécier ce roman.
Lien : https://www.instagram.com/el..
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Une fille au manteau bleu

Je suis mitigée et j'avoue que cela m'ennuient. Ce n'est pas le jour de roman, de thème pour lesquels on a envie d'être mitigé.

Malheureusement je n'ai ressenti aucune émotion. Ça manque d'approfondissement, d'accord il s'agit d'un roman jeunesse mais j'ai trouvé l'ensemble survolé.

Le personnage d'Hanneke m'a plusieurs fois énervé, trop détachée malgré l'horreur de ce moment d'histoire.
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Un nom sur la liste

Dans ce récit, on découvre le destin de Zofia, 18 ans, au sortir de la Seconde Guerre mondiale.



Traumatisée par ce qu'elle a vécu, Zofia ne veut qu'une seule chose: retrouver son petit frère Abek, à qui elle a promis qu'ils se retrouveraient.



Nous suivons cette héroïne dans cette période particulière de l'histoire où tout le monde est épuisé et où l'espoir fait aussi mal qu'il aide à survivre.



Un roman sur le traumatisme et la reconstruction.
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Un nom sur la liste

Il y avait un moment que je n'avais pas lu de roman si touchant.



Nous sommes en 1946, Zofia sort enfin de l'hôpital où elle a été soignée après la libération des camps de concentration. Elle n'a qu'un seul objectif en tête : retrouver son petit frère. Elle le lui a promis, lorsqu'ils ont été séparés dans le camp de Birkenau.



Difficile de ne pas être touché par l'histoire de Zofia que nous découvrons, petit bout par petit bout. Nous la voyons d'abord chancelante, pas très sûre d'avoir encore toute sa tête. Il faut dire qu'elle a vécu l'enfer dans les camps et qu'elle a passé beaucoup de temps à l'hôpital pour s'en remettre. Zofia a 18 ans, toute sa vie devant elle, mais elle est déjà brisée. Elle sait déjà que ses parents sont morts. Elle les a vu partir en direction des grandes cheminées lorsqu'ils sont arrivés tous ensemble à Birkenau. Mais elle est bien déterminée à retrouver son petit frère.



A travers ses yeux, nous voyons toute la difficulté de rassembler les familles. Avec les lourdeurs et les lenteurs administratives, avec la confusion de la libération des camps, de la fin de la guerre, avec le manque d'organisation des premières semaines. Zofia va d'organisme en organisme, inscrit son nom sur les listes, recherche celui de son petit frère, écrit de nombreuses lettres à toutes les institutions qui pourraient être en mesure de la renseigner. Mais tout cela est long, trop long. La jeune fille fait preuve d'un énorme courage en prenant la décision de partir, d'aller chercher ses nouvelles elle-même, sans attendre le retour de ses lettres qui ne lui apporteront peut-être aucune réponse. Au fil de son parcours et de ses recherches, nous la voyons espérer, se reconstruire aussi, rencontrer des gens, se faire des amis. Comme des milliers d'autres, Zofia est percutée par la vie qui reprend son cours. Elle ne peut que s'adapter, suivre le mouvement. Son récit est ponctué de flash backs, qui nous permettent d'en apprendre plus sur elle, sur ce qui est arrivé à sa famille, sur son état mental aussi. Car la jeune fille n'est évidemment pas sortie indemne des camps.



J'ai vraiment beaucoup apprécié cette histoire qui a réussi l'exploit de me picoter les yeux (je ne crois pas avoir déjà réellement pleuré en lisant un livre, mais là, je n'en étais pas loin). Ce roman est un vrai ascenseur émotionnel entre espoir et désillusion.



La plume de l'autrice est fluide, très agréable à lire, intense. J'ai pris beaucoup de plaisir à la découvrir.



Je ressors de ma lecture avec un léger pincement au cœur. J'ai vraiment beaucoup aimé, mais j'ai une dernière question qui est restée en suspens, telle une fin ouverte, une lueur d'espoir. J'aurais aimé en avoir la réponse.
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Un nom sur la liste

Zafia a survécu à la guerre, à l'horreur des camps. Elle est à peine valide, oscillant entre confusion et réalité de ce qu'elle a vécu. Mais elle a une idée fixe : retrouver son frère Abek qu'elle a vu pour la dernière fois à Birkenau alors qu'elle était envoyée dans un autre camp. Elle est revenue chez elle en Pologne dans l'espoir que son frère l'attende chez eux. L'appartement est vide et sa voisine lui reproche presque d'être en vie. Ayant entendu parler d'un camp de réfugiés en Allemagne, Zafia se rend là-bas : sur place pas de frère mais d'autres survivants comme elles qui ont tout perdu. Breine, Esther, Chaïm vivaient en Hongrie, en Tchécoslovaquie, en Pologne ; ils avaient des vies, des espoirs ; il ne reste plus qu'eux. Et pourtant ils ne désespèrent pas. A leur contact, Zafia reprend goût à la vie, aidée aussi par le mystérieux Josef. Et le miracle se produit : Abek surgit un jour dans le camp de réfugiés. Mais est-ce vraiment lui ?



Ce superbe roman jeunesse évoque un sujet peu abordé dans la littérature : le retour des survivants des camps d'extermination dans leur pays qui n'a pas forcément envie de les voir revenir. Je pense à l'épisode de la voisine polonaise de Zafia qui grince des dents en la voyant et lui laisse dans un pot de fleurs un drapeau nazi. Un retour difficile donc, rythmé par l'espoir de retrouver des membres de leur famille, espoir parfois vain. Ce n'est pas pour autant une histoire tragique, Zafia croise des hommes et des femmes déterminés à continuer à vivre, courageux et prêts à refaire leur vie ailleurs qu'en Europe. Et elle-même incarne la résilience d'un peuple qu'on a essayé d'anéantir. Je vous le recommande.



Challenge Multi-défis 2023

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Une fille au manteau bleu

Amsterdam, janvier 1943. Au cœur de la ville aujourd'hui occupée par l'armée allemande, la jeune Hanneke Bakker, pour aider sa famille, travaille pour le compte de Mr Kreuk, qui tient un magasin de pompes funèbres, mais surtout sillonne les rues de la capitale sur son vélo afin de dénicher et vendre au marché noir des produits aujourd'hui difficiles à trouver. L'une de ses clientes chez qui elle se rend régulièrement, madame Janssen, l'attend ce jour-là sur le perron et l'invite à entrer, insistant pour lui préparer un café et lui offrir des gaufres. C'est alors qu'elle lui avoue qu'elle a besoin de son aide pour retrouver quelqu'un. Avant cela, elle tient à lui montrer l'espace caché derrière des étagères pivotantes. Un espace où elle cachait depuis un mois une jeune fille juive, appelée Mirjam Roodvelt, dont les parents et la sœur ont été tués par les nazis, eux-mêmes cachés par Hendrick, la mari de madame Janssen, dans son atelier de menuiserie. Si Mirjam a réussi à s'enfuir saine et sauve ce jour-là, elle a pourtant, aujourd'hui, mystérieusement disparu...



Comme le souligne Monica Hesse, en fin de roman, dans ses notes, les récits et les personnages sont certes fictifs mais les événements historiques et les lieux sont authentiques. Elle fait notamment référence aux divers réseaux clandestins, au Conseil juif, qui, innocemment, a cru que son rôle de liaison entre les nazis et la population juive améliorerait la façon dont les Juifs seraient traités, le Groupe des étudiants d'Amsterdam, spécialisé dans le sauvetage des enfants, ainsi que l'œuvre de résistance des photographes (la plupart étant des femmes) qui n'hésitaient pas à risquer leur vie pour prendre en cachette des photos de militaires et de civils. Partant de cela, elle a imaginé l'histoire de Mirjam, jeune juive de 15 ans, qui se sera échappée de sa cachette, et qu'Hanneke aura fait la promesse de retrouver. Pourtant adepte des activités clandestines, elle ne sait alors pas encore que sa recherche va lui faire découvrir l'ampleur de la résistance. Sur fond historique passionnant, parfaitement reconstitué et instructif où l'on apprend comment la population amstellodamoise a tenté de faire face à l'occupation allemande, Monica Hesse y ajoute une intrigue captivante. Autour de Henneke, jeune femme qui a perdu son amour au combat et qui peine à s'en remettre, se dessine toute une galerie de personnages fort bien dépeints, pour certains surprenants.

Un roman enrichissant qui laisse apparaître tout ce que l'homme peut avoir de bon et de mauvais, que ce soit la jalousie, la générosité, le courage, la violence... et où, malgré l'horreur, l'amour et l'espoir transparaissent...





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Un nom sur la liste

De A comme Abek à Z comme Zofia, chaque chapitre étant notifié d'une lettre de l'alphabet, j'ai suivi l'histoire de cette jeune fille, qui à sa sortie de déportation, part désespérément à la recherche de son petit frère, qu'elle s'était promis de protéger.

Un roman plein d'espoir, superbement écrit et bien documenté qui nous enmène sur les routes d'après guerre. Notre jeune héroïne y croise des survivants qui comme elle, vivent dans l'urgence de retrouver leurs familles.

"Nous voyageons tous avec quasiment rien, avec avec suffisamment d'énergie pour recommencer à zéro."

Un moment de lecture captivant et riche en émotion.

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Un nom sur la liste

J’ai beaucoup aimé ce roman découvert dans le cadre du prix des Incos de cette année (niveau 3ème/2nde).

L'arrière-plan est la seconde guerre mondiale mais pas du tout comme on a l'habitude de la voir utilisée dans les romans. Le temps de cette narration est celui qui vient juste après les camps, qui vient dans ce temps très particulier de la reconstruction d’après.

L’héroïne est une jeune fille Sofia, qui a dix huit ans en 1945 et qui est livrée à elle-même dans ce monde d'après guerre. Elle n’a qu'une idée en tête, retrouver son jeune frère qu’elle a laissé à l'entrée du camp et à qui elle a promis une nouvelle vie à deux après. Elle parcourt donc un chemin initiatique vers lui, vers cette reconstruction si difficile après l'horreur. De camps de réfugiés en lieu connus qui ont pourtant changés, c’est après sa propre vie qu'elle court. Entre l’Allemagne et la Pologne elle rencontre des survivants, des gens comme elle qui tentent l’impossible pour se reconstruire peu à peu.

C’est beau et bien mené, des flashs petit à petit nous emmènent doucement vers le dénouement, c’est à la fois sombre et lumineux,c’est difficile et pourtant il y a un soulagement à la fin de cette quête, celui de savoir que Zofia, comme tant d’autres, ont réussi à vivre quand même, à vivre malgré tout.

J’ai vraiment aimé le fait que ce livre s’intéresse à cette temporalité là, celle d’après les camps,celle de la survie de chacun, au détriment de la vérité parfois mais toujours au service de la survie et de cette nécessité de continuer quand même, en s’accrochant à tous ces petits bouts de bonheur qui font encore tenir debout.

C’est beau, c’est doux en même temps que terrible. A lire !

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Un nom sur la liste

Je connaissais déjà cette autrice ; J’avais en effet beaucoup aimé 'Une fille au manteau bleu', et quand j’ai vu 'Mon nom sur la liste' à la bibliothèque, je n’ai pas hésité à l'emprunter.



Très sincèrement, j'ai accroché au récit sans problème. J'aime l'écriture de Monica Hesse. Elle sait raconter. Elle sait ajouter certains détails qui provoquent l’émotion. Qui font mal, souvent.

On s’attache à Zofia. Très rapidement. Immédiatement, même. À travers les mots de l’autrice, on perçoit les traumatismes qu’elle a vécu dans cette guerre, ses pertes de mémoire probablement dû à un mécanisme d’auto défense de son cerveau face à ces derniers… Enfin, on « perçoit », je ne sais pas vraiment quel mot employer. Je me sens bien trop illégitime de dire quoi que ce soit. Je ne pourrai jamais comprendre.



Les romans sur la guerre, et particulièrement la Seconde Guerre Mondiale, ne sont jamais faciles à lire. Mais j’adore ce genre de lectures (encore une fois, je ne sais pas si le terme est approprié…). Cette période historique m’intéresse tellement !



Zofia croise des personnages durant sa route, qui n’ont pas forcément une grande importance dans l’histoire mais auxquels je me suis très vite attachée.



Quant à Josef... je ne sais pas pourquoi mais je l’ai aimé très vite. (Et la fin m’a un peu brisée le cœur d’une certaine manière, sur ce point là :/)



Si j’avais du temps pour lire, j’aurais probablement dévoré ce roman. Le récit est addictif et j'ai adoré.

J’aime la plume de Monica Hesse. Et certains moments m’ont vraiment anéantie...

Je me rappelle notamment d’un passage. D’un passage où l’émotion m’a envahie et où j’ai cru que j’allais fondre en larmes.

Le pouvoir que peuvent avoir les livres. C'est indescriptible.

Je serai à jamais reconnaissante d’être tombée dans une famille qui aime autant lire et qui m’a donné ce goût à la lecture. C'est ce que je me suis dit en lisant ce roman.



J’ai fini ce livre à 2h du mat’, l’émotion me comprimant la poitrine.

Les derniers chapitres.

La note de l’autrice.

Sincèrement, j’ai du mal à trouver les mots.

Je sais juste que ce roman a réussi à me bouleverser.

Deux coups de cœur d’affilé, wow. Ça m’arrive rarement. (Sur deux livres bien difficiles à lire… mais que j’ai adoré.)



Je ne trouve pas de mots pour décrire ce que je ressens. Comme souvent lorsque je lis des romans sur la guerre, en fait. (Dans le cas présent, c’est dans une période d’après guerre, pour être plus précise. Pourtant c’est tout aussi prenant. Bouleversant. Terrible.)



J’espère sincèrement avoir l’occasion de lire d’autres œuvres de Monica Hesse !

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Un nom sur la liste

Comme l'écrit très justement l'autrice en fin d'ouvrage, peu de romans évoquent l'après-guerre. On a ainsi l'idée qu'à partir du 8 mai, tout antisémitisme a disparu. Il est donc intéressant donc de découvrir que les croix gammées continuaient parfois de surgir devant une porte. On comprend également la difficile reconstruction des individus, quel que soit le côté duquel ils étaient.

J'ai le sentiment que ce roman peut être difficile pour les jeunes lecteurs (3ème/2de visées par le prix des Incorruptibles) car la mémoire de la protagoniste lui joue des tours; tout semble parfois brouillé. Mon avis était mitigé jusqu'aux dernières pages, qui a emporté mon adhésion. J'aime également ce roman pour l'ouverture d'esprit qu'il peut apporter à notre jeune génération...
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Un nom sur la liste

Zofia se rétablit à peine du camp de concentration d’où elle a été libérée par l’armée russe : le gentil soldat Dima l’accompagne en voiture jusqu’à sa ville polonaise d’origine où elle a promis de retrouver son petit frère Abek quand ils seraient libérés. Dans l’appartement familial déserté d’abord pour le ghetto puis pour les camps, et occupé un temps par des Allemands, aucune trace d’Abek, mais un soldat apprend à Zofia que les enfants rescapés ont été évacués entre autres à Munich. Zofia prend le train et se retrouve dans l’Allemagne dévastée par les Alliés. Elle y cherche son frère à tout prix…Un roman pour grands ados particulièrement dur et réaliste qui dépeint l’état mental des survivants des camps, entre souvenirs à oublier et difficultés à accepter le quotidien. Fort et avec des twists probables à cette époque.
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Un nom sur la liste

Août 1945. Zofia, 18 ans, jeune juive polonaise, est une rescapée des camps de la mort. Après avoir survécu à Birkenau, à l'usine de Neustadt, puis aux marches de la mort qui l'ont entraînée au camp d'internement de GrossRosen, Zofia est enfin libre, libérée par les Russes. Malgré ses traumatismes qui lui causent encore des troubles de la mémoire, elle est enfin autorisée à quitter l'hôpital. Zofia est fragile mais Zofia est déterminée. Elle n'a qu'un seul but : retrouver son petit frère Abeck, le seul membre de sa famille qu'il lui reste. Elle ne l'a pas vu depuis trois ans, depuis leur séparation à Birkenau mais elle en est certaine : il est vivant, quelque part, et elle va le retrouver quitte à parcourir toute l'Allemagne. Elle lui a promis.



« Un nom sur la liste », roman historique de littérature ado, aborde un point souvent négligé dans la littérature de la Shoah : la période qui a juste suivi la fin de la guerre, ces semaines et ces mois durant lesquels les rescapés des camps se sont retrouvés libres mais totalement perdus, ravagés physiquement et mentalement. Pour certains, plus de famille, plus de foyer, plus rien. Pour d'autres, comme Zofia, on peut encore retourner dans sa maison mais l'accueil reste le même que celui durant la guerre : antisémitisme virulent, agressions, pillages… La guerre a pris fin mais pas les préjugés et la haine. Face à cette situation chaotique commence alors à se mettre en place tout un réseau d'aide pour les « personnes déplacées » sous l'égide des Alliés et des organisations humanitaires internationales.

A travers l'histoire de Zofia et sa quête pour retrouver son frère, l'auteure Monica Hesse revient avec émotion et réalisme sur cette période qui a permis à de nombreux rescapés d'entamer un long processus de reconstruction. S'appuyant sur une importante documentation et des témoignages, l'auteure a su mêler des faits et des lieux historiques (le cas des Juifs dans la ville de Sosnowiec, le camp des personnes déplacées de Föhrenwald) à l'histoire personnelle de Zofia. On y découvre le travail administratif de fourmi pour retrouver les personnes disparues, les espoirs et les déceptions, la solidarité, les projets pour partir en Palestine avec le rêve des rescapés de commencer une nouvelle vie sur un nouveau continent. le lent retour aux gestes d'avant, à la joie d'avant, à l'amour d'avant. Et la volonté, toujours, de survivre alors que le monde entier semblait être devenu fou.

Tous les personnages du roman participent à faire vivre ces lieux et cette période, et le personnage de Zofia est extrêmement touchant par le fait qu'il ne cache rien de ses traumatismes. On ne revient pas de l'enfer sans cicatrice. Comme Zofia – souvent perdue dans le dédale de ses souvenirs refoulés – a su coudre l'histoire de sa famille à partir d'un fil, le drame de ses chers disparus se déroule lentement, au gré des souvenirs qu'elle souhaitait oublier. Elle n'en est pas moins déterminée et courageuse dans cette quête de vérité et l'auteure plonge avec aisance le lecteur dans le tourbillon déstabilisant de ses émotions.



Deuil, résilience, solidarité, amour, mémoire des siens, reconstruction, espoir… « Un nom sur la liste » est un livre grave et dense, accessible aux jeunes lecteurs tout en révélant une grande profondeur et une qualité littéraire indéniable.

A lire pour en apprendre plus sur cette terrible époque.

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Une fille au manteau bleu

En 1973 à Amsterdam, Hanneke tente de chercher des articles au marché noir quand une femme lui demande quelque chose de très particulier, retrouver une fille juive qu’elle a hébergée et qui a disparu. Dans ses recherche Hanneke découvre le réseau d’entraide des familles juives et entre elle aussi dans la clandestinité et aussi la Résistance. Le roman se démarque de ceux que j’ai lu par son réalisme d’une part et secondement par son écriture, impossible de le lâcher. Cette fiction historique basée sur la seconde guerre mondiale, sous l’occupation nazie, est émouvante et le lecteur que je suis est entré totalement dans le livre, plongé au cœur même de la Résistance.

Le décor me change des fictions qui se déroule en France ou en Allemagne comme l’excellente Trilogie berlinoise de Kerr, c’est à couper le souffle dès les premières pages. Amitiés, solidarités, entraide, amour, fraternité ou encore liberté font de ce roman un excellent titre sur le sujet, c’est fin, il y a du suspens, une intrigue prenante et c’est bien abordé, sans jugement, sans culpabilisation aucune. Les personnages sont tous travaillés, crédibles et vivants, en bref ils ont de la profondeur. Pour un premier roman c’est une réussite en tout point, aucun passage n’est laissé au hasard, Monica Hesse sait où elle nous entraîne et c’est beau, captivant et sincèrement bon. Hanneke est une adolescente de 17 ans mais sa maturité n’est pas à prouver, ni son courage. J’ai adoré du début à la fin.

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Un nom sur la liste

Autant de nombreux romans traitent de la deuxième guerre mondiale, autant le sujet de l’après, de la reconstruction des êtres plus que des biens matériels, n’est pas souvent traité. C’est ce qui fait l’intérêt de ce roman sur la quête du frère mais aussi celle de la mémoire que le narrateur mène, au fil des chapitres de A jusqu’à Z. Puissant et émouvant
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Un nom sur la liste

1945. La guerre vient de se terminer. Zofia, jeune juive rescapée des camps n'a qu'un objectif, celui qui lui a permis de survivre à ces années d'horreur: retrouver son petit frère.



Ce roman est adressé à un public adolescent mais il vous chamboule totalement par sa subtilité.

La plupart des romans traitant de la guerre se terminent à la fin de celle-ci. La justesse de celui-ci tient aussi au fait qu'il se déroule juste après, lorsque les survivants, seuls, font face à une vie à reprendre, à réapprendre.



Les retours sur images sur les horreurs vécues font frémir.

Comment reprendre le fil de son existence quand tant de liens ont été coupés ? Comment avancer quand notre passé est détruit, que ce qui était "chez nous" ne peut plus être un refuge ?

Comment surmonter autant de deuils ? Arriver à croire à un après viable ? Ne pas devenir fou ?



Il serait bon de ne pas oublier de quoi l'homme est capable, pour que l'Histoire ne recommence pas. Au-delà de l'hommage, le devoir de mémoire doit servir à ne jamais renouveler de telles monstruosités.



Ce roman est à mettre entre toutes les mains. Il est juste, émouvant, attachant et plein d'espoir aussi.
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