AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Nick Gardel (134)


Nick Gardel
— Et la connophobie ? J’ai droit à la peur des cons ?
Il n’en fallait pas moins au capitaine Jean Davis pour monter dans les tours.
— Parce que des cons, l’époque en génère des palanquées. Ras la gueule ! Jusqu’à l’indigestion.
La grande universalité ! Et puis des cons, y en a de tous les modèles. Du local et de l’importé, du à voile et à vapeur, du con anorexique et du connard gargantuesque, du grand con ou de la miniature, de la conne et du poilu. Comme s’il suffisait d’appartenir à une catégorie pour y échapper. Et surtout ne viens pas me chercher avec l’étiquette du macho. Parce que, tout compte fait, mes couilles m’ont rapporté au mieux des emmerdements et je n’ai jamais piétiné les ovaires de quiconque pour parvenir où j’en suis. C’est-à-dire nulle part. Soit dit en passant, dans l’histoire, j’ai un peu l’impression d’être le bon petit soldat qui fait où on lui dit de faire. Si possible en ne tirant pas trop sur sa laisse…
— J’aime bien quand tu râles. Je me revois à ton âge…
— Dans ma liste, c’est vrai que j’avais oublié les vieux cons…
Commenter  J’apprécie          80
- Ça c’est sa PAL. Pile à lire, avant que tu ne demandes. Elle classait directement les titres à leur place mais elle prenait soin de les mettre en évidence.
- Attends, à la louche il y a plus de cent titres dans cet état ! Qui achète des bouquins alors qu’il a déjà autant de choses à lire ?
- Tu t’attaques à l’un des mystères les mieux gardés de l’univers mon pauvre Miguel, répond en riant Eliane
Commenter  J’apprécie          70
– Les gens pour qui je bosse, si tu les enfumes de deux cent
mille, on retrouve tes meilleurs morceaux dans les chenils du
coin et le reste sur des broches à Kebab...
Commenter  J’apprécie          70
Il se tourne et baisse son pantalon. La partie charnue de son anatomie s’orne d’un superbe hématome, qui s’étend assez bas, et affiche une vilaine couleur violette. Au milieu de l’hématome, quelque chose dépasse, comme une pointe dorée. La tâhce qui s’est formée prend des allures de carte géographique. Ce n’est peut-être pas le moment de sortir mon atlas, mais je suis prêt à jurer que le type s’est tatoué la carte du Liechtenstein sur le fion.
Commenter  J’apprécie          60
J’avais remis à sa place une analphabète incapable de distinguer un participe passé d’un infinitif ! Tout juste capable de produire laborieusement une fiche de lecture digne d’un CE2 sur l’autre guignol qui écrit ses romans à l’emporte-pièce et est obligé de foutre en couverture des photos de chatons avec des bonnets péruviens pour vendre sa soupe fade.
Commenter  J’apprécie          50
Cela fait joli dans les péripéties cinématographiques, mais dans la réalité policière, un flic qui marche à l'instinct est un stylo qui fuit, un candidat à la bavure.
Commenter  J’apprécie          50
— Mais quels délires ? On pense, sans rire, que c’est sans doute l’alcool qui a créé l’humanité.
— L’humanité ? Tu n’y vas pas un peu fort ?
— Pas une seconde ! Les grands singes frugivores qui devaient descendre des arbres parce que la nourriture se raréfiait ont dû se contenter de fruits tombés. Ceux-ci avaient commencé bien souvent une fermentation… Véridique ! Seuls nos ancêtres porteurs d’une mutation génétique capable de dégrader l’alcool éthylique rapidement ont survécu. Et non seulement ils ont résisté à cette nouvelle ivresse, mais en plus ils ont prospéré. Parce que l’alcool aide la digestion, il favorise le stockage des graisses, il ralentit le métabolisme. Rien que des bienfaits quand il s’agit de survivre dans l’hostilité du milieu et la raréfaction de l’apport calorique.
— L’Homme initié par la picole… La loi Évin va en prendre un coup.
Commenter  J’apprécie          50
La connerie se pratique en bande, elle y trouve une justification. Le pluriel cher à Brassens n’est pas un concept de misanthrope, il est la pierre angulaire de la paresse intellectuelle. À plusieurs on ne multiplie pas la puissance de réflexion, on soustrait juste les filtres qui vous empêchent de dire des absurdités. Suffit de consulter les réseaux sociaux ou les meetings politiques pour s’en persuader.
Commenter  J’apprécie          50
La patience n’est pas une vertu première de l’âge. Peut-être un réel sentiment d’urgence qui vous fait percevoir le temps qui passe comme du temps qui reste. (p. 41)
Commenter  J’apprécie          50
p.14 (...) De base le vieux ne croit rien ni personne, c'est maladif chez lui. Un handicapé de la confiance. Dès qu'il a une minute, il part à noïa c'est sa destination préférée. (...)
Commenter  J’apprécie          50
« Moi je vous parle de l’autre frustrée de Lilolivres. Encore une engeance, tiens ! La version féminine du pitbull. Plus adhésive qu’une teigne ! Sincèrement, ça valait ce tombereau de menaces ? Qu’est-ce que j’avais fait en définitive ? J’avais remis à sa place une analphabète incapable de distinguer un participe passé d’un infinitif ! Tout juste capable de produire laborieusement une fiche de lecture digne d’un CE2 sur l’autre guignol qui écrit ses romans à l’emporte-pièce et est obligé de foutre en couverture des photos de chatons avec des bonnets péruviens pour vendre sa soupe fade. »
Commenter  J’apprécie          50
Comment font les gens qui n'ont que ça comme horizon ? Sans cesse un truc à démonter, plâtrer, poncer, enduire, tailler, remonter. Un festival d'infinitif pour une sinécure qui ne s'arrêtait jamais. L'infinitif à l'infini.
Commenter  J’apprécie          50
Noire, pas black. Je suis noire. Techniquement, visuellement, je suis autant marron que vous êtes rose. On peut simplifier avec noir et blanc, c’est déjà pas mal. Enfin pour peu qu’on ait à parler couleur de peau. Parce que ce n’est guère plus. Ce n’est pas un mode de vie, ce n’est pas une revendication. Alors si on peut s’éviter l’euphémisme dégoulinant. Si vous utilisez « black », je vous sers du « caucasien » pour le reste de la journée.
Commenter  J’apprécie          40
L'homme était physiquement beau, quels que soient les critères utilisés. Il aurait sans aucun doute pu être un auteur de polar à succès.
Commenter  J’apprécie          30
-Pas plus d'accidents que de beurre en tranche...
-Tu as des expressions de vieux, on dirait les miennes, souris Anders.
-Tu me manques.
Commenter  J’apprécie          30
Celui qui ne se souvient pas n'existe pas. Même si c'est justement ce à quoi il aspire le plus.
L'oubli.
L'effacement pur et simple du malheur
L'oubli n'est pas une rédemption.
Surtout quand il n'est que partiel.
Mes journées s'écrivaient au crayon jusqu'à ce que mes nuits les décapent à la gomme alcoolique. Restaient la douleur, le remords et la haine, en lettres capitales calligraphiés à l'encre indélébile. Ravivées chaque fois par ce polissage qui sapait mon quotidien.
Il y a des fois où n'être que n'être qu'une machinerie d'os, de tendons et de sang n'est pas suffisant. Il faut une étincelle motrice pour que l'assemblage soit viable.
Je ne l'avais plus...
Plus de marionnettiste pour agiter les fils.
Je sombrai.
Commenter  J’apprécie          30
— Et la connophobie ? J’ai droit à la peur des cons ?
Il n’en fallait pas moins au capitaine Jean Davis pour monter dans les tours.
— Parce que des cons, l’époque en génère des palanquées. Ras la gueule ! Jusqu’à l’indigestion.
Commenter  J’apprécie          30
La relativité.
Tout est relatif disait l’échevelé en tirant la langue.
J’étais à peu près sûr de ne pas comprendre ce que ça voulait dire, mais, périodiquement, je trouvais du sens à cette phrase.
On compare, on jauge en permanence. On fait monter le réel sur nos petites échelles, nos minuscules frises temporelles. Quand un stade est atteint, il sert de point de référence. C’est notre Glasgow quotidien. On quantifie notre ressenti comme un médecin évalue notre potentiel vital.
Des comptes d’apothicaire.
À 15 c’est la pleine conscience, à 3 tu es en coma profond. Tu t’enfonces avec le score.
Commenter  J’apprécie          30
— Alors, écoute-moi bien, petite merde, cracha-t-il. Regarde-moi bien derrière tes lunettes de proxénète et lis sur mes lèvres. Tu vas essayer de réunir les deux neurones qui te restent pour comprendre ce que je dis. C’est terminé. Fini. Kaput. Terminado. Utilise la langue que tu veux et va transmettre le message à ton patron comme un bon chien…
Commenter  J’apprécie          30
L’instinct est un refuge. Une cache douillette où peut se blottir l’ego quand les événements extérieurs s’ingénient à contredire votre réalité. L’instinct, c’est l’hibernation de la raison, la mise au ralenti de tout système de pensée, engoncé dans le gras des certitudes impalpables. (p. 159)
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nick Gardel (182)Voir plus

Quiz Voir plus

Stupeur et tremblements

Quel est la place de ce roman dans la bibliographie d'Amélie Nothomb ?

C'est son septième roman.
C'est son huitième roman.
C'est son neuvième roman.

10 questions
645 lecteurs ont répondu
Thème : Stupeur et Tremblements de Amélie NothombCréer un quiz sur cet auteur

{* *}