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Critiques de Nicolas Ancion (413)
En mille morceaux

Genre : Société, Drogue, alcool, mort

Age: à partir de 14 ans

Avis : Un roman assez violent mais très juste avec des portraits d’adolescents variés.



4 jours dans la vie de Léa, Franck, Phil, Karine, Erik et tous les potes de Jessica. 4 jours pour comprendre ce qui s’est passé. Des jeunes avec une vie banale : des amours, des prises de tête avec les parents, des teufs, de la picole et de la drogue… Et la vie qui bascule !



Samedi : la fête, la boisson, la drogue, les bagarres, bref le quotidien des jeunes.

Dimanche : les gueules de bois, les gueules cassées et la nouvelle qui se répand, Jessica ne répondra plus à ses messages.

Lundi : Le bahut. Tout le monde connaît la nouvelle mais personne ne sait ce qui s’est réellement passé.

Mardi : L’enterrement et les remises en question, les réconciliations et les prises de conscience



Les thèmes abordés sont malheureusement d’actualité : peut-on encore s’amuser le samedi soir sans boire, se saouler ou se droguer ? Ce roman peut interpeller les jeunes d’autant que l’écriture mêle intelligemment le récit, le blog de la sorcière et les commentaires des followers. Un récit violent à l’image des jeunes au début puis un ton qui s’apaise au fur et à mesure du temps qui passe et des questionnements.

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Ciel bleu trop bleu

J’ai une relation particulière avec les écrits de Nicolas Ancion.



J’avais beaucoup aimé Le pape a disparu, l’histoire humoristique d’un pape belge qui se retrouve dans des situations invraisemblables et à qui il arrive mille misères. Quelques années auparavant, j’avais lu Ecrivain cherche place concierge et j’avais été étonnée de me trouver face à un roman fantastique où les animaux se comportent comme des êtres humains.



Pas rancunière, je réitère l’expérience avec Ciel bleu trop bleu, attirée par la quatrième de couverture qui annonce une histoire d’amour. Nouvelle déception : il est question d’une famille étrange comprenant des enfants à plusieurs têtes ou avec un œil au milieu du front, qui se torturent, s’entredévorent et s’entretuent sans jamais vraiment mourir. Curieux…



La narration au futur est originale et quelque peu déstabilisante mais ce que j’aurai pu apprécier dans un autre contexte ne fait ici que s’ajouter au caractère brouillon de ce roman, dont je n’ai toujours pas saisi la finalité. Certes, l’histoire d’amour annoncée est présente mais tellement diluée qu’elle finit par se fondre dans l’ensemble et passer inaperçue.



Ces deux expériences malheureuses me laissent donc penser que Nicolas Ancion et moi ne sommes pas tout à fait sur la même longueur d’onde littéraire, ce qui est bien dommage parce que des titres comme Les ours n’ont pas de problèmes de parking ou Nous sommes tous des playmobiles m’intriguent et me donnent envie de savoir ce qui se cache sous la couverture. Lira, lira pas ? Telle est la question !
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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En mille morceaux

Il y a Franck et Léa, Karine et Erik, Greg, Phil et Léo, la sorcière aussi et puis Jessica. Des ados ordinaires qui font la fête le samedi soir, boivent de l'alcool, consomment des drogues, parfois trop !

Et puis il y a ce samedi où Franck est défoncé et démolit ce gars qui tourne autour de Léa puis se fait lui même démolir par les vigiles de la boîte.

Et puis surtout c'est ce soir où Jessica meurt...

Erik se lance alors dans un reportage multimédia pour son cours et le sujet principal est bien sûr la mort de Jessica. On ne connaît rien des circonstances de sa mort et chacun a une hypothèse différente.



Un livre très touchant de justesse et de profondeur, un livre qui sonne "vrai" !

Des cœurs en mille morceaux que l'on a envie de guider, d'accompagner.

Un livre sur les apparences, la mort, la liberté, les drogues et surtout sur les liens qui nous unissent qu'ils soient réels et/ou virtuels.

A découvrir et à faire découvrir...
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En mille morceaux

Un samedi soir en Belgique après une fête bien arrosée comme toujours, Jessica décède. Ses camarades de lycée Léa, Karine, Erik, Phil, Greg.......l'apprennent peu à peu. C'est le choc! A travers ce roman coup de poing, l'auteur nous fait pénétrer dans le monde d'une jeunesse où alcool et drogues sont d"une banalité alarmante.
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Momies et compagnie

Je remercie Babelio et les éditions Graine2 pour cette lecture !



Alex et Maya sont deux enfants pas tout a fait ordinaire. Le premier parle plusieurs langues sans le moindre effort, la seconde est une pro de l'informatique et des différentes technologies. Alors qu'ils sont en vacances à Paris chez leur grand-mère, ils sont témoins du vol d'un drôle de parchemin. Les enfants vont mener l'enquête et suivre les indices qui vont les mener dans divers endroits de la capitale, des catacombes au musée du Louvre, pour déjouer un complot visant la destruction de la ville.



J'ai bien aimé les personnages d'Alex et Maya que j'ai trouvé mignons et amusants. Ils ont beaucoup (trop ?) de liberté et sont vraiment très intelligents pour des enfants si jeunes, mais le récit est axé pour un public très jeune. Dans cette optique, les petits détails qui pourraient paraître surréalistes à un adulte ne sont pas très gênants.

En revanche je ne sais pas si des enfants lecteurs pourraient se retrouver dans le comportement de ces deux surdoués qui sont allergiques aux jeux vidéos mais ils aimeront certainement ce petit récit fantastique de découverte.



L'aspect pédagogique du roman est d'ailleurs très bien géré. Les larges marges du récit abritent de petites informations sur des lieux, des notions un peu complexes ou des noms historiques et permettent de découvrir la capitale française d'une bien jolie façon.

Le principe essentiel pour les jeunes d'apprendre en s'amusant est donc parfaitement respecté.



Les illustrations de Bruno Tatti ne font que sublimer ce court roman. Je trouve son style très joli et pour des illustrations en noir et blanc, je dois avouer que j'ai été plutôt impressionnée par l'atmosphère qui se dégage de ses dessins. La qualité est au rendez-vous et Bruno Tatti complète très bien le texte de Nicolas Ancion grâce à des illustrations belles et dynamiques.



L'histoire est également sympathique, pleine d'actions et de rebondissements. Je pense que si je l'avais lu lorsque j'avais une dizaine d'années, j'aurai vraiment adoré, aujourd'hui j'ai trouvé ça très mignon.



En Bref

Momies et Compagnie utilise intelligemment deux petits personnages déjà présents dans la collection Graines de voyageurs qui propose des petits guides de voyages adaptés. Ici, Alex et Maya vivent une aventure fantastique qui va mener nos petites têtes blondes aux quatre coins de la capitale entre découvertes et mystères.

Je recommande à : tous les parents qui passent par ici et veulent faire un cadeau livresque à leurs enfants. Momies et compagnie est vraiment très mignon et idéal à partir de 9 ans.


Lien : http://lespetitsmotsdesaefie..
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Momies et compagnie

J’ai reçu « Momies et compagnie » dans le cadre d’une opération Masse critique organisée par Babelio, spéciale littérature jeunesse. Avant d’aller plus loin, merci à Babélio d’organiser de telles opérations qui sont un régal pour les lecteurs, curieux de découvrir de nouveaux horizons et merci aussi aux éditions graine 2 pour m’avoir envoyé ce beau roman jeunesse.

Bon, ne souriez pas, je sais, je ne suis plus de « prime jeunesse » mais si on veut bien fureter un peu, on peut découvrir de vraies pépites dans cette littérature. Cela me renvoie à mon passé de libraire où j’ai eu la chance d’être la responsable d’un rayon livres pour enfants comme on disait, pendant quelques temps. J’y ai pris un réel plaisir. Et puis en choisissant ce titre, je me faisais plaisir aussi à double titre : ma passion pour l’Egypte et puis la nostalgie de mes lectures du « Club des cinq », d’« Alice détective » ou encore « les six compagnons »…

Ce roman d’aventure un peu fantastique (les momies se réveillent tout de même !) est très agréable à lire et un vrai suspens s’installe. J’ai aimé. Il a par ailleurs un petit côté didactique puisque le récit est agrémenté de notes explicatives pour certains lieux, personnages historiques ou autres… mais cela est fait de manière toujours intelligente, attrayante et parfois illustrée de dessins ou photos. Parfois ces petites notes sont des ressentis d’Alex ou de Maya, avec une belle écriture cursive. Petite touche délicate je trouve.

Le roman raconte l’histoire des vacances d’Alex et de Maya, frère et sœur, chez leur grand-mère, Mamie Mado, à Paris. Mamie Mado est un peu excentrique, férue de produits bio et de culture qu’elle veut absolument faire découvrir à ses petits-enfants. Ceux-ci se lancent dans une enquête sur un Russe, bizarre, entrevu dans le train qui revenait de Londres, qui réaliserait peut être un trafic de momies… Cela suffit pour éveiller la curiosité des deux enfants qui décident d’enquêter. Mais mener une enquête quand on est enfant et qu’on doit le faire sans que Mamie Mado le découvre… Pas facile. Mais ces 2 enfants sont plein d’imagination, ils sont intrépides et très doués… Chacun possède des compétences hors normes qui les aident beaucoup pour trouver la solution.

Bref, cette aventure se lit avec beaucoup de plaisir et on découvre beaucoup de lieux très intéressants de Paris : le Louvre, la Bibliothèque nationale, l’Opéra Garnier, la Tour Eiffel etc.

A lire et à conseiller.

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Nous sommes tous des playmobiles

Vive la Belgique ! Libérée de son encombrante voisine.

Allégée de son bagage francophone, qui bride les expressions hautes en couleur, les fautes de grammaires, la puissance du parlé plein de vie et d'imagination au travers de ses institutions coupolesques et remplies de grabataires.

Sur une telle base quoi de plus simple que de trouver dans "Nous sommes tous des playmobiles" un exutoire exceptionnel au désir que l'on peut avoir de franchir LA ligne.

Celle qui régit nos vies, nous empêche de briser les règles édictées par les institutions ou celles de la morale, toujours fluctuantes ceci dit .

Il faut lire ce petit roman plein de verve, d'idées loufoques et un rien féroces, vous vous sentirez plus léger, moins tenu par votre imagination et votre irrépressible envie de faire bonne impression en parlant riche et sans fôtes d'ortogafes.

Tabasser un académicien à coup de Larousse...il y a de l'idée non...
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Momies et compagnie

J'ai reçu ce livre dans le cadre de

l'opération Masse critique jeunesse. Je remercie donc Babelio ainsi que graine2.

Ce roman jeunesse est très malin. Tout d'abord son format comporte des annotations dans la marge, qui permettent d'expliquer aux jeunes lecteurs mais également au plus grands, les mots compliqués, les précisions sur les lieux et l'origine de leur nom ou de leur création.

car Alex et sa soeur, sont de jeunes enquêteurs qui dans ce premier tome arrive à Paris chez leur grand-mère pour les vacances. Ils se retrouvent mêlés, de part leurs talents exceptionnels pour leur âge, à une aventure fantastique.

Le lecteur découvre donc les plus hauts lieux de la capitale, avec des annotations et des dessins qui enrichissent le roman et lui donne un côté documentaire.

Je conseillerai avec enthousiasme cette série de romans aux jeunes qui souhaitent vivre une enquête assez palpitante et enrichir leur culture generale. Même en tant qu'adulte, je dois avouer avoir fait quelques découvertes intéressantes sur certains lieux de Paris qui m'étaient méconnus.
Lien : http://livresque78.over-blog..
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50 Micronouvelles

Etonnant ! Pas seulement vite lu, ce qui est la qualité la plus évidente d'un tel livre. J'ai lu ces 50 micronouvelles avec intérêt, 50 petits messages, 50 tweets.



Ces micronouvelles donc, sont destinées à être lues en version numérique.

Je les ai lues sur mon ordinateur portable, pas sur ma liseuse (quoique le format y serait accessible aussi après quelques manipulations informatiques).



Les nouvelles ont plus souvent le goût étonnant d'un court polar, une touche de suspense, un trait d'absurde, d'humour noir ... Peu ont la poésie d'un haiku (pourtant une forme courte aussi, si on y songe), mais j'avoue largement préférer des micronouvelles à du "nouveau roman". Je peux lire avec plaisir des pavés, mais à condition qu'une ponctuation bienvenue permette de respirer.



50 courts textes à découvrir.



PS ouvrage disponible en EPUB gratuit à ce jour (27 septembre 2014). Bonne lecture.
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Les ours n'ont pas de problème de parking sui..

Tout d'abord j'aimerais remercier Masse Critique et les éditeurs, grâce auxquels ce livre m'a été offert.



Les ours n'ont pas de problème de parking est un livre écrit par Nicolas Ancion, écrivain belge auteur de "Nous sommes tous des playmobiles" et "L'homme qui valait 35 milliards". La postface à la fin du livre nous en apprend davantage sur lui et sur son univers d'écriture.



Les ours n'ont pas de problème de parking est un livre qui se constitue de 9 nouvelles, ainsi que d'une autre "histoire", Le Dortoir", sorte de poèmes en prose sur ce sujet.

Les nouvelles sont parfois relatives les unes autres, il arrive que l'on retrouve les personnages à un autre moment de leur vie, comme par exemple le Chien Brun ou Ugur.

Nicolas Ancion fait preuve de beaucoup d'originalité dans ce recueil de nouvelles, au point que dès la première on se dit "tiens, il fallait y penser!", cela paraît tout bête et pourtant je n'y avait jamais réfléchi. Les autres mêlent parfois un peu de fantastique et l'on se sent projeté dans une sorte de Toy Story mêlé aux Experts !

A travers ce court livre, on essaye de trouver le rapport avec le titre, cette vérité naïve, bien sûr que les ours n'ont pas de problème de parking. Est-ce au sens propre ? Ou figuré ? Parle-t-il des ours d'hommes, les bourrus ? Difficile à savoir, au début, je penchais pour une sorte de cadavre exquis !

L'histoire qui suit, « Le Dortoir », est un peu plus complexe, loufoque. Peut-être faut-il avoir davantage l'habitude des récits de Nicolas Ancion, ou ne pas réfléchir de trop, mais la lecture n'est pas aisée. Pour ma part, j'ai toujours tenté de trouver une rationalité, quelque chose qui servirait de métaphore ou je ne sais quoi, mais je n'ai pas trouvé pour toutes !



C'est un livre que je conseille à ceux qui veulent sortir un peu de leur quotidien, et qui au lieu de vouloir se lancer dans une épopée, cherchent le charme d'un petite nouvelle.
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Carrière solo

Las ! Devrais-je conclure que les romans « jeunesse » ne sont plus faits pour moi ?



Ce que je me suis ennuyée ! Oui, Nicolas Ancion, j’ai compris que la célébrité à laquelle aspirent beaucoup d’ados est frelatée, qu’elle ne traine avec elle que mensonges et désillusions. Vous l’avez tellement répété que j’en ai la nausée. Au passage, vous fustigez le fast food, les déchets qu’engendre la planète, le mannequinat, mais « à la grosse louche », pour bien rappeler aux ados qu’ils doivent bien manger, ne pas jeter leurs papiers par terre, et rechercher une vie simple. Vous n’oubliez pas non plus de caricaturer les mères « ringardes » face à leurs ados à mille lieues d’elles. Et puis, vite, vous jetez un mot sur les petites jeunes filles « touchées » par leur beau-père...



Sinon, à part les leçons de morale à chaque page, il ne se passe... rien. L’histoire, juste en 2 mots : « Just 4you », le boys band a été créé artificiellement pour « faire du fric », uniquement. Les 4 jeunes sont donc formatés, dans leur look, dans leur musique, dans leurs danses, dans leurs déplacements, dans leurs interviews, jusqu’à dans leur vie privée (s’ils en ont une, d’ailleurs) et leurs caractères. Michael décide donc de quitter ce groupe pour rejoindre Julie, sa belle blonde, qui veut être mannequin. Et puis ... rien, ou presque.



En conclusion, je me suis fourvoyée sur tous les plans :

Je voulais un roman pour mes élèves de 16 ans...je ne le donnerais pas aux plus de 12 ans (oui, il faut bien leur faire comprendre à ces chers petits que la célébrité, c’est nul, donc insistons, tapons sur le clou).

Je voulais un roman avec de l’action, mais qui délivre un message en même temps : le message, ça oui, je l’ai eu !

Je voulais un roman à suspens...On a tous bien compris depuis le début que le petit jeune homme ne voulait plus faire partie du groupe.



Bref, mes élèves me remercieront de ne pas avoir donné ce titre comme lecture imposée.

Quand je pense que Nicolas Ancion a écrit un chef d’œuvre de tendresse et d’humour : « Quatrième étage », je regrette d’en être descendue.

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Les ours n'ont pas de problème de parking sui..

Nouvelles trop courtes pour pouvoir s'attacher aux personnages, je n'ai pas accroché dommage !
Lien : http://wp.me/p15SuB-YE
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Les ours n'ont pas de problème de parking sui..

Rafraîchissant, amusant, déroutant, voilà autant de qualificatifs qui s'accordent parfaitement avec ce recueil de nouvelles pour le moins surprenant. Très agréable à lire et rapide. J'ai sans doute moins aimé Le dortoir (la seconde partie) qui est trop loufoque à mon goût, ça me rappelle beaucoup trop L'écume des jours, Mais certains apprécieront sans doute.

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Haute pression

Premier livre lu de cet auteur belge , un petit roman de 50 pages , presque une longue nouvelle

J'avoue que je n'ai pas beaucoup aimé , cette histoire d'accident , de coïncidences .

Il faudra que je lise un autre livre de l'auteur pour me faire un autre avis .

Une histoire lue très rapidement et dont je ne garde presque aucun souvenir .

Et dommage il n'y a pas d'autres critiques sur ce livre , je ne peux comparer , je vais lire les critiques des autres livres sur Babelio .
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Les ours n'ont pas de problème de parking

Au travers de 9 nouvelles, Nicolas Ancion revisite l’enfance ou les traces qu’elle laisse chez l’adulte. Ainsi les ours en peluche mènent un combat contre les chats pour avoir la meilleure place au sein du foyer ; des jouets doivent se battre contre un ennemi qui les décime les uns après les autres ; un petit vieux est prêt à tout pour sauver l’ours en peluche de son enfance, même à suivre des braqueurs ; un album d’autocollants devient l’enjeu d’un drame entre enfants ; la vie d’un homonyme de Marc Dutroux se transforme en enfer …



Moi qui ne suis pas friande des nouvelles, je me suis vue dévorer ce recueil d’une traite et, à l’exception d’une ou deux, apprécier leur humour noir et leur causticité. Nicolas Ancion a un véritable don pour créer un univers, raconter une histoire et imaginer une chute inattendue en quelques pages. Et c’est vrai qu’il est rare pour moi de ne pas me sentir frustrée. C’est le cas ici. Le romancier belge parvient à nous replonger dans le monde de l’enfance, tout en y intégrant la dimension cruelle de celle-ci. Car ces nouvelles sont cruelles, tout en étant parfois drôles, immorales ou surréalistes. Et c’est ce qui fait leur charme et leur force. Il se dégage également pas mal de mélancolie de ces textes, sentiment indissociable de tout souvenir lié à l’enfance.



Mais ce que j’aime le plus certainement dans les nouvelles de Nicolas Ancion, c’est la Belgique qui se cache au détour de chaque phrase : les belgicismes, les lieux, notre histoire et le côté surréaliste et déjanté. Son écriture brillante et inventive décuple aussi le plaisir de lecture.
Lien : http://www.chaplum.com/les-o..
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J'arrête quand je veux !

Théo est fan de jeux vidéos, comme ses copains et ses copines. Ils y joueraient tout le temps s'ils le pouvaient. Théo découvre un jour un jeu vidéo en ligne, et là, il devient addict. Ce livre a été écrit en collaboration avec l'association Infor-Drogues. L'auteur a rencontré des enfants de 5ème et de 6ème en Belgique pour écrire ce livre
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Nous sommes tous des playmobiles

De courtes nouvelles bien écrites que l'on prend plaisir à lire. J'ai de plus, eu le privilège de rencontrer l'auteur qui m'a dédicacé son ouvrage ! Je conseille fortement cet auteur contemporain ainsi que cet ouvrage agréable à lire.
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Nous sommes tous des playmobiles

10 textes à l'humour corrosif. Des tranches de vie à la Brétecher, mélange d'absurdité et de tragédie au quotidien.

Excellent bouquin. Je le recommande.
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Le Pape a disparu

Alors qu’à côté de cette satire excellemment bien faite et réussite, l’histoire est banale et elle n’est pas vraiment intéressante à mon goût. Il y a aussi une énorme coquille en plein milieu de l’ebook, un passage qui se répète deux fois. Mais l’auteur sait manier la plume pour nous peindre un Pape à des années lumières du Pape actuel et surtout d’avoir écrit une excellente moquerie de la religion. J’ai eu le sourire tout le long du livre.
Lien : http://helran.fr/lecture/boo..
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Le Pape a disparu

Le Pape est belge !! Oui ! Il s’appelle Ernest 1er, il est jeune , pimpant, fringant et manifestement épris du Cardinal Vertupoint qui le lui rend bien.



Un jour qu’il attend son avion, une jeune femme, Mady lui demande de faire passer entre la France et la Belgique un médicament pour sa mère gravement malade. Ce médicament ne peut normalement passer les frontières. Après quelques hésitations, Ernest accepte. Les douanes ne vérifieront pas ce que transporte le Pape et de toutes façons si cela était le cas, il payerait l’amende et voilà tout. Il remet toutes les semaines le paquet à un certain Raoul dit le chat.



Seulement, la police pointe le bout de son museau soupçonnant un trafic de stupéfiants et le Pape d’y participer. Le Cardinal Vertupoint et le directeur de la compagnie Belgair, Mr Dauran se font bien du souci pour lui. Aucun des deux ne peut croire qu’Ernest y prenne part en toutes connaissances de cause. Lorsqu’ Ernest décide de mettre un terme à cette livraison…il disparaît !



J’ai beaucoup apprécié les personnages de Vertupoint et Raoul ( coïncidence amusante c’est justement le nom de mon chat ).



Quelques points restent obscurs mais rien de bien grave. Et le dénouement est un peu simple à mon goût.



Roman mené tambours battants, plein d’humour qui est l’exemple type de lecture détente. Ça tombe bien vous pourrez le lire sourire aux lèvres sur la plage, dans votre hamac, votre coin d’ombre préféré …bref, pendant vos vacances.
Lien : http://dzahell.fr/?p=1724
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