Un manteau de neige.
Qui recouvre les forêts du Jura.
Qui enveloppe la nature de sa douce blancheur.
Un manteau de neige.
Qui " recouvre une forêt mentale."
Une enveloppe protectrice.
Se protéger des autres.
Une cellule d'isolement dans son espace mental.
Un refuge.
Mais s'isoler
Construire un mur.
Un mur entre soi et les autres
Un mur pour se protéger. La barrière de la peau. Le refus du toucher.
Un mur pour se protéger de soi.
Une cellule. Une prison.
Katia est prisonnière.
De son corps. Personne ne peut la toucher.
De son esprit. Quand d'autres en pressent le contrôle.
Une prison de chair et d'os pour des barrières mentales.
La communication par la pensée pour rompre l'isolement corporel.
Katia est prisonnière d'elle-même.
Elle devra casser les murs de sa prison.
Se livrer pour délivrer.
Pour se délivrer.
"Le manteau de neige est un roman de l'enfermement. Les personnages sont tous prisonniers, des espaces ou du temps, physiquement ou mentalement, d'eux-mêmes ou des autres.
Le récit lui même se retrouve quelques fois otage de situations convenues et attendues ou de personnages, dont l'analyse de la personnalité et de relations manque de densité.
Le lecteur, quant à lui, est également un temps enfermé dans un roman fantastique qu'il envisageait policier.
L'Esotérisme enveloppe le récit jusqu'à l'envahir, recouvre la logique jusqu'à la faire disparaitre.
Un manteau de neige .
Cependant, l'auteur déverrouille les portes des genres et les manie subtilement, libérant le récit des cases de genre et le lecteur de sa zone de confort ; le fantastique devenant la clé de la logique du roman. Nicolas Leclerc , auteur prometteur de ce premier roman possède les clés pour s'ouvrir à une belle carrière littéraire
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