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Citations de Olivier Descosse (237)


C’est là, dans ce monde sous-marin, que Jean avait trouvé la paix. Dans l’eau, il n’y avait plus de larmes, de hurlements, de peur ou de souffrance. Seulement le silence. Un silence rassurant dont l’intensité grandissait au fur et à mesure de la descente. Franchie la barre des cent mètres, il se sentait hors de portée du monstre.
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Le constat était clair: la cruauté, comme la violence et la perversité, n'a pas de genre. Il n'y avait que des êtres en souffrance, manipulés par leurs pulsions les plus sordides, les plus douloureuses. les psys le savaient, les avocats le plaidaient, les juges en tenaient compte quand ils les condamnaient.
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Les conservateurs ne valent pas mieux que la masse. Ils s'imaginent que l'art est une denrée de consommation. Une propriété collective. Et ils ont tort. Il n'y a que quelques esprits éclairés qui peuvent en apprécier l'essence.
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L’acte commis par ce fou avait achevé de la dégoûter des hommes. Dans son esprit, il cristallisait tout ce qu’ils avaient de plus odieux. La certitude de leur puissance, de leur supériorité, le mépris qu’ils nourrissaient à l’égard des femmes, a fortiori quand elles étaient lesbiennes. Certains passaient à l’acte, les agressaient physiquement, quand d’autres se contentaient de les torturer mentalement. Le résultat était finalement le même. Ils étaient des prédateurs et elles des proies. Des proies qu’elle s’était donné pour mission de protéger, quel qu’en soit le prix.
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— Ça va ?
— Pourquoi ça irait pas ?
— À toi de me dire.
— Je… Je pète le feu… man. Tout est sous contrôle.
Le grimpeur venait de reprendre pied sur le plateau. Il la jouait détendu mais respirait avec difficulté. Derrière le masque, son visage avait viré au gris.
— On dirait pas. T’as l’air d’avoir pris une grosse claque.
— Ben… tu te trompes… grand chef. Je… Je gère à fond.
Il ne gérait plus rien. Élocution traînante. Phrasé hésitant. Chaque mot semblait sorti d’un synthétiseur. Dans son regard, flottait un détachement que Jean connaissait trop.
— Tends ton bras.
— Quoi ?
— Tends-le, j’te dis.
Thomas s’exécuta. Sous l’épaisseur du gant, les doigts du Tek étaient parcourus de convulsions.
Plus une seconde à perdre. Il fallait le remonter en vitesse pour endiguer le processus.
— On dégage.
— Quoi ?
— T’es en train de perdre les pédales.
— Qu’est-ce… Qu’est-ce que tu me chantes ? J’t’ai dit que je me sentais… super bien.
— Et moi je t’ai dit qu’on dégageait.
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Une pluie violente fit crépiter le pare-brise. Elle unifiait le paysage, gommait les perspectives, réduisait les volumes. L'avocat songea à un chagrin de fées. Leurs larmes dissimulaient la tristesse des banlieues sous un voile de pudeur. Un ciel bleu roi, presque oppressant à force de pureté. Une plage aux reflets soyeux, vaste étendue de miel fuyant vers l'horizon.
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Le plus important , dans une histoire , n’est pas forcément son caractère extraordinaire, Ce qui compte , c’est l’ambiance.Les personnages.La chair dont on les habille La tension naît principalement de ça.
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Tres belle decouverte que cet auteur.... Suspense halletant ....
Le meilleur livre que j'ai lu cette année...
Si vous aimez les thrillers du genre Granger .... Foncez !
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On ne change pas une équipe qui gagne. Même si c'est un ramassis de têtes de mule.
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Si l’on veut réveiller le troupeau, il faut attiser cette flamme. Et plus elle est vive, mieux c’est.
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Le combat pour la liberté peut passer par les armes.
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À part dans les films de zombies, personne n’avait jamais vu un cadavre se relever.
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Blog.
Un mot sorti tout droit de la pratique du web et longtemps ignoré du dictionnaire. En gros : sorte de journal intime et quotidien, permettant aux internautes de raconter leur vie en ligne ou de donner leur avis sur des sujets d’actualité.
Au début, ces confessions provenaient surtout d’ados en mal d’amour. Aujourd’hui tout le monde s’y mettait. Artistes, journalistes, hommes politiques… Le blog devenait un véritable outil de communication, aussi efficace qu’une campagne de pub.
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Mon cerveau était clean.
L'imagerie médicale n'avait rien révélé d'anormal, aucun signe d'une maladie tordue ou autre démence précoce. En clair, le LSD n'avait pas activé la bombe que je redoutais. Ses molécules s'étaient dissoutes depuis longtemps dans le grand creuset de mon organisme, sans laisser de séquelles, hormis celles que je m'étais imaginées.
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Deux voies s’ouvraient à lui.
Remonter la piste d’un psychopathe en collant le train aux limiers de la criminelle. Ou tracer tout droit vers Riad et prendre l’enquête de vitesse. Dans tous les cas, ses chances lui semblaient minces.
Paul ne se sentait pas l’étoffe d’un stratège. Son credo avait toujours été l’action, sa religion l’instant. Il remit à plus tard les choix stratégiques, enfourcha sa moto et démarra en trombe.
En route, ses pensées flottèrent vers Riad. Le Beur avait pris la tangente depuis bientôt trois jours. ll avait pété les plombs. Disjoncté. L’assassinat de sa fille l’avait propulsé de l’autre côté de la ligne.
Qu’allait-il faire ?
Le Marseillais chercha tme aspérité pour y planter un piton de logique. En vain. Son pote parlait peu, jamais de lui. Leur amitié s’était construite sur des silences partagés, des regards entendus, des émotions communes. Lors des virées en bécane, les mots laissaient la place aux sensations. Rien d’autre.
L’appartement du quartier Saint-Charles constituait un point de départ acceptable. Dans cette bulle intime, il trouverait peut-être des bribes de réponses.
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Les mots, parfois, soulignent lorsqu'ils sont dits des vérités troublantes. Ils obligent à regarder certains sentiments en face, à les sortir du sac qu'on transporte sur son dos.
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Jo Agopian n’était pas qu’un coéquipier. Il était aussi son ami. Le lieutenant d’origine arménienne, véritable bras droit de Chloé, était également le seul représentant du genre masculin avec lequel elle avait réussi à nouer une relation normale. Il était parvenu à lui faire oublier que c’était un homme qui lui avait pris Sophie. Un tueur de femmes insaisissable, toujours en mouvement, qui frappait au hasard et dont le mobile, selon les psys chargés d’établir son profil, se résumait à un désir aussi profond qu’irrépressible de les anéantir.
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Elle ne contemplait plus une œuvre de Michel-Ange. Elle était à l'intérieur.
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Les morts, ceux avec lesquels on n'a pas pu faire la paix, marchent toujours à nos côtés. Ils surgissent dans les rêves, au détour d'une rue, en plein milieu d'une foule. Puis ils disparaissent et retournent au néant, laissant dans leur sillage l'odeur entêtante des remords.
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dans la cabine, l’ambiance était muy caliente à peine 10 heures du mat et la moitié des passagers étaient bien mûr. Des jeunes pour la plupart, qui allaient s’offrir une semaine à Majorque dans des cages à poules bétonner avec pour seul objectif de tirer un coup et de se bourrer la gueule. Génération 2.0
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