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Happy End tome 1 sur 1

Jurdic Benjamin (Illustrateur)
EAN : 9782803677078
64 pages
Le Lombard (02/04/2021)
3.65/5   41 notes
Résumé :
Mollie est une jeune fille de 14 ans. La fin prochaine de notre civilisation, elle y croit dur comme fer et s'y prépare activement. Son entourage préfère ne pas y penser. Jusqu'au jour où la Grande Panne arrive. Il n'y a plus de pétrole. Le doute fait place à l'inquiétude, qui cède bientôt à la panique. Que faut-il faire ? Tout le monde se tourne vers Mollie. Avec son ami Oscar, un vieux châtelain qui partageait ses convictions, ils vont se regrouper et faire face à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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J'aime les apocalypses, surtout en roman ou au cinéma (original, non?). Mais cette fois, le duo Jouvray/Jurdic réussit à donner un ton différent au début des pérégrinations de leurs héros : c'est léger, pas du tout violent. C'est drôle sans être comique, juste ce qui est permis dans une situation de collapse généralisé. La manière dont sont traités les détenteurs de la "force légitime", policiers et soldats, ne nous trompe pas sur l'estime dans laquelle ils sont tenus par les auteurs.
C'est essentiellement une BD jeunesse, aux dessins vifs et nerveux, qui incite à attendre la suite avec impatience.
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Je le dis tout de suite: je n'ai pas franchement été convaincu par ce happy end. On a une jeune fille de 14 ans qui prévoit la fin du monde et qui semble s'y préparer mentalement alors que sa famille souhaite poursuivre le cours de la vie sans penser à ce genre de choses un peu brutales.

Oui, mais cette fin de monde semble arriver sous forme de pénurie d'essence et de troubles sociaux qui s'en suivent. Rendez-nous la voiture électrique fonctionnant à l'énergie nucléaire !

Bien des situations ne m'ont pas paru très crédibles et les personnages se sont révélés très caricaturaux et parfois énervants. Pour autant, certaines choses comme des policiers racistes embêtants de pauvres gens m'ont paru assez réaliste de ce qui se passe vraiment dans notre pays. D'autres diront qu'ils ne font que leur boulot mais passons !

J'ai bien aimé le dessin de Jurdic dans un style franco-belge qui m'a paru totalement accessible et surtout qui a rendu la lecture assez agréable. Bref, tout n'est pas à jeter, loin s'en faut !

C'est une autre version de ce que pourrait être la fin du monde ou une crise plus grave que les autres ce qui est dans l'air du temps malheureusement. Oui, tout n'est pas que happy end.
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Mollie est une adolescente qui croit que la fin du monde n'est pas un mythe. En prévision de cette échéance, elle souhaite réaliser une capsule temporelle pour les éventuelles générations futures. Donc elle capte des moments de sa vie en famille et de son entourage. Mollie prend beaucoup de notes et emmagasine des informations au cas où. Mollie a pour ami un vieil aristocrate, Oscar, qui vit dans un château avec son père, vieil excentrique défenseur des valeurs de la vieille France. Il a des amis qui réalisent des reconstitution des combats du moyen-âge en tenue d'époque et naturellement avec des armes de l'époque. Oscar, sensible aux propos de Mollie, a fait des réserves dans sa cave pour tenir un siège.

Et l'impensable, l'inimaginable se produit. Les réseaux sociaux s'affolent face à une crise du pétrole. Et ils se produit ce qui qui se déroule à chaque crise : c'est la ruée vers les grandes surfaces, les gens se mettant à faire des stocks en prévision du pire. Mollie est persuadée sur la fin du monde est enclenchée ceq ui n'est pas l'avis de tout le monde.

Jouvray et Jurdic reprennent tous les thèmes déjà abordés dans de nombreuses oeuvres : la panique des populations, la ruée vers les magasins, la constitution de stocks, l'exode sur les routes, le repliement sur soi-même, la montée des violences, les crispations des forces de l'ordre et la volonté des dirigeants du pays de maintenir l'ordre, l'apparition de milices privées. La nouveauté est dans l'usage des nouvelles technologies et la panique quand les réseaux sont inaccessibles surtout chez les adolescents.

Olivier Jouvray et Benjamin Jurdic portent leur focale sur les travers et les défauts des hommes face aux situations exceptionnelles. Ils revisitent le conflit de génération ainsi que les peurs primaires : la peur de l'autre, le renforcement de l'égoïsme...

Le scénario est très bien construit, très linéaire. Les scènes s'enchainent comme un découpage de film. Jurdic excelle dans la variété des plans et la mise en scène de l'exode sous forme d'un road-movie. Les couleurs de Maud Buchwalder sont très réussies et renforcent le réalisme des différents plans.

Les personnages sont assez caractéristiques voire à la limite de la caricature mais sont très sympathiques. Certains m'ont rappelé un peu "les vieux fourneaux". le thème abordé et la manière de le traiter m'ont rappelé "Malville" le roman de Robert Merle mais aussi le film de Christian de Chalonge.

C'est une bonne BD pour les adolescents avec des possibilités de thèmes de réflexion sur les comportements humains en cas de crise, sur la préservation de la planète. Finalement, elle est assez agréable à lire et je vais plonger dans le tome 2.






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Merci à Babelio et aux éditions Le Lombard pour l'envoi de cette bande dessinée sympathique qui donne une vision presque " optimiste " de la fin du monde à travers notamment les notions d'entraide et de bienveillance.

Happy End, c'est un peu la fin du monde en famille, un récit de survie traité avec la légèreté d'un dessin coloré, fluide avec un peu de rondeur qui n'élude pas la gravité de la situation mais fait en sorte de ne pas l'enfoncer dans le drame. L'humour est bien présent ainsi que cette solidarité positive entre les différents personnages.
Happy End part d'une envie de couper court à tous les clichés de récit post-apocalyptique qui mise sur l'individualisme ET sur le postulat que si la société devait un jour s'effondrer, alors nous redeviendrons des bêtes sauvages sans exception. Autant le dire, avec Happy End, nous ne sommes pas dans du post-apo façon The Walking Dead.
D'ailleurs, le scénariste engagé Olivier Jouvray donne ici une vision du monde plus crédible qui débute ici avec un effondrement économique. La situation actuelle dans le monde fait forcément écho à ce sentiment de fatalité mais les auteurs ont préféré éviter la voie de " la machine à fantasmes ", la voie d'une imagination empruntée à la peur collective pour se recentrer sur un récit dramatique mais porteur d'une envie d'entraide à travers cette famille qui s'organise pour survivre grâce à l'aide de quelques bonnes personnes.
Il est vrai que cette bd se situe dans une tonalité totalement opposée à la série le Reste du Monde de Jean-Christophe Chauzy, un autre titre de bd française post-apo de qualité . C'est un parti pris intéressant qu'on peut trouver un peu naïf mais, après tout, les auteurs ont voulu s'éloigner de l'habituel schéma de survie radical et sauvage.

En somme, ce premier volume de Happy End apparaît comme une aventure bien menée avec pas mal d'humour et une galerie de personnages aux personnalités diverses de l'héroïque benjamine de la famille, au vieux grand-père qui a fait toutes les guerres de l'histoire en passant par une compagnie fan de sports médiévaux, c'est vraiment auprès d'une communauté haute en couleurs que nous suivons avec plaisir ce premier volume. Pour autant, le côté fin du monde reste bien présent et s'accompagne de moments plus grave comme l'apparition de l'autostoppeur ou encore l'intervention musclé de la police et de l'armée...
Et c'est là que le bât blesse.

En effet, si les auteurs souhaitent éviter la caricature en troquant un récit de fin du monde radical et sauvage contre une bd post-apo plus "positive", ils feraient mieux de commencer par éviter de prolonger eux-mêmes certaines caricatures figées comme la figure du militaire et du flic en mode facho imperturbable ou encore celle des petits villageois ultra-sectaires qui empêchent les gentils de traverser leur village : un passage que j'ai trouvé juste méprisant mais qui témoigne aussi d'une forme de naïveté de la part des auteurs.

Malheureusement, aussi divertissant que soit ce premier tome, force est de reconnaître que sa vision d'un monde post-apocalyptique manque parfois de nuance et, au final, ne propose pas grand chose de nouveau si ce n'est un élan d'humour et d'humanité qui anime cette petite famille dans ce monde en crise.
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Jolie bande dessinée pré apocalyptique, plutôt pré fin du monde selon Mollie, 14 ans. Celle-ci croit vraiment que le monde est en crise et elle tente de convaincre son entourage de se préparer à survivre. Son ami Oscar, qui la croit, lui offre son soutien jusqu'à ce que le pire se produise. Une pénurie de pétrole provoque une panne générale et la confiance et l'entraide seront au rendez-vous pour affronter la situation.
Les dessins sont très beaux, les textes humanistes malgré la lourdeur du sujet.
Le plus grand danger, la méfiance envers nos semblables qui alimente nos peurs. Nous creusons les pièges dans lesquels nous tomberons demain… bien hâte à la lecture du prochain tome!
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critiques presse (5)
BoDoi
25 mai 2021
Mais la noirceur de la toile de fond est atténuée – créant ainsi un délicieux malaise – par les dialogues et vannes entre les protagonistes, et quelques rebondissements croustillants
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
30 avril 2021
Riche, fourmillant et pleine d’esprit, quoiqu’un peu forcé ou mécanique par moment, La grande panne est une lecture foisonnante et réjouissante malgré ses sombres prémices.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
28 avril 2021
La fin du monde, c'est maintenant : tous aux abris ! Une ado connectée part se mettre au vert avec famille et amis. Anticipation abreuvée de préoccupations humanistes louables, un premier tome efficace mais sans surprise.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
27 avril 2021
Happy end est une bd plus adulte, que je recommande également aux ados. C’est une bd pleine d’action et d’aventure, dans un atmosphère de fin du monde !
Lire la critique sur le site : Sceneario
LigneClaire
07 avril 2021
Efficace son histoire que Benjamin Jurdic a illustrée d’un trait assez influencé par ses expériences en BD jeunesse.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
On se réfugie dans l'individualisme, le survivalisme, l'isolationnisme, l'autonomisme, le technologisme, le transhumanisme, le jusqu'au-boutisme, le je m'en foutisme, etc. L'Histoire ayant frappé du sceau de l'infamie les mots collectivisme ou communisme, que nous reste-t-il pour nous en sortir ?

Il est peut-être là le plus grand danger. Cet imaginaire qui nous méfiant à l'égard de nos semblables, qui nous pousse à inventer une réalité alternative à partir de nos peurs. Et nous nous retrouvons chaque jour à creuser les pièges dans lesquels nous tomberons demain.

(page 64)
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- Ce qui me surprendra toujours, c'est de voir que l'humain moderne est capable d'être tout à la fois un ingénieur in croyable et un animal stupide.
- Un animal ?
- Nous avons une intelligence technique phénoménale qui nous a permis de fabriquer des ouvre-boîtes, des tracteurs ou d'envoyer des robots sur Mars. Mais notre intelligence émotionnelle, sensible, celle qui nous rend curieux, solidaires, courageux, respectueux des autres et de la nature est d'une médiocrité affligeante.
- Ah oui, animal dans ce sens-là ...
- En tant que techniciens, nous sommes des dieux. En tant qu'humains, nous sommes des ados stupides, capricieux, égoïstes et fainéants.
- Arrogants aussi.
- Et machos !
- C'est ça, vivement la fin du :monde !

(page 59)
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- Les crises, ça fait sortir les connards, comme la pluie pour les champignons.
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- Peut être qu'il va mourir de faim dans la forêt. J'aurais pu me montrer un peu plus compatissante.
- Si on commence à ramasser tous les clodos qui traînent au bord de la route, on n'a pas fini.
- Ah non Louise ! Tu ne vas pas t'y mettre aussi !
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Ce qui me surprendra toujours, c’est de voir que l’humain moderne est capable d’être tout à la fois un ingénieur incroyable et un animal complètement stupide.
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Vidéo de Olivier Jouvray
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